Cours 7 - Hormones, humeur et troubles de l'humeur Flashcards

1
Q

Nommer les trois régions cérébrales impliquées dans la réponse de stress biologique

A
  • Hippocampe : aider à nous souvenir de ce qu’on sait c-a-d des infos en mémoire à long terme, si les hormones de stress saturent cela fait en sorte d’oublier), consolidation en mémoire à long-terme, le cortisol peut favoriser le rappel des choses que nous connaissons (quand on a un bon niveau de stress). Si trop de stress (saturation de l’hippocampe), on a l’impression qu’on a tout oublier.
  • Amygdale : hyperdéctection de menaces, détermine qu’un examen c’est stressant par exemple. Quand l’amygdale est au repos, on est moins réaction à notre environnement. Si on a une journée difficile, on est plus réactif ce qui nous rend plus anxieux envers des choses qui ne devrait pas nous faire réagir. Colère spontané = stress prolongé
  • Lobe frontal : Les hormones de stress peuvent inhiber le cortex donc manque de régulation des émotions surtout chez les enfants et adolescents, il a pour rôle de dire à l’amygdale de se calmer et que la menace qu’elle a perçue n’est pas légitime.
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2
Q

Expliquer comment les différentes structures du cerveau réagissent à un stresseur en lien avec l’axe HPS

A

L’amygdale active l’axe HPS alors que le lobe frontal et l’hippocampe l’inhibe

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3
Q

Nommer quelques facteurs qui augmentent la probabilité de détecter des menaces dans l’environnement

A

La personnalité et l’estime de soi

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4
Q

Nommer les personnalités particulièrement sensibles au stress

A
  1. Les personnalités hostiles
  2. Les gens qui ruminent beaucoup
  3. Les personnalités anxieuses
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5
Q

Expliquer ce que voulait dire Wiliam Osler en parlant de personnalité A

A

Les personnalités A sont des gens qui sont très sensibles au stress et qui mourrait plus tôt (de maladies cardiaques) :
- Drive excessive
- Urgence du temps
- Impatience
- Agressivité
- Hostilité
- Sens de la compétition

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6
Q

Quels sont les deux types d’hostilité et à quoi mènent-ils ?

A
  1. Cynique
  2. Colère réprimée

Ces types mènent à la rumination (régulation émotionnelle).

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7
Q

Deux types de régulation émotionnelle

A
  1. Ré-évaluer l’émotion : sélection de la situation - modification de la situation - déploiement attentionnel - réévaluation cognitive (permet de diminuer le stress)
  2. Supprimer l’émotion : réprimer les émotions donc aucune action n’est fait pour contrôler le stress (augmente le stress)
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8
Q

Les personnalités anxieuses

A

Peur d’avoir peur, les menaces qu’ils perçoivent sont dans leur tête, beaucoup d’anticipation de choses qui pourraient se produire

État anxieux : État normal, état temporaire, disparait après un stresseur
Trait anxieux : Trait de personnalité, tendance à s’en faire, volonté de contrôle
Sensibilité à l’anxiété : Hypersensibilité à la réponse physiologique de stress
Maladie (trouble d’anxiété): diminue la qualité de vie, diminue la performance, induit du malheur

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9
Q

Réactivité au stress et estime de soi

A

L’estime de soi est l’idée que l’on a de notre propre valeur. Elle se développe très tôt dans la vie de l’enfant. Une faible estime de soi mène à l’évitement.

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10
Q

Vrai ou faux : Le trait de personnalité le plus prédictif d’une grande réponse de stress est l’estime de soi.

Une faible estime de soi est liée à une réactivité cortisolaire plus prononcée face au trier social test.

A

Vrai, car c’est corrélé au locus de contrôle et au manque de contrôle CINÉ

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11
Q

Décrire le cycle menstruel

A

Nous avons une augmentation d’œstrogène entre la 8 et 9e journée qui atteint un pic avant l’ovulation (au jour 14). Lors de l’ovulation, nous avons des pics de LH et FSH. La progestérone augmente seulement après l’ovulation. Tous les hormones sont réduites au dernier jour, soit le 28e jour.

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12
Q

Nommer des symptômes du syndrome prémenstruel

A
  • Irritabilité
  • Anxiété
  • Agitation
  • Colère
  • Insomnie
  • Difficulté de concentration
  • Léthargie
  • Fatigue intense
  • Prise de poids transitoire
  • Seins tendues ou plus douloureux
  • Perte de libido
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13
Q

Comment on définit le syndrome prémenstruel ?

A

L’existence de SPM en tant qu’entité médicale n’est pas clair ni accepté de tous.

Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant la période menstruelle et prend généralement fin quelques heures après le début des règles.

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14
Q

Vrai ou faux : Le syndrome prémenstruel est une maladie.

A

Faux, c’est un désordre (les causes sont inconnues et c’est cyclique)

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15
Q

Nommer les problèmes majeures avec la définition / le syndrome du SPM

A
  1. 50 % des femmes prenant un placebo rapportent une diminution des symptômes de SPM
  2. Les estimés de prévalence varient largement pour une même région.
  3. Toutes les données dans la littérature sur le SPM sont basées sur des auto-évaluations qui peuvent être influencées par plusieurs facteurs.
  4. Les périodes menstruelles et prémenstruelles se sont pas définies.
  5. Manque de consensus par rapport aux symptômes du SPM
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16
Q

Nommer les théories du SPM

A
  1. Théories psychosociales :
    a) Les gens utilisent le terme SPM pour parler du comportement et de l’humeur des femmes (femmes agressives et confiantes).
    b) Ce syndrome serait problématique puisque cela affecte seulement un sexe et l’image est négative. On questionne le substrat biologique.
  2. Théories endocrines : Chercher cause du SPM dans les variations hormonales qui surviennent chez les femmes.
    a) Étant donné que le SPM survient vers la fin de la phase lutéale, la progestérone est peut être impliquée.
    b) Étant donné que les femmes avec et sans SPM ont des niveaux similaires de progestérone, il se peut que les femmes qui ont un SPM souffrent du manque de hauts niveaux de progestérone à la fin de la phase lutéale.
    c) L’estrogène affecte la rétention des fluides, les tissus mammaires ainsi que le métabolisme du glucose. L’accumulation d’œstrogène dans le système l’imbrique pourrait expliquer la labilité émotionnelle pendant le SPM.
    d) SPM dû à la combinaison de l’œstrogène et de la progestérone : administration de RU486 (antagoniste de progestérone)
    e) PARTIELLEMENT CONFIRMÉE : la cyclicité de toutes ces hormones (les nombreuses variations pendant les 28 jours) : agoniste de GnRH (élimine le cycle menstruel) : amélioration des symptômes.
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17
Q

Phase lutéale vs phase folliculaire

A

Lutéale : après l’ovulation, les niveaux de progestérone sont élevés puis diminuent
Folliculaire : avant l’ovulation, les niveaux d’œstrogène sont élevée

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18
Q

Hypothèse de sensibilité hormonale

A

Les symptômes du SPM serait associés à la variation des hormones gonadiennes pendant le cycle.

Avant les femmes avaient beaucoup moins de règles que maintenant, car elles étaient souvent enceintes et elles allaitaient aussi (ce qui créer l’aménorrhée)

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19
Q

Vrai ou faux : Les femmes d’aujourd’hui ont leur puberté plus tard et leur ménopause plus tôt

A

Faux, puberté tôt et ménopause plus tard

20
Q

Combien de cycles menstruelles une femme à dans sa vie en générale ?

A

300 cycles alors qu’avant, les femmes en avaient 10 à 20 cycles menstruels

21
Q

Vrai ou faux : Le SPM peut être une conséquence inévitable de la civilisation occidentale et de l’impact à long-terme des variations cycliques qui l’accompagnent.

A

Vrai

22
Q

Lien entre la testostérone et l’agressivité chez les mâles dans les études animales

A

Les mâles compétitionnent pour le statut au sein de la hiérarchie du groupe et donc pour les femelles.

Le but est d’assurer la survie de l’espèce et pour ce faire, on doit assurer la reproduction des gènes.

23
Q

Hypothèse du challenge

A

L’agressivité pour le statut nécessite beaucoup d’énergie.

En observant le comportement d’animaux mâles, en début de saison de reproduction, les mâles se battent pour les femelles : les niveaux de testostérone endogènes augmentent.

En fin de saison de reproduction, au moment où le mâle doit aider la femelle à assurer la survie des petits, les niveaux endogènes de testostérone diminuent

DONC, les animaux utilisent des indices comportementaux de la part des autres membres du groupe pour adapter le niveau de testostérone (et leur comportement), et assurer la survie. Donc, c’est le challenge qui active la testostérone.

24
Q

Vrai ou faux : Les sports de compétition ritualisent les comportement agressifs.

A

Vrai

25
Q

Vrai ou faux : L’hypothèse du challenge s’applique aussi aux humains.

A

Vrai

26
Q

Les effets vicariants de l’hypothèse de challenge

A

L’augmentation de la testostérone augmente les comportements violents chez certains individus.
Ex : Violence conjugale et prisonniers

Ce ne sont pas les concentrations circulantes basales de testostérone qui augmentent les comportements violents, mais bien l’augmentation.

27
Q

Deux types majeures de pilules contraceptives

A
  • œstrogène + progestérone
  • progestérone
28
Q

Lien entre les pilules contraceptives et l’humeur

A

La prise de contraceptifs augment la probabilité de prendre des antidépresseurs. MAIS, ce n’est pas une corrélation (pas une cause à effet)

29
Q

Vrai ou faux : Les pilules de progestérone seulement ont des effets moins pire sur l’humeur.

A

Faux

30
Q

Vrai ou faux : On observe une augmentation de la prise d’antidépresseurs 2 moins après le début des contraceptifs oraux.

A

Faux, 6 moins

31
Q

Les stéroïdes anabolisants

A

Ils augmentent le processus de construction de tissus corporels, retardent ou diminuent la catabolisme des tissus et augmentent le métabolisme du gras.

32
Q

Bigorexie

A

Quand le sport et le contrôle de son alimentation deviennent une obsession. La bigorexie (ou dysmorphie corporelle) se manifeste par un décalage entre la réalité et la perception de son corps.

33
Q

Effets physiques des stéroïdes anabolisants

A

Quand on prend de la testostérone exogène, on observe une diminution de la testostérone endogène (par l’axe HPG). On observe une atrophie testiculaire et l’infertilité avec usage prolongée.

De plus, plus de testostérone = plus aromatisation en œstrogène = gynécomastie

Cardiomyopathie hypertrophique (coeur de boeuf) = le coeur grossit pour envoyer plus de sang aux muscles.

34
Q

Lien entre les stéroïdes anabolisants et l’agressivité

A

Peut avoir des effets affectifs et psychotiques.

Liés à des crimes violents

35
Q

Vrai ou faux : Des dérèglements hormonaux spécifiques à certains troubles mentaux pourraient aider au diagnostic différentiel entre les différents désordres mentaux.

A

Vrai

36
Q

Théories endocrines de la dépression

A

On sait que dans l’hypothyroïdie, il y a des symptômes dépressifs. Chez les patients dépressifs, on remarque aussi une réponse de TSH moindre. On conclut que l’axe HPT est hypofonctionnel chez les patients dépressifs. Quand on administre du TSH-RH, les symptômes dépressifs sont diminués.

37
Q

Nommer les deux types d’anomalies dans la dépression au niveau hormonal

A
  • Cortisol basal : cortisol élevé au réveil, mais pas de diminution dans la journée contrairement aux gens sans dépression
  • Rétroaction de l’axe HPS : Insensibilité de l’axe HPS dans la dépression (résultat de test avec de la dexaméthasone (glucocorticoïde synthétique))
38
Q

Test de suppression à la dexaméthasone

A

On veut regarder la réaction de l’axe HPS lors de l’injection de ce glucocorticodïde synthétique. On mesure la suppression de cortisol à la déxaméthasone. Lorsqu’une personne est supresseurs, les niveaux de cortisol le lendemain matin sont plus petits que 5 microgrammes par décilitre. Dans ce cas, l’axe est en bonne santé. Chez les patients dépressifs, ils sont non-suppresseurs (plus de 5 microgrammes par décilitre). Leur axe est incapable de diminuer la production d’hormone de stress au niveau basal.

39
Q

Les niveaux de cortisol basal et la réactivité dans la dépression, l’épuisement professionnel, le PTSD

A

Dépression : cortisol basal augmenté, réactivité au test de stress augmentée, non-suppresseurs

Épuisement professionnel : cortisol basal diminué, réactivité au test de stress diminuée

PTSD : cortisol basal diminué, réactivité au test de stress augmentée

40
Q

Dépression post-partum

A

Dépression qui survient après avoir donné naissance.

41
Q

Deux théories pour expliquer la dépression post-partum

A

Théories psychosociales : Pendant la gestation, il y a beaucoup d’attentes, après l’accouchement, c’est un choc. Peut provoquer une réaction d’épisodes dépressifs temporaires.

Théories endocrines : La dépression post-partum est causée par les changements endocriniens associés aux fonctions reproductives. Beaucoup de diminution d’hormones après l’accouchement. Diminution d’endorphine aussi qui donnait un high pendant la grossesse.

42
Q

Différents types de manifestations post-partum

A
  1. Baby-blues : dure 24-48h (fin de la grossesse)
  2. Dépression post-partum modérée : 4-8 semaines, affect dépressif, insomnie, pleurs, irritabilité, sentiment d’impuissance, stratégies d’adaptation diminuées
  3. Dépression post-partum sévère : psychose
43
Q

Vrai ou faux : La dépression post-partum n’est pas relié à une dépression pré-partum qui n’a pas été décelée avant.

A

Faux, ça peut être une continuité

44
Q

Trouble affectif saisonnier

A

Le trouble affectif saisonnier ou TAS est un type de dépression qui semble lié à la quantité de lumière à laquelle les personnes sont exposées. Il s’agit en fait d’une forme extrême de « déprime hivernale », car pour la plupart des personnes, il tend à empirer en automne ou en hiver.

En ré-initialisant l’horloge biologique, on peut traiter la dépression hivernale.

45
Q

Quels sont les symptômes qui ne sont pas commun entre le trouble saisonnier affectif et la dépression ?

A
  • Hyperphagie
  • Rage de sucre
  • Hypersomnie
46
Q

Façon de réinitialiser l’horloge biologique dans le TAS

A
  • Changements des cycles sommeil-éveil
  • Photothérapie : diminuer la sécrétion de mélatonine, ré-entrainement du rythme circadien
47
Q

Pourquoi la photothérapie est nécéssaire même s’il y a de la lumière à l’intérieur ?

A

La lumière naturelle est significativement plus élevée en lux que n’importe qu’elle lumière naturelle