Cours 4.2 - Attention sélective auditive Flashcards

1
Q

Comment le système cognitif sélectionne-t-il l’information qui sera traitée par la suite?

A
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2
Q

Sternberg (2003) - Qu’est-ce que l’attention?

A

L’attention est le moyen grâce auquel nous traitons activement une partie de l’énorme quantité d’information provenant de nos sens, de notre mémoire, et d’autres processus cognitifs –> capacité limité de traitement de l’attention!!!

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3
Q

L’attention est le moyen grâce auquel nous traitons activement ___ de l’énorme quantité d’information provenant de nos ___, de notre mémoire, et d’autres ___

A

une partie, sens, processus cognitifs

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4
Q

L’attention implique processus ____

A

conscients et inconscients

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5
Q

Attention vs. Conscience (3)

A
  1. Concepts qui se chevauchent mais différents
  2. Attention: Traiter une quantité d’information limitée, soit par choix (consciemment) ou automatiquement (inconsciemment)
  3. Conscience: Inclut le sentiment de traiter le contenu
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6
Q

Sternberg (2003) –> 3 fonctions de l’attention consciente

A
  1. Attention sélective
  2. Attention divisée
  3. Détection de signal
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7
Q

Porter attention à certains stimuli/en ignorer d’autres

A

Attention sélective

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8
Q

Distribuer de façon prudente les ressources attentionnelles disponibles dans le but de coordonner la performance à plus d’une tâche à la fois

A

Attention divisée

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9
Q

Détecter l’apparence d’un certain stimulus

A

Détection de signal : Vigilance/Recherche visuelle

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10
Q

Vigilance (2)

A
  1. Position constante de l’attention
  2. Attente pour cible
    Waiting for the target!!
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11
Q

Recherche visuelle (2)

A
  1. Position changeante de l’attention
  2. Recherche active pour cible
    Actively looking for the target!!
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12
Q

Cherry (1953): Attention sélective auditive –> Questions posées (2)

A
  1. Comment ignorons-nous l’information auditive indésirable?
  2. Comment concentrons-nous notre attention sur l’information désirée?
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13
Q

Cherry (1953): Attention sélective auditive –> On teste l’

A

Habileté à porter attention à un message entrant et ignorer tous les autres a travers d’une Tâche courante

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14
Q

Cherry (1953): Attention sélective auditive –> Filtrage grâce aux différences physiques (4)

A
  1. Sexe/genre de l’interlocuteur
  2. Intensité/volume
  3. Vitesse de parole/Accents
  4. Emplacement de l’interlocuteur
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15
Q

Tâche « d’ombrage » (Shadowing: Cherry, 1953)

A

Participant(e)s doivent répéter à voix haute un message parlé diffusé à une oreille (parfois en ignorant un 2e message diffusé à l’autre oreille)

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16
Q

Écoute dichotique

A

Message différent dans chaque oreille

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17
Q

Répresentation de la tache “d’ombrage” de Cherry (1953)

A
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18
Q

Cherry - Résultats de base : Message “ombragé” (2)

A
  1. Tache relativement difficile
  2. Rétention du sens relativement bonne
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19
Q

Cherry - Résultats de base : Message ignoré (3)

A
  1. Caractéristiques physiques distinctives->OK
  2. Changement linguistiques->non remarqués
  3. Contenu/sens du message->non retenu
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20
Q

Moray (1959)

A

Mots répétés jusqu’à 35x dans le canal ignoré ne sont pas mémorisés

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21
Q

Théorie du filtre (Broadbent, 1958) - (3)

A
  1. But: expliquer résultats en attention sélective
  2. Modèle de sélection hâtive (Théorie du goulot - bottleneck theory)
  3. Information sélectionnée selon caractéristiques physiques
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22
Q

Théorie du filtre (Broadbent, 1958) - Répresentation

A
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23
Q

Décrivez l’étape 1 de la théorie du filtre (Broadbent)

A
  1. Deux messages, provenant de canaux distincts
  2. Stimuli atteignent mémoire échoïque
    –> Pas d’interpretation
    –> Transfert a la prochaine étape
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24
Q

Décrivez l’étape 2 de la théorie du filtre (Broadbent)

A
  1. Information atteint un filtre sensoriel
    –> Bloque certains canaux
    –> Sélection selon caractéristiques physiques pertinentes
    –> Message choisi: caractéristiques physiques filtrées
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25
Q

Décrivez l’étape 3 de la théorie du filtre (Broadbent)

A
  1. Message auquel on porte attention atteint un canal à capacité limitée (ou « détecteur »)
    –> Traite l’information restante (sens, etc…)
    –> Relié a la memoire a long terme
    –> Lié a un systeme de réponse
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26
Q

Décrivez l’étape 4 de la théorie du filtre (Broadbent)

A
  1. Sens est détérminé a l’aide de la mémoire a long terme
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27
Q

Décrivez l’étape 5 de la théorie du filtre (Broadbent)

A
  1. Production d’une réponse : Exemple: Répéter le message entendu sur le bon canal (tâche d’ombrage)
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28
Q

Théries du filtre (Broadbent) - Problemes 1 et 2

A
  1. 33% des participant(e)s entendent leur prénom dans le canal à ignorer (Moray, 1959) –> ils vont donc changer leur attention vers le mauvais canal
  2. Si le message à suivre passe d’un canal à l’autre, les participant(e)s le suivent pour quelques mots (Treisman, 1960) –> contexte semantique!! Message original devrait etre le seul ecouté
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29
Q

Théries du filtre (Broadbent) - Problemes 3

A
  1. Un mot « biaisant » dans le canal à ignorer peut changer l’interprétation du message à répéter (Mackay, 1973)
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30
Q

Un mot « biaisant » dans le canal à ignorer peut changer l’interprétation du message à répéter (Mackay, 1973)

A

Quelle phrase respecte mieux le sens de –> « Ils se sont rendus au sommet en matinée? »
–> Les gens choisissent plus fréquemment la phrase reliée au mot entendu dans le canal à ignorer (escalade vs reunion)
–> ils sont en train de traiter le message ignoré meme sans le vouloir –> pas attention hative

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31
Q

Théries du filtre (Broadbent) - Probleme 4

A
  1. Des synonymes diffusés dans le second canal peuvent ralentir la tâche d’ombrage (Lewis,1970)
32
Q

Des synonymes diffusés dans le second canal peuvent ralentir la tâche d’ombrage (Lewis, 1970)

A

On mesure le temps requis pour répéter les mots dans la tâche d’ombrage (par type de mot) –> synonyme cree une surcharge dans le systeme et cause le ralentissement

33
Q

Théries du filtre (Broadbent) - Probleme 5

A

Des mots conditionnés aux chocs diffusés dans le canal à ignorer peuvent produire une réponse électrodermale (Corteen & Wood, 1972)
–> courant electrodermale provoqué par le SNA, changement emotif, activité des glandes sudoripares

34
Q

Les mots conditionnés (ou associés) du canal à ignorer provoquent une réponse électrodermale –>

A

Des mots conditionnés aux chocs diffusés dans le canal à ignorer peuvent produire une réponse électrodermale (Corteen & Wood, 1972)

Montréal + Choc –> chaque fois que le participant ecoute le mot Montréal une reponse electrodermique sera declanchée –> le message ignoré a eu acces la capacité limitée de traitement!!

35
Q

Est-ce qu’il y a de traitement semantique dans le canal a ignorer ?

A

On doit regarder les mots presentés dans la premiere tache qui ne sont pas associés au choc electrique. Par exemple Montréal + Choc genere une reponse electrodermale.

Par contre, contrairement a Broadbent, dans la deuxieme tache, on voit une reponse electrodermale lorsqu’on mentionne n’importe quelle ville, pas necessairement la meme. Il y a eu donc traitement semantique dans le canal a ignorer- analyse par canal de capacité limité

36
Q

Modèle de sélection tardive

A

Modèle de pertinence (Norman, 1968)

37
Q

Information sélectionnée d’après l’importance momentanée de l’information (pertinence), causée par des facteurs permanents ou temporaires

A

Modèle de pertinence (Norman, 1968)

38
Q

Modèle de pertinence (Norman, 1968) –> Sélection de l’entrée d’apres pertinence (3)

A
  1. Basé sur attentes futures/propriétés présentes
  2. Pré-déterminé (précédemment ou maintenant)
  3. Certaines entrées: niveau élevé permanent
    Ex –> Votre prénom
39
Q

Modèle de pertinence (Norman, 1968) –> Canal A est pertinent à cause des ___

A

instrutions expérimentales

40
Q

Décrivez le mécanisme de pertinence (3)

A
  1. Chaque message active une représentation en mémoire à long terme (ascendant)
  2. Pertinence active représentations (descendant)
  3. Activation finale = Activation sensorielle + Pertinence
41
Q

Modèle de pertinence (Norman, 1968) –> Finalement, l’activation pour A est plus élevée, donc ___

A

A est sélectionné et on y porte attention (pour répéter)

42
Q

Modèle de pertinence (Norman, 1968) –> Fin

A

Message est transféré en mémoire à court terme : Répétition/Production de réponse (Répéter)

43
Q

Modèle de pertinence (Norman, 1968) –> Pertinence pour prénom ___

A

reste tjs élevée en tout temps donc canal a ignorer est sélectionné temporairement et vous entendez votre prénom

44
Q

Modèle de pertinence (Norman, 1968) –> Canal a ignorer (2)

A
  1. Si votre prénom est diffusé sur le canal à ignorer
  2. Nouveau signal active représentation
45
Q

Selon Broadbent (1958), la sélection ___ toujours le traitement sémantique.

A

précède

46
Q

Selon Norman (1968), la sélection __ le traitement sémantique

A

suit toujours

47
Q

Broadbent (1958)/Norman (1968) challenged both Broadbent and Norman. Why? (3)

A
  1. Modèles statiques d’attention → PROBLÈME
  2. Sélection hâtive ou tardive
  3. Résultats empiriques supportent partiellement les 2
48
Q

L’attention est dynamique !

A

Johnston & Heinz (1978)

49
Q

Selon Johnston & Heinz, l’attention peut être concentrée sur les ___

A

propriétés physiques et/ou sémantiques du message (continuum)

50
Q

Johnston & Heinz (1978) - Postulat clé

A

Flexibilité
1. Attention consomme de la capacité de traitement
2. Consommation augmente lorsque l’on se déplace sur le continuum de l’attention (de physique a sémantique)
** Si selection est physique –> info directement transfere a la capicité de traitement
** Si selection est semantique –> info directement vers MLT

51
Q

La flexibilité du systeme attentionnel a un cout –> Johnston & Heinz

A

À mesure que l’on doit se fier de plus en plus sur les propriétés sémantiques des messages les ressources de traitement disponibles sont réduites (plus compliqué de separer le sens du message)

52
Q

Johnston & Heinz (1978) - Situation de tache multiple (simultanée)

A
  1. Tache de vigilance
  2. Tache d’ecoute binaurale/Ombrage (Shadowing)
53
Q

Tâche 1: Vigilance (4)

A
  1. Réponse à un signal visuel apparaissant aléatoirement
  2. Mesure: temps de réaction
  3. Utilise partie d’une capacité générale de traitement
  4. Fournit mesure de base des ressources disponibles
54
Q

Tâche 2: Écoute binaurale/Ombrage (Shadowing) (3)

A
  1. Messages: Listes de mots/Passages du Reader’s digest
  2. Mesure: taux d’exactitude
  3. Utilise partie d’une capacité générale de traitement
    ** message difusé dans les deux cotés
55
Q

Tache de vigilance : Tâche visuelle et capacité de traitement limitée (2)

A
  1. Situation 1 –> Ne pas porter pleine attention a la tache
  2. Situation 2 –> Pleine attention a la tache
56
Q

Attention consomme capacité de traitement: Tâches multiples

A

Tache 1 + Tache 2.1 (ombrage) + Tache 2.2 (attention sélective)
–> capacité limitée de traitement, donc on partage entre chaque tache !!

57
Q

Attention consomme capacité de traitement: Tâches multiples –> Erreurs

A
58
Q

Johnston & Heinz –> À mesure que le nombre de tâches concurrentes augment, on voit ___

A

moins de capacité de traitement restante par tâche, donc TR plus élevés pour vigilance et taux d’erreur plus élevé pour ombrage

59
Q

Johnston & Heinz –> Pour utiliser de la capacité pour une tâche, il faut la « voler » à une autre

A
  1. Toutes les tâches utilisent la même capacité de traitement commune
  2. Cette capacité est limitée
60
Q

Dans le modele multimodal, les participant(e)s sélectionnent parmi deux messages

A

En gardant les tâches 1.1 (vigilance) et 2.1 (ombrage) constantes, on peut varier 2.2 (attention sélective) et étudier des conditions différentes

61
Q

Tâche 2.2: Attention sélective –> 4 conditions, Pt 1

A
  1. Voix différente/meme sens
    –> Sélection seulement possible selon propriétés physiques
62
Q

Selection selon les propriétés physiques

A
63
Q

Sélection hâtive (2)

A
  1. Sélection obligatoire entre deux messages a un impact sur les autres tâches (TR plus élevé pour vigilance, taux d’erreur plus élevé pour ombrage)
  2. Messages peuvent seulement être distingués selon propriétés strictement physiques, donc un mode de sélection hâtive (Broadbent) existe
64
Q

Tâche 2.2: Attention sélective –> 4 conditions, pt 2

A
  1. Meme voix/sens différent
    –> Sélection seulement possible selon propriétés sémantiques
65
Q

Selection selon propriétés sémantiques

A
66
Q

Sélection tardive (2)

A
  1. Sélection obligatoire entre deux messages a un impact sur les autres tâches (TR plus élevé pour vigilance et taux d’err plus élevé pour ombrage)
  2. Messages peuvent seulement être distingués selon propriétés strictement sémantiques, donc un mode de sélection tardive (Norman) existe
67
Q

Coût lié à l’utilisation des propriétés sémantiques

A
68
Q

Deux modes de sélection

A

hâtif et tardif

69
Q

Utilisation croissante des propriétés sémantiques pour la sélection provoque ___

A
  1. Augmentation des temps de réaction (vigilance)
  2. Augmentation des taux d’erreur (ombrage)
70
Q

Utilisation croissante des ___ utilise une plus grande proportion de la ___ (comparé à utilisation des propriétés physiques)

A

propriétés sémantiques, capacité de traitement limitée

71
Q

Résultats supportent le modèle ___

A

multimode de l’attention et ses postulats

72
Q

Résultats supportent le modèle multimode de l’attention et ses postulats (3)

A
  1. Attention utilise capacité de traitement limitée
  2. Attention est flexible (sélection hâtive et/ou tardive)
  3. Utilisation du sens du message pour la sélection requiert plus de capacité de traitement
73
Q

Résultats supportent le modèle multimode de l’attention et ses postulats –> Ils sont importantscar ils permettent de proposer un model plus complet de l’attention sélective auditive en contredisant:

A
  1. Broadbent (1958)
  2. Norman (1968)
74
Q

Contradictions au modele de Broadbent (2)

A
  1. Sélection tardive devrait être impossible
  2. Mais participant(e)s sélectionnent selon propriétés sémantiques
75
Q

Contradictions au modele de Norman (3)

A
  1. Sélection hâtive devrait être impossible
  2. Taux d’erreurs et temps de réaction ne devraient pas différer entre conditions de “sélection attentive” (voix vs. sens du message)
  3. Mais les participant(e)s n’attendent pas toujours les indices sémantiques