Cours 6 - Fonctions attentionnelles et mémoire de travail Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire de travail? (7)

A
  • Composante dynamique du système mnésique
    Qui nous permet de traiter l’information qui entre/sort en mémoire
  • Capacité limitée (temps et empan)
  • Permet la manipulation et le maintien (temporaire) de l’information dans le cadre d’une activité cognitive
  • Unité de stockage qui facilite l’organisation de la réponse ou l’accomplissement d’activités intellectuelles.
  • La mémoire à court terme est une composante de la MDT
  • Reliée à la mémoire prospective (contrôle des actions futures)
  • Fonctions exécutives tributaires de la MDT
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2
Q

Expliquez le modèle de Baddeley sur la mémoire de travail

A

Voir schéma

Calepin visuospatial : on y met des images, permet une manipulation des entrées visuelles

Boucle phonologique : entrées verbales, auditives / ex : se répéter un numéro de téléphone dans notre tête pour s’en rappeler

Administrateur central : organisation préfrontale de la mémoire de travail (inhibition, ce qui reste en mémoire ou non)

Système fluide : intervention plus à court terme, informations qui ne sont pas en mémoire à long terme, qui nécessitent un raisonnement nouveau et logique (donc utilisation de la mémoire de travail).

Système cristallisé : connaissances, mémoire à long terme sollicitée

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3
Q

La mémoire de travail est très corrélée avec quoi? Décrivez.

On retrouve des déficits de mémoire de travail souvent chez quel type de population?

A

Très corrélée avec l’apprentissage, déficit en mémoire de travail souvent retrouvé dans la population avec un trouble spécifique des apprentissages.

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4
Q

Nommez 2 conditions avec altération possible de la mémoire de travail.

A
  • Dépression majeure
  • Schizophrénie
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5
Q

Nommez les deux types de tâches comprises dans l’évaluation neuropsychologique. Donnez des exemples.

A
  • Mesurant la mémoire à court terme
    o P.ex. tâches d’empan
    o Répétition de phrases (NEPSY)
  • Mesurant la composante opérationnelle
    o Arythmétique
    o Planche de corsi « envers »
    o Séquence de chiffre « envers » et « ordre »
    o Compréhension de consignes (NEPSY2)
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6
Q

Les fonctions attentionnelles dépendent de quoi?

Elles régulent quoi?

A

Fonctions complexes et dépendant d’interactions avec de multiples modules cognitifs, sous-tendus par des réseaux corticaux et sous-corticaux.

Régulateurs de l’activité cognitive

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7
Q

Comment définit-on l’attention en neuroscience?

A

On définit actuellement l’attention à un phénomène d’ « allocation de ressources neurales », favorisant le traitement d’informations spécifiques, au détriment des autres informations.

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8
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’attention?

A
  • Rend possible le traitement simultané de plusieurs informations
  • A des ressources limitées
  • Détient de grands pouvoirs
    o Augmente la sensibilité sensorielle
    o Optimise le temps de réaction
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9
Q

Selon les modèles théoriques contemporains, l’information peut être sélectionnée à quel niveau de traitement?
Expliquez.

A

L’information peut être sélectionnée à n’importe quel niveau de traitement.

Précoce
- Orientation vers une caractéristique saillante, comme la couleur ou le son

  • Traitement automatique
    Type d’attention que l’on partage avec les autres animaux (utile dans l’évolution des humains)

Tardive
- Orientation vers une caractéristique complexe, comme une catégorie sémantique

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10
Q

Expliquez les mécanismes de l’attention, inspiré du modèle de Posner.

A

Attention exogène:
- Automatique, involontaire et inconscient
- Orientée par un événement/caractéristique extérieur qui va capter notre attention
- « Bottom-up »
- Peut solliciter le système endogène

Attention endogène:
- Volontaire, dirigée et contrôlée vers un objectif.
- Régulé par les fonctions exécutives, et lié aux motivations
- « Top-down »

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11
Q

Expliquez le modèle des réseaux attentionnels.

A

Dans l’exécution d’une tâche

Réseau d’alerte
- À la base de l’attention
- État de veille active permettant de diminuer les temps de réaction.

Réseau d’orientation
- Permettent de focaliser sur une cible signifiante
- Traiter les autres informations sans perturber la sélection active
- Nécessite d’être en mesure de détacher son attention d’une cible à une autre (flexibilité)

Réseau du contrôle exécutif
- Identification de la cible et production de la réponse
- Comportements orientés et détection des erreurs
- Gestion des conflits
- Gestion des réponses automatisées

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12
Q

Décrivez l’attention focalisée (sélective).

A
  • Sélection d’une information ou une action à partir de l’ensemble des stimuli
  • Orientation et centration de l’attention
  • Maintien du foyer attentionnel en cours de traitement
  • Inhibition active des parasites
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13
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’attention focalisée (sélective)?

A
  • La sélectivité est sensible à la saillance du stimulus dans l’ensemble donné.
  • Peut-être en grande partie inconsciente
  • Le défaut d’inhibition des jeunes enfants freine la sélectivité attentionnelle
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14
Q

Quel genre d’épreuves sont utilisées pour l’évaluation de l’attention focalisée (sélective)?

A
  • Les épreuves d’attention sélective peuvent avoir différentes visées :
    Focalisation
    Déplacement du foyer attentionnel
    Distractibilité
  • Épreuves de barrage
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15
Q

Nommez les enjeux d’évaluation neuropsychologique de l’attention sélective (3)

A
  • Divergences notables entre les différents tests en ce qui concerne les composantes attentionnelles et leur définition
  • Parfois peu de convergence avec la compréhension comportement-cerveau
  • Contamination possible des performances en lien avec les modalités d’input-output et les traitements demandés (P.ex. calculs)
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16
Q

Quelles sont les cibles potentielles dans l’évaluation neuropsychologique de l’attention sélective?

A

Cibles potentielles
- Vitesse
o Lenteur générale?
o Instabilité?
o Ralentissement avec l’allongement de la tâche?
- Précision
o Commissions
o Omissions

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17
Q

Nommez 3 épreuves qui dissocient temps et précision (attention focalisée – sélective)

A
  • D-KEFS
  • TEA-Ch
  • NEPSY-II
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18
Q

Distinguez l’attention divisée et l’attention partagée.

A

Attention divisée : Aptitude à porter son attention simultanément sur plusieurs cibles

Ne pas confondre avec l’attention partagée :
- Déplacement de l’attention entre des tâches cognitives différentes.
- Requiert une bonne flexibilité cognitive
- Sous l’égide du contrôle attentionnel
- Ex : écouter le prof, puis prendre des notes, puis retourner en situation d’écoute.

19
Q

Décrivez le rôle du contrôle attentionnel.

A
  • Actif lors des comportements complexes ou inhabituels
  • Actif lorsque la tâche sollicite beaucoup de ressources attentionnelles
  • Module le niveau de conscience (inhibition et activation)
  • Boucle de rétroaction entre ressources internes et exigences de la tâche
  • Adaptation aux changements d’intervalle de présentation des stimuli
  • Permet l’inhibition cognitive ou comportementale
20
Q

Décrivez la trajectoire développementale de l’attention.

A
  • Évolution « rapide » des habiletés attentionnelles entre 0 et 5 ans., mais leur maturité n’est pas atteinte avant (au moins) la fin de l’adolescence
  • Les jeunes enfants portent beaucoup d’attention aux informations non pertinentes, surtout en raison de capacités d’inhibition limitées.
  • L’attention est aisément affectée par un traumatisme chez l’enfant.
21
Q

Décrivez la mise en place de la localisation globale/locale.

A
  • La focalisation attentionnelle peut porter sur un « ensemble » (traitement global), comme sur un élément de cet ensemble (traitement local).
  • Nous pouvons utiliser les deux traitements, quel traitement arrive en premier?
    o Chez l’adulte : traitement global (arrive en premier) avec effet d’interférence globale pour le matériel local
    o Permet une économie de ressources attentionnelles.
    o C’est ce qu’on appelle la précédence globale
22
Q

Précédence locale ou globale chez l’enfant?

A
  • Effet de précédence locale chez l’enfant jusqu’à (au moins) 6 ans
  • Maturité de la préférence attentionnelle globale vers 9 ans.
  • La bascule entre la précédence locale et la précédence globale est progressive
23
Q

Expliquez la mémoire de travail chez l’enfant.

A
  • Évolution de l’empan chez l’enfant serait tributaire de l’amélioration de la vitesse de répétition subvocale (Baddeley, 1992)
  • La répétition subvocale n’apparaît qu’entre 6-8 ans. La boucle phonologique n’est donc pas beaucoup sollicitée avant cet âge.
  • « Espace total de traitement » = espace mental disponible pour emmagasiner l’information et exécuter des opérations cognitives
    o Chez le jeune enfant, la familiarité du matériel à traiter influence l’espace occupée par l’information
  • Résistance à l’interférence (inhibition) : cruciale pour le maintien de l’attention et l’efficacité de la mémoire de travail
24
Q

Les atteintes attentionnelles entrainent souvent des ______________________ aux ___________________________________ comme la _____________ et les ____________________________
Les fonctions attentionnelles et la mémoire de travail sont facilement affectés par les facteurs psychosociaux.
- Importance de l’observation du comportement :
o Combien de temps l’enfant est en mesure de rester assis, immobile?
o Son regard dévie-t-il facilement de la cible?
o Est-il dérangé par le moindre stimuli « saillant »

A

Déficits secondaires
fonctions cognitives complexes
Mémoire
fonctions exécutives

25
Q

Les fonctions attentionnelles et la mémoire de travail sont facilement affectés par les __________________________

A

Facteurs psychosociaux

26
Q

Le bilan attentionnel et de la mémoire de travail doit comporter des tâches en deux volets :

A
  • Une condition de contrôle :
    o Compréhension de la tâche
    o Intégrité des systèmes (afférents et efférents sollicités)
  • Une condition de test :
    o Qui sollicite plus fortement la fonction

Un trouble pourra être évoqué si la condition de contrôle est réussie mais pas la condition de test

27
Q

La TEA-ch est faite selon quel modèle théorique?

A

Modèle théorique trifactoriel
o Attention sélective
o Attention soutenue
o Contrôle attentionnel

28
Q

Que faut-il exclure avant la passation de la TEA-ch?

A

-Exclure tout problème sensoriel ou langagier avant la passation

29
Q

Dans la TEA-ch, quels sont les sous-tests mesurant l’attention sélective visuelle?

A

o Recherche dans le ciel (.63)
o Carte géographique (.76)

30
Q

Dans la TEA-ch, quels sont les sous-tests mesurant le contrôle attentionnel?

A

o Petits hommes verts (,65)
o Mondes contraires .77)

31
Q

Dans la TEA-ch, quels sont les sous-tests mesurant l’attention soutenue?

A

o Coups de fusil (,63)
o Transmission de code (,65)
o Marche-arrête (,31)
o Écouter deux choses à la fois (,78)
o Faire deux choses à la fois (.42)

32
Q

Dans la TEA-ch, quels sont les sous-tests mesurant l’attention divisée?

A

Écouter deux choses à la fois
 Intra modalité auditive
 Mesure aussi (surtout) l’attention soutenue (,78)**

Faire deux choses à la fois
 Inter modalité

33
Q

Décris le sous-test Recherche dans le ciel.

A

attention sélective visuelle
- Difficultés d’inhibition :
o Commissions
o Vitesse expéditive (mais avec erreurs), mais aussi (parfois) lenteur d’exécution
- Stratégie perfectionniste :
o Lenteur d’exécution et exactitude élevée
o Le perfectionnisme peut aussi compenser des difficultés attentionnelles réelles.
- Qualitativement :
o Stratégie d’exploration?
o Détection des erreurs et autocorrection?
- Peu sensible au TDA/H

34
Q

Décrivez le sous-test Coup de fusil.

A
  • Attention soutenue auditive
    o Pas notre meilleure tâche!
  • Importance de regarder le processus menant à l’échec :
    o Premiers items réussis mais perte de précision avec la durée –» attention soutenue
    o Premiers items échoués mais amélioration : habituation à la tâche
    o Erreurs plausibles : difficultés en MdT?
    o Grande marge d’erreur : levées attentionnelles probable
35
Q

Décrivez le sous-test Petits hommes verts.

A
  • Contrôle attentionnel (note I)
  • Résistance à l’interférence
  • Flexibilité mentale
  • Mémoire de travail (note L)*
  • Importance de regarder le processus menant à l’échec :
    o Échecs à la fin de l’épreuve : attention soutenue?
    o Perte d’objectif en cours d’épreuve : rigidité ou saturation des ressources attentionnelles
    o Ne tiens pas compte du sens de la flèche : sensibilité à l’interférence
    o Oubli du chiffre avant la flèche, difficulté de comptage à rebours ou lenteur malgré bonne précision: MdT
36
Q

Décrivez le sous-test Faire deux choses à la fois.

A
  • Attention divisée intermodale : Attention soutenue + capacité de contrôler l’attribution attentionnelle
  • Faible résultat = coût élevé en ressource avec l’ajout d’une seconde tâche
  • Facteurs de personnalité influençant la mobilisation:
    o Baisse de motivation – » effondrement des scores
    o Anxiété face à une tâche complexe
    o Mobilisation face au défi grandissant (moins monotone)
  • Chez l’enfant avec difficulté de contrôle attentionnel – » possibilité d’amélioration car meilleure mobilisation des ressources plus la tâche est estimée « difficile ».
37
Q

Décrivez le sous-test Carte géographique.

A
  • Attention sélective visuelle
    o Rapidité d’exploration oculo-motrice
    o Perception figure-fond
  • Peu de ressources exécutives nécessaires
    o Attention à la recherche erratique qui diminue quand même le rendement
  • Sensible aux difficultés perceptuelles (figure-fond)
  • Enfant perfectionniste : peu de vérifications possibles
  • Matériel qui favorise une stratégie impulsive.
38
Q

Décrivez le sous-test Écouter deux choses à la fois.

A
  • Attention divisée intra modale auditive
  • MAIS : fortement corrélée avec l’attention soutenue (,78)
  • Généralement moins facile que faire deux choses à la fois.
  • Analyse des processus menant à l’échec ET à la réussite :
    o Jeunes enfants peuvent avoir un très bon score pondéré et n’avoir réussi qu’une tâche/2
    o Performance meilleure qu’à « coups de fusil » – » suggère parfois une amélioration de l’inhibition de l’automatisme de comptage en raison de l’interférence de la double tâche.
  • Sensible aux TCC
39
Q

Décrivez le sous-test Marche arrêt

A
  • Attention soutenue, mais qui sollicite des capacités préalables :
    o Gestion de l’impulsivité (inhibition)
    o Aptitude à maintenir un rythme imposé
  • Difficile chez les enfants avec un « ralentissement frontal » (inertie frontale)
  • Sensible à l’anxiété (générateur…)
  • Paraît difficile, mais normalement très réalisable dès 7 ans.
  • Sensible au TDA/H

Attention aux doubles erreurs d’un même item : fausses réussites.

40
Q

Décrivez le sous-test Mondes contraires.

A
  • Contrôle attentionnel (vitesse) : Flexibilité cognitive
  • Analyses possibles :
    o Notes faibles pour les deux conditions : lenteur de traitement de l’information
    o Note plus faible à la condition « endroit » :
  • Difficultés avec l’automatisme du comptage
  • Manque d’éveil (allocation de ressources) pour une condition «facile »
  • Amélioration de la vigilance avec la rétroaction lors de la condition « envers »
    o Affaissement de la performance au deuxième monde « endroit » : réaction à l’interférence (rigidité cognitive)
  • Très sensible aux TCC ou dysexécutifs
41
Q

Décrivez le sous-test transmission de codes.

A
  • Attention soutenue : MdT
  • Analyses possibles :
    o Erreur en MdT : évocation d’un chiffre différent ou perte de consigne
    o Erreur attentionnelle : omission de la cible
    o Attention soutenue : difficulté qui s’accentue en fin de tâche
  • Attention aux populations sensibles à la monotonie : TDA/H mais aussi, HPI, trouble du comportement, etc.
42
Q

Quelles sont les limites de la TEA-ch?

A

« La tea-ch ne fait pas le TDA/H! »

  • Composantes attentionnelles non évaluées :
    o Attention visuelle soutenue
    o Attention visuelle divisée
    o Attention auditive sélective
    o Flexibilité cognitive en modalité auditive
    o État d’alerte
  • Attention aux faux négatifs : Performances dans la norme possible même avec atteinte fonctionnelle objectivée
  • Population HPI :
    o Lien entre contrôle attentionnel et intelligence
    o Enfant HPI auraient également des capacités d’attention soutenue plus développées. Néanmoins, seraient plus sensible à la monotonie (motivation) (Tao et al, 2013).
    o Besoin de tâches et normes spécifiques à cette population?
43
Q

Quelles sont les autres mesures possibles?

A
  • D-KEFS, Stroop et trail making test
  • Conners Continuous Performance Test (2 ou 3)
  • Cognitive Assessment System (CAS)
  • NEPSY-II :
    o Attention auditive et réponses associées
    o Chez les tout-petits : Statut