Cours 5 Flashcards

1
Q

Ma & Schoeneman (1997) ont comparé des cultures africaines (4 dont leur niveau d’exposition à la culture américaine variait) à la culture américaine en faisant passer le ‘‘Twenty-Statement Tes’’ aux participants. Expliquez les résultats/conclusions de l’étude.

A

Résultats: Plus les cultures étaient exposées à la culture américaine, plus ils se décrivaient avec des caractéristiques personneles (vs rôle/appartenance). Les groupes africains les moins exposés à la culture occidentale donnaient davantage de réponses « sociales ».

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2
Q

Markus & Kitayama (1991) ont proposé l’existence de deux types de concept de soi. Quels sont-ils?

A
  • Concept de soi indépendant.
  • Concept de soi interdépendant.
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3
Q

Vrai ou Faux: Markus & Kitayama ont proposé que la culture soit liée au développement des concepts de soi indépendants et interdépendants.

A

Vrai.

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4
Q

Qu’est-ce que le concept de soi indépendant?

A

L’identité est basée sur les traits de l’individu. Ces traits sont: Stables (à travers les situations et le temps), uniques et sont perçus comme à la base du comportement.

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5
Q

Expliquez le concept de soi indépendant comme vu en classe avec l’illustration (individu, endogroupe, exogroupe).

A

Les caractéristiques inhérentes à l’individu sont plus importantes. Il conceptualise
donc son identité comme distincte de ses relations. Frontière « solide » autour
de l’individu, donc stabilité des caractéristiques personnelles. Frontière fluide entre
l’endogroupe et l’exogroupe (donc propice au changements des gens qui l’entoure).

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6
Q

Qu’est-ce que le concept de soi interdépendant?

A

Le soi est conçu comme une entité relationnelle, comme connecté et soutenu par un certain nombre de relations importantes. –­> Caméléon.
- L’expérience d’identité est dépendante de la situation et du contexte (e.g. relations en jeu, comportements et émotions des autres).
- Le comportement est perçu comme fortement influencé par le contexte (e.g. la perception du comportement et des émotions des autres).

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7
Q

Expliquez le concept de soi interdépendant comme vu en classe avec l’illustration (individu, endogroupe, exogroupe).

A

Les caractéristiques liées aux relations sont plus importantes. L’individu ne se
conceptualise pas comme une entité distincte, mais comme en bonne partie défini par ses relations. Frontière « fluide » autour de l’individu, l’expérience de l’identité est modulée par la situation. MAIS frontière solide entre l’endogroupe et l’exogroupe.

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8
Q

Pourqoi est-ce que la proposition de Markus & Kitayama (1991) a grandement influencé le domaine de la psychologie culturelle?

A

Parce que le concept de soi a un impact sur plusieurs domaines psychologiques (attention, mémoire, interprétation des situations, émotions).

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9
Q

Hofstede (1980; 1983; 1991) a exploré les valeurs d’employés dans 50 pays et a mis en évidence quatre dimensions qui recouvrent les systèmes de valeurs à travers ces pays. Quelles sont-elles? Donnez une explication pour chacune.

A
  1. Distance au pouvoir: Inégalité entre les différentes positions dans une organisation.
  2. Évitement de l’incertitude: Besoin de règles formelles.
  3. Individualisme - Collectivisme: Préoccupations pour soi vs. Pour la collectivité.
  4. Masculinité - Féminité: Emphase sur des objectifs de travail (revenus, promotions) vs. Sur des objectifs interpersonnels (atmosphère amicale, bonne relation avec la patron.)
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10
Q

La différence entre l’individualisme et le collectivisme s’exprime de plusieurs façons. Nommez en quatres vues en classe.

A
  1. Concept de soi indépendant vs. Interdépendant.
  2. Objectifs personnels ont la priorité sur les objectifs du groupe auquel on appartient (et vice-versa).
  3. Emphase sur les relations stratégiques (exchange) vs. sur les relations intimes (communal).
  4. Importance relative des attitudes personnelles vs. des normes sociales pour déterminer le comportement.
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11
Q

Vrai ou Faux: Le concept de soi indépendant vs. Interdépendant est catégoriel.

A

Faux, c’est un continuum.

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12
Q

Quand on parle d’une culture « individualiste » ou d’une culture « collectiviste », on est dans le domaine du _ (pas _).

A

Dans le domaine du relatif (pas absolu).

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13
Q

Vrai ou Faux: Au sein d’une culture, il est possible d’observer des sous-groupes qui diffèrent au niveau de l’individualisme-collectivisme et du concept de soi.

A

Vrai.

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14
Q

Sachant que le concept de soi influence notre perception du monde et donc notre comportement, qu’un concept de soi indépendant mène un individu à concevoir ses traits/caractéristiques comme stables et qu’un un concept de soi interdépendant amène les traits/caractéristiques d’un individu à être fluides et peuvoir changer selon le contexte, expliquez l’étude de Kanagawa et al. où ils demandent à des participants de remplir le « Twenty-Statement Test » en manipulant le contexte.

A

Les chercheurs manipulent le contexte dans lequel les participants remplissent le questionnaire:
1. Dans le bureau d’un professeur.
2. Dans la même pièce qu’un autre étudiant.
3. Dans une pièce avec 20-50 autres personnes.
4. Seuls.
Résultats: Les américains sont consistants dans leur degré de positivisme à travers les
situations tandis que le degré auquel les Japonais sont positifs par rapport à eux mêmes varie en fonction du contexte dans lequel ils remplissent le questionnaire.
Conclusion: Les résultats supportent l’idée que les individus avec un concept de soi interdépendant ont une perception fluide d’eux-mêmes qui varie selon le contexte.

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15
Q

Plusieurs études en psychologie sociale montrent que l’on peut amener quelqu’un à changer son attitude par rapport à une personne/un objet/ou une situation en induisant chez lui de la….

A

Dissonance cognitive.

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16
Q

Qu’est-ce qu’un attitude?

A

État d’esprit d’un individu (ou d’un groupe d’individus) par rapport à un objet, une action, un individu ou un groupe. Peut être positif ou négatif.

17
Q

Qu’est-ce que la théorie de la dissonance cognitive?

A

Cette théorie propose qu’un état émotionnel aversif (i.e. la dissonance) est vécu par un individu lorsqu’il y a inconsistance entre ses attitudes et son comportement. Cet état émotionnel aversif motive ensuite l’individu à mettre en place les efforts pour rétablir la consistance. Une façon d’y arriver est de modifier son attitude pour qu’elle soit consistante avec le comportement.

18
Q

Expliquez l’étude de Knox et Inkster où ils questionnent des individus lors d’une course de chevaux.

A

Ils demandent à des individus avant (ils peuvent donc encore changer d’idée) ou après qu’ils aient pariés (ils ne peuvent plus changer d’idée) quelles sont les chances que leur cheval gagne. Les indiviuds questionnés avant de parier mentionnent avoir des chances moyennes de gagner tandis que les individus questionnés après avoir parié mentionnent avoir de bonnes chances de gagner.

19
Q

Expliquez l’étude de Heine et Lehman où ils demandent à des participants japonais et canadiens de coter une liste de 10 CD de musique.

A
  • Le participant doit donc coter la liste de 10 CD. On lui fait ensuite faire un test de personnalité, puis leur donne un « faux feedback »: Tu as coté plus élevé que 85%/25% des individus sur ce trait. Le but ici est d’induire soit un état positif, soit un
    état négatif. Connu pour interagir avec la dissonance: négatif augmente la tendance à vouloir être consistant et à changer d’attitude, positif diminue cette tendance.
  • Par la suite, on dit au participant qu’il peut partir avec un CD, et on le fait choisir entre les CD qu’il avait coté 5e et 6e. On lui demande finalement à nouveau de côter la liste des 10 CD.
  • Résultats: Chez les canadiens, l’attitude devient plus positive pour le CD qu’ils ont
    reçu. D’autant plus vrai s’ils ont en plus reçu un feedback négatif par rapport à leur test de personnalité. Chez les japonais, l’attitude ne change pas après avoir reçu le CD.
20
Q

Expliquez l’étude de Hoshino-Browne et al. où ils demande à des participants japonais ou canadiens de coter 25 plats dans un menu de restaurant. On leur fait croire qu’un restaurant chinois ouvrira probablement sur leur campus et que l’étude vise à décider du menu.

A
  • Il existe deux conditions (inter-sujet):
    1. Cotent les plats en fonction de leur préférence.
    2. Cotent les plats en fonction des préférences d’un ami de leur choix.
  • On leur remet un certificat cadeau pour un repas spécifique dans le futur restaurant: soit le repas coté 5e, soit le repas coté 6e (le participant doit choisir).
  • Finalement on leur demande à nouveau de coter les repas d’un nouveau menu, dans lequel leur 5e et 6e choix se retrouvent aussi.
    Résultats: Pour les canadiens, plus de changements lorsque leur décision est pour eux-mêmes. Pour les japonais, plus de changements lorsque leur décision est pour leur ami.
21
Q

Vrai ou Faux: Les individus avec un concept de soi interdépendant peuvent eux-aussi vivre de la dissonance et en conséquence modifier leur attitude.

A

Vrai.

22
Q

La dissonance générée avec les individus avec un concept de soi intedépendant a lieu dans des situations différentes que celles des individus avec un concept de soi indépendant. Quelles sont-elles?

A

C’est dans des situations où leurs relations sociales sont en jeu, et non leur propre personne.

23
Q

Vrai ou Faux: La recherche qui a été menée auprès de la population orientale montre que les individus ont une forte motivation à se percevoir positivement.

A

Faux. C’est la recherche menée auprès de la population occidentale.

24
Q

La recherche qui a été menée auprès de la population occidentale montre que les individus ont une forte motivation à se percevoir positivement. Quelle est une preuve de cette motivation?

A

L’estime de soi.

25
Q

Vrai ou Faux: En moyenne, les canadiens ont une estime de soi supérieure à celle des japonais.

A

Vrai.

26
Q

Les études ont révélé l’utilisation de plusieurs stratégies qui permettent un maintien de l’estime de soi. Nommez les trois vues en classe.

A
  1. Comparaison sociale vers le bas.
  2. Auto-valorisation compensatoire.
  3. Diminuer l’importance de l’échec.
27
Q

Qu’est-ce que la théorie de la comparaison sociale propose?

A

Elle propose que l’on s’évalue par le biais de la comparaison aux autres.

28
Q

Est-ce que les asiatiques font de la comparaison sociale de la même façon et pour
les mêmes raisons que les occidentaux? Expliquez à l’aide de l’étude de White et Lehman où ils vérifient l’impact d’un échec sur la tendance à vouloir se comparer aux autres vers le haut vs. vers le bas.

A
  • Les participants font une tâche décrite comme mesurant les habiletés visuo-spatiales (présenté comme une mesure pure de l’intelligence). Ils reçoivent ensuite un feedback négatif, i.e. ont performé en dessous de la moyenne. Ils se font ensuite offrir la possibilité de voir les réponses de 1 à 7 autres individus (voient les scores de ces
    individus).
  • Résultats: Chez les asiatiques, beaucoup plus de comparaisons vers le haut que vers le bas après l’échec. Chez les canadiens, même nombre de comparaisons vers le haut que vers le bas après l’échec.
  • Conclusion: Les auteurs de cette étude proposent que les asiatiques font des comparaisons vers le haut lorsqu’ils vivent un échec parce qu’ils ont une motivation d’amélioration.
29
Q

Donnnez une hypothèse pour expliquer pourquoi les asiatiques utilisent moins de stratégies pour maintenir une évaluation positive d’eux-mêmes.

A

Dans la culture collectiviste, les objectifs du groupe passent avant les objectifs personnels. Un individu doit donc être en mesure de bien comprendre son rôle et sa place au sein d’un groupe. Ça a donc pour effet de favoriser une motivation à s’améliorer, pour jouer son rôle de manière optimale (et non pour devenir meilleur que les autres).

30
Q

Qu’est-ce que la motivation pour l’amélioration?

A

C’est un désir de détecter ses propres faiblesses et de tenter de les corriger.

31
Q

Expliquez l’étude de Heine, Kitayama et al. sur la motivation pour l’amélioration où les participants font une tâche qui mesure la créativité et recoivent un feedback soit positif ou négatif.

A
  • Les participants se faisaient dire que le but de l’expérience était d’examiner le lien entre la créativité et l’intelligence émotionnelle. Donc, après le test de créativité, on entamait un test de quotient émotionnel. Les expérimentateurs faisaient semblant que le programme pour tester le quotient émotionnel avait un bug, et qu’ils devaient aller chercher le programmeur. Ils offraient aux participants de travailler sur une autre tâche de créativité en attendant, mais spécifiaient que cette dernière ne ferait pas partie de l’étude. Ils calculaient le temps que le participant passait à travailler sur cette autre tâche.
  • Résultats: Les occidentaux mettent plus d’efforts sur une tâche lorsqu’ils pensent qu’ils ont du talent avec cette dernière (Auto-valorisation). Les asiatiques mettent plus de temps sur une tâche lorsqu’ils pensent qu’ils n’ont pas de talent avec cette dernière (Amélioration).