Cours 3 : Les processus attentionnels Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de l’attention de Sternberg (2003) ?

A
  • L’attention est le moyen grâce auquel nous traitons activement une partie de l’énorme quantité d’information provenant de nos sens, de notre mémoire, et d’autres processus cognitifs.
  • Implique processus conscients et inconscients.
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2
Q

Quelle est la différence entre attention et conscience?

A
  • Concepts qui se chevauchent mais différents.
  • Attention: Traiter une quantité d’information limitée, soit par choix (consciemment) ou automatiquement (inconsciemment)
  • Conscience: Inclus le sentiment de traiter le contenu
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3
Q

Quelles sont les 3 fonctions de l’attention consciente?

A
  • Attention sélective: Porter attention à certains stimuli/en ignorer d’autres
  • Attention divisée :
    Distribuer de façon prudente les ressources attentionnelles disponibles dans le but de coordonner la performance à plus d’une tâche à la fois.
  • Détection de signal:
    –> Détecter l’apparition d’un stimulus : Position constante de l’attention et attente pour cible
    –> Recherche visuelle : Position changeante de l’attention et recherche active pour cible
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4
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective?

A
  • Capacité de se concentrer sur un message et d’ignorer tous les autres.
  • Nous n’assistons pas à une grande partie de l’information dans l’environnement.
  • Nous filtrons certaines informations et laissons passer d’autres informations pour un traitement ultérieur.
  • Plusieurs modèles permettant d’expliquer l’attention sélective, notamment les théories du goulot / bottelneck.
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5
Q

Qu’est-ce que l’étude de l’écoute dichotique de mots?

A
  • Un message est présenté à l’oreille gauche et un autre à l’oreille droite.
  • Le participant suit un message pour s’assurer qu’il porte attention à ce message.
  • Pouvons-nous complètement filtrer le message à l’oreille sans surveillance et porter attention seulement au message suivi?
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6
Q

Quels sont les modèles de filtre attentionel (théories du goulot)?

A
  • Modèles qui contiennent un filtre qui sélectionne les inputs pertinents. Font la distinction entre sélection hâtive et tardive.
  • Modèle de sélection hâtive : Avant l’étape de reconnaissance des stimuli. Filtre le message avant que l’information entrante ne soit analysée. Le filtre élimine l’information non attendue au début du flot d’information = Modèle de Broadbent.
  • Modèle de sélection intermédiaire ou de l’atténuation : Analyse les inputs en termes de caractéristiques. Divise le input attendu et le input non attendu. Le input attendu a un poids considérable. Le filtre laisse passer les caractéristiques pertinentes du input non attendu en cas de nécessité = Modèle de l’atténuation de Treisman.
  • Modèle de sélection tardif : Après la reconnaissance des stimuli. L’information est traitée sémantiquement avant qu’elle ne soit sélectionnée.
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7
Q

Qu’est-ce de sélection hâtive, soit le modèle de Broadbent?

A
  • Filtre le message avant que l’information entrante ne soit analysée ou reconnue.
  • La sélection se fait sur la base d’indices perceptifs / caractéristiques physiques du stimulus – ex : Localisation (visuelle, ou quelle oreille).
  • Ainsi, il est possible de sélectionner l’information sans avoir besoin de l’interpréter.
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8
Q

Quel est le rôle de la mémoire sensorielle, du filtre, du détecteur et de la mémoire à court terme dans le modèle de sélection hâtive de Broadbent?

A
  • Mémoire sensorielle :
  • -> Contient toutes les informations entrantes pendant une fraction de seconde
  • -> Transfère toutes les informations à l’étape suivante
  • Filtre :
  • -> Identifie le message pertinent en fonction des caractéristiques physiques.
  • -> Seul le message filtré est transmis à l’étape suivante.
  • Détecteur :
  • -> Traite toutes les informations pour déterminer les caractéristiques de niveau supérieur du message.
  • Mémoire à court terme
  • -> Reçoit la sortie du détecteur.
  • -> Contient les informations pendant 10 à 15 secondes et peut les transférer vers la mémoire à long terme.
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9
Q

Quel est le problème du modèle de sélection hâtive de Broadbent?

A
  • Résultats sur l’écoute dichotique :
  • -> Les participants n’ont pas pu signaler le contenu du message dans l’oreille non surveillée.
  • -> Supporte le modèle de sélection hâtive.
  • Cependant l’information arrivant à l’oreille sans surveillance a été traité à un certain niveau.
  • -> Les participants savaient qu’il y avait un message.
  • -> Les participants connaissaient le genre du locuteur.
  • -> Le nom du participant passe à travers.
  • -> Un traitement a été réalisé pour l’information non attendue!
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10
Q

Qu’est-ce que le phénomène du “cocktail party” et quelle est son implication avec le modèle de sélection hâtive de Broadbent?

A
  • On participe à une conversation.
  • On a l’impression de ne rien comprendre aux autres conversations.
  • Mais, si quelqu’un dit notre nom, notre attention est souvent attirée et donc distraite de la conversation que l’on suivait.
  • Ce qui implique que le nom a été traité, reconnu.
  • -> Implication: Le filtre n’est pas hermétique/étanche
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11
Q

Quelles sont deux alternatives proposées au problème du modèle de sélection hâtive de Broadbent?

A
  • Le filtre (sélection hâtive) atténue les stimuli du canal ignoré plutôt que de les bloquer complètement.
  • -> Modèle de l’atténuation de Treisman.
  • Il n’y a pas de sélection hâtive(donc pas de filtre), mais seulement une sélection tardive. Tous les stimuli en mémoire sensorielle sont reconnus. Une sélection s’effectue ensuite sur la base d’information sémantique.
  • -> Modèle de sélection tardive
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12
Q

Qu’est-ce que le modèle de sélection intermédiaire ou le modèle de l’atténuation de Treisman?

A
  • Stimuli attendu :
  • -> Le message attendu peut être séparé du message non attendu au début du système de traitement de l’information.
  • -> La sélection peut également avoir lieu plus tard.
  • Atténuateur :
  • -> Analyse le message entrant en termes de caractéristiques physiques, de langage et de signification.
  • -> Le message attendu passe à travers l’atténuateur de manière importante.
  • -> Le message non attendu passe avec un poids beaucoup plus faible
  • Unité de dictionnaire :
  • -> Contient des mots, dont chacun a un certain seuil d’activation.
  • -> Les mots qui sont communs ou importants ont des seuils bas.
  • -> Les mots inhabituels ont des seuils élevés.
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13
Q

Qu’est-ce que le modèle de sélection tardifs?

A
  • La sélection des stimuli pour le traitement final ne se produit qu’après que l’information ait été analysée pour le sens (au niveau sémantique).
  • Étude de McKay (1973) :
    –> En portant attention à une oreille, les participants ont entendu des phrases ambiguës.
    –> “Ils jetaient des pierres à la banque.”
    –> Dans l’oreille non attendue, des mots biaisés étaient présentés, tels :
    “rivière”, “argent”
  • Ensuite, dans l’évaluation, les participants devaient choisir quelle signification était la plus proche de celle du message attendu:
    –> Ils ont jeté des pierres vers le bord de la rivière hier.
    –> Ils ont jeté des pierres à l’association d’épargne et de prêt hier.
  • La signification du mot biaisé a influencé le choix des participants.
  • Les participants n’avaient pas conscience de la présentation des mots.
  • Étude en faveur (Gray & Wedderburn 1960) :
    –> Présentation dichotique de trois paires de mots simultanés. La sémantique des stimuli suggère une alternance à chaque présentation. Instructions: rapporter les mots dans n’importe quel ordre. Résultats : Les mots sont rapportés selon leurs liens sémantiques. Les mots doivent donc avoir été reconnus avant d’êtres sélectionnés.
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14
Q

Quel est le consensus sur l’utilisation des modèles de l’attention? Quelles sont les similarités et les différences entre les modèles?

A
  • De nombreuses études ont supporté la validité du modèle de l’atténuation alors que beaucoup d’autres supportaient le modèle de la mémoire sélective.
  • Et si l’étape de sélection (hâtive vs. tardive) n’était pas rigidement fixée?
  • -> Plutôt, l’étape de sélection ne pourrait-elle pas varier, par exemple :
  • Selon les dispositions et les objectifs de l’individu?
  • Selon la nature de la tâche?
  • Selon le niveau de la pratique?
  • Il est plus facile de sélectionner des informations sur la base de caractéristiques physiques (ex. source sonore) que sur la base de leur signification.
  • -> Il semble donc y avoir une différence quant à la quantité d’effort mental déployée selon l’étape de sélection:
  • Sélection hâtive: peu d’effort mental.
  • Sélection tardive: beaucoup d’effort mental.
  • En continuité avec le point «1.», l’étude de l’effort mental alloué à différentes tâches est alors devenu central dans l’étude de l’attention.
  • -> La recherche qui en découle a mené aux théories de la capacité.
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15
Q

Qu’est-ce que la capacité de traitement et charge perceptuelle?

A
  • Capacité de traitement - quantité d’informations qu’une personne peut gérer à tout moment
  • Charge perceptuelle - la difficulté d’une tâche donnée
  • Les tâches à charge élevée (difficiles) utilisent de plus grandes quantités de capacité de traitement
  • Les tâches à faible charge facile) utilisent moins de capacité de traitement
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16
Q

Qu’est-ce que les théories de la capacité?

A
  • Postulats:
    –> La réalisation d’une tâche cognitive nécessite un effort mental.
    –> Effort mental: quantité de ressources nécessaire à la réalisation de la tâche.
    –> Différentes activités nécessitent différents niveaux d’effort mental.
    Ex. : Peindre un mur vs. peindre un tableau.
    –> Il existe une limite dans les capacités d’un individu à effectuer un effort mental.(donc, pas une capacité illimité pour l’effort mental).
17
Q

Qu’est-ce que le modèle de l’attention selon les théories de la capacité?

A
  • Selon les théories de la capacité :
  • -> L’attention n’est pas un filtre (goulot ou entonnoir).
  • -> L’attention est plutôt vue comme un mécanisme d’allocation des capacités ou ressources de traitement mental (on alloue de l’attention différemment des tâches à faire).
  • -> Cette définition est beaucoup plus flexible que celles de sélection exclusivement hâtive et celles de sélection exclusivement tardives.
18
Q

Qu’est-ce que l’effet de Stroop/test de Stroop?

A
  • Le nom du mot interfère avec la capacité de nommer la couleur de l’encre.
  • Ne peut pas éviter de prêter attention à la signification des mots (voir automatisation aussi).
  • Démontre que d’inhiber cette distraction qu’est la signification des mots est très difficile car nous avons appris à lire à un très jeune âge donc cette capacité est «innée» et vient nous distraire
19
Q

Qu’est-ce que l’attention visuo-spatiale, recherche visuelle?

A
  • Nous nous concentrons sur une partie de l’information pour réduire la charge perceptuelle.
  • -> Nous explorons notre champ visuel pour traiter l’information.
  • -> Attention sélective visuelle ouverte (overt attention).
20
Q

Qu’est-ce que l’attention visuelle sélective ouverte?

A
  • Recherche visuelle avec mouvement oculaires
  • Déplacement attentionnel
  • -> Saccades suivies de fixations
  • -> Saccades: mouvements rapides des yeux d’un endroit à l’autre
  • -> Fixations: courtes pauses sur les points d’intérêt
  • Recherche constante à l’intérieur du champ visuel
  • Étudié en utilisant un eye tracker
21
Q

Qu’est-ce que la recherche visuelle basée sur la saillance des stimuli?

A
  • Saillance des stimuli (zones qui ressortent et captent l’attention).
  • Influencée par traitement ascendant
  • Dépend des caractéristiques du stimulus
  • La couleur et le mouvement sont très saillants
22
Q

Qu’est-ce que la recherche visuelle basée sur les facteurs cognitifs?

A
  • Schéma de la scène
  • Connaissances de ce qui est contenu dans les scènes typiques
  • Traitement descendant détermine les mouvements oculaires
23
Q

Qu’est-ce que la recherche visuelle basée sur la demande de la tâche?

A
  • Saccades et fixations déterminées par la demande de la tâche.
  • Les saccades précèdent les actions motrices d’une fraction de seconde
24
Q

Qu’est-ce que les bénéfices et conséquences associées à l’attention?

A
  • Nous nous concentrons sur une partie de l’information pour réduire la charge perceptuelle.
  • Nous portons attention à une partie de notre champ visuel pour traiter l’information.
  • Attention sélective visuelle couverte (covert attention).
  • -> Attention sans mouvement oculaire
25
Q

Qu’est-ce que l’attention visuelle sélective couverte?

A
  • Il est possible de porter attention à quelque chose sans le regarder directement.
  • Est-ce que porter son attention sur un objet ou une position améliore le traitement visuel et nous permet de répondre plus rapidement à un stimulus? (Posner 1978)
  • Déplacement de l’attention :
    –> Pour scènes statiques ou avec peu d’objets
    –> Attention visuelle basée sur l’emplacement
    –> Lentille d’objectif balaie emplacements différents
    –> Pour environnement dynamique
    –> Attention visuelle basée sur les objets
    –> Mécanisme se “verrouille à l’objet”/suit ses mouvements
  • Pre - indice: Diriger l’attention sans bouger les yeux.
    Les participants répondent plus rapidement à une lumière à un endroit prévu qu’à un endroit inattendu.
    Même quand les yeux sont fixés
26
Q

Quels sont les changements physiologiquement influencés par l’attention?

A
  • Augmentation de l’activité dans des aires spécifiques pour la localisation
  • -> L’attention améliore la réponse neurale
  • -> Le traitement attentionnel est réparti sur un grand nombre de zones du cerveau
  • -> Utilisation de l’IRMf pour détecter l’activité corticale au cours d’une tâche de recherche
  • -> L’attention à une direction attendue du mouvement a provoqué une augmentation de l’activité cérébrale dans un certain nombre de zones cérébrales.
27
Q

Qu’est-ce que le traitement automatique?

A
  • Lorsqu’une tâche ne demande qu’une quantité minimale d’effort mental, elle peut devenir automatique.
  • Posner et Snyder (1975) ont proposé trois critères pour définir les compétences automatiques :
  • Non intentionnelle
  • -> La lecture (Stroop Effect)
  • N’entraîne pas de prise de conscience
  • N’interfère pas avec les autres activités mentales
28
Q

Quels sont les résultats et les interprétations du test de Stroop?

A
  • Les participants répondent plus lentement lorsque la couleur de l’encre interfère avec le sens du mot.
  • Met en lumière le fait que la lecture est un processus automatique et qu’on ne peut donc pas l’inhiber. (disposition stable, se fait inconsciemment)
    (i. e. Impossible de bloquer l’accès au sens des mots).
29
Q

Qu’est-ce que l’attention divisée ou partagée?

A
  • Allocation des ressources attentionnelles disponibles à de multiple tâches exécutées simultanément.
  • L’attention divisée peut se produire avec la pratique : La pratique permet aux gens de faire simultanément deux choses qui étaient difficiles au début : automatisation.
  • Le traitement automatique se produit sans intention et n’utilise qu’une partie des ressources cognitives d’une personne.
30
Q

Qu’est-ce que l’étude sur l’attention divisée de Schneider et Shiffrin (1977)?

A
  • Voulait tester si l’attention divisée peut se produire avec la pratique
  • -> Diviser l’attention entre la mémorisation de la cible et la surveillance des stimuli présentés rapidement.
  • -> Jeu de mémoire: 1-4 caractères cibles.
  • -> Trames de test: peuvent contenir des motifs de points aléatoires, une cible, des distracteurs.
  • Buts : Trois facteurs déterminent si un processus peut devenir automatique ou non
    1. La quantité de pratique
    2. La complexité / charge cognitive induite par le matériel auquel on doit porter attention
    3. La nature de la relation entre le stimulus et la réponse
31
Q

Comment l’attention divisée affecte la conduite?

A
  • Étude de conduite naturaliste de 100 voitures :
    –> Magnétoscopes placés dans des voitures
    –> Le risque d’accident est quatre fois plus élevé lorsque vous utilisez un téléphone cellulaire
  • Strayer et Johnston (2001) :
    –> Tâche de conduite simulée
    –> Les participants au téléphone cellulaire ont manqué deux fois plus de feux rouges et ont mis plus de temps à freiner
    –> Même résultat en utilisant un téléphone portable “mains libres«
  • 3 sources principales de détérioration de la performance (Strayer, Watson & Drews, 2011) :
    –> Compétition pour traitement visuel
    Interférence manuelle
    –> Distraction cognitive
32
Q

Quelles sont les possibles lacunes entre attention et perception visuelle?

A
  • Deux points importants à considérer :
  • -> L’attention est nécessaire à la perception visuelle consciente.
  • -> Si nous ne portons pas attention (contrôlé ou automatique), nous ne pouvons percevoir consciemment.
  • -> L’attention n’est pas suffisante à la perception visuelle consciente.
  • -> Même si nous portons attention à la stimulation nous n’arrivons pas nécessairement à la voir consciemment.
33
Q

Qu’est-ce qui se passe lorsque nous portons pas attention?

A
  • Cécité au changement :
  • -> Incapacité à remarquer une différence entre deux scènes.
  • -> Si on montre deux versions d’une image, les différences entre elles ne sont pas immédiatement apparentes
  • -> La tâche d’identification des différences nécessite une attention et une recherche concentrées
  • Cécité inatentionnelle:
  • -> Un stimulus qui n’est pas pris en charge n’est pas perçu, même si une personne peut le regarder directement.
  • -> Incapacité à remarquer un stimuli dans une scène visuelle
34
Q

Quels sont les implications de la cécité due à l’attention dans la vie quotidienne?

A
  • Humains croient fermement aux capacités de performance supérieures des sous-systèmes cognitifs
  • -> Attention est un processus très limité
  • Haut niveau de traitement visuel demande
  • -> Forte concentration
  • -> Regarder la bonne partie du champ visuel
  • -> Tâche principale avec charge attentionnelle + basse
  • On doit toujours prendre en compte ces limites
  • Facteurs pour améliorer la détection des changements dans la vie quotidienne:
  • -> Augmenter la saillance visuelle et la saillance de l’emplacement des choses à détecter
35
Q

Qu’est-ce que l’intégration ou binding?

A

Le processus par lequel des caractéristiques telles que la couleur, la forme, le mouvement et l’emplacement sont combinés pour créer notre perception d’un objet cohérent

36
Q

Qu’est-ce que la phase pré-attentive de la théorie de l’intégration des attributs de Treisman?

A

Phase pré-attentive :

  • Automatique
  • Pas d’effort ou d’attention
  • Processus non conscient
  • Objet analysé au niveau des caractéristiques
37
Q

Qu’est-ce que la phase d’attention focalisée ou sélective de la théorie de l’intégration des attributs de Treisman?

A

Phase d’attention focalisée ou sélective:

  • Les participants rapportent la combinaison de caractéristiques de différents stimuli.
  • Les conjonctions illusoires se produisent parce que les caractéristiques sont ‘flottantes’.
38
Q

Qu’est-ce que le phénomène des conjonctions illusoires de la théorie de l’intégration des attributs de Treisman?

A
  • Phase d’attention focalisée :
  • -> L’attention joue un rôle clé.
  • -> Les caractéristiques sont combinées.
  • Treisman et Schmidt (1982)
  • -> Ignorer les numéros noirs et se concentrer sur les objets.
  • -> Les participants peuvent correctement associer des formes et des couleurs.
  • R.M .: Patient atteint du syndrome de Balint :
  • -> Incapacité de focaliser l’attention sur des objets individuels.
  • -> Nombre élevé de conjonctions illusoires signalées.
  • -> Traitement essentiellement ascendant.
  • -> Le traitement descendant influence le traitement lorsque les participants sont informés de ce qu’ils verraient.
  • -> Le traitement descendant se combine avec l’analyse des caractéristiques pour aider à percevoir les choses avec précision.