Cours 11 - Stress, émotions et mémoire Flashcards
Vrai ou faux : Le stress est une émotion
Faux
Discuter de la découverte des glucocorticoides comme anti-inflammatoires et de ses effets sur le cerveau
Lorsque les chercheurs ont découvert l’action anti-inflammatoires des gluco, ils se sont mis à administrer des gluco pour les maladies inflammatoires ou la douleur. Ex : cortisone (cortisol synthétique)
Plus tard les premiers effets négatifs ont été rapportés : psychose stéroïdienne. On ne savait pas que des hormones synthétisées dans les glandes surrénales pouvaient se rendre au cerveau. DONC, ils ont découvert qu’il y avait des récepteurs de gluco dans le cerveau.
Qu’est-ce que la psychose stéroïdienne ?
La psychose stéroïdienne est un trouble psychotique causé par l’utilisation de médicaments corticostéroïdes. Les personnes touchées développent des symptômes psychiatriques tels que la dépression et la manie. Les options de traitement varient en fonction de l’état de santé préexistant du patient.
4 stades de la psychose stréoïdienne
Stade 1 :
- Euphorie légère
- Diminution de fatigue
- Meilleure concentration
- Meilleure humeur
Stade 2 :
- Euphorie plus marquée
- Perte d’idées
- Jugement diminué
- Insomnie
- Augmentation de l’appétit
- Mémoire diminuée
Stade 3 :
- Anxiété
- Phobie
- Rumination
- Hypomanie / manie
- Dépression
Stade 4 :
- Psychose
Que veut-on dire par vieillissement différentiel ?
Il y a une grande variabilité dans la performance mnésique lors du vieillissement. Les déclin cognitif est propre à chacun.
Hypothèse de neurotoxicité des gluco
La sécrétion répétée ou prolongée d’hormone glucocorticoïde endommage en particulier les neurones hippocampiques (riches en récepteurs de cette hormone) et conduit à une levée de l’inhibition tonique qu’exerce l’hippocampe sur l’activation de l’axe HPS. Exposition prolongée au gluco altère les fonctions cérébrales.
Hypothèses concernant le vieillissement différentiel et la mémoire
Bonne mémoire :
- Faible concentration de cortisol (activité du hPS normal)
- Hippocampe intact : normal
- Mémoire intact : bonne performance mnésique
Mémoire déclinante :
- Forte concentration de cortisol (activité du HPS élevée)
- Hippocampe atteint (atrophie)
- Mémoire déclinante : mauvaise performance mnésique
Corrélats hormonaux du vieillissement différentiel
Augmentation de l’activité HPS :
- Niveaux élevés de cortisol = mauvaise performance
- Niveaux modérés de cortisol = bonne performance
Diminution de l’activité HPS :
- Niveaux bas de cortisol = mauvaise performance
Par quel protocole peut-on regarder le mécanisme par lequel les glucocorticoïdes peuvent atrophier l’hippocampe et affecter la mémoire ?
Protocole de déplétion et remplacement
Conclusion de l’étude animal sur les corrélants hormonaux du vieillissement différentiel
Doses pharmacologiques du gluco : augmentation de l’activité HPS, troubles de mémoire et atrophie de l’hippocampe
Surrénalectomie : augmentation de l’activité HPS, troubles de mémoire et atrophie de l’hippocampe
Résumé de la courbe de réaction au stress (U inversé)
Ainsi, un niveau de stress trop faible face à une tâche ne mettra pas le corps en éveil et créera plutôt de l’ennui, du désintéressement et de la somnolence.
Un niveau de stress optimal permettra de mettre le corps en éveil, d’augmenter l’apport en oxygène, d’améliorant les réflexes et la concentration en plus d’aiguiser les cinq sens.
À l’inverse, un niveau de stress trop élevé peut mener à une baisse de la performance, voire même à des perturbations émotionnelles telles que : la fatigue, l’anxiété, la perte de contrôle et même la dépression. Plus un niveau de stress est élevé et qu’il perdure dans le temps, plus la personne est à risque de vivre des perturbations émotionnelles.
L’affinité des récepteurs de gluco
- Type I : forte affinité pour les gluco (stress basal)
- Type II : faible affinité pour les gluco (stress réactif)
On active les récepteurs de type II seulement quand les types I sont saturés.
L’affinité des récepteurs de gluco
- Type I : forte affinité pour les gluco (stress basal)
- Type II : faible affinité pour les gluco (stress réactif)
On active les récepteurs de type II seulement quand les types I sont saturés.
Vrai ou faux : La mémoire humaine ne peut pas être modulée par des variations aigue des niveaux de glucocorticoïdes
Faux
Vrai ou faux : Les conditions environnementales dans lesquelles on mesure des personnes âgées induisent du stress et affectent de manière artéfactuelle leur mémoire ?
Vrai
Deux types de menaces (stress) dans l’environnement
- Absolue : menace réelle à la survie
- Relatif : contrôle faible, imprévisibilité, nouveauté, égo menacé
Nommer des conditions de testing stressantes pour les personnes âgées
- Lieu de testing (inconnu)
- Âge de l’assistant de recherche (jeune)
- Heure de testing (dans l’après-midi)
- Contenu de la tâche et instructions
Vrai ou faux : Les personnes âgées ont moins de cortisol lorsqu’ils sont placé dans des conditions défavorables lors du testing
Faux
Vrai ou faux : En matinée, on a une moins bonne mémoire
Faux, on a une meilleure mémoire car notre cortisol basal est plus élevé
De quoi dépend l’impact des hormones de stress sur la mémoire ?
- Moment de la journée
- Population
- Dose
Deux effets principaux du stress vs émotion
Stress : oublier quelque chose à cause du stress. Le stress cause toujours une émotion.
Émotion : Mémoire vivide d’une situation émotionnelle. Peut causer un stress.
** Les réactions physiques sont semblables et on peut identifier la source.
Nommer les aspects qui induisent une émotion
- Surprise
- Conséquentialité
- Passivité
Vrai ou faux : On associe la mémoire des événements émotionnels aux catécholamines
Vrai
Nommer les étapes pour qu’un élément se rende en mémoire à long-terme
- Encodage : vigilance + attention sélective (émotion)
- Mémoire de travail : répétition + sensible à l’interférence
- Mémoire à long-terme
Vrai ou faux : L’ampleur de l’attention déployée à un événement dépendra de la valence de l’événement
Vrai, valence élevée = attention augmentée = meilleure encodage en mémoire
Deux caractéristiques de la mémoire traumatique
- Mémoire des détails centraux versus mémoire de la périphérie (excellente mémoire de l’événement traumatisant, faible rappel des événements environnants)
- Mémoire immédiate versus différée (faible rappel immédiat de l’événement et fort rappel 2 semaine plus tard)
Que remarque-t-on au niveau de l’encodage des événements émotionnels ?
- Immédiatement après l’encodage, le % de rappel des éléments neutres est plus fort que des éléments émotionnels
- 2 semaines après l’encodage, le % d’éléments émotionnels et plus fort que celui des éléments neutres.
Hypothèse quant au 2 semaine avant le rappel d’événements émotionnels
L’adrénaline et la noradrénaline produites lors d’une grande émotion nous donnent conscience que nous la vivons (augmentation du rythme cardiaque…)
La noradrénaline produite lors d’une forte émotion active les récepteurs adrénergiques de l’hippocampe et ceci augmente la mémoire de l’événement émotionnel/traumatique.
Hypothèse quant au 2 semaine avant le rappel d’événements émotionnels
L’adrénaline et la noradrénaline produites lors d’une grande émotion nous donnent conscience que nous la vivons (augmentation du rythme cardiaque…)
La noradrénaline produite lors d’une forte émotion active les récepteurs adrénergiques de l’hippocampe et ceci augmente la mémoire de l’événement émotionnel/traumatique.
Vrai ou faux : Si on bloque les récepteurs adrénergiques, on bloque la mémoire traumatique.
Vrai, le blocage des récepteurs neutralise l’effet facilitateur de l’information émotionnelle sur la mémoire
Effet de renforcement de la mémoire émotionnelle
Les événements émotionnels sont mieux rappeler que les événements émotionnellement neutres.
Propanolol
Beta-bloqueur : antagoniste des récepteurs beta-adrénergiques
Métyrapone
Inhibiteur de la synthèse des glucocorticoïdes
Vrai ou faux : Le système catécholaminergique est spécifique à la mémoire émotionnelle.
Vrai, quand on injecte du propanolol avant un événement émotionnel, seulement la mémoire émotive est affecté alors que quand on injecte du métyrapone, tous les éléments de mémoire sont affectés.
2 approches dans l’oubli thérapeutique
- Propanolol : injection juste après l’événement émotionnel pourrait prévenir l’émergence du phénomène de la mémoire flash.
- Le phénomène de reconsolidation : administration avant la réactivation du souvenir traumatique pour prévenir la reconsolidation.
Vrai ou faux : Le débriefing psychologique dans les deux premières semaines est bénéfique pour les victimes de trauma.
Faux, favorise le stress aigu, ce qui augmente la mémoire traumatique