Cours 4 : Mémoire sensorielle et de travail Flashcards

1
Q

Quel est l’étude de Treisman et Gelade sur la recherche visuelle?

A
  • Tâche de prospection visuelle : trouver si la cible est présente ou non.
  • Conditions :
  • -> Disjonction : cible peut être détectée sur la base d’un seul de ses attributs (Bleu).
  • -> Conjonction : cible ne peut être détectée que sur la base de la conjonction de ses attributs (Rouge + T = T).
  • Distracteurs :
  • -> T X
  • -> 1, 5, 15 ou 30 distracteurs
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Q

Quels sont les résultats de l’étude de Treisman et Gelade?

A

Condition disjonctive:
- Prédictions:
La détection de la cible nécessite l’attention partagée.
- Traitement parallèle:
la cible «saute aux yeux» spontanément.
- Peu d’influence du nombre de distracteurs (temps de réponse relativement constant).
- Ne nécessite pas l’attention ciblée
- Tâche est très facile, car pas besoin d’intégrer quoique ce soit, seulement besoin de repérer une caractéristique
Condition conjonctive :
- Prédictions:
La détection de la cible nécessite l’attention focalisée.
- Traitement sériel : Recherche.
- Alors qu’il faut scanner tous les éléments pour rejeter la cible, on peut cesser la recherche dès que la cible est trouvée.
- Traitement sériel : doit chercher toutes les lettres avant de trouver la bonne
Résultats:
- Les prédictions sont confirmées.
- La cible absente en condition conjonctive nécessite 2X plus de temps de réaction car : -lorsqu’il est absent on doit analyser tous les éléments tandis que lorsque que la cible est présente, on doit évaluer tous les éléments les un après les autres jusqu’à ce qu’on le trouve. Donc, avec 18 distracteurs, lorsque la cible est présente, sa nous prend en MOYENNE 9 éléments à vérifier avant de le trouver mais lorsqu’il est absent, on doit analyser les 18 éléments. R.M est incapable d’effectuer la condition conjonctive

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3
Q

Que peut-on conclure de l’étude de Treisman et Gelade?

A

En somme:
Recherche en parallèle d’un seul attribut (condition disjonctive) s’effectue à l’aide de l’attention partagée. (POP OUT, recherche tout en même temps)
Recherche en série d’une conjonction d’attribut s’effectue à l’aide de l’attention focalisée. (recherche à travers CHAQUE élément).

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4
Q

Qu’est-ce que la mémoire?

A
  • Processus impliqués dans la rétention, la récupération et l’utilisation d’informations provenant des stimuli, des images, des événements, des idées et des compétences, et ce, même après que l’information originale n’est plus présente.
  • Active à tout moment, une expérience passée a un impact sur la façon dont vous pensez ou vous comportez maintenant ou dans le futur.
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5
Q

Quels sont les trois types de mémoire selon Atkinson et Shiffrin (1968)?

A
  1. Mémoire sensorielle : Phase initiale qui contient toutes l’information entrante pour quelques secondes ou fractions de secondes.
  2. Mémoire à court-terme : Garde 5 à 7 items pour 15 à 20 secondes.
  3. Mémoire à long-terme : Peut conserver une quantité importante d’informations pendant des années et des décennies.
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6
Q

Qu’est-ce que les processus de contrôle?

A
  • Processus actifs pouvant être contrôlés par la personne :
  • -> Répétition
  • -> Stratégies utilisées pour rendre un stimulus plus mémorable.
  • -> Stratégies d’attention qui vous aident à vous concentrer sur des stimuli spécifiques.
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7
Q

Qu’est-ce que la mémoire sensorielle?

A
  • Conserve une quantité importante d’information pour une courte période de temps.
  • Récolte l’information.
  • Garde l’information pour un traitement initial.
  • Remplit les blancs.
  • La rétention des effets de la stimulation sensorielle, et ce, pour de brèves périodes de temps.
  • Les informations se dégrade très rapidement
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8
Q

Qu’est-ce que la persistance de la vision?

A
  • La rétention de la perception de la lumière.
  • Sparkler’s trail of light
  • Séquences d’un film
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9
Q

Quelle est la méthode pour mesurer la capacité et la durée de la mémoire sensorielle de Sperling?

A
  • Mesure de la capacité et la durée de la mémoire sensorielle :
  • -> Liste de lettres clignotant rapidement sur un écran.
  • -> Les participants doivent reporter le plus possible de lettres.
  • Méthode de rapport complet:
  • -> Les participants doivent reporter le plus possible de lettres.
  • -> Moyenne de 4,5 lettres sur 12 (37,5%).
  • Méthode de rapport partiel:
  • -> Les participants entendent le ton qui leur indique la rangée de lettres à signaler.
  • -> Moyenne de 3,3 lettres sur 4 (82%).
  • -> Les participants pouvaient signaler n’importe laquelle des rangées.
  • Méthode de rapport partiel retardé:
  • -> La présentation du son a été retardée d’une fraction de seconde après l’extinction des lettres.
  • -> La performance diminue rapidement.
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10
Q

Qu’est-ce que la mémoire iconique?

A
  • Brève mémoire sensorielle des choses que nous voyons.

- Responsable de la persistance de la vision.

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11
Q

Qu’est-ce que la mémoire échoïque?

A
  • Brève mémoire sensorielle des choses que nous entendons.

- Responsable de la persistance du son.

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12
Q

Qu’est-ce que la mémoire à court-terme?

A
  • Stock de petites quantités d’informations pendant une courte durée.
  • Inclut à la fois les nouvelles informations reçues des réserves sensorielles et les informations rappelées de la mémoire à long-terme.
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13
Q

Quelle est la méthodologie de l’étude de Peterson Perterson (1959) sur la durée de la mémoire à court terme?

A
  • Mesurer la durée de la mémoire à court-terme.
  • Lire trois lettres, puis un nombre.
  • Commencez à compter en arrière par trois.
  • Après un temps déterminé, rappelez trois lettres.
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14
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Peterson et Perterson sur la durée de la mémoire à court terme?

A
  • Après trois secondes de comptage, les participants ont performé à 80%.
  • Après 18 secondes de comptage, les participants ont performé à 10%.
  • Cette réduction des performances s’explique par l’existence de la dégradation, qui est la disparition d’une trace mnésique due au passage du temps et à l’exposition à des stimuli concurrents.
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15
Q

Comment peut-on expliquer les résultats de l’étude de Peterson et Perterson sur la durée de la mémoire à court terme?

A
  • L’augmentation d’un délai entre le moment de l’encodage et le moment du rappel induit une diminution de la performance (Figure a). Ceci est dû à l’effet de dégradation qui augmente avec le délai.
  • Or, on voit dans la deuxième figure (Figure b) que cette diminution ne se produit pas réellement si nous prenons seulement les premiers essais de chaque bloc, et ce, même si on augmente le délai.
  • Ceci implique que la diminution de performance en a) démontre que l’information apprise préalablement interfère avec la nouvelle information apprise, ce qu’on appelle l’interférence proactive!!!
  • Les premiers stimuli sont bien réussis et les suivant moins bien, car les premiers interfèrent avec les subséquents.
  • Pas juste un effet de délai, mais aussi un effet d’interference proactive
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16
Q

Quelle est la durée de la mémoire à court terme?

A

La mémoire à court terme, quand la répétition est empêchée, est d’environ 15-20 secondes.

17
Q

Qu’est-ce que l’interférence proactive dans la mémoire à court terme?

A
  • Interférence proactive: Se produit lorsque l’information apprise auparavant interfère avec l’apprentissage de nouvelles informations.
  • Exemple: Votre langue maternelle peut rendre plus difficile l’apprentissage et la mémorisation d’une nouvelle langue étrangère.
18
Q

Qu’est-ce que l’interférence rétroactive dans la mémoire à court terme?

A
  • Interférence rétroactive: Survient lorsqu’un nouvel apprentissage interfère avec la mémorisation d’un ancien apprentissage.
  • Exemple: Après avoir obtenu un nouveau numéro de téléphone et l’avoir utilisé pendant un certain temps, vous aurez peut-être de la difficulté à vous souvenir de votre ancien numéro de téléphone.
19
Q

Qu’est-ce qu’un empan mnésique?

A

Quantité d’information qui peut être stockée dans la mémoire à court terme

20
Q

Quelle est la capacité de mémoire à court terme?

A
  • Chiffre: nombre de chiffres dont une personne peut se souvenir
  • Résultat typique: 5-8 articles
21
Q

Qu’est-ce que le groupement ou “chunking”?

A
  • Les petites unités peuvent être combinées en plus grandes unités significatives.
  • Un groupement ou un chunk est une collection d’éléments fortement associés les uns aux autres mais faiblement associés à des éléments d’autres morceaux.
22
Q

Qu’est-ce que l’étude de Alvarez et Cavanaugh?

A
  • Carrés de couleur utilisés ainsi que des objets complexes.

- Ont également utilisé la procédure de détection de changement.

23
Q

Qu’est-ce que l’étude d’Ericsson et al. (1980)?

A

Méthodologie :
- Formation d’un étudiant ayant une capacité de mémoire moyenne à utiliser le chunking.
- S.F. avait une portée de chiffres initiale de 7.
Résultats :
- Après 230 séances d’entraînement d’une heure, S.F. était capable de se souvenir de 79 chiffres.
- Les regroupait en unités significatives.

24
Q

Qu’est-ce que la mémoire de travail (MT)?

A
  • Système de capacité limitée pour le stockage temporaire et la manipulation d’informations pour des tâches complexes telles que la compréhension, l’apprentissage et le raisonnement.
  • Concept similaire à la mémoire à court terme (MCT), mais diffère puisque :
  • -> MCT conserve l’information pendant une brève période.
  • -> MT est concerné par le traitement et la manipulation de l’information qui se produit pendant la cognition complexe.
25
Q

Pourquoi est-ce la que la notion de mémoire de travail a été introduite?

A
  • Baddeley et Hitch introduisent la notion de mémoire de travail pour essayer de combler une lacune de la définition de la mémoire à court-terme qui est cette habileté de manipuler l’information pendant quelques secondes dans notre tête, comme pour la résolution d’un problème mathématique par exemple (p.133 et 146 de votre manuel).
  • En effet, la différence que nous admettons dans le cadre du cours entre mémoire à court-terme et mémoire de travail, c’est bien le fait que pour la deuxième on parle de manipulation de l’information (on travaille avec, on la modifie, on l’utilise) qui est un processus dynamique qui change dans le temps, alors que la mémoire à court-terme ne décrit que l’habileté de stocker l’information. Les deux ne durent que quelques secondes.
26
Q

Qu’est-ce que la boucle phonologique de la mémoire de travail?

A

Réserve phonologique et processus articulatoire

27
Q

Qu’est-ce que l’effet de similarité phonologique?

A
  • Les lettres ou les mots qui semblent similaires portent à confusion
  • Plus il y a une similarité phonologique, moins la capacité de notre boucle phonologique va être bonne
28
Q

Qu’est-ce que l’effet de longueur du mot?

A
  • Mémoire pour les listes de mots est meilleure pour les mots courts que pour les mots longs.
  • Prend plus de temps pour répéter de longs mots et les produire pendant le rappel.
29
Q

Qu’est-ce que la suppression articulatoire?

A
  • Empêche une personne de répéter des éléments à retenir
    Réduit la durée de la mémoire.
  • Élimine l’effet de longueur de mot.
  • Réduit l’effet de similarité phonologique pour lire les mots
30
Q

Qu’est-ce que la tablette visuospatiale?

A
  • Imagerie visuelle :
    o La création d’images visuelles dans l’esprit en l’absence de stimulus visuel physique
  • Shepard et Metzler (1971)
    o Tâche de rotation mentale
    o Les tâches qui nécessitaient de plus grandes rotations prenaient plus de temps
    o Demandait si les formes étaient les mêmes
    o Prend plus de temps au participant dans la condition b) car la rotation entre les objets est plus grande, demandait donc une plus grande rotation mentale de la part du participant dans la tablette visuo-spatiale de la MDT
31
Q

La tablette visuospatiale a-t-elle une capacité limitée?

A

Plus la rotation mentale est grande, plus le temps de réaction augmente impliquant que notre tablette visuospatiale est capable de stockée l’information visuelle des parties cachées d’un objet, mais que cela devient de plus en plus complexe avec la rotation, car la différence entre l’image initiale et la deuxième image augmente, démontrant la capacité limitée de la tablette visuospatiale.

32
Q

Qu’est-ce que l’exécutif central?

A
  • Contrôleur d’attention
    o Concentration, division, switch attentionnel
  • Contrôle de la suppression des informations non pertinentes
  • Persévération
    o Répétition de la même action ou la même pensée même si elle n’atteint pas l’objectif désiré
  • Entre boucle phonologique et tablette, on retrouve exécutif central
  • Contrôle toutes les infos qui viennent de ces deux composantes
  • On ne veut pas capturer toute l’info de l’environnement, on veut supprimer l’info non-pertinente et c’est l’exécutif central qui s’en charge
  • Souvent quand on fait quelque chose on doit s’adapter à notre environnement car celui-ci change, personne qui sont atteinte de persévération ne sont pas capable de faire ça car lobe frontal travaille un peu moins bien. Cette adaptation est le rôle de l’exécutif central
  • Modèle de Baddeley pour la MDT
33
Q

Qu’est-ce que le tampon épisodique?

A
  • Emmagasinage de sauvegarde (backup store) qui communique avec les composantes de la MLT et la MT
  • Tiens l’information plus longtemps et possède une plus grande capacité que la boucle phonologique ou la tablette visuospatiale
  • Tampon épisodique : permet d’expliquer tout ce qu’on ne peut pas expliquer avec le reste du modèle
  • Tampon épisodique permet d’absorber plus d’informations
  • Composantes de la MDT vont échanger de manière bidirectionnelle avec la MLT
34
Q

Où se trouve la mémoire de travail? Quels sont les corrélats neuronaux?

A
  • Où se trouve la MDT?
    o Les singes sans cortex préfrontal ont de la difficulté à conserver des informations dans la MDT
    o MDT a plusieurs régions impliquées, certaines plus que d’autres, et ça dépend de ce qu’on manipule comme info
    o On peut montrer chez les singes entre autres que le cortex préfrontal est très impliqué dans la MDT
    o Étude avec les puis rempli de nourriture et des singes, singes sans cortex préfrontal sont incapables d’effectuer cette tâche
  • Étude de Funahashi et al. (1989)
    o Méthodologie :
     Enregistrements de cellules uniques du cortex préfrontal de singe pendant une tâche de réponse différée
    o Résultats :
     Les neurones ont répondu lorsque le stimulus a été présenté dans un endroit particulier et durant le délai
     L’information reste disponible via ces neurones aussi longtemps qu’ils continuent à décharger
    o Graphiques : activité au niveau des neurones
    o Demande à l’animal de faire une saccade vers la position où le stimulus avait été préalablement présenté
    o Remarque des enregistrements neuronaux s’active beaucoup durant le délai parce que ce neurone est impliqué dans la MDT
    o Autre tâche qui confirme l’implication du cortex préfrontal dans la MDT
    o Activité est très soutenue dans le temps pour la MDT
  • La MDT ne se trouve pas seulement dans le cortex préfrontal mais également dans le cortex visuel
  • On présente essai 1 et 2 avec des orientations différentes et doit garder en mémoire l’information indiqué sur l’indice. Après un délai, on demande si le stimulus présenté après un court délai est le même de que celui dans la MDT
  • Ce type d’expérience va activer des voxels dans le cortex visuel, c’est ce qu’on mesure dans l’IRM. L’activité est une réelle mesure de ce qui se passe dans la MDT. On enregistre l’activité de la MDT durant le délai
  • Avec les voxels, on peut prédire quel type d’information visuelle le participant est en train d’enregistrer
35
Q

Quelles sont les dynamiques neuronales de la mémoire de travail?

A
  • Stokes (2015)
    o Les informations sont stockées sous forme de changements à court terme dans les réseaux cérébraux
  • Mémoire de travail silencieuse (activity-silent working memory)
    o État d’activité : les informations à retenir provoquent le déclenchement des neurones
    o État synaptique : la décharge des neurones s’arrête, mais les connexions entre les neurones sont renforcées
  • Ce sont les connexions qui se renforcent entre les différents domaines
  • Ce sont les neurones qui s’activent, mais ils ne vont pas tous le temps décharger, et c’est pourquoi on renforce les connexions.
36
Q

Quel est l’impact des différences neuronales de la MDT?

A
  • Étude de Vogel et al. (2005)
    o Méthodologie :
    –> Détermination de la MT des participants
    –> Groupe MT à haute capacité
    –> Groupe MT à faible capacité
    –> Montre des stimuli simples ou complexes
    –> Réponses ERP mesurées
    o Résultats :
    –> Les participants avec une haute capacité sont plus efficaces à ignorer les distracteurs
  • Ont divisé les participants entre ceux qui avaient une bonne MDT et une moins bonne MDT (haute/faible capacité)
  • Se sont demandé comment la présentation de stimulation simple ou complexe allaient être gérées par les participants
  • Dans la condition complexe : ce sont seulement les stimuli rouges qui doivent être mémorisés
  • Après avoir présenté le 1er stimuli, il y a un petit délai et puis on présente un stimuli test et le participant doit dire si le stimuli test est le même
  • Participants sollicitaient beaucoup plus la MDT dans la condition complexe selon les résultats des potentiels évoqués