Cours 4 - Perceptions et cognitions sociales Flashcards

1
Q

Quels sont les 2 modèles qui expliquent les différentes entre les perceptions des personnes et celles des objets?

A
  1. Modèle de la lentille de Brunswick (1934)

2. Image de Leeper (1935)

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2
Q

Quels ont été les 2 apports du modèle de la lentille de Brunswick?

A
  1. A mis en évidence que nos perceptions sont basées sur une réception partielle de la stimulation (notre attention ne nous permettant pas d’être attentif à tout)
  2. A permis de comparer la perception d’un objet et celle d’un individu
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3
Q

Quelles sont les 2 différences entre la perception des personnes et celle des objets selon le modèle de la lentille de Brunswick?

A
  1. Source stable vs Source dynamique

2. Rôle du contexte

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4
Q

Quels ont été les 2 apports du modèle de l’image de Leeper?

A
  1. Des instructions et expositions préalables influencent notre perception dans les cas ambigus.
  2. Nos perceptions sont stables. Les sujets ayant vu la vielle femme (ou la jeune) en premier ont de la difficulté à voir l’alternative. Les perceptions sont donc résistantes au changement.
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5
Q

Quels sont les 5 principales différences entre la perception des personnes et la perception des objets découlant de l’image de Leeper?

A
  1. Une personne peut se changer elle-même après avoir été l’objet d’une perception/jugement par une autre.
  2. Les personnes changent avec le temps et les circonstances alors que les objets sont plus permanents.
  3. Les personnes ne sont pas passives. Elles peuvent vouloir influencer l’environnement et agir sur les perceptions des autres.
  4. Les personnes sont à la fois « percevant » et « cible ». Les perceptions sociales sont des perceptions réciproques.
  5. Les personnes sont beaucoup plus complexes que les objets. Les perceptions sociales sont donc plus complexes, difficiles, approximatives et conséquemment sujettes à plus d’erreurs, de biais, etc. Nos perceptions sont souvent non vérifiées
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6
Q

Quelles sont les 2 éléments par lesquels la culture constitue une forte influence sociale?

A
  1. Elle joue un rôle dans la formation d’une impression des autres
  2. Elle détermine nos croyances, notre manière d’analyser les évènements sociaux, et la nature des processus cognitifs utilisés
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7
Q

Qu’est-ce que le temps influence dans notre perception des situations sociales? (2)

A
  1. Notre attention

2. Les éléments que nous considérons

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8
Q

Que sont les schémas? (2)

A
  1. Ils sont la solution de notre système cognitif à la complexité de notre environnement social
  2. Ce sont des structures mentales mutuellement dépendantes qui nous aident à organiser l’information de façon efficace
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9
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques des processus de base?

A
  1. Très influencés par les schémas

2. En règle générale, plus le processus avance, plus on perd d’information

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10
Q

Quels sont les 4 types de schémas?

A
  1. Schémas sur le soi
  2. Schémas sur les personnes
  3. Schémas sur les rôles ou les groupes sociaux
  4. Schémas sur les événements
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11
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques des schémas sur le soi?

A
  1. Deviennent de plus en plus clairs et conscients avec l’accumulation des expériences par la personne.
  2. Susceptible aux erreurs des biais personnels.
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12
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques des schémas sur les personnes?

A
  1. Emmagasinent de l’information sur les personnes que l’on rencontre et sur les catégories de personnes (p.e. les amis, la famille, etc.) les « prototypes »
  2. Nous aident à catégoriser les autres et à mieux retenir l’information
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13
Q

Quelle est la caractéristique des schémas sur les rôles ou les groupes sociaux?

A

Les stéréotypes facilitent la perception et le traitement de l’information sur les personnes perçues comme membres de ces groupes ou occupant ces rôles

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14
Q

Quelles sont les 3 types de schémas sur les événements?

A
  1. Les scripts
  2. Les événements personnels
  3. Les représentations sociales
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15
Q

Que sont les scripts?

A

Structures cognitives servant à l’emmagasinage d’information sur les faits familiers et leur déroulement (p.e. le script du restaurant).

Susceptible de causer des erreurs de perception par ajout d’éléments non présents.

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16
Q

Que sont les événements personnels?

A

Schémas portant sur les évènements de notre propre vécu, non structuré suivant une séquence particulière.

Sujet aux biais personnels.

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17
Q

Que sont les représentations sociales?

A

Schémas portant sur des évènements sociaux marquants, qui sont partagés par plusieurs personnes

18
Q

Quels sont les 4 processus de base?

A
  1. Attention
  2. Emmagasinement d’information en mémoire (stockage)
  3. Rappel d’information
  4. Jugement
19
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques de l’attention?

A
  1. Processus le moins compris
  2. Interaction constante entre l’information contextuelle et la représentation mentale par le percevant
  3. Éléments non conformes aux schémas internes actifs sont souvent ignorés
  4. Ce qui attire l’attention dépend du stimulus, mais aussi de la personne
20
Q

De quelles façons les schémas influencent le stockage? (2)

A
  1. Offrent une structure dans laquelle l’information peut être intégrée
  2. Dictent sous quelle forme l’information reçue sera stockée
21
Q

Quelles sont les 2 formes sous lesquelles les informations sur les autres sont stockées?

A
  1. l’information de base initiale (factuelle), tel que comportements, traits, apparence, etc.
  2. l’évaluation faite de la personne par nous
22
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques du rappel d’information?

A
  1. Processus aussi très influencé par les schémas
  2. Généralement on se souvient mieux des informations congruentes avec nos schémas encodés
  3. Exceptionnellement, les informations incongruentes sont mieux récupérées, mais cela requière un effort intentionnel lors de l’observation initiale de la personne
  4. Mais de façon générale, même les informations incongruentes ont souvent l’effet de renforcer les schémas initiaux, car elles activent ces derniers, et les arguments déjà en mémoire à l’encontre des dites informations incongruentes
23
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques du jugement?

A
  1. Peut-être formulé à n’importe quel moment
  2. N’implique pas nécessairement un emmagasinement ou un rappel d’information
  3. Les jugements seraient portés au fur et à mesure que des nouvelles informations nous parviennent (sujettes à l’attention)
24
Q

Quel est le modèle sur les processus de base?

A

Modèle en 4 étapes de Wyer et Radvinsky

25
Q

Quelles sont les 4 étapes du modèle de Wyer et Radvinsky?

A
  1. Interprétation des comportements observés:
  2. Formation d’une évaluation générale de la cible
  3. Application de l’évaluation générale faite aux nouveaux comportements de la cible.
  4. Lorsque l’observateur doit porter un jugement sur la cible à un autre moment.
    L’observateur cherche alors dans sa mémoire pour une telle évaluation.
26
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques de l’étape 1 du Modèle de Wyer et Radvinsky?

Interprétation des comportements observés

A
  1. En fonction de nos attentes quant aux traits de la personne si l’observateur a de telles attentes quant à la personne observée
  2. En fonction du ou des traits que l’observateur a à l’esprit à ce moment s’il n’a pas de telles attentes
27
Q

Quelle est la caractéristique de l’étape 2 du Modèle de Wyer et Radvinsky?

Formation d’une évaluation générale de la cible

A

Si l’information initiale est suffisante, les informations subséquentes n’auront qu’une faible influence sur le jugement déjà posé.

28
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques de l’étape 4 du Modèle de Wyer et Radvinsky?

Recherche d’une évaluation en mémoire

A
  1. Se produit lorsque l’observateur doit porter un jugement sur la cible à un autre moment.
  2. Si aucune évaluation pertinente n’est trouvée, l’observateur s’en remettra de nouveau à l’observation et évaluation des comportements de la cible.
29
Q

Quelles sont les 3 questions sur les schémas et situations sociales complexes?

A

A. Comment utilise-t-on les informations multiples?
B. Quelles sont les conditions favorisant l’analyse multiple?
C. Quelles sont les étapes de ce processus?

30
Q

Comment utilise-t-on les informations utiles?

A
  1. Erber et Fiske (1984) ont observé que nous avons tendance à nous concentrer sur les caractéristiques de la personne qui nous paraissent incohérentes.
  2. Anderson (1981) a proposé plusieurs modèles sur la façon que nous considérons les attributs et caractéristiques de la personne pour en faire une évaluation globale
31
Q

Quels ont les 3 modèles proposés par Anderson sur la façon que nous considérons les attributs et caractéristiques de la personne pour en faire une évaluation globale

A
  1. Modèle additif
  2. Modèle de la moyenne
  3. Modèle de la moyenne pondérée
32
Q

Qu’est-ce que le modèle additif

A

Propose que l’impression que nous formons est le résultat de la somme des caractéristiques détectées de la personne.

33
Q

Qu’est-ce que le modèle de la moyenne?

A

Propose que notre évaluation de la personne consiste en la somme des caractéristiques de la personne divisée par le nombre d’informations que nous avons sur elle.

34
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques du modèle de la moyenne pondérée?

A
  1. Anderson observa éventuellement que les informations ne reçoivent pas toutes la même importance.
  2. Le modèle de la moyenne pondérée est similaire au précédent, mais chaque caractéristique est multipliée par un poids subjectif qui dépend de l’importance que le percevant lui donne.
35
Q

Quels sont les 2 doutes émis par des chercheurs quant aux modèles d’Anderson et la considération des caractéristiques?

A
  1. Selon ces chercheurs, les schémas déjà en place interviennent et influencent le processus
  2. Selon Wyer et Radvinsky (1999), l’information relative à une nouvelle situation sociale est traitée seulement si elle réfère à un événement déjà fixé en mémoire. Simplement dit, toute nouvelle information perçue est interprétée automatiquement en fonction de schémas déjà existants.
36
Q

Quelles sont les 2 façons par lesquelles l’information sociale peut être assimilée?

A
  1. L’information est rapidement interprétée en fonction des schémas déjà établis. Le jugement est alors fortement influencé par les dits schémas.
  2. Si l’information ne peut être facilement comprise ou nécessite une analyse détaillée, le percevant peut créer un sous schéma pour intégrer et traiter ladite information. Cette stratégie reste toutefois fortement influencée par les schémas pertinents déjà existants.
37
Q

Quels sont les 2 facteurs/conditions qui influencent/favorisent l’analyse multiple?

A
  1. Le niveau d’occupation cognitive du percevant (la charge cognitive)
  2. La motivation du percevant
38
Q

De quelle manière le niveau d’occupation cognitive du percevant influence l’analyse multiple? (2)

A
  1. Les sujets plus chargés sur le plan cognitif ont plus tendance à utiliser des schémas déjà établis pour pallier à leurs ressources cognitives déjà occupées et se concentrent sur la cible.
  2. Les sujets moins chargés prennent l’ensemble de l’information disponible (contexte et cible) en considération.
39
Q

De quelles façons la motivation du percevant influence l’analyse multiple? (4)

A
  1. Ce que le percevant retire de la situation dépend de ses actions, mais aussi de celles de l’autre (par exemple, dans les efforts de groupe);
  2. Lorsque le percevant doit justifier une décision ou un jugement devant un tiers;
  3. Le désir d’éviter les conséquences entraînées par l’erreur;
  4. La coopération du percevant et de la personne rendue nécessaire par la situation (ce qui peut amener le percevant à considérer des éléments normalement inconciliables avec ses propres schémas, et même modifier sa perception initiale)
40
Q

Quelles sont les 5 étapes du processus de Fiske et Neuberg?

A
  1. Définir certains des attributs de la cible perçue et les catégoriser à l’aide de schémas
  2. Après avoir utilisé le schéma considéré comme le plus approprié, le percevant teste sa validité par des attributs additionnels
  3. Si le schéma est jugé valide et s’il permet d’expliquer la plupart des attributs de la personne, le percevant fait appel uniquement à lui et perçoit la personne
  4. Si le schéma est jugé suffisamment invalide, une recatégorisation se produit, laquelle implique généralement des sous catégories en une analyse hybride entre analyse schématique et analyse des attributs
  5. Si la sous catégorisation s’avère impossible, l’impression de la personne reposera entièrement sur les attributs perçus.