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psychologie de la sexualité > cours 5 > Flashcards

cours 5 Flashcards

1
Q

C’est quoi l’adulte émergent?

A

Jeffrey Arnett (2000) est le premier à identifier
une période charnière du développement située
entre l’adolescence et l’âge adulte (« emerging
adulthood »).
- Apparition des termes « adulescent », « youthood » et
« post-adolescence » dans la littérature scientifique au
début des années 2000
- Prise de conscience que les jeunes adultes tendent à
retarder de grandes étapes de vie : cohabitation,
parentalité, carrière, etc.
*reporte à plus tard le fait d’être adulte
*nous

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Q

Donne une définition de l’adulte émergent (3)

A
  1. Individus âgés de ± 18 à 30 ans
    - Correspond à la génération Z
  2. Caractérisé par un sentiment d’être trop vieux pour être des adolescents, mais trop
    jeunes pour être des adultes
  3. Tâche développementale : quête identitaire → expérimentation!!
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3
Q

Quelles sont les 5 composantes de l’adulte émergent?

A
  1. Exploration identitaire (certain niveau de dépendance (parents))
  2. Instabilité (choix nombreux = fait douter)
  3. Focalisation sur soi-même
  4. Sentiment « d’entre-deux » (trop vieux pour ado trop jeune pour adulte)
  5. Possibilités (choix nombreux = page blanche, peut expérimenter n’importe quoi)
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4
Q

Idée reçue que les jeunes adultes ne veulent pas s’engager ; vrai ou faux?

A

→ Question complexe!
→ L’amour et l’intimité sont autant recherchés et valorisés
(dépend de comment on définit s’engager)

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5
Q

Nomme 5 différences par rapport à l’engagement chez les jeunes adultes de nos jours

A
  1. Besoins changent dans l’intimité
    - Besoin de sécurité ↓
    - Besoin d’exploration ↑
    *explorer un entre deux (sans étiquette)
    - Besoin moins prononcé de mettre une étiquette définie sur la nature de la relation entretenue
    *plus fluide
  2. Principale différence : désillusion à l’égard du couple romantique
    *ensemble jusqu’à ce que la mort nous sépare; ça risque de finir éventuellement
  3. Le couple monogame demeure la configuration relationnelle priorisée pour entretenir des relations sexuelles
  4. Changements relationnels qui s’inscrivent davantage dans la continuité que dans la rupture
    *besoin de tout ça mais modifie paramètres
  5. Individualisation du processus relationnel
    *processus relationnel = peut être en couple peut se séparer peut être en fréquentation puis une autre…..
    permettre d’avoir plusieurs relations monogames pour se situer dans le processus relationnel
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6
Q

Quels sont les 2 visions de la peur de l’intimité?

A
  1. Difficulté, voire incapacité, d’un individu – en raison d’une anxiété latente - à partager ses pensées et ses sentiments profonds avec une personne estimée et valorisée (Descutner et Thelen, 1991; Bumby et Hansen, 1997).

Et/ou

  1. Difficulté, voire incapacité, à démontrer de l’autonomie et à se sentir confortable dans une relation de dépendance relative avec une personne estimée (Alperin, 2006; Arseth et al., 2009; Beyers & Seiffge-Krenke, 2010)
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7
Q

DEUX COMPOSANTES DE LA PEUR DE L’INTIMITÉ DANS UN CONTEXTE RELATIONNEL (SOBRAL, TEIXEIRA ET COSTA, 2015)

A
  1. La peur de se perdre soi-même
    - Peur de la composante de dépendance
    relative inhérente à la relation amoureuse.
    - Peur de perdre son autonomie
  2. La peur de perdre l’autre
    - Peur de la désapprobation et du rejet
    - Recherche de fusion : proximité physique et émotionnelle.
    - Difficulté à tolérer la différence.
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8
Q

TRANSFORMATIONS DE L’INTIMITÉ ET DE LA
SEXUALITÉ DES JEUNES ADULTES: Quels sont les 2 principes de base?

A
  1. Sexualité plastique : sexualité pouvant être modelée en fonction de besoins, de préférences et de limites individuelles. Sexualité ≠ pénétration pénis-vagin
  2. Amour confluent : amour actif et conditionnel.
    - ≠ amour romantique

→ Terreau fertile pour ↑ de l’utilisation de la séduction en ligne

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9
Q

La séduction chez les adultes émergents (2)
cela s’expliquerait par…? (3)

A
  • Les + nombreux à avoir recours à la rencontre
    en ligne
  • Réputation d’être des séducteurs moins habiles
    dans la culture populaire…

Cela s’expliquerait par (Pinksy, 2019) :
1. Lacunes dans la communication réelle (vs.
communication virtuelle)
*meilleur quand texto (cours); lost in translation dans la réalité
2. Plus grande peur du rejet
*plus d’hésitation (j’aime mieux pas prendre ma chance et pas blesser mon égo); voir processus réussite ou échec
3. Ambivalence envers la séduction elle-même
(rupture avec les scripts sexuels traditionnels,
mouvement post-#MeToo)

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10
Q

Nomme des avantages de la séduction en ligne (9)

A
  1. Facilité d’utilisation et compatibilité avec « la vie d’aujourd’hui »
  2. Sentiment de contrôle
    *pas avoir à dire en vrai que la personne nous intéresse pas
  3. Multiplications des opportunités
  4. Facilite le sexe occasionnel
  5. Permet de quantifier sa désirabilité sexuelle
    *est-ce que je suis intéressant/intéressante
  6. Élargissement du bassin de réseau social habituel
    *+ de couples interatiaux
  7. Possibilité d’entretenir plusieurs relations à la fois
  8. Efficace
  9. Filtration
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11
Q

LIMITES DE LA SÉDUCTION EN LIGNE (4)

A
  1. Superficialité
  2. Discrimination
    *peut pas montrer personnalité
  3. Ratio rencontres satisfaisantes < insatisfaisantes
    *prend plusieurss dates/rencontres avant de trouver qqun de réellement intéressant
  4. Très stratégique
    *jouer et non authenticité du soi
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12
Q

Sexualité des jeunes adultes (4)

A
  • Majorité d’individus actifs sexuellement
  • 8 H/10 et 9 F/10 ont eu première relation sexuelle vaginale
  • Vingtaine = pic de la prise de risques dans la sexualité (ITSS, grossesses nondésirées/avortement, usage d’alcool/drogue)
    —> Expérimentation ++
  • Nb de partenaires sexuels au cours des 12 derniers mois :
    —> 0 : 21%
    —> 1 : 41%
    —> 2 à 6 : 31%
    —> 7 ou + : 7%
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13
Q

5 faits sur la sexualité des jeunes adultes

A
  • Sexting est une pratique répandue (consensuelle et non-consensuelle…)
  • Avoir eu un partenaire du même sexe est + répandu chez jeunes (27% vs. 11% ).
  • 5% ont vécu une relation sexuelle de groupe (« trip à trois » ou +)
  • Sexualité + conso cannabis : 11% de façon épisodique à fréquente
  • Satisfaction sexuelle? Plutôt satisfaits → capacité à nommer ses besoins et à répondre aux besoins du/de la partenaire, curiosité, plaisir et absence de regret.
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14
Q

Donne la définition du paradoxe du choix

A

C’est un concept à la fois psychologique et économique qui suggère qu’avoir accès à une abondance de choix, plutôt que d’augmenter notre capacité à prendre des décisions, mène le plussouvent à des sentiments d’anxiété, de solitude et de déprime (Schartz, 2004)
- Plus nous avons de choix, plus il est difficile d’en faire un et d’être convaincu qu’il est « le meilleur »
*remise en question par rapport à notre choix
*crème glacée

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15
Q

Nomme les 3 manifestations du paradoxe du choix dans les relations contemporaines

A
  1. La peur de rater quelque chose
  2. Attitude du pêcheur
  3. Ambiguïté relationnelle
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16
Q

C’est quoi la peur de rater qqch? (4)

A
  1. Nouvelle forme d’anxiété sociale qui est
    caractérisée par la crainte constante de manquer
    quelque chose.
  2. État de constante comparaison avec les autres.
  3. En lien direct avec l’utilisation de téléphones
    intelligents et de réseaux sociaux.
  4. Dans la relation amoureuse, cela se traduit par :
    - Hésitations, doutes, craintes de ne pas faire le
    “bon choix” de partenaire.
    - Difficultés d’engagement.
17
Q

C’est quoi l’attitude du pêcheur? (4)

A
  1. Une incapacité à s’engager dans une relation
    amoureuse qui se traduit par une attitude d’ouverture constante à de nouvelles éventuelles opportunités relationnelles.
  2. Personne qui, symboliquement, « garde la ligne
    à l’eau », parfois même lorsqu’elle est en couple, afin de voir si « quelqu’un va mordre ».
  3. Peur de rater quelque chose (FOMO) + manque d’empathie relationnelle.
    *difficulté à reconnaitre que peut être souffrant pour l’autre
  4. Se traduit par différents comportements dans
    les relations intimes.
    *garde toujours la ligne à l’eau pour voir si un poisson plus gros va mordre
    *peut être tromper

*arriver dans milieu social et pas nommer qu’on est en couple

18
Q

C’est quoi l’ambiguité relationnelle?
définition?
conséquences?

A

Définition : un état d’ambivalence entre le désir de poursuivre la relation et celui d’y mettre fin.
(fréquentation)
- Perception de double avantage :
—> Maintenir les bénéfices d’entretenir une relation affective
*bénéfices d’une relation de couple sans contraintes d’être en couple
—> Sentiment de liberté relative
*pas mal vue de continuer de voir les autres possibilités; pas besoin obligations relationnelles (ex: famille; compromis)
- Impression d’équilibre entre la crainte de la solitude vs. la crainte de l’engagement
- Conséquences :
—> Prolongation de la période de séparation
*pourquoi je quitterais j’ai tout! souvent c’est l’autre qui back downparce que qu’est-ce qui manque? (l’autre ne sait pas parce que ce qu’il manque c’est la volonté de s’engager)
—> Démonstration d’un manque d’empathie envers le/la partenaire
*pas être prêt à en donner autant; “c’est notre entente on est d’accord les deux on est au courant” et veut pas voir la globalité

*l’impression que l’autre n’est pas la bonne personne pour moi mais je reste parce que bénéfices (sexe; amour; etc)
*peur de l’engagement (garder portes relationnelles ouverte tout en bénéficiant de la relation)
*une personne serait prête et entretient espoir (parce que la personne est là on se voit bcp; mais on est quoi)

19
Q

Nomme 4 faits par rapport aux nouvelles configurations relationnelles non-conjugales

A
  1. Émergence de nouvelles configurations relationnelles non-conjugales (NCR) chez les 18-30 ans qui se distinguent du traditionnel couple monogame.
  2. Conséquence logique de la transformation de la sphère intime.
  3. Reconnaissance qu’il existe des nuances relationnelles entre le célibat vs. la relation de couple
  4. Environ 16% de la population composée par les adultes émergents entretiendrait une forme relationnelle qui correspond aux critères des nouvelles configurations relationnelles
20
Q

Nomme les 6 typologies des nouvelles configurations relationnelles non-conjugales
NCR (NC)

A
  1. Le partenaire sexuel d’un soir
  2. L’ex-partenaire romantique
  3. L’ami (e) de baise
  4. L’ami (e) avec bénéfices
  5. Partenaires romantiques sans engagement
  6. Partenaires ayant un projet de couple
21
Q

C’est quoi le partenaire sexuel d’un soir? (3)

A
  • Concerne une diversité de partenaires (inconnu.e, connaissance, ami.e)
  • Peu ou pas d’entente préalable à la relation sexuelle
  • Peu de dévoilement de soi entre les partenaires.
    *pas de routine
    *pas relfet de ce les gens aiment, plus normatif
22
Q

C’est quoi l’ex-partenaire romantique? (3)

A
  • But de la relation n’est pas uniquement sexuel
  • Configuration dans laquelle le dévoilement de soi est le plus grand
  • L’entente sexuelle est généralement similaire à celle qui était présente lors de la relation amoureuse
    *reviens à routine sexuelle établie dans relation
    *soutien émotionnel
23
Q

C’est quoi l’ami de baise? (4)

A
  • Configuration la plus axée sur la sexualité
  • Peut inclure de l’amitié ou une connexion émotionnelle découlant de l’interaction sexuelle
  • Peu ou pas d’activités sociales avec le.la partenaire
  • Peu de révélation de soi
    *but de se voir = sex
    *pas nécessairement dormir ensemble
24
Q

C’est quoi l’ami avec bénéfices? (3)

A
  • Les interactions amicales demeurent au premier plan de la relation
  • Sexualité vécue de façon ponctuelle
  • Activités sociales présentes et nombreuses
    *plus grande connexion émotionnelle
25
Q

C’est quoi les partenaires romantiques sans engagement? (5)

A
  • Hybride entre une amitié et une relation de couple
  • Haut niveau de révélation de soi
  • Partage d’expériences de diverses natures (affectives,
    amoureuses et sexuelles)
  • De l’extérieur, peuvent apparaître comme un couple
  • Pas de projet de former un couple
    *lien de proximité avec qqun
    *ont l’air d’un couple mais pas étiquette (c’est explicite, les deux on sait pas couple)
    *peut être exclusif ou non (mais plupart du temps non)
26
Q

C’est quoi les partenaires ayant un projet de couple? (4)

A
  • Période transitoire de « la fréquentation »
  • Grand dévoilement de soi
  • Entente d’exclusivité sexuelle souvent implicite
    *impression qu’on a pas besoin de le dire
  • Nombreuses relations sexuelles
    *fréquentation!!!
    *but apprendre à se connaitre
    *effervescence émotionnelle
    *intention claire de former éventuellement couple
27
Q

Nomme 4 enjeux liés à la fréquentation

A
  1. Bon moyen de déterminer la compatibilité amoureuse, sexuelle, affective entre les deux individus
    *veux trouver la bonne personne pour soi
  2. Limites de la fréquentation sont parfois floues
    *c’est quoi nos attentes? exclusivité? applications de rencontre valides? veut pas faire fuire fac attend que l’autre aborde
  3. Maintien de la peur de l’engagement
    *plus je m’approche de l’intimité plus je vais m’y habituer mais non parce que ambivalence empire peur engagement; toujours possible de sortir de la relation (pas investissement)
  4. « Pathologisation » de diminution de la passion, de la diminution du désir sexuel, etc.
    *j’ai fréquenté cette personne là, le sex était bon puis c’était moins bon fac j’ai abandonné (mais normal!! habituation)

*soulève bcp ambivalence/zone de gris

28
Q

Nomme 3 particularités de la rupture en contexte de fréquentation

A
  1. Prolongation de la rupture
    *doute plus longtemps (ambivalence relationnelle) avant d’être capable d’officialiser
  2. Fin de la fréquentation souvent souffrante et sous-révélée.
    *tendance à protéger son égo; souvent la personne intéressée est dans le high des émotions donc forte chute;
    *souvent va moins chercher de soutien
  3. Augmentation de l’utilisation de diverses techniques d’évitement dans la séparation :
    - « Ghosting » et autres stratégies passives de désengagement…
    - Recours à un partenaire de transition (« rebound ») pour diminuer la souffrance émotionnelle
    *bcp plus populaire

*“je veux pas blesser l’autre” mais utilise plein de stratégies super blessantes

29
Q

Nomme 4 les éléments composant le continuum de la responsabilité relationnelle dans un contexte de rupture à l’ère des réseaux sociaux

A
  1. Faire le fantôme
  2. Mettre sur la glace
  3. Laisser mijoter
  4. Prendre responsabilité
    *Passives vs actives
30
Q

Continuum de la responsabilité émotionnelle dans un contexte de rupture à l’ère des réseaux sociaux: C’est quoi faire le fantôme?

A

Interruption intégrale et soudaine de la
communication initiée par le partenaire qui ne souhaite pas poursuivre la fréquentation

31
Q

Continuum de la responsabilité émotionnelle dans un contexte de rupture à l’ère des réseaux sociaux: C’est quoi mettre sur la glace?

A

Évitement relationnel dans lequel la personne qui ne souhaite plus fréquenter l’autre invente une ou plusieurs raisons pour suspendre la relation
*aliénant
(donne full d’excuses à l’autre)
MENSONGES!!

32
Q

Continuum de la responsabilité émotionnelle dans un contexte de rupture à l’ère des réseaux sociaux: C’est quoi laisser mijoter?

A

Désintéressement relationnel dans lequel une personne espace graduellement la fréquence des rencontres et des communications ; laissant l’autre partenaire « mariner »

“bientot bientot”

33
Q

Continuum de la responsabilité émotionnelle dans un contexte de rupture à l’ère des réseaux sociaux: C’est quoi prendre responsabilité?

A

Mise en action concrète d’un partenaire qui souhaite mettre fin à la fréquentation en le communiquant de façon claire et précise, de sorte que l’autre partenaire
comprend qu’il s’agit d’une rupture
*fermer la porte au complet

psychologie de la sexualité (10 decks)

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