cours 4 Flashcards

1
Q

qui a decouvert le sommeil paradoxal

A

Aserinsky et Kleitman, 1953
* Observependantlesommeilde jeunes enfants des périodes de mouvements oculaires rapides (REM) qui se répètent régulièrement.
* Il émet l’hypothèse que ce
sommeil REM correspond à une période de rêve

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2
Q

a partir de Aserinsky et Kleitman, 1953, une nouvelle ère commence, quelle était la premiere vague de decouverte avant eux, puis la deuxième vague avec eux

A
  1. La première, essentiellement de nature clinique, a commencé une décennie après la publication par Freud de L’interprétation des rêves et a duré jusqu’à la fin des années 1930
  2. Une deuxième vague est née de la découverte, en 1953, du sommeil paradoxa
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3
Q

qui a appelé le sommeil paradoxal

A

En France, à Lyon, Michel Jouvet entreprit des expériences originales qui montrèrent chez le chat sur la privation artificielle de cette phase de sommeil, des études (lésions) que « enlève » l’atonie musculaire, etc.
Jouvet (en 1959) baptisa ce stade sommeil paradoxal. (donc chat bouge pendant son reve, pcq enlever inhibition musculaire)

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4
Q

le fait que l’on pense que sommeil paradoxal=reve a amener bcp de questions (et voulait les repondre)

A

1.Quand les rêves se produisent-ils ?
2. A quelle fréquence rêvons-nous ?
3. Quelle est la durée d’un rêve ?
4. Les rêves (SP): fenêtre sur les troubles mentaux (schizophrénie, psychose)

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5
Q

Stimuli externes et l’expérience sensorielle en SP

si on met simtuli externe, est ce que ça sera incorporé dans reve?

A

1958: études réalisées par Dement et Wolpert: un fin jet d’eau froide appliqué sur la tête d’un dormeur est incorporé au rêve dans 42 % des cas
Rêves dans lesquels il y avait une averse soudaine ou un toit commençait à couler.
* lampe clignotante rayonnant au-dessus du dormeur = 23%; lumière associée à des rêves contenant des éclairs ou des étoiles filantes
DONC REVE PAS ISOLÉ

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6
Q

quels stimuli externes fonctionnent le mieux pour incorporation

A

stimuli auditifs!
taux d’incorporation:
* bruits = 43%
* sons connus (coq, chien, locomotive) = 56%

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7
Q

comment savoir si reveur a perception du temps

A
  • petits chocs électriques en SP
  • taux d’incorporation = 56%
  • réveil 30 secondes ou 3 min après; majorité juge correctement (on demande si stimulus etait 30 sec avant reveil ou 3 min avant)
  • Réveil après une période longue (15min) vs courte (5min) de SP
    = dans 92 de 111 éveils (83%) les participants ont jugé correctement la durée du « rêve » (SP) (tu croyais que le reve durait 15 min ou 5 min)
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8
Q

si on montre stimuli olfactifs, que ce passe-t-il dans reve

A

Stimuli olfactifs (café, roses, cannelle etc) sont incorporés dans approximativement 22% des rêves en SP.

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9
Q

les stimuli olfactifs sont incorporés directement ou ont autre effet

A
  • Les stimuli olfactifs ont eu un effet significatif sur le contenu émotionnel des rêves : **le stimulus positif a produit des rêves plus positifs, tandis que le stimulus négatif a été suivi par des rêves plus négatifs
    **
  • les incorporations directes, c’est-à-dire le fait que le rêveur sente quelque chose, n’ont pas été trouvées
  • les odeurs influençaient les rêves indirectement par le biais des émotions, plutôt que par l’incorporation directe des odeurs
  • MAIS les auteurs n’ont attendu qu’une minute entre le stimulus et l’éveil: nous ne pouvons pas être sûrs que des représentations plus spécifiques des odeurs n’aient pas fini par apparaître dans les rêves des participantes
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10
Q

si on dort les yeux ouverts (Rechtschaffen & Foulkes (1965)), est ce que ce qu’on percoit devant nos yeux sont dans reve

A

aucune incorporation des stimuli visuels dans contenu onirique

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11
Q

si on montre films avec emotions particulière avant de dodo, y’a incorporation

A

tres faible, 5-8%

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12
Q

si on montre films tres angoissant, stressant, incorporation?

A

non, cest plutot les preoccupations personnelles qui nous touchent emotionnellement qui sont incorporé

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13
Q

avant, on croyait quoi sur les mouvements des yeux

A
  • REM “phasique”
  • L’élément le plus spectaculaire qui soit ressorti de l’identification du SP
  • L’idée que ces mouvements étaient reliés de façon directe avec le contenu onirique (« scanning hypothesis ») = balayer env. visuel comme si on regardait notre reve
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14
Q

quest ce que “Scanning hypothesis” (Dement et Kleitman - 1957)

A

on pensait que les mouv. horizontaux = tennis, quelqu’un qui lance qqch
verticaux = quelqun qui monte echelle

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15
Q

quelles sont les 5 critiques du “Scanning hypothesis”

A
  • manque de replication: d’autres chercheurs n’ont pas été en mesure d’observer des correspondances aussi régulières que celles de Dement et Kleitman (1957)
  • on retrouve des rêves en dehors des périodes de SP, (moments où il n’y a pas de mouvements oculaires rapides). Ces rêves ont parfois un contenu visuel très vif.
  • très probable que les nouveaux-nés aient très peu d’imagerie visuelle complexe en SP; mais ils ont des mouvements rapides des yeux de façon régulière et intense
  • dans la plupart des cas les mouvements rapides des yeux en SP apparaissent de façon cyclique, saccadée et en phases régulières, contrairement à l’activité visuelle durant l’éveil ou les rêves qui est plutôt constante
  • les yeux en SP ne convergent pas souvent vers un même point (ils divergent) (ce qui n’arrivent jamais à etat de veille, on diverge jamais)
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16
Q

quel est le support du “Scanning hypothesis”

A

reves lucides cest vrai que mouv. oculaire = regarder dans reve

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17
Q

quand ce passe les mouvements oculaires rapides

A

sommeil paradoxal phasique

  • Rêves plus vifs, plus de mouvements et plus de participation du rêveur
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18
Q

quest ce que les tumescence nocturne

A
  • engorgement vasculaire du clitoris et érection du pénis en sommeil paradoxal
  • 10 ans avant la découverte du SP, des chercheurs avaient noté une érection du pénis durant le sommeil à peu près à toutes les 90 minutes
  • contexte de la théorie de Freud - la réalisation déguisée de pulsions de nature principalement sexuelle
  • possibilité d’une relation avec les rêves érotiques, mais peu étudiée

MAIS PAS relié à contenu sexuel onirique, cest universel

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19
Q

l’équation prometteuse du « sommeil paradoxal = rêve » s’est avérée comment (5)

A
  1. trop simpliste
  2. connaissances acquises n’ont pas ete à la hauteur des attentes
  3. resultats decevant sur recherche SP et troubles psycho
  4. reve ne sont pas aussi emotionnels et bizarres qu’on le pensait
  5. pas de reponse aux questions fondamentales sur la nature et la fonction des reves (pas plus que les pionniers du 19eme siecle..)

== chercheurs quittent le domaine

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20
Q

quest ce qu’on realise sur le rappel des reves plus on avance dans les années (entre REM et NREM)

A

REM : rappel de reve dans 80%
NREM: rappel de reve dans 43%

MAIS plus recherche avance en années, plus il y a de rappel de reve dans NREM pourquoi??

pcq on pose les questions diff
avant : reviez-vous avant que je vous reveille :les gens avaient idée de cest quoi rever (gros reve avec histoire, emotion), et disait non

maintenant : quelles images avez-vous vu avant de vous reveiller, là les gens disent avoir vu des images, mais si pas gros reves

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21
Q

donc, cets quoi la definition du reve

A

Il n’existe actuellement aucune définition du rêve qui soit largement acceptée ou répandue

Une recension des écrits publiés dans la revue Dreaming révèle que seulement 11.5% des articles définissent le concept de rêve et que certaines de ces définitions n’ont à peu près rien à voir entre elles (psychologie, anthropologie, médecine du sommeil, littérature, …)

22
Q

quels sont les differents types de reves (sur un continuum) (4)

A
  1. reves paroxystique : forme de reve ++++ vivide, emotion (cauchemar, reve sexuels, archétypaux, lucides)
  2. reves (hallucinations sensorielles, emotions, progression histoire bizarre
  3. activité cognitive (aussi mentalisaiton du sommeil), : images, pensées, sensations
  4. processus cognitifs: precurseur de activité cognitive : orientation de l’attention, attention selective, discrimination
23
Q

definition du reve

quest ce que le reve classique (4)

A

Le rêve «classique» correspond à un sous-ensemble plus précis de l’activité mentale en sommeil et renvoie généralement à une forme d’activité mentale complexe et organisée qui comprend :
* un contenu sensoriel multimodal (visuel,auditif,etc.),
* une organisation spatio-temporelle
* des émotions (à différents degrés d’intensité)
* une progression ou une continuité de type narratif qui se produit durant le sommeil

24
Q

definition du reve

quest ce que l’activité mentale en sommeil

A

(en anglais,«sleep mentation») réfère à toute forme d’expérience subjective interne (sensations, percepts, émotions, etc.) qui se produit au cours du sommeil et dont se rappelle le rêveur au réveil; correspond à la catégorie plus large « d’activité cognitive au cours du sommeil » décrite par Nielsen (2000)

25
Q

l’activité mentale durant le sommeil regroupe 7 types d’activités

A
  • Rêves «classiques»–expériences immersives; simulation de la réalité
    (REM)
  • Rêverie hypnagogique–activité mentale durant la transition entre l’éveil et le sommeil (Stade 1)
  • Rêverie hypnopompique–activité mentale durant la transition entre le sommeil et l’éveil (Stade 1)
  • Activité mentale réflexive–pensées,images décontextualisées (typiquement en stade N2, N3)
  • Mauvais rêves et cauchemars–rêves avec un contenu émotionnellement négatif. Les cauchemars peuvent être post-traumatiques ou idiopathiques. Se produisent typiquement lors du sommeil paradoxal.
  • Rêves lucides–rêves durant lesquels le rêveur se rend compte du fait qu’il est en train de rêver et dormir. Se produisent typiquement lors du sommeil paradoxal
  • Terreurs nocturnes et somnambulisme–souvenir variable de l’activité mentale (première moitié de la nuit, sommeil lent profond, N3)
26
Q

selon si on dort en debut de nuit vs en fin de nuit, la source mnésique pour les reves nest pas la mm

A

debut de nuit ; source du passé recent
fin de nuit : source du passé lointain

27
Q

est ce que reve=sommeil paradoxal

A

NON, toute la nuit

28
Q

différencie le type d’activité mentale selon le sommeil paradoxal et le sommeil lent

A

Sommeil paradoxal
* Rêves « classiques »
* Immersive et perceptuelle
* Toutes les modalités sensorielles
* Plus longue et bizarre
* Plus «comme un rêve»
* Sources de mémoire: plus distantes et de nature plus sémantique

Sommeil lent
* Pensées, Réflexions
* Plus courts et moins bizarre
* Devient plus « comme un rêve » juste avant et juste après une période de REM en fin de nuit
* Sources de mémoire :plus récentes et de nature plus épisodique

29
Q

que sont les imageries hypnagogiques

A
  • Transition entre l’éveil et le sommeil (N1)
  • Images abstraites, couleurs, mouvements, sensations corporelles, hallucinations sonores
  • Les rêves ne contiennent pas ou peu de représentations de soi ou de structure narrative, deux caractéristiques pratiquement toujours présentes dans les autres rêves
  • «Micro-rêves»: opportunité d’étudier les mécanismes de base du rêve
30
Q

en resumé comment fluctue l’activités mentale au cours du sommeil

A

n1 = image qui ressmeble à
n2 : je suis avec chat
n3 ; mot chat
REM ; je vole avec mon chat

31
Q

comment savoir si l’activité mentale s’est passé dans le REM ou NREM

A

Antrobus (1983) a démontré qu’on peut identifier correctement si l’expérience mentale est survenue en REM ou en NREM dans 93% des cas (n=154), et ceci basé sur des échelles mesurant:
* l’imagerie visuelle
* si l’expérience est ‘bizarre’
* à quel point l’expérience fait ‘une histoire’

Mais ~7% des rêves en NREM sont aussi vifs, bizarres, complexes, etc. que les rêves en REM et ne peuvent pas en être différenciés

32
Q

est ce que les reves en NREM sont des souvenirs dun reve REM precedent?

A

NON, pcq
* incorporation de stimuli en NREM (Foulkes & Rechtschaffen,1964)
* Foulkes a demontré que des rappels de rêves pouvaient être obtenus dans 40 % des cas d’éveils en sommeil non-REM (en N2 et N3) et les rappels de rêves en sommeil NREM avait lieu même sans périodes de SP précédentes
* on observe aussi fréquemment des rêves au moment de l’endormissement même en N1 (rêverie hypnagogique)

33
Q

Neuroimagerie du sommeil paradoxal et contenu du rêve

en sommeil paradoxal, on a (6) et en sommeil lent, on a (1)

A
  • desactivation Lobe Préfrontal (DLPFC) = « déficiences » cognitives ? amnésie?
  • desactivaiton Cortex cingulaire postérieur et précuneus =perte de méta-conscience?
  • +Système limbique antérieure=+émotions?
  • +Hippocampe=incorporation de mémoires?
  • +Aires associatives visuelles=hallucinations/imagination?
  • +Cervelet et ganglions de la base =mouvements fictifs?

on sait pas si lié mais peut etre

sommeil lent : baisse d’activité generale

34
Q

est ce que le rem est une condition necessaire pour reve

A

NON, reve et SP lié mais on peut les dissocier

35
Q

quest ce que l’hypothese de l’activation-synthèse de Hobson et McCarley

A
  • indique que les rêves seraient déclenchés par l’activation de neurones géants de la formation réticulée pontine
  • cette activation stimulerait le cortex visuel et déclencherait les mouvements oculaires rapides
  • le prosencéphale (néocortex) répondrait à cette stimulation en construisant un récit pour expliquer les sensations visuelles
  • inspiré de modèles animaux du sommeil paradoxal
36
Q

Hobson et l’activation synthese est en reponse a quoi

A
  • opposition directe de la psychanalayse de freud
  • donc perspective tres bio-reductionniste
37
Q

sleon hobson et son hypothese de l’activation-synthese, l’augmentation massive de l’activation cholinergique dans le système réticulaire activateur durant le SP contribue à la nature unique de l’état de conscience propre au rêve (3)

A
  • inhibition des neurones moteurs
  • activation des mouvements oculaires rapides
  • activation autonome (respiration, activité cardiaque, etc.)
38
Q

comment est la synthese dans lactivaiton synthese de hobson

A

– Synthèse de l’activité cérébrale par le néocortex
* exemple: voler dans le rêve–interprétation de l’activation vestibulaire
* imagerie visuelle :activation de cortex visuel
* instabilité du contexte onirique :attribuée aux phases d’activation spontanée
* bizarrerie: désactivation relative du cortex préfrontal

  • le rêve est le résultat d’un mauvais travail (« bad job ») du néocortex qui « tire le meilleur parti possible de la production d’images de rêve … à partir des signaux relativement bruyants qui lui sont envoyés par le tronc cérébral ».
  • alors que leurs articles ont accordé beaucoup d’attention à la moitié du modèle consacrée à « l’activation » du tronc cérébral, la partie
    « synthèse » de ce modèle est très peu élaborée: reléguée à un seul paragraphe!
39
Q

Neuro-psychanalyse: Mark Solms, quelles sont ses approche des lesions

A
  • Solms a avancé son modèle suite à une étude sur plusieurs centaines de patients ayant eu des lésions cérébrales
  • Il leur administre un questionnaire maison au sujet des différences avant/après leur accident et lie les altérations des rêves à la localisation des lésions
  • Qualité du sommeil
  • Habiletés à se rappeler des rêves
  • Complexité narrative et caractère bizarre
  • Intensité émotionnelle
  • Présence de cauchemars récurrents
  • Imagerie visuelle
  • Confusion rêve-réalité
  • Continuité/durée des rêves
  • Matériel mnésique
  • Autres
40
Q

selon solms, quelles sont les 2 regions lésées qui abollissent le reve (pas SP) puis celle qui abolit SP, mais pas reve

A
  1. Deux régions qui, lorsque lésées, abolissent le rêve, mais n’affectent pas le sommeil paradoxal:
    * jonction temporo-pariéto-occipital : integration info externe et interne, representations corporelles, langage, cognition sociale, distinction soi et autres
    * cortex préfrontal ventro-médian ; traitement du risque et de la peur (amygdale)
  2. Des lésions pontines (tronc cérébral) n’abolissent pas le rêve, même si le sommeil paradoxal est aboli.

DONC Le rêve est dissociable du sommeil paradoxal

41
Q

QUELLES sont les conclus de solms

A
  • bien que le REM soit initié par les mécanismes cholinergiques du tronc cérébral; le rêve nécessite l’activation des aires frontales, dopaminergiques (aires motivationnelles)
  • lésions pontines (tronc cérébral) n’abolissent pas le rêve (même si le SP est aboli), mais les lésions frontales peuvent abolir le rêve
  • le rêve et le sommeil paradoxal sont des processus liés mais dissociables, la composante cognitive et expérientielle n’est pas un épiphénomène du sommeil
42
Q

Hobson vs. Solms : synthèse

A

Hobson
Activation-synthèse “Bottom-up”

  • Rêves = Sommeil paradoxal
  • Les rêves dépendent d’une activation cholinergique du tronc cérébral
  • Les ondes PGO sont envoyés du tronc cérébral vers le cortex
  • Le cerveau tente d’interpréter l’activité cérébrale aléatoire, ce qui résulte en un rêve (pas de sens)
  • L’activité mentale en sommeil paradoxal et en sommeil lent est générée par des mécanismes différents

solms
Neuro-psychanalyse “Top-down”
* Les rêves sont indépendants du sommeil paradoxal
* Les rêves dépendent d’une activation dopaminergique des aires préfrontales
* L’affect et les émotions sont les motivateurs principaux des rêves
* Un modèle intégratif qui conserve certains fondements de la psychanalyse
* L’activité mentale en sommeil paradoxal et en sommeil lent est générée par le même mécanisme

43
Q

cest quoi La théorie du REM masqué “Covert REM”

A
  • vise à réconcilier les champs de Hobson (REM=rêve) et Solms (REM n’est pas synonyme avec rêve)
  • Théorie du REM masqué: certains rêves en sommeil NREM pourraient être expliqués par la présence d’éléments du sommeil REM en NREM
  • REM n’est pas un état parfaitement distinct, mais plutôt un continuum avec les autres stades
  • Les éléments du sommeil REM se retrouvent pendant d’autres stades du sommeil et sont peut-être corrélés avec l’activité mentale
  • Prédit que le sommeil NREM avec rappel de rêve aura plus de caractéristiques du sommeil REM (atonie, mouvements oculaires, etc.) : regions du cerveau impliqué dans REM sont aussi impliqué partiellement dans NREM
44
Q

La théorie du REM masqué : comment est l’atonie musculaire en NREM

A
  • L’atonie musculaire augmente avant et après les périodes de REM
  • Même si l’hypnogramme (EEG) du sommeil est composée de cycles distincts avec des changements abruptes entre les stades du sommeil, l’activité neuronale est en fait plutôt graduelle et continue
44
Q

Corrélats neuronaux du rappel de rêves

pourquoi certains se rappellent + de leur reve vs moins (explicaiton 1)

A

Augmentation de la densité de la matière blanche dans le cortex préfrontal médian chez les grands rêveurs
* Régions associées à:
› Capacité de rêver (Mark Solms)
› Encodage de la mémoire
› Imagerie mentale
› Orientation de l’attention vers les stimuli extérieurs
* Aussi, les grands rêveurs réagissent davantage aux stimuli de l’environnement et se réveillent plus au cours de leur sommeil que les petits rêveurs (mirco-reveil facilite encodage)

45
Q

Grands rêveurs vs petits rêveurs

pourquoi certains se rappellent + de leur reve vs moins (explicaiton 2)

A

Augmentation du flux sanguin cérébral régional chez les grands rêveurs :
* Jonction temporo-pariétal: REM, N3 et éveil
* Cortex préfrontal médian: REM et éveil

46
Q

quest ce que le Protocole de réveils en série

A

on reveille chaque 2 min et demande si tu reves

realise que reve se passe bcp dans la nuit (PEUT IMPORTE LE STADE DE SOMMEIL)

  • Rappel (expérience consciente)
  • Rêve blanc (expérience
    consciente sans rappel)
  • Pas de rappel (aucune expérience
    consciente)
  • pensée vs perception
  • soi et l’environnement
  • lieux
  • mouvements
  • langage
    DONC y’a tjrs qqch dans l’esprit au niveau subjectif, rare qu’il se passe rine
47
Q

Corrélats neuronaux des rêves

peut importe les stades, comment savoir si qqun reve

A
  • «Hotspot» dans le cortex occipital
  • Expérience consciente =
  • ↓ ondes delta
  • ↑ fréquences rapides
    dans les régions postérieures

donc ca predit si expérience consciente peut importe le stade

48
Q

y’a t-ils des regions + activé dependament de quoi on reve (6)

A
  • Rêves plus près de la
    pensée = régions frontales
  • Rêves plus perceptuels =
    régions postérieures
  • Rêves avec des visages = aire fusiforme des visages
  • Lieu spatial défini = régions pariétales postérieur (perception spatiale et attention visuo-spatiale)
  • Mouvements = Sulcus temporal supérieur (perception de mouvements du corps)
  • Langage=AiredeWernicke (compréhension du langage)

à savoir : on a. les mm patrons activés pendant eveil et dodo

49
Q

peut on predire s’il va avoir rappel de reve ou non

A

OUI,
Prédiction en temps réel du rappel de rêves en NREM
- Utilise deux électrodes occipitales
- Faible puissance 0.5-4.5Hz couplé avec haute puissance 18-25Hz
- Rappel de rêves prédit dans 90% des cas
- Non-rappel prédit à 75%

50
Q

les corrélats neuronaux des rêves n’ont pas encore été identifié donne ex

A

B : reve blanc, aucune facon de savoir si elle revait vrm
il y aurait des corrélats mais on est limité dans ce quon étudie pcq bcp de possibilités si les personne reve vrm ou pas, peut importe le rappel onirique