Cours 6- Loi sur la protection de la jeunesse partie 1 Flashcards

1
Q

On dit de la LPJ qu’il s’agit d’une loi qui s’applique à une clientèle d’exception. Que veut-on dire par là ?

A

On dit qu’il s’agit d’une loi d’exception parce que tous les enfants pourraient éventuellement être touchés par cette loi là, mais il faut remplir des critères précis, avoir certaines caractéristiques pour que la loi s’applique. Elle ne touche donc qu’une clientèle d’exception, c’est à dire ceux qui remplissent les critères spécifiques et qui ont les caractéristiques.

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2
Q

On dit aussi de la LPJ qu’elle possède un mandat limité. Que veut-on dire par là ?

A

Ont dit qu’elle possède un mandat limité, puisque celui-ci touche seulement les cas où il y a compromission. On ne parle pas des conditions idéal pour un enfant, mais on parle des conditions MINIMALES pour son développement et sa qualité de vie. Seul les cas qui sont sous le seuil minimal seront traités par la LPJ. Cela ne veut toutefois pas dire que les autres enfants mènent la vie idéale. Toutefois, il est prit en compte que ceux-ci ont un certain minimum pour se développer, ce qui fait en sorte qu’ils ne requièrent par l’intervention de l’État qui est imposée.

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3
Q

On affirme que la LPJ comporte une part de judiciaire. Pour quelles raisons ?

A

La LPJ comporte une part Judiciaire, puisqu’il s’agit d’une loi qui impose certaines interventions aux familles suivies et que l’intervenant responsable du dossier de la famille est mandaté pour obliger des choses, ce qui représente une intervention d’autorité. Advenant le cas où les parents s’opposent aux interventions de l’intervenant, celui-ci n’aura pas le choix de débuter des procédures judiciaires pour obtenir un mandat. Lorsque les parents ne sont pas volontaires à adhérer aux conditions de la LPJ, le recours à la justice est inévitable, afin que le juge tranche de la situation.

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4
Q

En quelle années la LPJ a été mis en application au Québec ?

A

En 1979. Il s’agissait d’un projet de loi pensé depuis longtemps, mais qui ne faisait pas l’unanimité. Il n’a pas été adopté avant cette année là. On pensait, auparavant, que ce qui se passait dans la famille était d’ordre privé et que l’état n’avait aucun rapport dans les affaires des familles. Cela a été un long processus que de faire appliquer une loi comme la LPJ.

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5
Q

Le concept de protection au sens large, est une responsabilité collective. Pourquoi ?

A

Parce que c’est la responsabilité de tout le monde, autant les parents, les enseignants,ou encore la communauté ou bien l’État de veiller au bien-être des enfants. Cette responsabilité passe d’ailleurs par le devoir de signaler les situations de compromissions observés dans la communauté. De plus, c’est en référence à cette responsabilité collective que les représentant de la LPJ se tournent vers le réseau et l’environnement de l’enfant, lorsque ses parents ne sont plus en mesure de lui offrir ce qu’il faut pour favoriser son développement, afin de lui trouver une place qui lui permettra d’avoir ce qu’il faut pour bien se développer.

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6
Q

Le concept de la protection au sens de la LPJ, a une portée plus restreinte, pourquoi ?

A

Parce qu’elle a pour but de corriger les situations où la sécurité ou le développement d’un enfant est compromis, parce que les besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits. Autrement dit, parce que celui-ci n’a pas accès à un minimum nécessaire pour se développer.

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7
Q

Le concept de protection de la LPJ conserve toutefois, dans la mesure du possible, la primauté de la responsabilité parentale. Qu’est-ce que cela signifie ?

A

Cela signifie que l’intervenant va laisser au parent faire tout ce qu’il est capable de faire pour le bien être de son enfant. Il ne va pas prendre toute ses responsabilités s’il est encore capable de les prendre et de les respecter. Il va même lui offrir de l’aide pour travailler ce qu’il a de la difficulté à faire pour son enfant. Il va faire les choses à sa place seulement s’il n’est vraiment pas capable de prendre certaines responsabilités.

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8
Q

Quels sont les 4 facteurs qui seront évaluée lors de l’évaluation de la compromission dans une famille ?

A

1- En lien avec les faits; l’intervenant va se renseigner sur la nature, la gravité, la chronicité et la fréquence des faits signalés.
2- En lien avec l’enfant; l’intervenant va se renseigner sur l’âge et les caractéristiques personnelles de l’enfant, afin de s’avoir son niveau de vulnérabilité dans la situation. Ex: Est-il capable de prendre soin de lui-même ?
3- En lien avec les parents; l’intervenant va vérifier la capacité et la volonté des parents à mettre fin à la situation. Il va aller voir leur interprétation des faits.
4- En lien avec le milieu; l’intervenant va vérifier si les ressources du milieu sont suffisante pour venir en aide à l’enfant et à ses parents.

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9
Q

Il y a deux types de compromissions qui peuvent être observés. Quels sont ils ?

A

1- Une compromission liée à la sécurité: Il s’agit d’une menace à la vie qui nécessite qu’on porte secours à l’enfant. Cela nécessite souvent une intervention immédiate (souvent liés à des gestes graves) Ex: Abus physiques/ sexuels ou négligence très grave.
2- Une compromission liée au développement: Le développement physique, intellectuel, affectif ou moral risque d’être compromis ou est compromis de façon importante. Si la situation se maintient dans le temps, il va avoir des impacts négatifs sur le développement de l’enfant concernée. C’est nécessaire d’intervenir, mais pas dans l’urgence nécessairement.

*Il ne faut pas négliger les impacts sur le développement à long terme. Ils peuvent avoir des effets plus graves encore qu’un court épisode de violence dans la vie d’un enfant.

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10
Q

La compromission de la sécurité d’un enfant peut-être conclu après un seul fait signalé. Qu’en est-il pour statuer de la compromission du développement ?

A

Souvent, pour statuer de la compromission au niveau du développement, il faut cumuler un ensembles de faits et d’observations. Il est rare que l’on peut conclure après un seul fait signalé.

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11
Q

Quelles sont les 6 étapes du processus d’intervention de la LPJ ?

A

1- Réception et traitement du signalement
2- Évaluation de la situation
3- Orientation et choix du régime et des mesures
4- Applications des mesures (Exécution de l’entente ou de l’ordonnance)
5- Révision de la situation
6- Fermeture du dossier

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12
Q

Le signalement se fait comment ? Par qui ? Comment ça fonctionne ?

A

Le signalement est pour la plupart des cas, réalisé par téléphone. Il peut être fait par n’importe qui du réseau autour de l’enfant qui s’inquiète pour sa sécurité ou son développement. Cela peut-être l’entourage immédiat, les professionnels et intervenants ou encore la famille elle-même. La personne qui fait le signalement demeurera confidentiel et ne sera divulgué en aucun cas.

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13
Q

Les signalements sont réalisée le plus par quel type de personnes ?

A

Le tiers des signalement provient d’intervenants dans différents organismes.
Le quarts provient de la famille elle-même;
Le cinquième provient du milieu scolaire et
le cinquième provient des policiers.

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14
Q

Selon l’article 39 de la LPJ, les professionnels travaillant auprès des enfants doivent obligatoirement signalé quelles situations ? Dans quelles situations ceux si peuvent le faire mais n’y sont pas obligés ?

A

Ils DOIVENT obligatoirement, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ, toutes les situations visée par la LPJ.
Ils DOIVENT obligatoirement, lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercice de leur fonctions, signaler toutes les situations d’abus physiques et sexuels, même si elles jugent que les parents prennent de bons moyens pour mettre fin à la situation. C’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats.
Ils PEUVENT lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercices de leurs fonctions signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité et le développement d’un enfant.

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15
Q

Selon l’article 39 de la LPJ, les employés des établissements du réseau de la santé et des services sociaux doivent obligatoirement signaler dans quelles situations ? Dans quelles situations ils peuvent le faire mais n’y sont pas obligés ?

A

Ils DOIVENT obligatoirement, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ, toutes les situations visée par la LPJ.
Ils DOIVENT obligatoirement, lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercice de leur fonctions, signaler toutes les situations d’abus physiques et sexuels, même si elles jugent que les parents prennent de bons moyens pour mettre fin à la situation. C’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats.
Ils PEUVENT lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercices de leurs fonctions signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité et le développement d’un enfant.

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16
Q

Selon l’article 39 de la LPJ, les enseignant et les personnes œuvrant dans un milieu de garde doivent obligatoirement signaler dans quelles situations ? Dans quelles situations ils peuvent le faire mais n’y sont pas obligés ?

A

Ils DOIVENT obligatoirement, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ, toutes les situations visée par la LPJ.
Ils DOIVENT obligatoirement, lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercice de leur fonctions, signaler toutes les situations d’abus physiques et sexuels, même si elles jugent que les parents prennent de bons moyens pour mettre fin à la situation. C’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats.
Ils PEUVENT lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercices de leurs fonctions signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité et le développement d’un enfant.

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17
Q

Selon l’article 39 de la LPJ, les policiers doivent obligatoirement signaler dans quelles situations ? Dans quelles situations ils peuvent le faire mais n’y sont pas obligés ?

A

Ils DOIVENT obligatoirement, dans l’exercice de leurs fonctions, signaler au DPJ, toutes les situations visée par la LPJ.
Ils DOIVENT obligatoirement, lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercice de leur fonctions, signaler toutes les situations d’abus physiques et sexuels, même si elles jugent que les parents prennent de bons moyens pour mettre fin à la situation. C’est au DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats.
Ils PEUVENT lorsqu’ils ne sont pas dans l’exercices de leurs fonctions signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité et le développement d’un enfant.

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18
Q

Selon l’article 39 de la LPJ, les personnes ne travaillant pas après des enfants qui sont ni employés du réseau de santé et services sociaux, qui sont ni enseignants ni des policiers doivent obligatoirement signaler dans quelles situations ? Dans quelles situations ils peuvent le faire mais n’y sont pas obligés ?

A

Ces autres personnes DOIVENT signaler toutes les situations d’abus sexuels ou physiques, et ce, même si elles jugent que les parents prennent des moyens pour mettre fin à la situation. C’est à la DPJ d’évaluer si ces moyens sont adéquats.

Ils PEUVENT signaler les autres situations pouvant compromettre la sécurité ou le développement d’un enfant.

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19
Q

L’obligation de signaler s’applique-t-elle aussi aux personnes qui sont tenues par le secret professionnel ?

A

Oui, l’obligation de signaler s’applique même aux personnes liées par le secret professionnel.

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20
Q

Il existe une exception en ce qui attrait à l’obligation de signaler. Une catégorie de professionnel n’y sont pas forcés. Qu’elle est-elle et pourquoi il y a t’il exception ?

A

Les avocats ne sont pas obligés de signalés. Il peuvent, mais il tiennent souvent cette information-là lorsqu’ils ont le mandat de défendre un client, ce qui rend la tâche très délicate.

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21
Q

Il y a donc deux types de motifs de compromission qui doivent obligatoirement être signalés par tout le monde, peut-importe s’ils sont dans l’exercice de leurs fonctions ou pas (Sauf les avocats dans l’exercice de leurs fonction) Quels sont ces deux motifs ?

A

Les abus physiques et les abus sexuels.

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22
Q

Vrai ou faux, la confidentialité de l’identité du signalant sera toujours préservé.

A

Vrai. En aucun cas la personne responsable des signalements et de l’évaluation de ceux-ci ne divulguera à un autre professionnel ou à la famille l’identité du signalant.

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23
Q

Est-ce que le signalant doit se soucier du niveau de certitude d’un signalement avant de signaler une situation ?

A

Non, Le signalant n’a pas à se soucier de ce détail. L’important, c’est qu’il signale une situation qu’il trouve à risque d’être un motif de compromission. Le reste est pris en charge par l’équipe d’évaluation du signalement.

24
Q

Le signalant sera-il informé de la suite des choses, à savoir si le signalement a été retenu ou pas ? Oui ou non et pour quelles raisons ?

A

Cela dépend si la personne ayant signalé la situation est un professionnel ou pas. Advenant le cas ou cette personne est un professionnel, celle-ci sera tenu informé si le signalement est retenu. Toutefois, s’il s’agit d’une personne autre qu’un professionnelle, celle-ci sera informé seulement dans le cas ou le signalement n’a pas été retenu, afin d’encourager la personne à rester vigilante, advenant le cas ou d’autres situations semblables se produiraient.

25
Q

Une personne peut-elle être poursuivie si elle signale ?

A

Non. La loi protège les gens qui signalent de bonne foi. Aucune poursuite peut-être amorcée contre une personne ayant fait un signalement, à moins que celle-ci ait mentit délibérément ou qu’elle ait fait des signalements malveillants, simplement dans le but de nuire à quelqu’un.

26
Q

Une personne peut-elle être poursuivie si elle ne signale pas ?

A

Oui, advenant le cas ou le signalement était obligatoire et que la personne ne l’a pas fait, il est possible que des poursuites soient amorcés.

27
Q

Quel est l’objectif de la première étape du processus d’intervention de la LPJ, soit la réception et le traitement des signalements ?

A

Cette première étape à pour objectif de déterminer si un signalement doit être retenu pour une évaluation ou pas.

28
Q

Quels moyens vont prendre les intervenants responsable de la réception et du traitement des signalements pour déterminer si oui ou non un signalement doit être retenu pour une évaluation ?

A

Ils vont faire une analyse basée sur les faits, la vulnérabilité de l’enfant, les capacités parentales et l’exercices de leurs responsabilités, les capacités du milieu et sur la crédibilité du signalant. Selon la gravité des faits, on peut envoyer quelqu’un immédiatement sur les lieux pour commencer l’évaluation.

29
Q

L’étape de la réception et du traitement du signalement comporte un code de priorité. À quoi sert-il et comment cela fonctionne-il ?

A

Le code de priorité permet d’établir, en fonction de l’analyse du signalement, le niveau de la gravité des faits signalés ainsi que le niveau de vulnérabilité de l’enfant. Il permet de déterminer le délais qu’il y aura avant l’intervention de l’équipe d’évaluation. (Immédiatement vs une urgence, dans les 24 heures, dans les 3 à 4 jours suivant le signalement ?)

30
Q

Quel est l’objectif de la deuxième étape du processus d’intervention de la LPJ, soit l’étape de l’évaluation du signalement ?

A

L’objectif de cette étape est de vérifier les faits signalés et analyser la situation en vue de prendre une décision sur le niveau de compromission de la sécurité et du développement de l’enfant.

31
Q

Vrai ou faux: Lors de l’étape d’évaluation du signalement les parents ne sont pas informés du signalement les concernant.

A

Faux. C’est lors de cette deuxième étape que les parents seront rencontrés par l’intervenant responsable de l’évaluation et qu’il seront mis au courant du signalement les concernant.

32
Q

Afin de vérifier la validité des faits signalés, les intervenants responsables de l’évaluation peuvent prendre quels moyens ?

A

Ils peuvent rencontrer ou communiquer par téléphone avec toutes les personnes susceptibles de pouvoir leur donner des information et de renseigner sur la situation. Celui-ci peut également avoir accès ;a des dossiers dans lesquels il pense pouvoir trouver des informations pertinente à la prise de décision. Tout le monde est tenu de dire la vérité à l’intervenant de l’évaluation.

33
Q

L’intervenant responsable de l’évaluation dispose d’un délais de combien de temps pour rendre une décision concernant le ou les signalements qu’il évalue chez une famille ?

A

Celui-ci dispose d’un délais de 30 jours afin de rendre sa décision concernant le ou les signalement qu’il évalue chez une famille.

34
Q

L’intervenant peut rendre trois types de décisions à la famille au terme de son délais d’évaluation. Quelles sont elles ?

A
  1. Faits non fondés. Dans ce cas, l’intervenants conclu que les faits signalés n’étaient pas fondés et que l’intervention de la LPJ ne sera pas nécessaire à la famille. Il se doit toutefois de diriger et d’encourager la famille à aller chercher de l’aide auprès d’organismes et de ressources précises, s’il juge que les parents devraient tout de même recevoir de l’aide.
  2. Faits fondés, Sécurité ou Développement compromis. Dans ce cas, l’intervenant conclu que les faits signalés sont fondés et qu’il y a bel et bien une compromission, soit au niveau de la sécurité ou du développement de l’enfant. Cela signifie qu’il y aura bel et bien une intervention de la LPJ.
  3. Faits fondés, Sécurité ou Développement NON compromis. Dans ce cas, l’intervenant conclu que les faits signalés étaient véridiques, mais que les parents ont pris la situation en main afin de protéger la sécurité et le développement de leur enfant. Il juge que les moyens pris par ceux-ci sont suffisants pour qu’il n’y ait plus de menace quant au développement ou à la sécurité de l’enfant signalé.
35
Q

Les intervenants responsables de l’évaluation disposent d’un actes réservés à seulement deux types de professions. Quelles sont-elles ? Ces actes réservés sont en lien avec quelle loi ?

A

Seul les travailleurs sociaux et les psychoéducateurs disposent des droits réservés pour procéder à l’évaluation d’un signalement en vertue de la PL 21.

36
Q

Lorsqu’un signalement n’est pas retenu pour une évaluation, les renseignements signalés sont-ils conservés ? Si oui, pour combien de temps ?

A

Les renseignements sont conservés pour une période de 2 ans suite au signalement ou jusqu’à ce que l’enfant est 18 ans (si si l’écart entre son âge et sa majorité est de moins de 2 ans). Cela permet de garder l’information au dossier advenant le cas ou d’autres situations seraient signalés par la suite.

37
Q

Après l’évaluation d’un signalement concluant que le développement et la sécurité de l’enfant ne sont pas compromis, les renseignements signalés sont-ils conservés ? Si oui, pour combien de temps ?

A

Les renseignements recueillis sont conservés pour une période de 5 ans ou jusqu’à ce que l’enfant est 18 ans (si si l’écart entre son âge et sa majorité est de moins de 5 ans). Cela permet de garder l’information au dossier advenant le cas ou d’autres situations seraient signalés par la suite.

38
Q

Si après l’évaluation du signalement, il est conclu que le développement ou la sécurité de l’enfant n’est pas compromis et que la LPJ met fin à son intervention, l’intervenant doit aviser quelles personnes de sa décision ?

A

L’intervenant doit aviser le signalant, les parents et l’enfant de sa décision.

39
Q

Advenant le cas ou la décision de l’intervenant responsable de l’évaluation est que la situation de l’enfant sera pris en charge par la LPJ. L’intervenant doit-il le dire au signalant ?

A

L’intervenant doit le dire au signalant seulement dans le cas ou celui-ci est un professionnel travaillant avec des enfants, un employé du réseau de SSS, un enseignant ou une personne œuvrant dans un milieu de garde ou un policier.

40
Q

En 2015-2016, la majorité des signalements reçus ont-ils été retenus pour une évaluation ou non ?

A

Non. La majorité des signalement reçus en 2015-2016 n’ont pas étés retenus pour une évaluation.

41
Q

Quel est le but visé par la troisième était du processus d’intervention de la LPJ, soit l’orientation des services ?

A

Le but de cette étape est de procéder au choix du régime qui encadrera les services reçu par la LPJ.

42
Q

Il y a deux types de régimes possibles d’êtres choisi par les parents pour encadrer les services qu’ils recevront de la LPJ. Quels sont ils ?

A
  1. Le régime en contexte volontaire

2. Le régime en contexte judiciare

43
Q

À l’étape de l’orientation de services, comment le choix entre les deux types de régimes (volontaire et judiciaire) est-il fait ?

A

Suite à la décision de l’évaluateur qui conclu à un développement ou à une sécurité compromise et donc à l’intervention de la LPJ, celui-ci explique au parents pourquoi il pense que le développement est compromis et leur fait part de sa décision. Suite à cela, les parents peuvent accepter volontairement de collaborer aux interventions proposés par la LPJ ou encore d’entamer des procédures judiciaires pour que chacun des partis puissent se faire entendre par un juge, qui prendra la décision. (La procédure judiciaire est le dernier recours pour un parents qui n’est pas d’accord avec la décision d’un évaluateur. C’est sa dernière chance de faire valoir son point de vu)

44
Q

Pour être sur un régime volontaire, les parents visés par les services de la LPJ doivent correspondre à quels critères ?

A

Les parents qui souhaitent être sous un régime volontaire doivent :

  1. Reconnaître suffisamment l’existence de la situation de compromission et la nécessité de mettre fin à cette situation.
  2. Démontré qu’ils veulent changer cette situation et qu’ils sont prêts à s’engager et à collaborer à l’application des mesures pour corriger la situation.
  3. Présenter les capacités ou le potentiel nécessaire pour s’engager de fa¸on efficace dans l’application des mesures envisagées.

C’est idéalement ce que l’intervenant vise. Il veut favoriser la participation des parents et de l’enfant pour mettre fin à la situation signalée.

45
Q

Est-ce qu’une entente volontaire peut-être retenu si le jeune de plus de 14 ans refuse ?

A

Non. Pour pouvoir être sur un régime volontaire, les deux parents ainsi que le jeune de plus de 14 ans doivent être en accord avec l’entente proposée. Dans le cas contraire, l’entente ne peut être conclue et le tribunal doit être saisie de la situation.

46
Q

Dans quel contexte le régime judiciaire peut-être obligatoire ?

A

Lorsque le régime volontaire ne peut être appliqué, l’intervenant doit saisir le tribunal dans la situation de l’enfant.

Le régime volontaire ne peut être appliqué si :

  1. les parents ou l’enfant décident de saisir le tribunal pour juger de la situation
  2. les parents ou l’enfant ne satisfont pas les critères établis pour mes mesures volontaires
  3. Il y a retrait de l’entente ou qu’il est impossible de renouveler volontairement une entente qui doit être renouvelée)
47
Q

Quel est le but de la quatrième étape du processus de la LPJ, soit l’étape de l’application de la mesure ou de l’ordonnance ?

A

Le but de cette étape est de faire le suivi, s’assurer que la mesure est appliquée et vérifier si d’autres besoins émergent.

48
Q

Les intervenants responsables de la quatrième partie du processus de la LPJ sont ils sous des actes réservés ?

A

Non. Cette étape peut-être réalisée par n’importe quel intervenant du centre jeunesse, en collaboration avec des partenaires.

49
Q

À qui l’intervenant doit-il rendre compte de l’évolution de la situation lorsqu’il est responsable de l’application des mesures ou de l’ordonnance ?

A

Celui-ci doit rendre compte de l’évolution de la situation au juge ou au réviseur, tout dépendant du régime.

50
Q

Advenant le cas ou, pendant qu’un intervenant vérifie l’évolution de la situation d’une famille et qu’il se rend compte que de nouveaux éléments de compromissions sont apparus, que doit-il faire ? Peut-il ajouter des conditions à l’entente déjà en place ?

A

L’intervenant ne peut en aucun cas ajouter des conditions à l’entente déjà en place. Il se doit de signaler les nouvelles informations qu’il a reçu, afin que celles-ci soient évalués, au même titre que les autres signalements. Ensuite, l’évaluateur pourra juger s’il ajoute un motif supplémentaire à l’application des mesures et des conditions à l’entente.

51
Q

Nomme cinq exemples de mesures pouvant êtres mises en place suite à une évaluation.

A
  1. Que l’enfant ne soit pas en contact avec certaines personnes
  2. Que l’enfant et/ou ses parents participent à des programmes/thérapies
  3. Que l’enfant soit confié à un centre de réadaptation ou à une famille d’accueil
  4. Des mesures sont prises pour que l’enfant fréquente l’école
  5. Des mesures sont prises pour que l’enfant reçoivent certains services requis pour sa santé.
52
Q

Advenant le cas ou un placement est envisagée pour un enfant, puisque ses parents ne sont pas en mesure d’assurer sa sécurité et son bon développement, quelles sont les solutions possibles ?

A
  1. On essaie en premier de confier l’enfant à un tiers significatif
  2. On regarde s’il y a des disponibilités dans les RTF ou dans des RI
  3. On regarde s’il y a des disponibilités dans les foyers de groupes
  4. On regarde s’il y a pas des disponibilités dans les centres de réadaptation

Le choix de ressources est fait en fonction des besoins de l’enfant et de ses comportements.

53
Q

En majorité dans l’année 2016, les enfants étaient suivis dans quels milieux ?

A

En majorité, ceux-ci étaient suivis dans leur milieu familial (48,7%) ou en RTF (31,9%)

54
Q

Les conditions qui entourent le placement d’un enfant ont beaucoup changés. Pour quelles raisons ? qu’à t’on mis en place ?

A

Ils ont changés car aujourd’hui, on est conscient des impacts du placement sur le développement des enfants. Avant, on primait beaucoup le retrait des enfants de leurs familles, mais maintenant, on sait que ce n’est pas nécessairement meilleur pour le développement de ceux-ci. On a ensuite primer le fait que l’enfant reste dans son milieu, en encourageant les parents à se reprendre en main pour récupérer la garde de leurs enfants. Mais on s’est rendu compte que les enfants changeaient beaucoup trop de milieu et que cela avaient de gros impacts sur leur type d’attachement.

C’est pour cela que depuis 2007, on a ajoutée une durée maximale au placement d’un enfant.

Les enfants de moins de 2 ans peuvent êtres placés pour une durée maximale de 12 mois. Au delà de cette période, une décision doit être prise pour lui à long terme.
Les enfants de 2 à 5 ans peuvent êtres placés pour une durée maximale de 18 mois. Au delà de cette période, une décision doit être prise pour lui à long terme.
Les enfants de plus de 6 ans peuvent être placés pour une période maximale de 24 mois. Au delà de cette période, une décision doit être prise pour lui à long terme.

55
Q

Que signifie le projet de vie lorsque l’enfant est placé ? Donne des exemples de projets de vie.

A

Le projet de vie est ce qui oriente l’avenir de l’enfant. Il représente un objectif d’avenir pour celui-ci.

Un projet de vie peut-être de:
Retourner chez ses parents (ce que l’on souhaite le +)
D’être placé chez un tiers jusqu’à majorité (soit dans la famille proche ou encore dans une famille d’accueil)
D’être adopté par une famille
D’être en processus d’autonomie pour faire sa vie

56
Q

En quoi consiste la dernière étape du processus de la LPJ, soit celle de la révision ?

A

Cette étape consiste à analyser l’évolution de la situation afin de déterminer si la famille a encore besoin des services de la LPJ ou si on peut fermer le dossier.