cours 6 Flashcards

1
Q

par quoi sont marquées la MA et les maladies apparentées?

A

Par une perte d’indépendance fonctionnelle et une perte d’autonomie cognitive

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2
Q

à quoi sont associées la MA et les maladies apparentées?

A

Ces maladies neurocognitives sont associées à un risque de chutes, de syndromes confusionnels, d’hospitalisation et d’institutionnalisation

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3
Q

en l’absence d’accompagnement adapté chez la MA et les maladies apparentées, quel risque est majeur?

A

Le risque d’épuisement des aidants

On manque vrm de ressource pour l’accompagnement des personnes qui ont un trouble cognitif, donc ça retombe bcp sur les proches aidants
- = entraine la fatigue, du stress

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4
Q

qui sont les aidants / proches aidants / aidants naturels ?

A

conjoints, enfants, famille

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5
Q

qu’est ce qui permet un accompagnement des troubles et qui favorise le maintien à domicile?

A

un repérage précoce et anticipation médico-sociale

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6
Q

la MA et les maladies apparentées représentent quel % de toutes les démences dégénératives?

A

60%

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7
Q

quelle est la porte d’entrée de certaines maladies neurodégénératives?

A

Certaines d’entre elles, leur porte d’entrée est vrm la cognition
- c’est les changements cognitifs (ex. : mémoire pour MA), + ils s’aggravent, + ils portent des problèmes dans la vie de tous les jours
- on va voir avec le temps un impact du déclin cognitif sur les activités quotidiennes
- au début, ça va commencer par toucher les activités quotidiennes les + complexes, puis ensuite ça va se mettre à toucher les + simples

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8
Q

early onset Alzheimer :

A

Avant 65 ans
- les impacts sont bcp + importants, car souvent ils sont encore en train de travailler
- dans ses formes précoces, la maladie évolue + vite

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9
Q

caractéristiques de la démence :

A

Altération du domaine cognitif, implique toutes les capacités d’organisation et de gestion de la vie quotidienne, qui affecte le fonctionnement
- doit y avoir un impact significatif sur le fonctionnement dans la vie de tous les jours

Pas une évolution normale du vieillissement :
- pas un lien de causalité
- n’est pas l’aboutissement inévitable du vieillissement

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10
Q

quel est l’un des objectifs ajd pour les personnes qui ont des troubles cognitifs?

A

Un des objectifs ajd est de permettre aux gens qui ont des troubles cognitifs de rester au domicile le + longtemps possible, sans qu’il y ait danger pour la personne ou l’entourage
- + tu restes longtemps à domicile, + lent est le déclin cognitif

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11
Q

que se passe-t-il quand les personnes avec troubles cognitifs entrent dans les CHSLD?

A

Quand on entre dans les chsld, le déclin se fait + vite
- on change de milieu, on perd tous ses repères
- difficile à s’adapter
- moins de stimulation
- on leur enlève leur autonomie = quand on aide trop, elle performe moins bien
- peut accélérer le déclin

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12
Q

qu’est ce que la démence?

A

La démence désigne l’affaiblissement progressif et pathologique de l’ensemble des fonctions intellectuelles, mémoire, attention, jugement, capacité de raisonnement et les perturbations des conduites qui en résultent
- impact sur le comportement, le fonctionnement de la vie de tous les jours

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13
Q

vieillissement normal :

A
  • ralentissement (traitement de l’info, mémoire)
  • manque du mot - mot sur le bout de la langue
  • difficulté pour retrouver les noms propres
  • difficulté doubles-tâches, tâches complexes, etc.
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14
Q

vieillissement pathologique - démence :

A
  • difficultés cognitives bcp + importantes
  • troubles du comportement
  • perte d’autonomie
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15
Q

quelle est la plainte la + fréquente, qui augmente dans le vieillissement est qui est une des + frustrantes ?

A

Manque du mot
- fréquent
- encore + fréquent dans les démences

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16
Q

quel est le symptôme cardinal de l’aphasie primaire progressive ?

A

Le manque du mot
- peut être vrm handicapant

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17
Q

quels noms sont + difficiles à trouver dans le manque du mot ?

A

Les noms propres sont + difficiles à trouver que les noms communs, car ce sont des items qui sont uniques
- une personne est unique et un nom est unique
- alors qu’un objet c’est + général

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18
Q

la nature des difficultés cognitives dans le vieillissement normal et la démence est-elle la même?

A

Nature des difficultés cognitives est pareil dans le vieillissement normal et dans les démences
- + fréquent et + intense dans la démence
- les difficultés sont + sévères

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19
Q

À quoi sont dus les SPCD (symptômes psycho et comportementaux dans la démence) ?

A
  • parfois dû aux changements bio dans le cerveau
  • parfois dû aux difficultés cognitives du patient = donc frustration qui peut engendrer des crises de colères
  • on va se replier sur soi et éviter des situations sociales
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20
Q

à partir de quand les PA avec démence ont besoin d’institutionnalisation?

A

C’est vrm dans les dernières années que la personne a besoin d’institutionnalisation
- dans la dernière phase
- durant 80% de l’évolution, la personne est quand même capable de s’occuper d’elle-même

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21
Q

Toute altération des fonctions cognitives doit amener à quoi?

A

Doit amener à rechercher une maladie neurocognitive
- il faut aussi exclure d’autres causes possibles, comme la dépression ou un syndrome confusionnel

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22
Q

existe-t-il une démence liée à l’âge?

A

Non, le terme de « démence sénile » ne recoupant aucune réalité doit être
proscrit
- démence sénile implique qu’on va inévitablement développer une démence en vieillissant

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23
Q

une maladie neurocognitive peut être suspectée à partir :

A

D’une plainte mnésique du patient ou de son entourage
- la majorité des PA ont une plainte de mémoire, c’est la sévérité de la plainte de mémoire qui peut être indicateur, la perception des proches, l’inquiétude par rapport à la plainte
- les personnes qui ont une plainte de mémoire et que ça inquiète, développerait + une MA

De la survenue de troubles des autres fonctions cognitives ayant un impact significatif dans les activités de la vie quotidienne
- capacités langagières peuvent être affectées aussi (versant expressif ou perceptif)

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24
Q

critères de démence selon le DSM-IV :

A

A. Déficits cognitifs multiples dont la mémoire
B. Déclin cognitif par rapport au niveau prémorbide
C. Début progressif et évolution continue
D. Absence autre trouble neurologique
E. Absence confusion mentale
F. Absence dépression ou psychose

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25
limites des critères DSM-IV :
Les critères sont trop larges, car ils ne permettent pas de discriminer entre différentes sortes de démence Ils étaient trop centrés sur la mémoire - un trouble neurocognitif ne commence pas nécessairement pas une atteinte à la mémoire Il n’y avait pas de point qui permettait de diagnostiquer les troubles cognitifs légers
26
critères du DSM-V pour les troubles neurocognitifs majeurs (démence) :
- atteinte d’au moins 2 fonctions cognitives parmi la mémoire, les fonctions gnosiques, langagières, praxiques et exécutives - impact sur les aptitudes à la vie quotidienne (impact fonctionnel) - trouble objectivé par une évaluation neurocognitive - évolution lente et insidieuse avec une rupture avec l’état antérieur = rupture par rapport à l'état antérieur
27
fonction gnosique :
atteinte de la perception
28
fonction praxique :
Représentation symbolique, planification et manipulation des gestes - pas les aspects moteurs, mais + les aspects symboliques des gestes
29
critères du DSM-V pour les troubles neurocognitifs mineurs (TCL ou MCI) :
- formes transitoires caractérisées par une atteinte légère d’une ou de plusieurs fonctions cognitives - objectivables par des tests neuropsychologiques mais sans retentissement sur les activités de la vie quotidienne
30
prévalence de TNM :
- 1 à 2% à 65 ans - 30% à 85 ans
31
prévalence de TCL :
- 2 à 10% à 65 ans - 5 à 25% à 85 ans
32
les SPCD sont associés à quoi?
Aux troubles neurocognitifs
33
quand apparaissent les SPCD?
Certaines SPCD apparaissent avant le diagnostic et doivent le faire évoquer Les SPCD surviennent à différentes phases de la MAA
34
quels sont les 6 premiers SPCD ?
1. retrait social 2. idées suicidaires 3. dépression 4. paranoia 5. rythme diurne 6. anxiété
35
pathologies neurodégénératives :
- maladie d’Alzheimer - démences fronto-temporales - maladies à corps de Lewy incluant l’atteinte cognitive de la maladie de Parkinson - dégénérescence cortico-basale - paralysie supra-nucléaire progressive Ne peut pas être guéri et ne peut pas revenir en arrière On ne connait toujours pas la cause des ces maladies
36
pathologies vasculaires :
- altérations secondaires à des accidents vasculaires cérébraux - lésions de la substance blanche, responsables de formes évoluant en « marche d’escalier » et pouvant atteindre les fonctions de façon diffuse avec une prédominance pour les formes dysexécutives La personne peut développer une démence après avoir fait plusieurs AVC Marche d’escalier (vers le bas) = stable-déclin-stable-déclin
37
interaction entre les maladies vasculaires et les dégénératives :
De façon schématique, une démence vasculaire n’est pas considérée comme une démence dégénérative Il y a souvent un mix des 2 chez bcp de patients
38
démences dégénératives corticales :
Altération au niveau du cortex cérébral (couche de matière grise qui englobe le cerveau)
39
démences dégénératives sous-corticales :
Atteintes des structures sous-corticales des noyaux gris centraux et du tronc cérébral
40
la MA est-elle corticale ou sous-corticale?
La MA est une démence corticale - affecte spécifiquement les aires associatives du cerveau - touche les aires impliquées dans les fonctions cognitives supérieures
41
démences cortico-sous-corticales :
Touche les structures corticales ou sous-corticales
42
quelles sont les démences dégénératives corticales ?
- MA : maladie d’Alzheimer - DFT : démence fronto-temporale - Atrophies focales : aphasies primaires progressives, atrophie corticale postérieure
43
quelles sont les démences dégénératives sous-corticales?
- MP : maladie de Parkinson - Maladie de Huntington - PSP : paralysie supranucléaire progressive
44
quelles sont les démences cortico-sous-corticales ?
- DCL : démence à corps de Lewy - DCB : dégénérescence cortico-basale - Pathologies du motoneurone (ex. SLA)
45
démences pugilistique :
- démence du boxeur - certains boxeurs développaient une démence - pas mal la même chose que traumatique - peut être causée par différents types d’impact, qu’ils soient multiples ou isolés
46
démence traumatique :
Coups répétés à la tête ou choc très important Changements humeur, comportement, cognitifs, moteurs - humeur : déprimé, irritable, désespéré, pensées suicidaires, parfois suicide - comportement : impulsive, parfois agressive, se mettent en colère facilement - cognitif : distraite, difficultés à planifier et à organiser, deviennent confuses - moteur : lenteur du mouvement, problèmes de coordination motrice, problème au niveau de l’élocution Trouble mémoire, aphasie, apraxie. . .
47
démence infectieuse :
Démence neurosyphilitique - lorsqu’elle n’est pas traitée, elle peut évoluer vers un 3e stade de la maladie et va causer une démence Encéphalite herpétique - peut monter le long des nerfs rachidien au cerveau et causer une attaque au cerveau - séquelles au lobe frontal - traite par médicaments intra-veineux - peut causer une amnésie SIDA Maladie de Lyme Maladie du prion
48
les tests de dépistage doivent couvrir quoi?
Les tests de dépistage doivent couvrir les différents champs des fonctions cognitives - pas un outil diagnostic, mais est un indicateur de la présence de qqc
49
qu'est ce qui doit être mené en parallèle des tests de dépistage?
La recherche d'un syndrome dépressif - utilisation de la Geriatric Depression Scale (GDS)
50
en cas d'anomalie de ces tests de repérages, le patient doit...
doit être adressé en consultation spécialisée
51
évaluation clinique sur le plan neurologique :
La recherche d’un syndrome pyramidal (signe potentiel d’AVC) - symptômes et signes qui résultent de l’atteinte du faisceau pyramidale La recherche d’un syndrome extra-pyramidal (signe potentiel d’une atteinte vasculaire ou dégénérative des noyaux gris centraux, contre-indiquant les neuroleptiques) L’évaluation de l’occulomotricité - peut y avoir une anomalie au niveau du regard L’évaluation des reflexes frontaux - grasping, appréhension d'objets ou de choses qu'on va mettre dans la main - le neurologue vérifie l'intégrité des réflexes Fait par neurologue ou par un gériatre
52
évaluation clinique sur le plan général :
Un examen de la marche (Vitesse de marche, TUG, test du lever de chaise) Une évaluation du poids et / ou d’une perte de poids Une évaluation de l’état d’hygiène
53
évaluation clinique sur le plan neuropsychologique :
Un examen approfondi des fonctions cognitives et du retentissement de difficultés dans la vie quotidienne
54
risque de troubles neurocognitifs sévères majoriés si :
- altération de la vitesse de marche - plainte cognitive objectivée - AVQ préservés - Pas de critères de troubles neurocognitifs majeurs
55
évaluation en imagerie :
Un bilan en imagerie, idéalement une IRM cérébrale, permet de faciliter l’orientation étiologique et d’écarter une partie des diagnostics différentiels - + dans le cadre de diagnostic incertain ou de diagnostic différentiel - pour avoir un élément additionnel qui vienne supporter le diagnostic - IRM cérébral, CT scan
56
évaluation en biologie médicale :
Afin d’écarter un syndrome confusionnel, un bilan médical relativement large doit être réalisé incluant un dosage - de la TSH - des vitamines B9 et B12 - selon les situations, une sérologie syphilitique
57
quels sont les 2 indices pour observer la fréquence d'un phénomène de santé dans des populations?
- prévalence - incidence
58
prévalence :
Nombre total de personnes atteintes d'une maladies qui vivent dans un population à un moment donné
59
incidence :
nombre ou taux de nouveaux cas d'une maladie particulière qui surviennent dans une population pendant une période donnée
60
nombre de personnes atteintes de démence dans le monde :
36 millions - probablement bcp + qui ne sont pas diagnostiqués - double tout les 20 ans
61
incidence de démence dans le monde :
7.7 millions de nouveaux cas/an
62
nombre de personnes atteintes de démence en 2050 :
115 millions
63
tendance qui sort du graphique sur la prévalence de la démence dans le monde par tranche d'âge
la prévalence de la démence augmente avec l'âge
64
qui est + touché par la démence au Canada, les femmes ou les hommes?
+ de femmes touchées par la démence - même quand on corrige pour l'âge, il y a + de femmes touchées par la MA que d'hommes
65
prévalence de la démence chez les femmes à domicile vs dans les CHSLD :
Personnes vivant à domicile : - + de femmes que d’homme à 80 ans et + Dans des CHSLD : - 3x + de femmes que d’hommes - surreprésentation des femmes dans les CHSLD par rapport aux hommes chez les 80 ans et +
66
incidence de la démence au Canada à travers les années :
Il y a une légère diminution de l’incidence de la démence autant chez les femmes que chez les hommes au Canada Grâce à l’amélioration de la prévention des facteurs de risque de développer une démence - augmentation de l’éducation, réserve cognitif - prévenir pour les maladies qui sont des facteurs de risque Il y a moins de cas par année, probablement grâce à toutes les mesures mises en place pour prévenir la démence
67
prévalence de la démence au Canada au travers des années :
Augmentation de la prévalence de la démence chez les hommes et les femmes Dû au faut qu’il y a + de personnes globalement dans la population qui vont vivre avec une démence, les personnes avec démences vont vivre plus longtemps
68
changements dans les % des causes de morts entre 2000 et 2006 :
- diminution des maladies cardiovasculaires : -11.5% - diminution d’AVC : -18.1% - diminution de cancer de la prostate, légère diminution du cancer du sein - augmentation des décès liés à la MA On ne meurt pas à cause de la MA - on meurt de complications secondaire de la MA - ex. : diminution du système immunitaire = bcp de patients meurent d’une pneumonie - meurent pas de MA, mais de maladies connexes qui sont liées à l’affaiblissement du système immunitaire - ex. : déglutition – les patients vont s’étouffer en mangeant
69
comparaison des causes de décès liés aux maladies cardiovasculaires vs les causes de décès lis au types de démence de MA chez les femmes et les hommes au travers les années :
- diminution de décès liés aux maladies cardiovasculaires autant chez les hommes que chez les femmes - augmentation chez les hommes et les femmes de gens touchés par une démence ou MA 2015 : - + de femmes qui meurent de démence ou de MA que de maladie cardiovasculaire - + d’hommes qui meurent de maladie cardiovasculaire que de démence ou de MA - aussi dû au fait qu’il y a + de femmes que d’hommes dans la société qui sont touchées par la démence et + d’hommes qui sont touchés par des maladies cardiovasculaires que les femmes
70
quelle est la 1re cause de démence chez les -65 ans et + 65 ans?
C'est toujours la MA qui demeure la 1re cause de démence
71
facteurs de risque modifiables de la démence :
Tous les facteurs sur lesquels on peut avoir de l’influence et qui vont contribuer à diminuer l’incidence au cours des décennies - réserve cognitive : meilleure elle est, + on sera préparé à faire face à des démences Facteurs potentiellement modifiable, car si les gens les prennent en charge, ils vont pouvoir diminuer leurs risques
72
quel est le facteur modifiable qui surviendrait en début de vie ?
L'éducation - réserve cognitive - + on a d’années d’éducation, + on pourrait bien faire face à une démence - réduit de 8% le risque de développer une démence
73
facteurs modifiables en milieu de vie :
Audition : si on a des problèmes importants au niveau de la vue ou de l’audition = augmente les chances de MA - mais si on s’appareille pour les corriger, diminue les risques - donc important de les corriger en portant un appareil - selon l’étude, facteur le + important contre le risque de démence - 9% Hypertension - 2% Obésité - 1%
74
facteurs modifiables + tard dans la vie
Arrêter de fumer - 5% Traiter une dépression - 4% Faire de l’activité physique - 3% Ne pas s’isoler socialement - 2% Diabète - 1% Il y a aussi d’autres facteurs qui n’ont pas été très étudiés - ex. : perte visuelle Facteurs potentiellement modifiable, car si les gens les gens les prennent en charge, ils vont pouvoir diminuer leurs risques
75
facteurs de risque non modifiable de la démence :
Génétique Quand même 65% de facteurs non-modifiables - chiffre très élevé - renvoie au fait qu’il y a un rôle génétique très important la MA
76
les programmes de santé publique visent à réduire les facteurs modifiables :
- contrôle de l’IMC et lutte contre l’obésité - maintien d’une activité physique - lutte contre les déficits hormonaux - lutte contre le stress oxydatif - limitation de la glycation des protéines
77
glycation des protéines :
Les produits qui ont une glycation vont engendrer du stress oxydatif dans le corps, qui est un des facteurs de risque de démence
78
délirium
Syndrome confusionnel (ou décompensation neurocognitive aigue) - syndrome transitoire, passagé -- peut être de durée très courte ou durer jusqu'à quelques mois - pas qqc d'irréversible comme la démence
79
qu'est ce que le délirium?
C’est une altération BRUTALE, TRANSITOIRE (aigue voire persistante) et FLUCTUANTE de l’état de conscience et de vigilance, SECONDAIRE à une affection médicale ou toxique - brutale, contrairement à une démence dégénérative - fluctuant = grosses variations au courant de la journée dans l’attitude et le comportement de la personne - aigu = évolue en quelques heures ou quelques jours
80
le délirium est responsable de quoi?
Responsable d'une diminution des capacités attentionnelles, mnésiques, cognitives et d'une altération du cours de la pensée
81
quelle est la durée d'un délirium?
Il est dit aigu, évoluant depuis quelques heures ou quelques jours - syndrome relativement court en général Il peut être persistant s’il évolue depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois (environ 20% des cas, selon les études, y compris 6 mois et au-delà) Dépend aussi de si on arrive à trouver la cause du problème - on pourra traiter + vite
82
apparition brutale du délirium :
Caractérisée, notamment en cas de troubles neurocognitifs sous-jacents, par une acutisation des symptômes - vrm ce qui vient distinguer d'une démence
83
caractéristiques du délirium :
L’apparition brutale Une fluctuation des symptômes sur une période de 24 heures avec des moments de lucidité Des troubles attentionnels Une pensée désorganisée (discours incohérent, coq-à-l’âne, fuite des idées) Une altération du niveau de conscience avec phases hypovigilantes L’exacerbation de troubles cognitifs Des troubles des perceptions avec hallucinations ou interprétations Des troubles psychomoteurs, soit hyperactifs (agitation) soit hypoactifs (léthargie, réduction de l’activité motrice), soit mixtes avec une alternance de l’un et de l’autre Une perturbation du cycle veille-sommeil Une labilité émotionnelle
84
sur quoi repose la complexité diagnostique du délirium?
La complexité diagnostique repose sur la pluralité des signes différents, mais aussi leur fluctuation et alternance qui vont être évocateurs - d’où l’importance de l’anamnèse pour rechercher une rupture dans l’état cognitif et psycho-comportemental - syndrome complexe à diagnostiquer
85
qu'est ce qui est important pour le diagnostic du délirium?
Important de savoir commence ce comportement se distingue du fonctionnement antérieur - c'est survenu dans quel contexte
86
comment un dépistage systématique peut-il être réalisé?
- par une évaluation du risque confusionnel par la Confusion Assessment Method (CAM) - par un test de dépistage tel que le Mini-Mental Status Examination de Folstein (MMSE) qui, sans être le reflet du statut du patient, permet d’objectiver les troubles cognitifs
87
% des diagnostics de délirium :
- 10-20% des aînés à l’admission a l’hôpital - 25-60% des PA en cours d’hospitalisation - en CHSLD : prévalence 16 à 57% et incidence 4-40% par semaine
88
le taux de survenu du délirium est directement corrélé à quoi?
à l'âge
89
les conséquences des syndromes confusionnels sont :
- une augmentation de la mortalité, des durées de séjours, et une institutionnalisation + fréquente à 12 mois - sur l'augmentation importante des dépenses de santé, impact en terme de santé publique - quand on n’arrive pas à trouver les cause du syndrome confusionnel, le trouble peut persister et parfois être associé à un trouble neurocognitif majeur
90
qu'est ce qui est responsable du délirium?
Les mécanismes restent incertains à ce jour, mais consensus quant à : - la responsabilité de l’altération des capacités de réserve cognitive - la responsabilité de la perte de plasticité (favorise le terrain d’un syndrome confusionnel)
91
phénomènes qui semblent impliqués dans le délirium :
- le déficit cholinergique, l’excès dopaminergique - l’altération de la neurotransmission par modification de la perméabilité de la barrière hémato-méningée sous l’effet des facteurs de l’inflammation
92
facteurs prédisposants du délirium :
- l’âge supérieur à 65 ans, - les troubles cognitifs préexistants - la perte d’indépendance fonctionnelle - un historique de chutes récentes - une désafférentation sensitive (visuelle, auditive) - une dénutrition et une déshydratation - la polymédication, notamment incluant des substances psychoactives, et la poly-pathologie Ces éléments permettent d''identifier des patients à risque de confusion
93
facteurs précipitants du délirium :
Tout élément somatique peut être à l'origine d'un syndrome confusionnel Les principales étiologie sont : - infections (pulmonaires et urinaires) - troubles hydro-electrolytiques (deshydratation et hypoNa+) - thérapeutiques psychoactives (benzodiazépines ++) - défaillances neurologiques aigues - rétentions d’urines, la douleur, etc. - conditions environnementales (contentions +++) L'étiologie n'est pas toujours retrouvée = c'est à ce moment là que ça va persister et empirer
94
le délirium devient quoi si pas traité ?
- majoration des complications en cours d’hospitalisation (post-opératoire +++) - majoration des durées de séjour - majoration du risque d’institutionnalisation - majoration de la mortalité
95
confusion assessment method :
Outil diagnostique du syndrome confusionnel 4 critères - il faut avoir le critère 1, 2 et soit 3 ou 4
96
quels sont les 4 critères du CAM?
1. début soudain et fluctuation des symptômes 2. inattention 3. désorganisation de la pensée 4. altération de l'état de conscience
97
la prise en charge du délirium repose sur quoi?
Elle repose d’abord sur l’éviction du facteur étiologique (importance de déterminer l’étiologie) - élément essentiel qui va permettre d'enreiller le syndrome La prise en charge symptomatique repose : - en 1er lieu sur les mesures non-médicamenteuses - en 2nd lieu, en cas de nécessité seulement, sur des mesures médicamenteuses symptomatiques Va pas régler, mais va traiter
98
mesures non médicamenteuses pour le délirium :
Travail environnemental et ergonomique - éviter de placer le patient dans un endroit où il y a trop de stimulation sensorielle - environnement simplifié qui évite une stimulation excessive Attitude bienveillante Maintient des appareillages sensoriels - porter appareils auditifs quand on a des problèmes d’Audition - porter des lunettes si problème de vue Non-recours aux contentions physiques Évaluation de la balance bénéfices/risques de chaque thérapeutique
99
mesures médicamenteuses pour le délirium :
Intervention médicamenteuse symptomatique par le médecin qu’en complément de ces mesures Aucun médicament pour « Confusion Aigue de la personne âgée » Mais, au niveau symptomatique : - les benzodiazépines en cas de troubles anxieux prédominants - les neuroleptiques en cas de troubles productifs Pas de médicament propre pour ça, mais médicaments symptomatiques selon les symptômes problématiques qui peuvent affecter le patient
100
problèmes productifs du délirium :
hallucination, délire, manifestation comportementale comme de l'opposition et de l'agressivité