Cours 3 - Les méthodes Flashcards

1
Q

Comment décider quelles cultures étudier si on s’intéresse à l’impact d’un facteur X sur un processus psychologique?

A

On va vouloir comparer deux cultures pour lesquelles on a déjà des évidences qu’elles diffèrent sur le facteur X.

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2
Q

Donnez un exemple de cultures pour lesquelles on a des évidences qu’elles diffèrent sur un facteur X.

A

Les cultures Nord-Américaine et Asiatique et le collectivisme. On pourrait vouloir comparer les relations sociales entre ces deux cultures.

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3
Q

Si les relations sociales entre les Nord-Américains et les Asiatiques sont différentes, peut-on conclure que c’est la différence au niveau du collectivisme qui vient influencer ces relations sociales?

A

Non, on ne peut pas se prononcer seulement avec cette information, plusieurs facteurs pourraient être responsable des différences dans les relations sociales.

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4
Q

Quelle genre de cultures voudrons nous étudier si l’on veut étudier le degré d’universalité d’un processus psychologique?

A

On va vouloir comparer deux cultures qui diffèrent le plus possible entre elles sur plusieurs facteurs (ex: langue, géographie, technologies, etc.).

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5
Q

Vrai ou Faux: Si on ne trouve pas de différence entre deux cultures très différentes sur le processus, alors on peut s’attendre à ne pas trouver de différences entre des cultures plus similaires.

A

Vrai.

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6
Q

Lorsqu’on compare deux cultures très différentes, qu’est-ce qu’on doit s’assurer de faire au niveau de la méthodologie?

A

On doit s’assurer que la méthodologie utilisée est perçue et interprétée de la même façon par les deux cultures.

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7
Q

Une solution au problème de l’équivalence des méthodologies est de tester des cultures plus similaires, ex. deux cultures de sociétés industrialisées (style WEIRD). À quel problème fait-on alors face?

A

Le manque de puissance.

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8
Q

Lorsque l’on étudie deux cultures très différentes et que l’on utilise un questionnaire standardisé, un test de QI ou un ‘‘examen’’, à quel problème peut-on faire face?

A

Ce type de test implique que l’expérimentateur pose une question pour laquelle il a déjà la réponse à un autre individu (référence à un standard dans les sociétés avec un système d’éducation). Chez certaines cultures, particulièrement celles qui n’ont pas de système d’éducation, il s’agit d’un non-sens et ça peut être perçu comme une insulte, ou comme une violation des normes sociales.

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9
Q

Lorsqu’on étudit deux cultures très différentes, à quoi fait référence le problème de l’équivalence des méthodologies?

A

Les méthodologies doivent être perçues et interprétées de la même manière par les cultures testées, sinon il n’est pas possible de savoir si les différences retrouvées entre les cultures au niveau d’un processus psychologique sont simplement causées par la méthodologie employée.

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10
Q

À quoi fait référence le manque de puissance lorsqu’on étudie deux cultures similaires?

A

Des cultures similaires partagent davantage d’expériences, et les différences au niveau des processus psychologiques peuvent être moins grandes et donc plus difficiles à détecter sans pour autant qu’elles n’existent pas.

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11
Q

Lors de la traduction d’un questionnaire, parfois, certains mots ou certains concepts dans une langue n’ont pas d’équivalents dans l’autre langue. Quelles sont deux solutions qui peuvent être utilisées?

A
  1. Collaborer avec un chercheur dans le même domaine qui est parfaitement bilingue dans les deux langues d’intérêts. Avantage que le traducteur connaît et comprend les concepts psychologiques évalués par le questionnaire, et est en mesure de transformer les énoncés pour que le même concept soit évalué chez l’autre culture.
  2. Si pas possible d’utiliser solution 1, utiliser un traducteur externe au domaine étudié. Désavantage qu’il ne sera pas en mesure de s’assurer que la traduction est adéquate au niveau conceptuel.
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12
Q

Comment fait-on pour diminuer les chances d’erreurs conceptuelles lors de l’utilisation d’un traducteur externe au domaine étudié?

A

On utilise la « contre-traduction ». On prend le questionnaire original qu’on traduit dans la langue que l’on veut, puis on demande à quelqu’un d’autre de le traduire à nouveau dans la langue originale pour comparer les versions.

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13
Q

Pourquoi est-ce qu’utiliser une seule version du questionnaire avec des participants bilingues est une solution à éviter?

A

Plusieurs études suggèrent que le comportement et les processus psychologiques impliqués sont modulés par la langue parlée chez les individus bilingues ou biculturels.

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14
Q

Expliquez l’étude de Sussman et Rosenfled qui mesurait la distance de conversion entre deux individus chez trois cultures (Américains, Japonais et Vénézuéliens).

A

Le participant doit placer sa chaise à une certaine distance d’un individu (VD) complice qui est déjà assis. Il est de même nationalité et de même sexe. La conversation se déroule soit dans la langue maternelle soit en anglais (conditions).
Résultats: Les Vénézuéliens sont dans leur langue plus près de l’individu que lorsqu’ils parlent anglais. Les Japonais sont un peu plus éloignés dans leur langue natale qu’en Anglais. Les Vénézuéliens et Japonais se mettent à une distance semblable lorsqu’ils parlent en anglais.

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15
Q

Vrai ou Faux: En administrant un questionnaire à un groupe culturel dans une autre langue que leur langue maternelle, on se retrouve à mesurer un comportement qui ne reflète pas bien celui de la culture étudiée.

A

Vrai.

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16
Q

Quel ‘‘autre’’ problème peut-on rencontrer avec les membres d’une culture qui parlent la langue d’une autre culture (ex: Japonais qui parlent Anglais)?

A

Ils constituent un sous-ensemble de la population qui n’est pas nécessairement représentatif de la population complète (plus grande exposition à la culture occidentale par ex).

17
Q

Quels sont deux biais possible dans l’utilisation d’une échelle de réponse?

A
  • Biais d’extrémité (extremity bias): tendance à utiliser les extrêmes de l’échelle.
  • Biais de modération (moderacy bias): tendance à utiliser davantage la portion centrale de l’échelle.
18
Q

Vrai ou Faux: Les biais (ou styles de réponse) d’extrémité ou de modération dépendent du contenu de la question et sont différents d’une culture à l’autre.

A

Faux. Ils sont indépendants du contenu de la question.

19
Q

Vrai ou Faux: Les différences interculturelles au niveau des biais dans l’utilisation d’une échelle de réponse rendent les comparaisons entre deux cultures compliquées.

A

Vrai.

20
Q

Quelle est une solution possible au biais dans l’utilisation d’une échelle de réponse?

A

Normaliser les réponses des participants.

21
Q

Peut-on normaliser les réponses des participants à un questionnaire si un seul facteur est mesuré?

A

Non, parce qu’en normalisant, on obtient toujours une moyenne de 0 (lorsqu’on fait la moyenne de toutes les réponses d’un participant). On ne pourra donc pas comparer les participants entre eux.

22
Q

Vrai ou Faux: La normalisation des réponses des participants à un questionnaire fonctionne seulement si plusieurs facteurs (extraversion, névrotisme, ouverture, etc.) sont mesurés.

A

Vrai.

22
Q

Qu’est-ce que permet les normalisation des réponses?

A

La normalisation permet de voir sur quels énoncés les réponses du participant diffèrent de la moyenne de ses réponses.

23
Q

Qu’est-ce que le biais d’acquiescement en lien avec les cultures?

A

Les cultures diffèrent dans leur tendance à être d’accord avec un énoncé (indépendamment de son contenu).

24
Q

Quelle est une solution possible au biais d’acquiescement?

A

Présenter la moitié des items « à l’envers » du style j’ai me sens compétent vs je me sens comme un échec. C’est en faisant la moyenne des réponses des individus que l’on peut voir s’il existe vraiment une différence entre deux individus de culture différente par exemple.

25
Q

Qu’est-ce que l’effet de référence au groupe? Donnez un exemple.

A

On a tendance à se comparer aux gens de notre environnement. Si on demande si être 1M70 est grand ou non à des personnes des Pays-Bas, USA et Japon, tous ne répondront pas la même chose parce qu’ils vont se comparer aux personnes de leur environnement (aka moyenne de grandeur ++ Pays-Bas vs Japon).

26
Q

Comme les gens ont tendance à se comparer aux autres, particulièrement à ceux qui leur sont similaires, comment est-ce que ça peut être problématique si on veut comparer des cultures entre elles? Prendre comme exemple la mesure de l’extraversion entre Japon et Américain pour expliquer.

A

Les Japonais vont comparer leur niveau individuel d’extraversion à la moyenne dans leur culture; Idem pour les Américains. On ne peut donc pas vraiment savoir si les deux groupes diffèrent au niveau de l’extraversion.

27
Q

Nommez une solution à l’effet de référence au groupe.

A

Utiliser des questions concrètes pour éviter l’utilisation d’un point de référence subjectif (aka se comparer à d’autres personnes qui nous ressemblent).

28
Q

Qu’est-ce que le principe de l’amorçage?

A

Le fait d’activer une idée, une connaissance ou une représentation chez un individu rend ensuite cette idée, cette connaissance et cette représentation plus accessible.

29
Q

Expliquer l’étude de Trafimow et al, qui ont tenter de modifier la tendance naturelle de se définir de manière « indépendante » vs. « interdépendante » des Américains et des Chinois.

A

Ils ont commencé par faire de l’amorçage culturel:
- Amorce « indépendante »: Pour les deux prochaines minutes, réfléchissez à ce qui vous distingue de votre famille et de vos amis.
- Amorce « interdépendante »: Pour les deux prochaines minutes, réfléchissez à ce que vous avez en commun avec votre famille et vos amis.

Ils leur ont ensuite demandé de donner 20 ‘‘statements’’ à propos d’eux-même débutant pas ‘‘I am’’. Peu importe la culture des individus, il y a eu diminution du nombre de réponse
tournées vers l’individu lorsque l’amorce est « interdépendante » vs. « indépendante ».

30
Q

Une fois qu’une différence entre deux culture a été révélée, qu’est-ce qu’on doit faire?

A

On émet une théorie pour expliquer cette différence et on teste l’hypothèse que les deux cultures diffèrent au niveau du facteur explicatif proposé dans notre théorie.

31
Q

Vrai ou Faux: Si l’on arrive à confirmer notre hypothèse que les deux cultures diffèrent au niveau du facteur explicatif proposé dans notre théorie, on peut s’arrêter là.

A

Faux.

32
Q

Une fois que l’hypothèse d’un facteur expliquant la différence entre deux cultures a été testée, quelle est l’étape suivante?

A

On vérifie si notre facteur explicatif explique réellement (ex. On corrèle les deux mesures). Si on trouve une corrélation entre les deux mesures, cela signifie que le facteur que nous proposons explique en effet (du moins en partie, dépend du r2) notre différence.

33
Q

Vrai ou Faux: Idéalement, une théorie serait étudiée en combinant plusieurs méthodes différentes (style Questionnaires, Mesures physiologiques, Mesures comportementales, etc.).

A

Vrai.

34
Q

Est-ce qu’on veut avoir une théorie différente pour chaque méthode utilisée pour mesurer un même concept?

A

Non, une bonne théorie permet d’expliquer les résultats obtenus à l’aide de plusieurs méthodes différentes.

35
Q

Être capable d’expliquer l’exemple présenté en classe (aka les 4 études).

A

Oui boss.