Cours 5 Flashcards
Savoir-faire (opérations professionnelles);
«Le savoir-faire est la capacité de mettre son savoir en pratique pour résoudre avec succès un problème qui se pose dans une situation concrète.»
Associé à toutes les professions
• Le savoir-faire s’exerce avec l’aide des huit opérations professionnelles caractérisant une intervention psychoéducative rigoureuse.
• Elles constituent les objectifs d’apprentissage méthodologique en vue de la pratique professionnelle
Ordre logique afin de régler notre problème en psychoéducation:
*la communication est partout, on l’utilise souvent
- Observation
- Évaluation
- Planification
- Organisation
- Animation
- Utilisation
- Évaluation post-situationnelle
L’observation
Les opérations professionnelles
• Le point de départ de toute intervention psychoéducative est de voir, enregistrer dans le déroulement même des interactions, les comportements significatifs, de la manière la plus neutre et la plus objective possible.
• Note des « faits bruts » comme un scientifique en labo (Observer de façon le plus neutre possible)
• Création ou rupture liens de communication
• Actions gratifiantes entre membres du groupe (équipe de basket = la communication entre les membres)
•Interaction (individu vs éducateur·trice) vs groupe
Complexe, car il faut
1. Lire les interactions
2. Décrire ces interactions / aient du sens pour les autres professionnel·les non présent·e·s
Psychoéducateur·trice influencé·e par son expérience, sa culture, ses émotions du moment
On note seulement les interactions, pas de jugement, ni d’interprétation
Imager que on peut avoir plusieurs centrations
L’interaction avec d’autre personne vs environnement
Si je veux comprendre un individu, je vais aller regarder son environnement (école) peut avoir plusieurs centration (profs, élève, jeux…)
L’évaluation pré-intervention
Les opérations professionnelles
Porter un petit jugement (pas négatifs)
Basket = 20 interactions difficile = on veut faire un bilan afin de comprendre d’où proviennent ses difficultés
Personne peut être très sensible, envahit par le stress … on fait des hypothèses (pas diagnostique)
• Donner un sens immédiatement à la situation que l’on vient d’observer.
• Classer les informations qu’il vient d’observer de manière à éclairer et à orienter la suite de l’action psychoéducative.
• Préalable à l’intervention ponctuelle.
• Le·la psychoéducateur·trice doit être alors capable de formuler des hypothèses sur les liens probables entre les faits observés et le potentiel d’adaptation de l’individu à partir de ses connaissances des modèles théoriques.
Voir photo
La planification
Les opérations professionnelles
- Hypothèses issues de l’évaluation pré-intervention
- Plan d’intervention*
o Objectifs
o Moyens privilégiés
Prévoir l’ensemble des dispositions concrètes à prendre et des correctifs immédiats à apporter à la situation actuelle du vécu éducatif partagé
Ø Doit tenir compte:
• Des capacités adaptatives de l’individu
• De la collaboration des parents (si besoin est)
• De la compétence des professionnel·les
*établi, après une évaluation globale et systématique, par l’équipe responsable (professionnel·les de la réadaptation, du psychosocial, de l’enseignement titulaire et, de plus en plus fréquemment, parent(s) et l’individu lui-même). Pensé pour plusieurs semaines à venir, afin d’éclairer l’action de tous les membres de l’équipe.
On veut que l’individu améliore ses capacités d’adaptation: plan à travers le basket
L’organisation
Les opérations professionnelles
• Mettre en place les moyens issus des modèles de référence théoriques et pratiques susceptibles de permettre l’atteinte des objectifs de l’intervention (gérer sa colère/stress)
• Concrètement: organiser le milieu / pour que l’individu puisse exercer ses habiletés et ses compétences pour atteindre les objectifs (organiser les gens qui vont être présent, coach…)
Toupie de Gendreau: nous aide à mettre en place l’activité
L’animation
Les opérations professionnelles
• Donner vie aux conditions mises en place lors de l’organisation
• L’animateur·trice doit mettre l’individu en déséquilibre et l’accompagner dans le processus de rééquilibration (acquisition de compétences !) peut être difficile mais ça se travail
• Rare d’avoir une participation spontanée de l’individu car résistance active ou passive => L’enthousiasme de l’éducateur·trice, sa confiance dans sa préparation, et sa conviction que ce qu’iel propose a du sens seront des moteurs pour stimuler l’individu / le groupe
• Temps fort entre les éducateurs·trices et les individus
On cherche à ce que la personne soit en déséquilibre, et pour gérer ça, je dois être présent et soutenir l’individu (animation)
Importance du groupe de pairs / animation groupes
• Créer un certain désir de participer en groupe à une activité (sensibilisation préalable)
• Définir des tâches et responsabilités à la mesure de chaque individu
•Faire valoir les satisfactions internes lors de l’atteinte des objectifs et les possibilités de reconnaissance par le groupe et pour le groupe
Importance de définir les leaders négatifs (et positif), les bouc-émissaire, passif… travailler ça afin d’avoir une bonne chimie de groupe
Tout ce qu’on retrouve dans l’animation = voir photo
L’utilisation (investir le potentiel de la personne)
Les opérations professionnelles
Retour sur le vécu partagé pendant l’animation pour favoriser la généralisation de tout ce que l’activité comporte de positif et de richesses d’apprentissage
Rendre visible le potentiel: oui tu as frappé 10x, mais tu t’es retenue 12x
• Individuelle ou en groupe
• Tirer profit de l’expérience en débordant de son cadre (généralisation)
Faire faire des liens aux individus
• Des éléments du contexte vers soi / présence au monde extérieur
• De soi vers les autres (comment je me suis senti et ai réagi…) / présence à soi
On veut généraliser les activités à toutes autres situations
L’évaluation post-situationnelle
Les opérations professionnelles
Bilan après, on pose des hypothèses
Analyser avec méthode et rigueur professionnelle:
• Observations issues de l’animation et de l’utilisation du vécu éducatif partagé
• Évaluations des interventions individuelles
• Planifications et organisations effectivement réalisées
Deux sortes d’évaluation: évaluation formative + évaluation sommative
Évaluation formative
• Porte sur les moyens utilisés dans l’intervention (ex: l’activité de basket était trop longue, je n’ai pas encourager assez, je n’étais pas disponible)
• Examine la pertinence de la planification, l’organisation, l’animation et l’utilisation
• Peut avoir lieu à différents moments
• Particulièrement adapté à la supervision, peut juger des schèmes relationnels etc…
Évaluation sommative
• Vise à déterminer l’efficacité des interventions / les résultats à plus ou moins long terme des acquis du jeune ou d’un groupe de jeunes (est-ce que l’individu est atteint d’une maladie mentale et recommander d’aller voir un médecin, recommander de l’aide)
• Instruments de mesure, et outils statistiques
La communication
Les opérations professionnelles
Assurer la circulation des informations
La communication formative
• Relation avec la clientèle
• Le·la psychoéducateur·trice doit être capable de saisir toutes les opportunités de communiquer
• Vise à avoir un impact sur les interactions avec les individus (gestes d’encouragement, expressions posturales et faciales, paroles empathiques etc…)
La communication fonctionnelle
• Conserver l’information et la transmettre aux autres acteurs·trices de l’intervention (parents, professionnel·les etc…)
• Nécessite un savoir-dire et un savoir-écrire (faire des rapport, transfert des notes, remplir les dossiers) savoir bien rapporter en étant professionnel
Les savoirs
Pourquoi agir d’une façon en particulier, et non d’une autre?
Plusieurs facteurs influencent en psychoéducation. Pas seulement 1 théories/courant de pensé (savoir)
Exemples de théories
- Tout vient des comportements appris. Il faut travailler sur les conditions contextuelles pour modifier un comportement
- Tout vient du cerveau, en particulier dû aux progrès techniques d’imageries, et de psychopharmacologie (le pouvoir sur le cerveau)
- Tout vient de la communication
- Tout vient des symptômes qu’il faut éliminer pour favoriser l’insertion