cours 5-6: anxiété Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’anxiété?

A

état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension associés à l’anticipation d’une menace ou d’un danger.

La menace peut être spécifique ou diffuse.

Anxiété possède une fonction adaptative: oriente les ressources d’une personne pour qu’elle se prépare à faire face une menace

Détresse psychologique!!!
irrationnel et incontrôlable
qui affecte le fonctionnement adaptatif de l’individu.

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2
Q

Explique la réaction de “fight or flight” de l’anxiété (explication + 5 réactions)

A

Activation du système nerveux central et autonome qui provoque une chaîne de réactions physiologiques et psychologiques permettant de combattre ou de fuir la menace :

Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire

augmentation de la tension artérielle et du glucose sanguin

irrigation sanguine des muscles

hypervigilance

concentration; attention.

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3
Q

Nomme des manifestations comportementales possibles de l’anxiété (6)

A

Agitation ou diminution des gestes

Tremblements

Mouvements stéréotypés

Compulsions

Évitement

Fuite

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4
Q

Nomme des manifestation physiologiques possibles de l’anxiété (10)

A

Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire

Tension musculaire

Serrement dans la poitrine

Boule dans la gorge

Rougeur ou pâleur dans le visage

Mains moites

Extrémités froides

Crampes d’estomac et problèmes digestifs

Difficultés de sommeil

Transpiration

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5
Q

Nomme des manifestations cognitives possibles de l’anxiété (4)

A

Estimation plus ou moins réaliste du danger

Estimation plus ou moins réaliste de la capacité à faire face à la situation

Pensées irrationnelles ou catastrophiques

Ruminations anxieuses et obsessions

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6
Q

Nomme des manifestations affectives de l’anxiété (5)

A

Inquiétude
Irritabilité
Nervosité
Appréhensions
Panique et détresse

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7
Q

Nomme les 5 troubles anxieux

A

la phobie spécifique

le trouble d’anxiété généralisée

le trouble panique avec ou sans agoraphobie

le trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)

le trouble d’anxiété de séparation.

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8
Q

Qu’est-ce qui caractérise la phobie spécifique? (3 éléments)

A

Spécificité de l’objet ou de la situation phobogène comme peur intense.

appréhensivité et hypervigilance: recherche constante de l’objet ou la situation qu’il doit éviter

> 6 mois.

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9
Q

Quelle est la prévalence selon le sexe de la phobie spécifique?

A

Prévalence moyenne: 3-5%

Plus de filles que de garçons

Petit pourcentage de sujets qui consultent (plusieurs développent une grande habileté à éviter les stimuli anxiogènes)

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10
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’anxiété de séparation? (6 éléments)

A

peur persistante, intense et inappropriée de la séparation d’une des principales figures d’attachement (habituellement la mère) + évitement de telles séparations.

désespérément préoccupés par le désir des retrouvailles.

Inquiétude excessive et persistante de perdre la figure d’attachement

malheureux, retirés socialement et non fonctionnels en l’absence

> 6 mois

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11
Q

Nomme un déclencheur de l’anxiété de séparation

A

Les stress de la vie peuvent être un déclencheur

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12
Q

Nomme une forme sous laquelle l’anxiété de séparation peut se présente chez l’enfants

A

Se présente souvent sous la forme du refus scolaire

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13
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’anxiété sociale (4)

A

Peur prononcée et persistante d’une ou plusieurs situations sociales dans lesquelles le sujet pourrait faire l’objet de l’observation attentive et de l’évaluation négative d’autrui.

La peur du jugement prédomine, dans toute place où il est susceptible de se faire évaluer

doit survenir avec des jeunes du même âge (pas seulement des adultes).

Durée d’au moins 6 mois.

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14
Q

Dans le trouble d’anxiété sociale, la peur du jugement prédomine, dans toute place où il est susceptible de se faire évaluer comme quoi? (6)

A

prendre la parole en publique

parler à des inconnus

rencontrer des nouvelles personne

manger, boire ou écrire en public

utiliser les toilettes publiques.

peur de dire ou de faire une bêtise

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15
Q

Décrit des manifestations possibles de l’anxiété sociale (7)

A

hypersensibilité à la critique ou au rejet

Manque d’assurance et faible estime de soi

réseau social réduit

célibataire

difficultés scolaires et professionnelles

Attention centrée soi et sur leurs performances

fortement autocritique (public self-consciousness)

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16
Q

quelle est la prévalence de l’anxiété sociale? (groupe d’âge, sexe, 1 groupe social)

A

Femmes > Hommes (adolescence et adulte)

Plus fréquente chez les personnes moins instruites et SSE plus faible

Se développe surtout à l’adolescence mais peut se manifester avant l’âge de dix ans

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17
Q

que sont les attaques de paniques?

Que serait leur cause?

A

crises atteignent leur paroxysme rapidement habituellement en moins de 10 minutes. Malgré leur brièveté, elles sont souvent décrites comme une expérience terrifiante et laissent la personne vidée d’émotion et anxieuse à propos de sa santé.

les attaques de panique peuvent se produire en l’absence de stimuli extérieurs particuliers.
Elles seraient plutôt initiées par des réactions physiologiques internes

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18
Q

Nomme au moins 5 symptomes d’une crise de panique

A

Période de crainte ou de malaise dans laquelle il y a au minimum 4 des symptômes suivants:

Palpitations

Transpiration

Tremblements ou secousses musculaires

Impression d’étouffement ou souffle coupé

Sensation d’étranglement

Douleur thoracique

Nausée

Impression de: vertige, instabilité, tête vide, évanouissement

Déréalisation

Peur de perdre le contrôle de soi

Peur de mourir

Paresthésies

Frissons ou bouffées de chaleur

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19
Q

Par quoi est caractérisé le trouble panique? (explication + 2 élément obligatoires)

A

Attaques de panique soudaines et récurrentes, dont une a été suivie d’un ou des deux critères ci- dessous pendant un minimum d’un mois

Un préoccupation ou inquiétude persistante d’avoir une nouvelle attaque ou de leur conséquences.

Un changement significatif et inadapté du comportement en lien avec les attaques.

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20
Q

Quelle est la prévalence du trouble panique? (sexe et groupe d’âge)

A

fréquentes à l’adolescence: environ 2% : age moyen = 14 ans
Prévalence: filles > garçons

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21
Q

Quel trouble est souvent en comorbidité avec le trouble panique?

A

l’agoraphobie

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22
Q

Qu’est-ce que l’agoraphobie? (3 éléments)

A

Peur ou anxiété marquée à propos de deux des cinq situations:
1. Transport public
2. Être dans des endroits ouverts
3. Être dans des endroits clos
4. Être en ligne ou dans une foule
5. Être en dehors de la maison seul.

Peur ou évitement de ces situations, car s’échapper de ces situation peut être difficile ou impossible en cas de symptômes de panique ou autre symptôme.

> 6 mois ou plus.

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23
Q

Par quoi est caractérisé le trouble d’anxiété généralisé? (6)

A

préoccupations excessives pendant de longues périodes au sujet de différentes choses qui ne sont pas nécessairement reliées entre elles.

se préoccupe d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir.

Doutent de leurs compétences personnelles
mais s’imposent des exigences extrêmes

ruminations

hypervigilante et très vulnérable aux stresseurs environnementaux.

Intolérance à l’incertitude

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24
Q

Explique le modèle du trouble d’anxiété généralisé (5 étapes)

A
  1. état émotionnel + évènement de vie = situation “si”
  2. croyance face aux inquiétude (que c’est utile et nécessaire)
  3. anxiété
  4. évitement / neutralisation ou orientation inefficace face aux problèmes
  5. démoralisation et épuisement
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25
Q

Quelle est la prévalence du trouble d’anxiété généralisée? (sexe et groupe d’âge)

A

+ à l’adolescence

filles >garçons

Peu de gens consultent pour ce trouble. Perçoivent souvent leurs symptômes comme des traits immuables de leur personnalité

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26
Q

Quelle est la prévalence des troubles anxieux en général? (sexe et groupe d’âge)

A

10% à 22% des enfants et des adolescents ont un trouble anxieux

Les troubles anxieux sont plus fréquents chez les filles à l’exception du TOC

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27
Q

Quels sont les troubles anxieux les plus fréquents chez les enfants? (3)

A

L’anxiété de séparation (4-5%)
Les phobies spécifiques (4-5%)
L’anxiété généralisée (3%)

28
Q

Quels troubles sont souvent en comorbidité avec l’anxiété? (4)

A

troubles de l’humeur

déficit d’attention/hyperactivité

troubles de comportement

toxicomanie.

29
Q

Quelle est la trajectoire développementale des troubles anxieux? (2 tendances)

A

Dans bcp de cas, les symptômes s’aggravent au fil des ans, pour se transformer en un trouble chronique et plus sévère à l’adolescence et à l’âge adulte.

Certains troubles anxieux de l’enfance évoluent en d’autres troubles anxieux à l’âge adulte (ex. l’anxiété de séparation est souvent associée au trouble panique à l’âge adulte).

30
Q

Dans quel cas peut-il y avoir une plus grande stabilité des troubles anxieux? (4 éléments)

A

Chez les filles que chez les garçons

Lorsqu’ils s’accompagnent de difficultés comorbides

Lorsqu’ils débutent relativement tôt.

Évoluent rarement de façon continue (alternance entre phases aiguës et phases de rémission).

31
Q

Quel type de trouble anxieux est le plus stable dans le temps

A

phobie spécifique

32
Q

Nomme des facteurs génétiques des troubles anxieux

A

Études de jumeaux, d’agrégation familiale (apparenté du premier degré), de génétique moléculaire suggèrent une vulnérabilité sur le plan génétique

Héritabilité non pas du trouble mais bien d’une vulnérabilité tempéramentales (inhibition comportementale, affectivité négative).

33
Q

Donne 2 facteurs neurobiologiques typiques de l’anxiété

A

Hyperactivité de l’axe hypothalamo-hypophysio-surrénalien (HPA): axe reliant l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales.
Fait le lien entre le cerveau et le système hormonal (joue un rôle central dans l’expression et la gestion des émotions)

une suractivation de l’amygdale: déclenche la réaction de peur puis de fuite ou de lutte pour nous y soustraire (lieu des peurs conditionnées)

comme la dépression

34
Q

Nomme 2 situations de vie qui peuvent prédisposer l’enfant à devenir anxieux en destabilisant le l’axe HPA et le système limbique?

A

Événements de vie pénibles ou traumatiques (i.e. abandon, maltraitance)

35
Q

Explique comment sont provoquées les réactions comportementales d’une crise de panique (neurologiquement)

A

L’amygdale serait aussi impliquée dans le déclenchement des crises de panique par l’entremise de son noyau central.
Celui-ci entretient des connexions avec plusieurs structures cérébrales qui contrôlent les réponses autonomes (respiration, fréquence cardiaque, etc.):

On a pu démontrer que la stimulation électrique du noyau central de l’amygdale produit effectivement des comportements associés à la panique chez l’animal

36
Q

Quels sont les traitements pour les troubles anxieux en général? (2) Comment remplissent-ils leur fonction?

A

médicaments qui vont diminuer l’activité cérébrale trop intense dans l’amygdale, ramenant le niveau d’anxiété de la personne à un niveau acceptable.

  • les anxiolytiques
  • les somnifères (famille des benzodiazépines).
37
Q

Qu’est-ce qu’un tempérament et comment se forme-t-il?

A

différences individuelles sur le plan des émotions et des comportements qui apparaissent tôt dans la vie et s’avèrent relativement stables à travers le temps et les situations.

Certaines prédispositions génétiques sont à la base du tempérament.

L’expression du tempérament est cependant sensible aux conditions de l’environnement et aux expériences passées

38
Q

Explique les 4 dimensions des dispositions tempéramentales

A
  1. Activité (intensité, vigueur et vitesse du mouvement, de la parole et de la pensée)
  2. Réactivité: (le seuil de réponse à des stimuli, l’attention et l’intérêt pour une stimulation, approche et évitement) le plus important = par rapport à la nouveauté
  3. Émotivité: (affectivité plus ou moins négative)
  4. Sociabilité: (intérêts pour les stimuli sociaux)
39
Q

Selon Jerome Kagan et son principe d’inhibition comportementale, décrit les deux groupes d’enfants qui se distinguent en regard des comportements qu’ils manifestent lors de situations non familières (3 caractéristiques par groupe)

A

Enfants inhibés:
* Timidité extrême
* plus craintifs
* tendance à se retirer sur le plan émotionnel et comportemental lorsque placés dans des nouvelles situations ou mis en présence de nouvelles personnes.

Enfants non inhibés
* plutôt sociables
* spontanés émotivement
* peu effrayé dans un contexte de nouveauté.

40
Q

Qu’est-ce que le principe d’inhibition comportemental et il s’observe à partir de quand?

A

Différences individuelles observables dès les premiers mois de la vie. Procédure standardisée visant l’exposition à divers stimuli non familiers (objet, évènement, individus) en fonction de l’âge des enfants.

41
Q

À l’âge de 4 mois, comment se distinguent les enfants inhibés (4) vs non-inhibés (2) face aux stimulis?

A

enfants inhibés
* hautement réactifs face aux stimuli (activité motrice intense, bras et jambes s’active, langue s’avance, le dos s’arque).
* Détresse marquée traduit par des pleurs excessifs.
* Ils ont recours à des processus d’évitement
* dépendent davantage des agents extérieurs afin de gérer leurs états émotifs.

enfants non inhibés
* peu réactifs face aux stimuli
* se montrent très peu irritables.

42
Q

Nomme 4 indices d’inhibition chez les enfants

A
  • fréquence des regards en direction de la mère
  • tentative de se rapprocher de celle-ci
  • évitement
  • latence d’approche ( l’individu prend plus de temps pour évaluer avant de répondre)
43
Q

Les patrons de réactivité persistent à quel point et combien de temps dans le développement?

A

Patrons de réactivité persistent au cours du développement

Les enfants fortement réactifs à 4 mois sont fortement réactifs à 14 et 21 mois.

Méfiance et réticence lors des interactions avec les pairs inconnus à 4 ans

Silencieux et évitants en présence d’adultes et d’enfants étrangers à 7 ans.

44
Q

Nomme 4 corrolaires physiologiques qui aident à classer un enfant de type inhibé

A

Rythme cardiaque plus élevé et moins variable en situation de nouveauté

Tonus vagal plus faible (capacité du système nerveux parasympatique à gérer la réactivité physiologique).

Activité adrénocorticale plus intense (cortisol salivaire).
Au repos, activité supérieure du lobe frontal droit (plus enclins à exprimer des affects négatifs et plus de difficultés à régulariser leurs émotions).

45
Q

Explique la distribution de l’inhibition

A

70% = dans la moyenne

20% = non-inhibés

10% = inhibés

Pour la majorité des enfants, les comportements d’inhibition sont momentanés et adaptatifs.

46
Q

Quels sont les liens entre l’inhibition comportementale et l’anxiété?

A

L’inhibition comportementale est un précurseur des troubles d’anxiété à l’enfance.

  • 85% des enfants de parents atteints du trouble panique avec agoraphobie présentent un niveau d’inhibition marqué
  • Les parents d’enfants inhibés sont plus anxieux et ont plus souvent souffert de troubles anxieux dans leur enfance
  • Inhibition constitue un facteur de risque dans le développement des troubles anxieux. (Cependant… 40% des enfants inhibés à 21 mois ne le sont plus à 4 ans. )
47
Q

Nomme des facteurs familiaux en lien avec les troubles anxieux (2)

A

Présence de patrons d’interaction mère-enfant dysfonctionnels chez les enfants anxieux.

Mère plus contrôlante, plus critique, plus intrusive et moins affectueuse.

48
Q

Qu’est-ce que les travaux de Dumas & LaFrenière ont montré sur les relations familiales et l’anxiété?(comportement des mères d’enfants anxieux vs ceux d’enfants prosociaux)

A

Ils ont observés notamment de bonnes différences entre le comportement des mères d’enfants anxieux vs ceux d’enfants prosociaux

Mères d’enfants anxieux:
* Contrôlent l’enfant dans le but de le protéger ou de lui éviter de faire des bêtises.
* Moins grande réciprocité à l’égard des affects et comportements positifs de leur enfant.
* Moins cohérentes dans leurs pratiques éducatives (comportements contrôlants, critique et affects négatifs en réponse aux comportements de désobéissance et d’obéissance).

Mères d’enfants prosociaux
* plus grande réciprocité
* plus grande cohérence dans leurs pratiques éducatives

49
Q

Explique les impacts des conduites parentales sur les troubles anxieux.

A
  • caractérisent le fonctionnement de la dyade mère-enfant
  • permettent de rendre compte de l’émergence, du maintien et de l’accroissement des symptômes anxieux.
  • l’établissement d’une relation d’attachement insécurisant-ambivalent est associé à l’inhibition comportementale et au développement des troubles anxieux.
50
Q

Explique l’interaction complexe et mutuelle entre les caractéristique de l’enfant et celle de son environnement (schéma + explication) par rapport à l’anxiété

A

Schéma: forte réactivité émotionnelle + conduite parentales = inhibition = anxiété

Les enfants hautement réactifs à la nouveauté et confrontés à des pratiques éducatives caractérisées par une absence de sensibilité et un haut niveau de contrôle et d’intrusion, perçoivent leur environnement comme menaçant et imprévisible et ont plus tendance à adopter des comportements d’évitement

51
Q

La perspective cognitive soulève l’importance quant aux facteurs psychologiques menant aux troubles anxieux, lesquels? (6)

A
  • l’affectivité négative
  • les sentiments d’impuissance acquise
  • le faible sentiments de contrôle
  • les interprétations erronées de la réalité
  • Intolérance à l’incertitude.
  • Biais sélectif négatifs: Propension à percevoir les événements de façon catastrophique, à surestimer que des évènement malheureux vont survenir.
    Tendance à surestimer les conséquences négatives.
52
Q

Explique le lien entre le conditionnement classique et l’anxiété

A

l’anxiété est une réaction apprise, une peur en réponse à un conditionnement.

L’anxiété peut se développer
en une seule occasion (si le SI est assez fort) ou gaduellement si le SI se présente souvent

53
Q

Explique le lien entre le conditionnement interoceptif et l’anxiété

Dans quel trouble anxieux ce modèle est-il particulièrement important?

A

L’anxiété peut être associée par conditionnement à des sensations physiologiques internes (conditionnement intéroceptif).

Ce type de conditionnement joue un rôle important dans le modèle explicatif du trouble panique

54
Q

Explique le principe d’extinction avec l’anxiété

A

Après un conditionnement, si on présente le stimulus neutre sans le pairer au stimulus inconditionnel, la réaction conditionnelle finit par disparaître. La personne apprend avec le temps à défaire l’association qu’elle avait faite entre un stimulus neutre et une peur

55
Q

Quel genre de comportement contribue le plus au maintien de la réaction d’anxiété et pourquoi?

A

Les comportements d’évitement contribuent au maintien de la réaction d’anxiété. En étant pas confronté au stimulus anxiogène, l’individu n’a pas l’occasion de l’apprivoiser, ce qui ne permet pas le phénomène d’extinction de l’anxiété conditionnée.

Les comportements d’évitement sont renforcés négativement en permettant à l’individu de ne pas ressentir l’anxiété (conditionnement opérant: réponse apprise)

56
Q

Explique le concept d’apprentissage vicariant

A

L’anxiété se transmet facilement par observation.

Les processus d’imitation et de renforcement réciproque entre les parents et l’enfant pourraient jouer un rôle important dans le développement des troubles anxieux

57
Q

Explique le modèle de Barlow sur l’anxiété (il met notamment de l’avant 3 facteurs)

A

Modèle théorique intégré, où l’anxiété provient de l’interaction entre trois forces majeures

  1. Vulnérabilités biologiques: prédisposent l’individu à une plus grande sensibilité et une plus grande réactivité à des situations nouvelles ou stressantes
  2. Vulnérabilités psychologiques: caractéristiques cognitives.
  3. Événements de vie négatif
58
Q

Quelles sont les cibles d’intervention cognitivo-comportementales pour la dépression? (5)

A

Schèmes mésadaptés

Pensées automatiques dépressogènes et distortions cognitves

Attentes négatives

Auto-évaluations négatives

Tendance à la rumination

59
Q

Quelles sont les cibles d’intervention cognitivo-comportementales pour l’anxiété? (6)

A

Interprétation catastrophique des sensations physiques et des maladies

Importance accordée à l’opinion des autres

Sentiment exagéré de responsabilité

Habilités de résolutions de problèmes

Intolérance à l’incertitude et propension à s’inquiéter

Relaxation

60
Q

Quelles sont les différentes méthodes cognitivo-comportementale pour appliquer les cibles d’interventions de l’anxiété et de la dépression?(7)

A
  1. Restructuration cognitive
    * Modifier les pensées négatives, (Quelle est l’évidence?; Interprétations alternatives?; Qu’est-ce qui arriverait si…?;)
    * Modifier distorsions cognitives (si l’on ne réussit pas complètement, on a l’impression d’échouer totalement , adoption d’attributions internes face aux succès)
  2. Entraînement aux habiletés d’auto-contrôle, autoobservation, auto-évaluation et auto-renforcement
  3. Exposition graduée
  4. Entraînement à la résolution de problème
  5. Accroître le sentiment de contrôle personnel
  6. Entraînement aux habiletés sociales
  7. Planification d’activités plaisantes
61
Q

À l’heure actuelle, la forme d’intervention qui donne les meilleurs résultats pour l’anxiété est laquelle et comment?

A
  1. thérapie béhaviorale-cognitive (TBC) qui vise à aider le jeune à:
  • Reconnaître les émotions et les réactions somatiques liées à l’anxiété
  • Identifier le rôle des cognitions (particulièrement des attributions ou des attentes négatives ou irréalistes)
  • Développer un plan d’action pour apprendre à faire face aux situations anxiogènes.
  1. Sinon ce serait les différentes techniques d’exposition
62
Q

Qu’est-ce que la restructuraiton cognitive? (but et objectif)

A

modifier les croyances extrêmes et non réalistes

Le but de la RC est de penser de manière plus réaliste

Objectif : Apprendre au jeune à identifier les pensées négatives, irréalistes ou non aidantes, à les confronter et à les remplacer par des pensées plus réalistes ou plus aidantes.

63
Q

Nomme les étapes de la restructuration cognitive (4)

A

identifier la pensée derrière l’émotion

regarder les évidences reliées à cette pensée

évaluer la pensée en se basant sur les évidences

examiner les conséquences de l ’événement qui fait peur.

64
Q

Explque à quoi servent les techniques d’exposition dans la restructuration cognitive

A

Toutes les techniques d’exposition visent à exposer l’individu à des situations ou à des objets anxiogènes dans le but de faire baisser l’anxiété.

C’est LA technique qui, à l’heure actuelle, donne les meilleurs résultats thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux.

65
Q

Décrit les 4 différentes techniques d’exposition

A

Dans l’exposition en imagination, l’exposition se fait en imagination. On construit une hiérarchie de situations anxiogènes, puis on demande à l’individu de les imaginer l’une après l’autre, jusqu’à ce qu’il ne ressente plus de peur.

Dans la désensibilisation systématique, l’exposition se fait en imagination et de façon graduée. La seule différence a trait à l’utilisation de la relaxation.

Dans l’exposition in vivo graduée, l’exposition se fait de manière graduée, en affrontant réellement (plutôt qu’en imagination) la situation anxiogène.

Enfin, dans l’immersion, l’exposition est réelle, mais pas graduée.