Cours 4 Flashcards
Savoir-être:
L’art de créer des relations
• « L’expression schèmes relationnels a, pour moi, remplacé petit à petit, la notion d’attitude chez les personnes en interaction éducative ». *
• = un outil du savoir-être qui se construit (hélas, se détériore aussi) dans le cadre d’interactions partagées entre des personnes.
• Appliqué au contexte de l’intervention psychoéducative, un schème relationnel = un instrument que peut utiliser l’éducateur·trice (et l’individu en difficulté aussi) pour entrer en relation et l’approfondir.
• Une relation dont l’essence même est d’être un moyen privilégié pour atteindre des objectifs de prévention ou de réadaptation. (Développer le potentiel)
Les schèmes relationnels (relations)
Les deux pole pour tous les schèmes: plan de l’intervenant et le plan envers la personne à difficulté.
La considération envers l’individu et soi
Les schèmes relationnels
• Suppose un effort d’objectivité pour vaincre les apparences et découvrir ainsi la « valeur d’être » unique d’un individu
• Accepte l’autre tel qu’il est, sans faire constamment référence à ce qu’il voudrait qu’il soit.
• Le moteur de toute relation d’aide.
• La considération est le respect inconditionnel pour l’autre, tel qu’iel est, et quels que soient ses comportements.
• Processus: le milieu d’intervention cesse d’être totalement rébarbatif => l’individu comprend que la fonction des éducateurs·trices est de l’aider, le protéger, le soutenir et non d’être des gardien·nes qui veulent le contrôler => l’individu acquiert de la considération pour la personne même de quelques éducateurs·trices
• L’individu apprend progressivement à s’estimer lui-même, en tant que personne ayant ses habiletés et non seulement des faiblesses, et ce, de façon réaliste malgré ses échecs passés, ses difficultés présentes et ses erreurs éventuelles. On veut que la personne soit capable de se dire je suis bonne au basket
Ne pas compartimenter le jeune
La considération pour soi
• L’éducateur·trice qui vit un sentiment d’incompétence n’intervient pas, il se défend, craignant d’avoir à se confronter à cette incompétence.
• Il est important que l’intervenant·e développe de la considération pour lui-même en tant qu’intervenant·e.
Difficulté de mettre des limites (dire non) = travailler car pas nécessairement bon pour l’enfant si toujours oui
Pas besoins de savoir les 5 trucs
Rester humble, l’entièreté de l’individu ne devrait pas reposer sur nos épaules. Le travail d’équipe = très important
La sécurité pour soi et envers l’individu
Les schèmes relationnels
• Ayant déjà expérimenté lui-même des situations d’interactions analogues et approfondi la conscience de ses propres vulnérabilités, est maintenant en mesure d’affronter, sans se sentir paralysé par la présence possible de sentiments intérieurs de peur ou d’angoisse, la situation qui se présente avec tous ses éléments réels de danger physique ou psychologique.
• Permet de conserver son intégrité
• Cette attitude permet d’adopter les comportements appropriés visant à rassurer l’autre personne avec qui elle est en interaction, tout en préservant la qualité de la relation établie (Renou, 2005).
Si t’a besoin d’une pause = c’est good
Le «safe place» autant mentale que physique
La sécurité pour l’individu
La sécurité de la relation favorisel’expression ou lamanifestation de ce que le jeune vit intérieurement (peurs,angoisses) sans craindre de briser la relation avecl’éducateur·trice.
Si l’enfant accepte notre présence en temps de crise = bien! Car réconfort, refuge…
La confiance pour soi et l’individu
Les schèmes relationnels
• Se manifeste chez l’éducateur·trice par une certitude d’être, une sorte de phare intérieur qui lui procure un sentiment d’assurance, d’espérance ferme dans le vécu significatif.
• La confiance est notre sentiment de compétence qui nous permet de croire que nous possédons les ressources nécessaires pour intervenir de façon adéquate.
• Se fie aux moyens du milieu
• Se fie à lui-même, à ses propres ressources intérieures, à ses propres moyens professionnels
• Se fie à l’individu qui intervient
• Se fie à la relation
La confiance pour l’individu
Ø L’individu le vit quand il est capable de:
• Se fier au milieu d’intervention / environnement éducatif
• Se fier à la capacité de l’éducateur·trice de mettre en place les conditions qui lui permettront de progresser
• Se fier davantage à lui-même, en sa capacité de choisir
Avoir une image de soi positive
Exemple d’un jeune et d’un stress:
La disponibilité pour soi et envers l’individu
Les schèmes relationnels
L’ensemble des attitudes d’un.e éducateur·trice qui est capable d’un certain dépassement de ses aises, de son bien-être immédiat pour :
• Accepter d’être utilisé de façon à répondre d’abord aux besoins de l’autre, même si ceux-ci diffèrent ici et maintenant de ses propres attentes personnelles
• Le groupe auquel l’éducateur·trice est disponible est une qualité ajoutée à la disponibilité professionnelle aux individus, car la disponibilité est contagieuse: phénomène de modeling par rapport à la disponibilité de tous·tes.
• La disponibilité se rapporte à une attitude d’écoute vraie, à une ouverture à l’autre. Il s’agit ainsi de prendre le temps de se mettre à la disposition de l’autre afin de l’aider (Gendreau2001).
Se consacrer à une tache seulement à la fois afin d’être présente à 100%
La disponibilité pour l’individu
Ø Chez (l’individu), la disponibilité correspond à une certaine ouverture qui le rend de plus en plus capable:
• D’accepter de partager avec l’éducateur·trice un moment de son vécu;
• D’être davantage à l’écoute de iel-même à l’intérieur de la situation d’interaction;
• D’accepter d’utiliser l’éducateur·trice, selon ses moyens en fonction de ses propres besoins, tout en respectant la logique des conditions du réel;
• De mieux reconnaître ses propres besoins et d’accepter d’y répondre en se servant, dans l’environnement éducatif, des conditions appropriées mises en place par l’éducateur·trice.
Si trop impliquer émotionnellement = il faut prendre un recul afin d’être à 100% disponible
La congruence pour soi et l’individu
Les schèmes relationnels
Une honnêteté, un souci d’être vrai, authentique pour l’éducateur·trice et pour l’individu !
Être vrai = meilleur façon de créer un lien de confiance
Si j’ai dit que j’allais être à la partie de basket, je vais être là
L’empathie envers l’individu
Les schèmes relationnels
• La compréhension de l’état d’esprit d’une autre personne
• Se mettre à la place de l’autre sans confondre ses propres émotions et pensées avec les siennes
• Il s’agit d’une attitude démontrée par une personne qui est en mesure de comprendre ce que vit l’autre personne avec qui elle est en interaction. Elle réfère à la capacité à se mettre à la place de l’autre et à s’objectiver (Gendreau, 2001). Comprendre et apporter plus loin
L’empathie de l’éducateur·trice impacte l’individu
• Un manque d’empathie peut avoir un impact sur l’individu:frustration, sentiment d’incompréhension, rupture du lien, serefermer sur soi-même.
• Un·e éducateur.trice empathique pourra alors avoir un meilleur lienavec l’individu qui se sentira à l’aise de s’ouvrir à l’autre et de sesentir comprise.
• L’empathie = la compréhension de l’état d’esprit d’une autre personne
• L’empathie = se mettre à la place de l’autre sans confondre ses propres émotions et pensées avec les siennes
Relativer les certaines situations (tu as perdu 1 ami, mais tu en a 8), mais c’est important de démontrer qu’on comprend l’état d’esprit de l’individu, sans que nos propre émotions impact (ça ne fait pas de sens qu’elle soit fâché)
Grâce à sa capacité de s’objectiver, il est en mesure:
- D’objectiver ce que vit le jeune
- De lui communiquer cette compréhension par ses interventions
Carl Rogers – L’approche centrée sur la personne
• Un des psychologues fondateurs de l’approche humaniste en psychologie ;
• Indique trois attitudes fondamentales que le thérapeute doit déployer en compagnie de son·sa client·e:
(1) Empathie ou capacité de comprendre le monde intérieur de l’autre,
(2) La congruence ou capacité de prendre conscience des sentiments et émotions qui travers l’intervenant·e,
(3) La considération positive inconditionnelle, sans jugement ni évaluation.