Cours 3. Mémoire sensorielle + Perception 1 Flashcards
Études de Sperling (1960) –> Mémoire sensorielle visuelle (3)
- But → Évaluer les caractéristiques de la mémoire sensorielle visuelle
- Prémisse → Participant(e)s voient plus que ce qu’ils rapportent
- Matériel présenté → Ensembles de lettres/chiffres (tachistoscope
Codage des réponses (2)
- Identité et position
- Seules les lettres inscrites au bon endroit sont considérées comme des bonnes réponses
Études de Sperling (1960) –> Mémoire sensorielle visuelle –> Conclusions (3)
- Nb de lettres rapportées (capacité de la mémoire à court terme) constante pour chaque participant(e)
- Capacité de la mémoire sensorielle ne peut pas être mesurée avec rapport complet –> Nombres de lettres présentées dépasse capacité de la
mémoire à court terme
Comment trouver la capacité de la mémoire sensorielle alors –> Metaphore de l’examen (2)
- Rapport complet = écrire tout ce que vous savez
- Façon plus réaliste: échantillonner la connaissance!!!
Rapport partiel sans délai (Partial report) .–> BUT
Les participant(e)s peuvent-ils enregistrer plus d’informations qu’ils peuvent en rapporter dans le rapport complet?
Procédure à chaque essai –> Partial Report
Fixer la croix → Grille apparait (50ms) → Indice auditif → Rapportez le plus nb de lettres de la ligne demandée
« La procédure la plus raisonnable est de traiter le ___ comme un ___ » (Sperling (1960)
rapport partiel, échantillon aléatoire des lettres disponibles pour les participant(e)s
*** Vous ne saviez pas d’avance quelle ligne rapporter
nb d’alternatives x nb d’items rapportés
Contenu de la mémoire sensorielle
Conclusion - Partial report (2)
- Après considération de l’erreur expérimentale, les résultats montrent que presque toute l’information présentée brièvement est initialement enregistrée en mémoire sensorielle
- Donc, la mémoire sensorielle visuelle a une capacité élevée pour l’emmagasinage d’informations
Rapport partiel avec délai
Même procédure mais avec délai (-150ms – 1000ms)
Quel type d’information est enregistré en mémoire sensorielle visuelle (nature de l’info)?
Rapport partiel catégoriel
Rapport partiel catégoriel (2)
- Lettres ET chiffres pour toutes les présentations
- Tonalité présentée immédiatement après la grille
–> Détermine la catégorie d’items à rapporter
–> Basse tonalité: Lettres/Haute tonalité: Chiffres
Procédure pour chaque essai –> Rapport partiel catégoriel (2)
Fixer la croix – Grille apparait – Indice auditif – Rapportez
Hypothèse 1 –> Rapport partiel catégoriel : Si représentations mentales en mémoire sensorielle visuelle sont PR catégorielles (3)
- Indice catégoriel (tonalité) n’aide pas la performance
- Limitation de performance causée par la capacité de la MCT (car interprétation nécessaire)
- Estimation du contenu de la mémoire sensorielle équivalente au rapport complet ( 4.5)
Hypothèse 2 –> Rapport partiel catégoriel : Si représentations mentales en mémoire sensorielle visuelle sont catégorisées (3)
- Indice catégoriel (tonalité) améliore performance
- Infos transférées à partir de la mémoire sensorielle respectent la capacité de la MCT
- Estimation du contenu de la mémoire sensorielle significativement supérieure au rapport complet (>4.5)
Rapport partiel catégoriel –> Résultats
- Estimation moyenne du contenu de la MS
–> Équivalente au rapport complet (approx. 4.5)
Rapport partiel catégoriel –> Conclusion (2)
- Limitation de performance causée par la MCT (car interprétation nécessaire)
- Représentations mentales dans la mémoire sensorielle visuelle sont pré-catégorielles
Conclusions : recherche sur la mémoire sensorielle visuelle
Phénomène empirique robuste
1. Grande capacité (presque parfaite en fait)
2. Courte durée (<1s)
3. Représentations pré-catégorielles
Le modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin (1968)
Voir image
Comment reconnaît-on les objets malgré toute la variabilité dans
notre environnement
Voir dessin
Traitement ascendant
Comment le systeme cognitif reconnait-il les objets suit a une analyse de leurs caractéristiques physiques=
Système cognitif peut se baser sur les entrées physiques
Traitement ascendant (bottom-up)
Comment le système cognitif détermine-t il les propriétés pertinentes du patron parmi toutes les propriétés impertinentes?
On peut voir que ceci est un « F »…, ou « P » ???
Traitement basé sur les stimuli entrants (données) et leurs caractéristiques physiques
Traitement ascendant (ou basé sur les données)
Déclenché par stimulus atteignant le système visuel
Traitement ascendant (ou basé sur les données)
Suit une voie sérielle vers la mémoire (V1 à V6)
Traitement ascendant (ou basé sur les données)
Hypothèse originale (et la plus simple)
Théorie d’appariement au gabarit (template matching theory)
Hubel et Wiesel (1959) (4)
- Éléments primitifs, « blocs de construction » pour la perception
- Cellules simples → Orientation
- Cellules complexes → Directionalité, Angles droits, Courbes
- Objets complexes → ensembles de détecteurs
Entrée comparée avec exemplaires mémorisés (gabarits) jusqu’à ce que le système trouve un appariement
Théorie d’appariement au gabarit (template matching theory)
Théorie d’appariement au gabarit (template matching theory) - Etapes (2)
- Activation des récepteurs rétiniens
- Activation détecteur de lettre spécifique
Problemes avec la theorie de template matching (3)
- Parcimonie → un gabarit par lettre objet distinct
- Aucun soutien neurologique
- Flexibilité –> Les gabarits prennent-ils en compte la variabilité?
Composé de 4 types d’unités de reconnaissance (« démons ») (4)
- Démons d’image
- Démons de caractéristiques
- Démons cognitifs
- Démon de la décision
Pandémonium (Selfridge, 1959) (2)
- Modèle de reconnaissance basé sur les données (traitement ascendant)
- Basé seulement sur l’analyse de caractéristiques
Modèle de traitement de l’information (4)
- Étapes de traitement
- Chaque étape prend un temps déterminé
- Transformations à chaque étape
- Opérations sérielles
Démons d’image (2)
- Enregistre image initiale du signal externe
- Récepteurs rétiniens + mémoire sensorielle
Démons de caractéristiques (2)
- Cherchent une caractéristique particulière dans le patron d’entrée
–> Ligne spécifique
–> Angle spécifique - Détecteurs des caractéristiques
Démons cognitifs (2)
- Portent attention aux réponses des démons des caractéristiques et recherchent un ensemble de caractéristiques particulier
- Mémoire à court terme → Récupération des représentations dans la mémoire à long terme
Démon de la décision (2)
- Écoute le pandémonium créé par les démons
- Réponse déterminée par démon criant le plus fort
- Mémoire à court terme
Comment les demons fonctionnent-ils ? (
- Démon d’image recoit l’entrée visuelle « B »
- Les démons des caractéristiques crient si leur caractéristique est activée (note : avec un nb limité de caractéristiques, on peut définir et distinguer toutes les lettres de l’alphabet)
- Les démons cognitifs crient proportionnellement au signal reçu des démons de caractéristiques
- Le démon de décision écoute les démons cognitifs et choisit « B » car ce démon cognitif crie le plus fort.
Arguments qui soutiennent le «Pandémonium» (4)
- Puissance
- Flexibilité
- Soutien neurologique
- Prédiction des erreurs
Argument de puissance (2)
- Plus parcimonieux que l’appariement au gabarit
- Avec ensemble fini de détecteurs de caractéristiques, reconnaissance possible d’un nombre potentiellement infini d’objets (tels que lettres ou mots)
Argument de flexibilité
Peut reconnaitre lettres même si changement d’orientation, de taille, ou autres distorsions
Argument de soutien neurologique (2)
- Basé sur les résultats d’Hubel et Wiesel (1959+) –> Détecteurs de caractéristiques existent dans le cerveau
Prédiction des erreurs –> Tache d’identification de lettres (4)
- Tache d’identification de lettres
Théorie de reconnaissance par composantes (Biederman, 1987)
- Traitement ascendant
- Basé sur caractéristiques
- Reconnaissance d’objets
- Ensemble de blocs de construction représentationnels 2D –> De caractéristiques 3D
Reconnaissance d’objets par séparation en 36 géons (3)
- Formes 3D de base (cylindres, cônes, etc…)
- Assemblés de diverses façons, forment un nb infini d’objets
- Connexions aux vertex
Modele de la théorie de reconnaissance par composantes (Biederman)
- Analyse des caractéristiques de surface → Détermination des composantes présents → Appariement de composants aux représentations d’objets → Reconnaissance d’objet
Les géons: importance (2)
- Facilité à reconnaître = Fonction du # de géons
- Principe de récupération componentielle –> Si assez de géons, reconnaissance se fait
Expérience –> Géons (3)
- Présentation d’objets complets/incomplets (100 ms)
- Incomplets: Géons absents
- Prédiction : plus le nb de géons, moins d’erreurs
Résultats (Biederman, 1987) (6)
- Plus de géons présentés → moins d’erreurs
- Preuve pour représentation mentale de géons
- Si les vertex sont absents (non récupérables), le taux d’erreur augmente
- Récupérable –> Aucune erreur après 5 secondes d’exposition
- Non récupérable –> Non reconnu 80% du temps même après 5 sec.
- Preuve pour l’importance des vertex
Les vertex sont la clé… (3)
- Caractéristiques diagnostiques importantes de l’image
- Retrait d’une portion de l’image a un plus grand effet sur taux d’erreur quand vertex sont manquants
Soutien de la théorie –> RBD
- Puissance –> parcimonie: avec un ensemble de geons dans le systeme cognitif, on peut reconnaitre un nb infini d’objets 3D
- Flexibilité
Argument de flexibilité – RBD
- Reconnaissance d’objets malgré changement de taille, orientation, occlusion, ou degradation
- Serait invariant aux differentes perspectives
- Soutien neurologique : deficits differents pour parties et objets complets
Limites de la théorie –> RBD
- Théorie incomplète : pas de mecanismes permettant de reduire les complexités de scenes reelles jusqu’aux géons + comment extrait-on les geons d’une image
- Objets irréguliers ne sont pas traités en parties
- Objets sans vertex reconnaissables par l’humain
- Couleur: serait important pour la reconnaissance
- Permet de distinguer catégories mais pas membres