cours 7 Flashcards
quest ce que parasomnies
Événements ou expériences indésirables qui se produisent lors de l’endormissement, durant le sommeil ou lors des micro-éveils ou transitions éveils-sommeil
selon Ernest Hartmann (1984), un cauchemar se définit comme …
un rêve long et effrayant qui finit par réveiller le rêveur
le critère du reveil est utilisé par tous les chercheurs?
- mais certains chercheurs n’emploient pas le critère relatif au réveil du dormeur
- d’autres encore ne fournissent pas de définition de ce phénomène, ou ils laissent aux participants le soin de définir eux-mêmes les cauchemars
pourquoi les gens se reveillent pendant cauchemars
Hypothèse : des gens se réveillent lorsqu’ils font un cauchemar à cause de l’extrême intensité des émotions ressenties.
Réveil = une mesure de l’intensité du cauchemar
on se reveille tjrs pendant cauchemars? (4)
- même les rêves les plus désagréables n’amènent pas forcément le dormeur à se réveiller
- moins du quart des patients souffrant de cauchemars chroniques déclarent qu’ils se réveillent « toujours » lorsqu’ils font un cauchemar
- certains mauvais rêves ont une intensité émotionnelle égale ou supérieure à celle qui est associée en moyenne aux cauchemars
- seuils d’éveils? (diff personnes ont diff seuils d’éveils par rapport à l’intensité des emotions qu’on peut vivre dans nos reves)
a part le critère d’éveil, les cauchemars sont presque tjrs definis comme.. MAIS
comme des rêves effrayants
MAIS
- une proportion significative de participants ne mentionne pas la peur parmi les principales émotions ressenties lors des cauchemars
- jusqu’à 30 % des cauchemars contienne des émotions autres que la peur — par exemple le dégoût, la colère et la tristesse
donc un cauchemar cest quoi (la definition) et ca permet quoi (2)
rêves perturbants (caractérisés par des imageries troublantes et des émotions négatives intenses) dont le contenu déplaisant cause le réveil
- critère du réveil peut permettre de distinguer les cauchemars des mauvais rêves (rêve très troublant qui ne réveille pas le dormeur)
- rêves dysphoriques : mauvais rêves + cauchemars
cest quoi des terreurs nocturnes
en N3, des éveils partiels qui s’accompagnent d’un cri perçant ou de pleurs soutenus, d’une activation du système nerveux autonome et de manifestations comportementales de peur intense (+ chez enfants, 1% chez adultes)
L’enfant qui fait une terreur nocturne est… (3) vs l’enfant qui se réveille après un cauchemar (3)
terreur nocturne :
* reste très agité, confus et inconsolable
* une fois l’épisode terminé, se souvient rarement d’un contenu onirique au-delà d’une scène ou d’une image statique
* peut souffrir d’amnésie rétrograde complète
cauchemar :
* peut facilement être consolé par le parent
* est rapidement orienté dans le temps et l’espace
* se souvient habituellement d’un contenu onirique relativement élaboré
à quels moments se font les cauchemars vs terreurs nocturnes
terreurs nocturnes : debut nuit, lors de sommeil lent profond (N3)
cauchemars : fin nuit, lors sommeil paradoxal
quelles sont les questions à poser pour saovir si terreurs nocturnes ou cauchemars (2)
- à quels moments tu le fais (debut(N3) ou fin nuit (SP))
- consolable? te reconnait? se souvient du contenu onirique?
que sont les cauchemars idiopathiques
pas de cause évidente, la plupart des gens en font au moins quelques-uns chaque année
que sont des cauchemars «cliniquements significatifs»? et la prevalence
surviennent généralement au moins une fois par semaine; rapportés par environ 4-5% de la population adulte
dont 1 fois semaine + détresse
CM + frequents hommes ou femmes
femmes (on observe la diff dès 15-16ans)
à quoi sont associés les CM (4)
insomnie, dépression, mauvaise adaptation psychosociale et idées suicidaires
si bon bien-être psychologique, cest possible davoir cauchemar?
OUI, mm frequents (pas necessairement souffrance psychologique)
quelle est la Prévalence des cauchemars (7)
- jusqu’à 50% des enfants font des cauchemars de façon intermittente (pic entre 6-10 ans); la fréquence diminue ensuite progressivement jusqu’à l’âge adulte
- 1 - 4% des adolescents (1 par semaine)
- 2 - 6% des étudiants adultes (1 par semaine)
- 8 - 30% des étudiants adultes (1 par mois)
- 5 - 8% des adultes (« problème avec les cauchemars ») (veulent consulter)
- 7 - 50% des populations cliniques ( ceux ayant autres troubles psycho)
- 85% des adultes: 1 ou plus par année
comment on évalue la frequence des CM et ce qu’on a realisé avec cette methode et ce que on conclut
- tjrs évalué en indiquant rétrospectivement s’ils en ont fait
- Wood and Bootzin (1990) étude faite avec journal de reves (2semaines) et retrospectivement aussi sur mm personnes -» on remarque que on sous-estime la frequence des CM par un facteur de 2,5
Conclusion: les cauchemars sont plus courants que ce que révèlent les évaluations rétrospectives
quelles sont les faiblesses methodologiques de Wood and Bootzin (1990) (3)
- devait uniquement dire cauchemars
- 2 semaines seulement (donc si 1 en 2 semaine, tu faisais calcul 26 en 1 années, cest fucking bcp..)
- pas de definition
Études subséquentes: faiblesses méthodologiques de l’étude menée par Wood et Bootzin ont été corrigées comment .. (4)
- utilisation du journal de rêves durant 1 mois
- demander aux participants de noter tous les rêves dont ils se souviennent
- des données pour les rêves agréables (p. ex. rêver de voler) de même que pour les rêves troublants
- la fréquence des cauchemars et celle des mauvais rêves traitées séparément
quels sont les resultats de letude qui corrige wood et bootzin(1990)
Les données démontrent une sous-estimation importante de la fréquence des cauchemars et des mauvais rêves
Cette sous-estimation pourrait-elle s’expliquer simplement par le fait que les gens se souviennent d’un plus grand nombre de rêves lorsqu’ils les notent dans un journal?
La fréquence des rêves remémorés par les sujets selon leur journal de rêves est d’environ 15% supérieure à celle estimée rétrospectivement.
La fréquence des cauchemars et des mauvais rêves = de 53% à 162% supérieure
DONC cauchemars +++ prévalents qu’on le pense
le contenu des CM est..
très peu étudié malgré l’intérêt voué à ce type de rêve
quelles sont les limites importantes des études existantes sur le contenu des cauchemars (3)
- limité au contenu thématique
- définition du CM variable
- mesures rétrospectives (questionnaire ou entrevue) (biais dans ce que les gens rapportent)
= mesure de la **prévalence à vie **plutôt que fréquence des divers contenus
dans les etudes «questionnaires», quelle est la prevalence du contenu des cauchemars? mais pourquoi on doute..
forte prévalence pour les thèmes de la chute, de la poursuite / agression, et de la paralysie ou de la mort, mais ces résultats sont probablement biaisés
on doute, pcq on demande souvent quel cauchemar récent, MAIS vu que pas bcp de memoire, on va rapporter un cauchemar particulièrement intense, inhabituel ou saillant, datant souvent de plusieurs années ou décennies
etude udem
quelle est la metho (4)
- plus de 500 participants recrutés parmi la population générale
- étude sur les rêves et le sommeil
- journaux de rêves de type narratif (2 à 5 sem.)
- participants devaient identifier leurs CM et MR selon des définitions fournies (critère d’éveil)
étude udem
quelles sont les 3 variables et l’instrument de mesure
- Contenu thématique : catégorisation de 12 thèmes développée empiriquement (max. 2 thèmes/rêve)
- Émotion principale: question ouverte puis catégorisation selon 7 émotions
- Intensité émotionnelle sur échelle de 1 à 5
-
Échelles de Hall & Van de Castle : interactions amicales,
interactions agressives, succès, échecs, chances, malchances - Bizarrerie : Rationality & Everydayness Scales
- Fin du rêve : négative, dénouement partiel, dénouement complet
etude udem
quels sont les resultats (combien CM et MR)
- au total: 9796 rêves, dont 281 CM (2,8%) et 1016 MR (10,4%)
- maximum de 2 CM et 2 MR / participant
- échantillon final de 253 CM et 431 MR provenant de 331 participants (55 H, 275 F, âge m = 32,4 ans)