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mmd-10442 > cours 6 - Approches cognitives > Flashcards

cours 6 - Approches cognitives Flashcards

1
Q

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

V ou F
- Méthode non approuvée scientifiquement

  • Méthode basée sur la collaboration
  • Méthode qui est structurée et limitée dans le temps
  • Seule la séance est nécessaire à la thérapie
  • Principal focus sur les évènements du passé et comment affectent-ils le présent
A

Faux : méthode approuvée scientifiquement

Vrai : collaboration importante thérapeute-patient

Vrai : méthode limitée dans le temps (nombre de séances déterminé d’avance) et très structurée

Faux : travaux à la maison pour travailler les enjeux très importants à la réussite de la thérapie

Faux : principal focus sur les évènements présents, peu de retour en arrière (surtout en début de processus)

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2
Q

Comment TCC fonctionne pour régler les troubles mentaux (seule?, couplée?)

A

Peut parfois fonctionner seule ou en collaboration avec la pharmacologie (les médicaments)

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3
Q

Nommez quelques troubles qui peuvent être réglés par la TCC?

A 
Phobies spécifiques
Phobies sociales
Boulimie
Troubles dépressifs
Bipolarité
Douleurs chroniques
TOC
Psychose
Addiction
etc...
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4
Q

2 parties du cerveau qui sont travaillées en TCC et rôles

A
  1. Système limbique : contrôle des émotions réactionnelles (amygdales, peur) et mémoire (hippocampe, lobe temporal). Induit les réactions suite à une menace, détectée par…
  2. Cortex pré-frontal : processus mentaux complexes (prise de décision, planification, inhibition des comportements inappropriés, pensées logiques) : distingue ce qui est inoffensif vs ce qui représente une menace.
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5
Q

Qu’est-ce qui nous distingue des animaux?

A

Le cortex pré-frontal

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6
Q

Comment les 2 parties du cerveau peuvent-elles être dysfonctionnelles?

A
  1. Hyperactivité dans l’amygdale –> réactions émotionnelles dysfonctionnelles
  2. Dysfonction du cortex pré-frontal : pensées dépressives, vision négative non-rationnelle du monde
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7
Q

Béhaviorisme

A

Une personne acquiert la plupart de ses comportements via son éducation et ses expériences

On peut en apprendre bcp sur les humains en étudiant leurs comportements

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8
Q

Différence principale entre la psychanalyse et TCC?

A

TCC: on s’attarde et étudie les comportements explicites, observables et mesurables, et on ne se concentre pas sur la subjectivité intrapsychique

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9
Q

Qui est le fondateur de TCC?

A

Ivan Pavlov

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10
Q

Conditionnement classique avec exemple du chien (de Pavlov)

A

Nourriture : stimulus inconditionnel (SI) pour faire saliver le chien: réaction inconditionnelle (RI) : les 2 sont stables, déterminé par génétique du chien

Cloche : stimulus neutre (SN) : ne déclenche rien chez le chien

Association nourriture SI et cloche SN : déclenche salivation avec la cloche : réaction conditionnée (RC)

La cloche devient donc un stimulus conditionné (SC)

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11
Q

Conditionnement classique : ex petit albert

A
  1. Petit Albert n’a pas peur des animaux
  2. Animaux = stimulus neutre (SN)
  3. Association animaux SN avec bruit fort (stimulus inconditionnel SI) qui déclenche toujours peur chez Albert (réaction inconditionnelle RI)
  4. Albert se met à avoir peur des animaux : réaction conditionnée à un stimulus conditionné (SC) : les animaux
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12
Q

V ou F

Conditionnement classique utilisé dans la publicité et partout dans les médias

A

Vrai

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13
Q

Principe d’extinction

A

Si on expose personne assez longtemps au sn/sc sans le si, la rc diminue progressivement et sc redevient un sn

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14
Q

Ex de principe d’extinction

A

Les chiens qui détectent la drogue (sc) doivent subir renforcement positif afin de ne pas perdre la réaction (rc) qu’ils sont associés avec celle-ci

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15
Q

Principe d’habituation

A
  1. une exposition courte à une situation anxiogène –> pas bénéfique (sensibilisation, hausse rythme cardiaque et respiratoire et augmentation de la peur associée à la situation dans le futur)
  2. exposition longue et répétée à une situation permet à la longue que le corps détecte la situation comme non-menaçante, et réduise l’anxiété liée avec cette situation
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16
Q

3 types de techniques pour l’habituation

A
  1. Exposition in vivo : exposer la personne à la situation sociale concrète (ex TOC, phobie, anxiété sociale)
  2. Exposition par imaginaire : s’imaginer la pire situation possible, afin de se désensibiliser à la situation, et les cas moins pires vécus par la suite ne causeront pas autant d’anxiété (TAG, SSPT)
  3. Exposition aux sensations physiques : exposer la personne à une contrainte physique qu’elle redoute ou liée à son trouble pour la désensibiliser (ex : trouble panique)
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17
Q

Quels sont les bénéfices d’une exposition prolongée et répétée à une situation anxiogène?

A

Diminution de l’anxiété associée, et résolution de la “crise” anxieuse plus rapidement à chaque fois

–> utilisé pour TOC, troubles anxieux, PTSD

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18
Q

Exposition graduée combinée à la prévention de la réponse dans le TOC : explication

A

S’abstenir graduellement de faire les compulsions : ex se laver les mains une fois de moins à chaque fois, et apprendre à gérer et à s’exposer à l’anxiété reliée à cette diminution de l’exercice des compulsions –> graduellement, l’anxiété et les compulsions diminuent

traitement efficace pour TOC!

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19
Q

Désensibilisation systémique

A
  • Joseph Wolpe

Si lors de la présentation du stimuli qui me génère de l’anxiété (ex foule pour agoraphobe), je pratique une activité antagoniste à l’anxiété (exercices de relaxation) qui génère assurément du calme en moi, baisse de l’association entre le stimulus et l’anxiété

ex : écouter musique calme en public me permet de ne plus craindre les foules ,car la musique diminue mon anxiété liée à ce stimulus

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20
Q

Désensibilisation systémique utile pour qui?

A

Anxiété sociale
Phobies
Anxiété liée aux dysfonctions sexuelles

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21
Q

Comment ces méthodes fonctionnent-elles avec le système limbique et le cortex pré-frontal?

A

Si exemple : phobie

Associer la phobie avec des expériences correctrices et le changement de comportement –> le cortex ne reconnait plus la phobie comme une menace –> baisse de l’activité qui génère la peur dans l’amygdale du système limbique

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22
Q

Conditionnement opérant de Skinner

A
  1. Faux de penser que l’humain est libre de créer son environnement selon Skinner
  2. Notre environnement nous module et nous influence
  3. Ce sont les conséquences de nos actes qui déterminent nos comportements, les normaux et les pathologiques
  4. Un comportement avec conséquence agréable : répété
    Comportement avec conséquence désagréable : éliminé rapidement
    Comportement avec conséquence neutre: éliminé lentement
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23
Q

Le renforcement ___ la probabilité qu’un évènement arrive/soit effectué par nous, et la punition ___ la probabilité qu’un évènement arrive/soit effectué

A

Augmente

Diminue

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24
Q

Principe de contingence

A

Pour former une association entre un stimulus et une conséquence, il faut que le stimulus survienne avant la conséquence

EX : si je me fais punir avant de frapper ma soeur, je ne fais pas le lien entre les 2, mais si je frappe ma soeur puis je suis punie, je fais le lien entre les 2

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25
Q

Principe de contiguïté

A

Pour former une association entre un stimulus et une conséquence, les 2 doivent survenir rapidement l’un après l’autre. Plus le moment est court, plus l’association est forte

Ex : la cigarette est très addictive, car elle attend le cerveau en 8 secondes

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26
Q

Ordre de méthode d’absorption des drogues selon leur influence sur la dépendance (lesquelles sont absorbées les plus vites et donc les plus addictives)

A
  1. IV ou fumé
  2. intranasal
  3. oral
  4. transdermal
27
Q

2 types de renforcement et exemples

* le renforcement augmente la probabilité que quelque chose se produise

A
  1. Renforcement positif : action posée avec conséquence positive entraîne comportement répété : étudier (action) me donne des bonnes notes (cons. +) –> j’étudie plus (comportement répété)
  2. Renforcement négatif : action non-posée ( qui aurait conséquence négative si posée) entraîne comportement répété : ma mère ne me critique pas (action non posée) donc je vais l’aider (action répétée)
28
Q

2 types de punitions et exemples

* punition diminue la probabilité qu’un comportement survienne

A
  1. Punition positive
    Ajout d’une action (négative) entraine diminution du comportement
    ex : enfant crie –> maman lui donne des tâches supplémentaires (action ajoutée) –> enfant arrête de crier
  2. Punition négative : Retrait d’une action (positive) entraîne diminution du comportement
    ex : je crie –> maman arrête de jouer avec moi –> j’arrête de crier
29
Q

V ou F

Les réseaux sociaux fonctionnent bcp selon le principe de renforcement positif et de punition négative

A

Vrai

Ex ; plus j’ai de likes (action ajoutée) –> plus je port (action répétée)
renforcement positif

Ex2 : moins j’ai d’attention car je post trop (action retirée) –> moins je post (action diminuée)
punition négative

30
Q

V ou F

Les réponses variables à un renforcement positif créent une dépendance mois grande qu’une réponse toujours positive

A

Faux
une réponse variable augmente la dépendance

Ex : tinder –> quelque fois match avec personne attirante, augmente le désir d’en trouver d’autres et d’aller sur tinder plus que si toutes les personnes sur tinder étaient attirantes et intéressées à nous

31
Q

Autre exemple d’une réponse variable à un renforcement positif qui augmente la dépendance?

A

Le jeu (gambling)

Comme on ne sait pas si on va gagner de l’argent, on joue de plus en plus pour augmenter nos chances de gagner, l’incertitude augmente la dépendance

Si on gagnait à chaque fois, on perdrait l’intérêt

32
Q

V ou F
Thérapie de punition négative pour les troubles paraphilliques (pédophilie) avec chocs électriques lors de présentation d’enfants dénudés est efficace

A

FAUX
Punition positive, pas négative (ajout de chocs électriques avec photos d’enfants pour diminuer un comportement)

Peu efficace, et éthiquement questionnable

33
Q

Chez les enfants, il est plus efficace et recommander d’utiliser le _____ pour favoriser certains comportements

On accorde peu de focus sur ____ ( on essaie pas de les ____)

____ d’approche est importante

A

renforcement positif

les comportements négatifs

inhiber

La constance

34
Q

Circuit de récompense et drogues

A

Le circuit dopaminergique de la récompense est plus fortement activé par les drogues que par les récompenses naturelles : difficile d’inhiber le cortex pré-frontal

–> renforcement positif plus intense pour les drogues, donc on devient bcp plus facilement addict aux drogues vs les activités normales

35
Q

Les drogues agissent-elles comme renforcement positif ou négatif?

A

Les 2

Au début : apport de drogue –> bien-être –> j’en veux plus : renforcement positif qui développe addiction

Puis, si manque de drogue –> mal-être –> j’en ai vraiment besoin (on me retire ma drogue, alors j’en recherche encore plus car je me sens trop mal) : renforcement négatif, qui est encore pire pour l’addiction que le renforcement positif

36
Q

Thérapie par contingence?

A

Renforcement positif associé à la sobriété

ex : donner des jetons associées avec la durée d’abstinence, entraîne un renforcement positif de la sobriété

37
Q

Théorie de l’apprentissage social

A

Albert Bandura

Apprentissage social : apprentissage se fait observation de modèles réels ou imaginaires

Suite à une observation, raisonnement cognitif (renforcement positif ou négatif) et mémorisation

Imitation des actions des autres

Ex : pas besoin de conduire saoule pour savoir que c’est dangereux –> observation des autres me permet de raisonner, et de comprendre que c’est dangereux –> mémorisation de cette notion

38
Q

Expérience de la poupée bobo

A

36 garçons et 36 filles de 3-6 ans séparés en 2 groupes
1er groupe voit adultes jouer doucement avec bobo, autre voit adultes violents avec bobo

groupe qui voit violence sont généralement plus violents lorsque jouent avec bobo par la suite (surtout garçons qui voient modèle homme)

39
Q

Possibilité de lien entre la violence dans médias et hausse du risque de violence?

A

Données actuelles moins prononcées sur ce lien

40
Q

TCC : quels 3 variables s’influencent?

A

Pensées, émotions et comportements

Pensées –> modifient nos émotions –> influencent nos comportements –> retour aux pensées

41
Q

Pourquoi l’aspect thérapie cognitive de la TCC est-elle importante?

A

Parce que les humains ont la capacité de réfléchir

Certaines dysfonctions cognitives ou certaines pensées peuvent contribuer à la détresse psychologique

Les humains ont la capacité d’examiner et de modifier leurs pensées

42
Q

Hypothèses de la thérapie cognitive

A
  1. Avec entraînement, motivation et détermination, nous sommes capable de prendre conscience du fonctionnement de nos processus mentaux et de notre façon de réfléchir
  2. La façon dont on interprète des évènements (nos pensées) influence nos réactions émotionnelles face à l’évènement, et influence donc nos comportements
  3. Apprendre à modifier nos pensées et comportements dysfonctionnels (à modifier notre mode réflexe de pensées) –> on s’adapte mieux et on devient plus fonctionnel
43
Q

Approche réaliste de la thérapie cognitive

A
  1. Il existe une réalité objective qui peut être très différente de notre construction cognitive
  2. Plus on personne possède de distorsions cognitives ou de erreurs de la pensée par rapport au monde réel, plus il souffre
  3. Plus une personne possède une vision du monde alignée avec la réalité, meilleure est sa santé mentale
44
Q

V ou F
Selon la thérapie cognitive, l’humain est responsable de sa détresse s’il entretient et accentue lui-même ses croyances irationnelles

A

Vrai

45
Q

Présence de biais cognitifs chez la population générale vs les personnes avec des troubles mentaux

A

Tout le monde possède des biais cognitifs (fausses croyances, mauvais mécanismes de réflexion/de pensées)

Par contre, ces biais cognitifs sont bien plus présents chez les personnes avec des troubles mentaux, et sont beaucoup plus intenses et dévastateurs

46
Q

Albert Ellis :

  1. Évènement ____
  2. Déclenche ____
  3. Entraîne conséquences _____
  4. Rationaliser –> ce sont les ____ qui mènent à la souffrance
  5. Soumettre ses pensées au ____
A
  1. Déclencheur
  2. Système de croyances (incluant mes biais cognitifs qui influencent comment je me sens/je perçois l’évènement déclencheur
  3. Conséquences émotionnelles et comportementales en réaction à mes pensées
  4. Rationaliser : ce sont mes pensées irrationnelles
  5. Test logique : penser de façon réaliste
47
Q

Triade de Beck : principe et triangle

A

La pensée négative est la cause des idées dépressives, mais participe aussi au maintien des idées dépressives

  1. Tout est difficile, le monde est cruel –>
  2. Rien ne va changer, ma vie va toujours être aussi horrible –>
  3. je ne vaux rien, je suis inutile et incapable –>
48
Q

Schémas cognitifs –> c’est quoi, comment sont développés, exemples et se traduisent comment

A

Schémas cognitifs = structure cognitive, façon de percevoir des évènements

Créés par une interaction entre notre génétique et nos expériences passées

ex : schéma d’interprétation négative des évènements (dépression), schéma de danger (anxiété généralisée), schéma de sur-responsabilité (TOC)

Se traduisent par une attention sélective vis-à-vis les évènements qui les confirment (juste porter attention aux preuves qui confirment notre schéma) –> futur devient influencé par ces schémas

49
Q

3 niveaux de cognition selon Beck

A
  1. Croyances fondamentales rigides sujettes aux biais cognitifs (je suis impuissant, le monde est cruel)
  2. Croyances intermédiaires et règles (si je ne l’écoute pas, il ne m’aimera plus)
  3. Croyances automatiques dans une situation spécifique (il ne m’a pas parlé, il est choqué)
50
Q

En pratique, on examine les ____ qui mènent aux ____ et ____, dans le but de corriger les ____ qui mènent à ____, et causent de la ____

A 
pensées automatiques
croyances intermédiaires
fondamentales
biais cognitifs 
distorsions cognitives de la réalité
souffrance
51
Q

Distorsions cognitives définition

A

Erreurs cognitives (de perception ou de raisonnement) qui mènent à une distorsion de la réalité

52
Q

Si je coule mon examen, je suis un échec

Soit le réussi parfaitement, soit je suis nulle à l’école

A

Pensée dichotomique

Pas de nuance, tout est noir ou blanc

53
Q

Je ne suis pas invitée à cette fête, je n’assisterai plus jamais à une fête de ma vie

J’ai coulé mon examen, je n’aurai pas mon diplôme

A

Surgénéralisation

Une situation spécifique est appliquée à l’ensemble des situations similaires

54
Q

Je l’ai senti distant, il veut me laisser, je devrais essayer de me trouver un nouvel appartement

Il ne me donnera jamais d’augmentation de salaire, s’il trouvait que je la méritais, il me l’aurait déjà donné

A

Inférence arbitraire ou conclusion hâtive

Rendre une intuition la réalité et porter des conclusions sans preuves
Prédire l’avenir, pratiques divinatoires sur les intentions de quelqu’un

55
Q

J’ai reçu pleins de compliments sur mes nouveaux, souliers, mais ma collègue n’a rien dit en les voyant, elle ne m’a pas complimenté. Je vais les retourner, ils doivent être laids.

J’ai eu 20 commentaires positifs et 3 négatifs sur ma présentation : j’ai vraiment mal fait ça

A

Abstraction sélective (filtre)

Ne retenir que les détails déplaisants d’une situation, omettre les éléments plaisants ou positifs

56
Q

Mon amie ne m’a complimenté que parce que je suis déprimée, elle voulait me faire plaisir mais ne le pense pas

J’ai une une bonne note à mon examen, le prof doit avoir eu pitié de moi et m’avoir donné des points de plus

A

Disqualification du positif

Transformation d’un évènement positif ou neutre en négatif, mais les évènements négatifs sont eux bien réels et mérités (selon la personne)

57
Q

Mon frère est en retard, il a du avoir un accident d’auto et mourir

Mon père ne me répond pas, il doit avoir été kidnappé

A

Catastrophisme

Simple incident sans gravité amène envisager un évènement désastreux

58
Q

Mon enfant est tannant, c’est parce que je l’ai mal élevé

Mon patron m’invite dans son bureau, il doit avoir quelque chose à me reprocher

A

Personnalisation

Prendre la responsabilité d’évènements ou la sur-estimer pour choses qui ne nous concernent pas nécessairement

59
Q

Je me sens mal, ça doit être parce que c’est de ma faute

Je me sens seule, je n’ai donc pas d’amis

A

Raisonnement émotionnel

Émotion assimilée comme étant une preuve. Nos émotions expliquent un évènement

60
Q

Je me sens mal, ça doit être parce que c’est de ma faute

Je me sens seule, je n’ai donc pas d’amis

A

Raisonnement émotionnel/preuve par le sentiment

Émotion assimilée comme étant une preuve. Nos émotions expliquent un évènement

61
Q

Je devrais être la meilleure de la classe

Je dois avoir terminer tous mes devoirs dans la prochaine heure si je suis vraiment bonne à l’école

A

Fausses obligations/musturbation

Exigences rigides sur soi, règles fixes et arbitraires

62
Q

Il a oublié mon rendez-vous, c’est une personne horrible

Il est arrivé en retard, c’est n’est pas quelqu’un de fiable

A

Étiquetage/jugement définitif

Coller sur soi ou les autres des étiquettes qui décrivent la personne en entier, basées du 1 évènement

63
Q

Quelle partie du cerveau développe les pensées dysfonctionnelles?

A

Le cortex préfrontal

64
Q

V ou F

On peut entraîner le cortex à inhiber les pensées dysfonctionnelles

La thérapie uniquement cognitive est plus efficace que la thérapie cognitivo-comportementale

A

Vrai

Faux

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