Cours 3 - Les méthodes Flashcards
Comment décider quelles cultures étudier si on s’intéresse à l’impact d’un facteur X sur un processus psychologique?
On va vouloir comparer deux cultures pour lesquelles on a déjà des évidences qu’elles diffèrent sur le facteur X.
Donnez un exemple de cultures pour lesquelles on a des évidences qu’elles diffèrent sur un facteur X.
Les cultures Nord-Américaine et Asiatique et le collectivisme. On pourrait vouloir comparer les relations sociales entre ces deux cultures.
Si les relations sociales entre les Nord-Américains et les Asiatiques sont différentes, peut-on conclure que c’est la différence au niveau du collectivisme qui vient influencer ces relations sociales?
Non, on ne peut pas se prononcer seulement avec cette information, plusieurs facteurs pourraient être responsable des différences dans les relations sociales.
Quelle genre de cultures voudrons nous étudier si l’on veut étudier le degré d’universalité d’un processus psychologique?
On va vouloir comparer deux cultures qui diffèrent le plus possible entre elles sur plusieurs facteurs (ex: langue, géographie, technologies, etc.).
Vrai ou Faux: Si on ne trouve pas de différence entre deux cultures très différentes sur le processus, alors on peut s’attendre à ne pas trouver de différences entre des cultures plus similaires.
Vrai.
Lorsqu’on compare deux cultures très différentes, qu’est-ce qu’on doit s’assurer de faire au niveau de la méthodologie?
On doit s’assurer que la méthodologie utilisée est perçue et interprétée de la même façon par les deux cultures.
Une solution au problème de l’équivalence des méthodologies est de tester des cultures plus similaires, ex. deux cultures de sociétés industrialisées (style WEIRD). À quel problème fait-on alors face?
Le manque de puissance.
Lorsque l’on étudie deux cultures très différentes et que l’on utilise un questionnaire standardisé, un test de QI ou un ‘‘examen’’, à quel problème peut-on faire face?
Ce type de test implique que l’expérimentateur pose une question pour laquelle il a déjà la réponse à un autre individu (référence à un standard dans les sociétés avec un système d’éducation). Chez certaines cultures, particulièrement celles qui n’ont pas de système d’éducation, il s’agit d’un non-sens et ça peut être perçu comme une insulte, ou comme une violation des normes sociales.
Lorsqu’on étudit deux cultures très différentes, à quoi fait référence le problème de l’équivalence des méthodologies?
Les méthodologies doivent être perçues et interprétées de la même manière par les cultures testées, sinon il n’est pas possible de savoir si les différences retrouvées entre les cultures au niveau d’un processus psychologique sont simplement causées par la méthodologie employée.
À quoi fait référence le manque de puissance lorsqu’on étudie deux cultures similaires?
Des cultures similaires partagent davantage d’expériences, et les différences au niveau des processus psychologiques peuvent être moins grandes et donc plus difficiles à détecter sans pour autant qu’elles n’existent pas.
Lors de la traduction d’un questionnaire, parfois, certains mots ou certains concepts dans une langue n’ont pas d’équivalents dans l’autre langue. Quelles sont deux solutions qui peuvent être utilisées?
- Collaborer avec un chercheur dans le même domaine qui est parfaitement bilingue dans les deux langues d’intérêts. Avantage que le traducteur connaît et comprend les concepts psychologiques évalués par le questionnaire, et est en mesure de transformer les énoncés pour que le même concept soit évalué chez l’autre culture.
- Si pas possible d’utiliser solution 1, utiliser un traducteur externe au domaine étudié. Désavantage qu’il ne sera pas en mesure de s’assurer que la traduction est adéquate au niveau conceptuel.
Comment fait-on pour diminuer les chances d’erreurs conceptuelles lors de l’utilisation d’un traducteur externe au domaine étudié?
On utilise la « contre-traduction ». On prend le questionnaire original qu’on traduit dans la langue que l’on veut, puis on demande à quelqu’un d’autre de le traduire à nouveau dans la langue originale pour comparer les versions.
Pourquoi est-ce qu’utiliser une seule version du questionnaire avec des participants bilingues est une solution à éviter?
Plusieurs études suggèrent que le comportement et les processus psychologiques impliqués sont modulés par la langue parlée chez les individus bilingues ou biculturels.
Expliquez l’étude de Sussman et Rosenfled qui mesurait la distance de conversion entre deux individus chez trois cultures (Américains, Japonais et Vénézuéliens).
Le participant doit placer sa chaise à une certaine distance d’un individu (VD) complice qui est déjà assis. Il est de même nationalité et de même sexe. La conversation se déroule soit dans la langue maternelle soit en anglais (conditions).
Résultats: Les Vénézuéliens sont dans leur langue plus près de l’individu que lorsqu’ils parlent anglais. Les Japonais sont un peu plus éloignés dans leur langue natale qu’en Anglais. Les Vénézuéliens et Japonais se mettent à une distance semblable lorsqu’ils parlent en anglais.
Vrai ou Faux: En administrant un questionnaire à un groupe culturel dans une autre langue que leur langue maternelle, on se retrouve à mesurer un comportement qui ne reflète pas bien celui de la culture étudiée.
Vrai.