Cours 12 - Réponses hormonales et cérébrales à l'environnement Flashcards
Vrai ou faux : Les foyers épileptiques sont souvent situés dans l’hippocampe ou les lobes temporaux.
Vrai
Vrai ou faux : En vieillissant, il y a une atrophie graduelle de l’hippocampe
Vrai
Hypothèse de la neurotoxicité
Les hormones de stress ont un effet néfaste sur le cerveau. Elles sont responsables de l’atrophie de l’hippocampe.
3 mécanismes derrières l’atrophie hippocampique par le cortisol
- Mort neuronal
- Arborisation dendritique
- Neurogénèse
Études en neurologie / psychoneuroendocrinologie / psychiatrie
Neurologie :
- Est-ce que les personnes souffrant de la MA présente une atrophie de l’hippocampe ?
- Est-ce que les personnes âgées qui présentent des troubles de mémoire présentent aussi une atrophie de l’hippocampe ?
- Est-ce que les personnes âgées en général présentent une atrophie de l’hippocampe lorsque comparées aux jeunes ?
Psychoendocrinologie :
- Est-ce que les hormones de stress produites sur une longue période de temps agissent en attaquant l’hippocampe, créant une atrophie de cette structure et des troubles de mémoire ?
Psychiatrie :
- Est-ce que les populations psychiatriques ayant une grande sensibilité au stress peuvent présenter une atrophie hippocampique ?
- Est-ce que les patients déprimés, schizophrènes et PTSD montrent une atrophie hippocampique ?
Suppression à la dexaméthasone
Agoniste synthétique des récepteurs de gluco qui ont une longue demi-vie. Si les niveaux de cortisol à 8h00 la deuxième journée sont plus petit que 5 microgrammes –> suppresseur.
Dépression : non-suppression à la dexaméthasone
PTSD : hyper-suppression à la dexaméthasone
Vrai ou faux : Les troubles mentaux sévères sont associés è des diminutions de l’ordre de 4-9 % du volume hippocamique
Vrai,
- 4 % –> schizophrénie
- 9 % –> dépression
- 7 % –> PTSD
Hypothèse de la vulnérabilité
Le volume hippocampique semble être une condition pré-existante qui augmente la vulnérabilité de développer un PTSD face à une expérience traumatisante et non la conséquence du trauma en soi.
Si un petit hippocampe augmente la vulnérabilité. au stress, cela voudrait dire qu’il existe une grande variabilité inter-individuelle du volume hipocampique chez les humains normaux de tous les âge.
Vrai ou faux : 25 % des jeunes ont un petit volume hipocampique ce qui fait en sorte qu’ils sont plus vulnérable face au stresseur.
Vrai
Déterminant du volume hippocampique
- Enrichissement environnemental
- Adversité précoce
Vrai ou faux : Les humains grandissent tous avec le même volume hippocampique
Faux
Enrichissement environnemental
Plus l’environnement est stimulant, meilleur est le volume hippocampique
Adversité précoce
Impact sur le développement du cerveau et augmente la vulnérabilité au stress è l’âge adulte.
L’adversité précoce chez les jeunes enfants, qui empêche le développement adéquat de l’hippocampe, augmente la probabilité de développer des troubles dépressifs à l’adolescence.
Régions du cerveau et adversité précoce (études animales)
Cortex préfrontal –> inhibe l’axe HPS (stress diminue le volume)
Amygdale –> active l’axe HPS (stress augmente le volume)
Hippocampe –> inhibe l’axe HPS (stress diminue le volume)
Définition de l’adversité précoce
Une condition qui menace la satisfaction des besoins et buts primaires de l’individus et qui le contraint dans son environnement.
Trois types d’adversité précoce
- Pauvreté
- Dépression maternelle
- Maltraitance
Pauvreté
Gradient socio-économique : Les individus ayant un statut socio-économique élevé ont une meilleure santé physique et mentale que les individus SSE faible.
À l’intérieur de chaque culture, il y a des classes sociales qui diffèrent entre elles sur plusieurs facteurs dont le stress. Les individus ayant un SSE plus faible rapportent plus d’exposition à des événements de vie stressantes et un plus grand impact de ces événements sur leur vie comparativement aux individus ayant un SSE plus élevé.
Les enfants élevés dans un milieu familiale instable (niveaux de cortisol plus élevé) vivent plus de stress chronique. Le stress élevé chez les enfants est davantage lié à l’environnement familial qu’au statut socio-économique.
Dépression maternelle
Les niveaux de cortisol d’un enfant sont significativement associés aux symptômes dépressifs de sa mère. Les mères des SSE faibles sont plus dépressives. Leur amygdale est plus gros (plus réactifs au stress).
Les effets sur le cerveau de l’adversité maternelle pourraient modifier la vulnérabilité ou la résilience au stress plus tard dans la vie.
Maltraitance
Les enfants qui font face à des adversités précoces sont plus susceptibles d’interpréter une situation comme étant menaçante et ils sont très sensibles à une information qui signale une menace (EEG).
Ces enfants ont des réponses adaptées à leur environnement de vie (réponse pour survivre à la menace) mais sont mésadaptées ailleurs comme à l’école.
La maltraitance peut modeler le processus attentionnel et déterminer quels stimuli environnementaux seront sélectionnés pour être encodés en mémoire.
Modèles des effets de l’adversité précoce sur le développement du cerveau
- Le modèle de l’accumulation :
Étude ACE –> Plus on accumule d’adversité au cours de sa vie, plus on est vulnérable à développer les maladies physiques et mentales liées au stress. - Le modèle du cycle de vie : Beaucoup de gens ont vécu de très grandes adversités et pourtant ils développent une grande résilience. Donc beaucoup de différences individuelles quand on regarde les effets de l’adversité précoce sur le développement du cerveau. On pense que le stress vécu à différents âges à l’enfance peut être affecter les structures du cerveau en développement au moment de l’exposition au stress ou à l’adversité. DONC, l’âge de la première exposition à l’adversité pourrait avoir des effets différents en fonction de la région du cerveau qui est en développement au moment de l’exposition à l’événement adverse. ENTRE 3 et 7 ans : l’adversité à bcp d’impact sur les structures cérébrales en développement
Modèles d’intervention
- Approche des déficits : On conçoit que les effets du stress et de l’adversité sur les hormones et le corps comme étant essentiellement négatifs et menant à des déficits. DONC, il faut intervenir tôt auprès des enfants en milieux défavorisés et offrir un environnement enrichi à ces enfants.
- Approche de l’adaptation : La cognition n’est pasdéficitaire chez les jeunes ayant vécus de l’adversité mais elle est modifiée. Par exemple, en période de stress, les enfants vivant dans l’adversité performant mieux. L’adversité précoce modifie la manière de traiter l’information de l’environnement pour assurer la survie de la personne. Chez ces enfants, le système fronto-amygdalien se développe plus rapidement.
En fonction de quels éléments le risque de mortalité (de maladies infectieuses, parasitaires, respiratoires et circulatoires) augmente ?
- Niveau d’emploi
- Statut occupationnel
- Revenu
- Nombre d’années d’éducation