cour 4: troubles de l'humeur II Flashcards

1
Q

Nomme des facteurs génétiques des troubles de l’humeur

A

atteignent souvent les membres d’une même famille, ce qui suggère une influence génétique.

Les enfants de parents dépressifs ont approximativement trois fois plus de chance de développer un trouble dépressif.

Le début de la dépression majeure est nettement plus précoce chez les enfants de parents dépressifs (12-13 ans vs 16-17 ans).

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2
Q

Quelle est la contribution spécifique des facteurs génétiques et environnementaux?

A

Prédisposition génétique très fortement probable.

Taux de concordance chez les monozygotes est de 3 à 5 fois plus élevés que chez les dizygotes.

Certains enfants héritent donc d’une vulnérabilité affective + ou – prononcée, qui s’ils sont exposés à des expériences de vie difficiles pourrait contribuer à l’émergence du trouble.

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3
Q

Nomme des facteurs neurobiologiques des torubles de l’humeur (3)

A

plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives (l’origine de la léthargie et du sentiment d’abattement) dont surtout le cortex préfrontale
*permet normalement de se donner des objectifs en vue d’atteindre une récompense
* contribue également à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales

Au contraire, le système limbique, surtout les amygdales montrent une activité particulièrement élevée

Pas une seule zone touchée: plutôt différentes anomalies cérébrales.

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4
Q

Nomme le traitement commun pour la dépression et un downside de ce traitement

A

la dépression est à l’origine de baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de l’humeur et de l’énergie: la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline

Les antidépresseurs (fluoxetine ou Prozac, paroxetine ou Paxil, sertaline ou Zoloft, etc.) servent alors à rééquilibrer ces neurotransmetteurs.

Cependant, effets secondaires des antidépresseurs chez les jeunes (comportements suicidaires)

Antidépresseurs pourraient donc être réservés pour les troubles dépressifs récurrents et chroniques, en conjonction avec d’autres types d’intervention et un suivi soutenu.

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5
Q

Nomme un facteur hormonal quant à la dépression

A

l’axe limbique hypothalamo-hypophyso-surrénalien régule les réactions physiologiques au stress et est hyperactif chez personnes dépressives: taux élevé de cortisol = diminution du volume de l’hippocampe: stress provoque réaction inflammatoire dans le cerveau.

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6
Q

Explique la Théorie de l’attachement de John Bowlby

A

la qualité des relations d’attachement interagit avec les circonstances de la vie d’un individu pour déterminer la qualité de son adaptation social future.

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7
Q

Explique l’expérience de Mary Ainsworth quant à la théorie de l’attachement.

A

Un enfant est amené dans une pièce inconnue avec sa mère. Ensuite, la mère quitte la pièce et laisse l’enfant seul pendant un certain temps. Un étranger entre alors dans la pièce, puis la mère revient. Les observateurs notent les réactions de l’enfant à ces différentes étapes pour évaluer son style d’attachement.

L’étude de Mary Ainsworth a contribué à enrichir la compréhension de la théorie de l’attachement en identifiant différents types d’attachement, tels que l’attachement sécurisé, l’attachement anxieux-évitant et l’attachement anxieux-ambivalent.

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8
Q

Nomme les carctéristiques d’un attachement sécurisé et sa prévalence (3)

A

(60%): Parents sensibles au besoin de leur enfant et répondent de façon cohérente et appropriée

interactions soutenantes et structurantes

L’enfant apprend qu’il peut explorer son environnement en toute confiance.

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9
Q

Quel type d’attachement non-sécurisé est le plus grand facteur de risque et pourquoi? (2 raisons)

A

Attachement insécurisant comme facteur de risque

Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives

Il donne à l’enfant une image négative du monde (confiance aux autres) et de lui-même (plus faible sentiment de confiance en lui, valeur personnelle)

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10
Q

Nomme des caractéristiques de l’enfant insécure (4)

A

Caractère imprévisible du comportement parental amène l’enfant à se représenter sa figure d’attachement comme n’étant pas disponible de façon stable dans les moments de détresse (inquiétudes croissantes et préoccupations persistantes).

L’enfant apprend à augmenter la manifestation de détresse pour assurer une réponse du parent.

Déficit sur le plan des habiletés d’autorégulation.

L’enfant développe un faible sentiment de contrôle sur son environnement.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un attachement insécurisant permet de prédire? (5 éléments)

A

Troubles anxieux

Dépendance à l’adulte

Difficultés d’intégration sociale

Sentiments dépressifs et troubles de l’humeur

interaction avec caractéristiques personnelles

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12
Q

Nomme 3 dimensions du comportement parental comme facteurs de risque

A

Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité
Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence
Un niveau faible d’affectivité positive

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13
Q

Qu’est-ce que la perspective cognitive en psychopathologie?

A

cherchent les causes des troubles de l’humeur dans la manière dont le sujet traite l’information affective, interpersonnelle et sociale. Ce ne sont pas les évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou comportementales, mais plutôt la perception et l’interprétation que nous avons de ces évènements

“cognitive” car cognitions agissent comme médiateurs

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14
Q

Selon le Modèle de Aaron Beck (1976) , comment la dépression s’explique?

A

La dépression s’explique par l’existence de schèmes cognitifs dysfonctionnels (dépressogènes: structures de pensées relativement stables qui s’activent lors d’événements stressants.)

  • distorsion cognitives
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15
Q

Nomme des distorsions cognitives typique d’une personne dépressive

A

interprètent les événements de façon critique et négative

généralisent

conclusions non objectives

perspective négative d’elles-mêmes (autodévalorisation), du monde (vision négative des expériences de vie) et du futur (vision pessimiste).

Eux-mêmes: se perçoit comme étant la cause des expériences négatives, absence de qualités nécessaires au bonheur.

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16
Q

Nomme 5 erreurs de pensée (un type de distorsion cognitive) au niveau du traitement de l’information des personnes dépressives.

A

Pensée absolue, dichotomique (tout ou rien)

Généralisation à outrance

Filtre sélectif: se concentrer uniquement sur les aspects négatifs d’une situation tout en ignorant les aspects positifs

Inférences arbitraires (tirer des conclusions hâtives)

Catastrophiser les éléments négatifs ou minimiser les éléments positifs

17
Q

Selon le Modèle de Martin Seligman (1975), quelle est l’origine des troubles de l’humeur?

Ce modèle se base sur un principe en particulier, nomme le et décrit le

A

Les troubles de l’humeur ont leur origine dans les expériences répétées d’impuissance acquise (réelles ou perçues comme telles) conduisant la personne à s’attendre à ce que ses actions soient incapables d’influencer le cours des évènements.

Se base sur le principe de sentiment d’impuissance acquise: La croyance que rien de ce qu’on peut faire ne va modifier ce qu’il nous arrive

18
Q

Qu’est-ce qui fait que la personne dépressive développe un sentiment d’impuissance acquise?

A

Les expériences répétées d’impuissance acquise mènent au développement d’un style d’attribution dépressif (biais attributionnels). Les événements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales ce qui encourage le pessimisme, la passivité et le repli

19
Q

Les biais attributionnels du sentiments d’impuissance peuvent être en 3 catégories, lesquelles?

A

Interne/externe: L’évènement est-il causé par moi-même ou par des choses extérieures à moi?

Stable/instable: La cause de l’évènement estelle là pour longtemps (ou toujours) ou estelle passagère?

Global/spécifique: La cause de l’évènement est-elle impliquée dans beaucoup d’autres domaines ou spécifique à cet événement?

20
Q

Nomme 2 facteurs de risques qui mène à un style d’attribution pessimiste

A

effritement des relations de soutien social

rencontrer plus d’évènements négatifs dans sa vie

21
Q

Qu’est-ce qui caractérise un style d’attribution pessimiste? (6)

A

sentiment de contrôle moins grand (lieu de contrôle externe)

moins grande persévérance dans la résolution du problème (stratégie d’évitement)

plus faible estime de soi (sentiments de compétence moins grande pour faire face au problème)

découragement

plus de stress (sécrétion plus forte de cortisol)

moins bon fonctionnement du système immunitaire.

22
Q

Du point de vue psychologique, pourquoi l’adolescent serait plus enclin à être pessimiste?

A

Les recherches confirment que les enfants et les adolescents dépressifs ont des modes de pensée automatisés qui favorisent une appréciation négative de soi, du monde et du futur, et attribuent les évènements négatifs à des causes internes, stables et globales sur lesquels ils n’ont que peu ou pas de contrôle.

23
Q

Nomme 2 limites importantes du modèle cognitif

est-ce que c’est un modèle spécifique au trouble de l’humeur?

A

Les deux modèles postulent que les processus cognitifs correspondent à une interprétation erronée de la réalité. Est-ce vraiment toujours le cas?

La nature transversale des études ne permet pas d’établir le rôle étiologique des variables cognitives. Elle dit juste qu’elles sont présentes.

Non

24
Q

Explique la perspective comportementale par rapport aux troubles mentaux en général

A

La perspective comportementale se concentre sur les comportements observables et mesurables. Elle examine comment les comportements sont appris, modifiés et conditionnés par l’environnement.

25
Q

Selon la perspective comportementale, de quoi résulte la dépression?

A

La dépression résulte d’un manque d’expériences positives et gratifiantes combinée à une prévalence élevée d’expériences relationnelles négatives.

26
Q

Selon la perspective comportemental, nomme 4 facteurs qui contribuent le plus à la dépression

A

Rejet et victimisation par les pairs

Difficultés sur le plan du rendement scolaire

Peu d’implication et de soutien social des parents
Interactions négatives avec les parents (hostilité, conflits, manque d’affection, critiques)

Cette réalité est en partie tributaire de certains déficits sur le plan des habiletés sociales, sociocognitives et socioaffectives.

27
Q

Selon la perspective comportementale, nommes 6 facteurs d’adversité familiale et sociale qui peut contribuer au développement de la dépression

A

Seulement 14% des enfants dépressifs ne vivent pas dans une sitiation familiale problématique. C’est donc un facteur important

Trouble mental et déviance chez un parent

Maltraitance et négligence des parents

Conflits conjugaux, divorce

Décès d’un parent

Pauvreté, chômage

28
Q

Décrit le Modèle de Cicchetti de l’approche bio-psycho-sociale

A

modèle étiologique intégré, spécifique à l’enfance et à l’adolescence, qui tient compte à la fois des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

intègre des dimensions biologiques (génétique, neurobiologie), psychologiques (processus cognitifs et émotionnels) et sociales (influences familiales et sociétales).

Il propose que ces facteurs interagissent de manière dynamique tout au long de la vie pour influencer la santé mentale, la résilience et les résultats comportementaux.