Cours 4-L'évaluation du fonctionnement social individuel, le génogramme et l'évaluation du fonctionnement social familial Flashcards

1
Q

Qu’est-il important de faire avant de commencer l’évaluation?

A

Il faut saisir le contexte dans lequel on doit intervenir.

Ainsi, il faut être au fait de la situation économique du client, connaître le rôle de l’organisme ou de l’établissement;​
Il faut être conscient de l’effet émotif que provoque chez le client la demande d’aide ou l’obligation de s’y soumettre;​
Il faut faire place aux faits et à leur analyse et laisser nos intuitions de côté;​
Il faut se choisir une approche, connaître ses fondements théoriques et les raisons qui motivent notre choix;​
Il faut connaître notre processus d’intervention.​

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2
Q

Quels sont les objectifs de l’évaluation?

A

Comprendre tous les aspects du problème.​
La mise en place d’une base de l’intervention.​

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3
Q

Quels sont les caractéristiques de l’évaluation?

A

La continuité : L’évaluation est une démarche qui se poursuit tout au long de l’intervention. On l’utilise initialement dans la première étape, afin de recueillir les informations puis afin de noter tous les nouveaux faits qui surviennent au cours du suivi.

La réciprocité : Le client doit être mis à contribution dans l’intervention qui le concerne, car c’est le meilleur gage de succès. Donc, on reconnaît que de façon générale, le client est le maître de sa destinée dans la mesure du possible et que l’intervenant ne doit pas être le seul aux « commandes ».

Les perspectives horizontale et verticale : Dans la perspective horizontale, on tente d’obtenir une idée globale et générale de la situation. Par la suite, on passe dans une perspective verticale, afin de comprendre plus spécifiquement et plus en profondeur le problème.

L’individualité : Chaque cas et chaque situation sont différents et il faut faire attention de ne pas généraliser. Afin de bien saisir toutes les nuances, il est essentiel de l’individualiser.​

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4
Q

Que faut-il faire pendant la prise de contact (première étape de l’évaluation du fonctionnement social)?

A

Amener le client à préciser sa demande, à décrire son problème (une première version) et à parler des résultats qu’il attend de l’aide souhaitée;​
encourager le client à exprimer ses sentiments relativement à son problème et le fait d’avoir demandé de l’aide;​
expliquer les services offerts, les critères d’admissibilité, les procédures à suivre, le rôle qu’il aura à jouer;​
explorer les résistances et les motivations à accepter de l’aide.​

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5
Q

Quelle est la deuxième étape de l’évalution du fonctionnement social ?

A

La formulation préliminaire du problème.
Il s’agit de la première formulation du problème correspondant à la première description qu’en fait le client. Une fois la formulation faite, l’intervenant commence l’analyse en utilisant ses connaissances en lien avec la problématique et les théories s’y rattachant.​

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6
Q

Quelle est la troisième étape de l’évaluation du fonctionnement social?

A

Les hypothèses préliminaires.
Il s’agit de commencer à émettre des hypothèses préliminaires concernant le problème. À cette étape, il faut déterminer les besoins, observer les systèmes et les transitions, reconnaître les blocages systémiques qui empêchent la satisfaction des besoins du client. L’intervenant exploite ses habiletés en relation d’aide afin d’explorer toutes les facettes du problème et permettre au client d’avoir une vision plus globale et objective de sa décision.​

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7
Q

Quelle est la quatrième étape de l’évaluation du fonctionnement social?

A

La collecte de données.
L’analyse du problème permet de voir quelles informations manquent pour bien comprendre la situation. L’intervenant fait en sorte d’obtenir ces informations, en collaboration avec le client. Le client doit autoriser par écrit la demande si vous devez contacter d’autres organismes afin d’obtenir ces renseignements. Advenant le cas où le client refuserait, l’intervenant doit bien faire comprendre que sans ces informations, l’évaluation pourrait être biaisée et l’intervention compromise.​

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8
Q

Quelle est la cinquième étape de l’évaluation du fonctionnement social?

A

L’analyse des renseignements recueillis.
Les informations obtenues, l’intervenant et le client doivent examiner de nouveau le problème afin de s’assurer qu’ils l’ont bien compris et de s’entendre sur la formulation finale du problème afin de planifier les interventions.​

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9
Q

Quelle est la sixième et dernière étape de l’évaluation du fonctionnement social?

A

Une fois le problème bien conscrit, l’intervenant doit décider si la demande est acceptée ou refusée, ou encore s’il convient d’adresser la demande à un autre service ou organisme. Si le cas est accepté, il faut définir les problèmes sur lesquels ils travailleront, les objectifs immédiats (priorités), les attentes respectives (les règles relationnelles) et la participation de personnes significatives à l’intervention (qui dans la famille sera dans le suivi). ​

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10
Q

De quoi consiste la phase début de l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

La rencontre et son contenu​

1.1 Se présenter à la personne qui a établi le contact, ainsi qu’à chacune des autres personnes, selon les modalités culturelles « normales » et compte tenu de chacun.​

1.2 Inviter les gens à s’asseoir où ils désirent (et utiliser cette information pour le diagnostic).​

1.3 Informer la famille sur le contexte immédiat : miroir d’observation, enregistrement vidéo, jouets pour les enfants, durée et organisation de la rencontre, etc.​

1.4 Obtenir une autorisation des adultes, s’il y a enregistrement. ​

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11
Q

De quoi consiste la phase sociale de l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

2.1 Mettre la famille à l’aise par la conversation informelle, puis amorcer le contenu par : « Ça m’aiderait si vous me donniez d’abord un peu d’information sur vous ».​
2.2 Établir un peu plus de contact avec chaque personne en questionnant sur : âge, occupation (école ou travail), durée du mariage, etc. Essayer de trouver quelque chose d’intéressant chez chacun. Trouver des occasions de se montrer humain et non- intimidant avec la famille.​
2.3 Accorder une attention et un respect spécial à l’adulte porte-parole de la famille : faire l’effort d’impliquer ceux qui se tiennent à l’écart, surtout si c’est le parent qui n’a pas établi le premier contact.​
2.4 Observer le langage et le comportement non-verbal de chacun, afin de s’ajuster au style de chacun par la suite​

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12
Q

Comment identifie-t-on le problème en faisant l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

3.1 Structurer : « Souvent, dans une famille, les gens ont des perceptions différentes sur ce qui constitue le problème. J’aimerais entendre de chacun, comment il le voit ».​
3.2 S’adresser à chaque personne, en commençant (habituellement) par l’adulte qui se montre le plus éloigné du problème.​
3.3 Faire préciser par : « Comment cela est-il un problème pour vous? », « Quand ce problème a-t-il commencé? », « Qu’est-ce qui vous a incité à consulter maintenant? ».​
3.4 Explorer comment les membres de la famille ont tenté de résoudre le problème jusqu’ici, et avec quels résultats.​
3.5 Explorer l’implication de d’autres « aidants »: « Avez-vous eu des conseils ou des opinions de quelqu’un sur cela », « Que pensez-vous de cet avis? »​
3.6 Explorer les changements récents dans la famille : déménagements, maladies, décès, changements d’emploi, arrivée ou départ de membres du ménage.​

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13
Q

Comment observe-t-on les patterns familiaux dans l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

4.1 Amener la famille à rendre le problème présent dans la pièce d’une des façons suivantes :​
a) Demander aux membres plus impliqués de la famille de se parler du problème et comment il a été traité.​
b) Demander à tel ou tel membre de la famille de décrire les interactions des autres membres de la famille à l’occasion du problème.​
c) Demander à la famille de « jouer » un exemple du problème (« Montrez-moi donc comment ça se passe quand… »).​
4.2 Prendre un peu de recul et observer les interactions, surtout certaines séquences de comportements qui se répètent autour du problème.​
4.3 Si des changements sont suggérés au comportement de la famille, ils devraient être fondés sur des objectifs thérapeutiques clairs, à partir des comportements observés au cours de la rencontre.​
4.4 Complimenter les personnes pour des conduites concrètes qui sont positives (« Tu sembles avoir un bon truc pour que ton père t’entende »).​

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14
Q

Comment définit-on les objectifs dans l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

5.1 Demander à chaque membre ce qu’il voudrait voir changer.​
5.2 Formuler ces changements en termes positifs.​
5.3 Souligner les aspects positifs du fonctionnement familial en faisant préciser ce qu’ils ne voudraient surtout pas changer.​
5.4 Aider les personnes à préciser leurs attentes en demandant : « Quel serait le plus petit changement qui indiquerait que les choses évoluent dans le bon sens ? »​
5.5 Il est souvent important de calmer l’anxiété de la famille en leur demandant de prendre leur temps : une tâche d’observation pour recueillir davantage d’information peut servir de tampon dans ce sens.​

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15
Q

Comment établissons-nous le contact pendant l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

6.1 Demander à la famille quelle serait l’étape suivante, en leur laissant l’initiative. (On se situe ici bien sûr en contexte de consultation volontaire).​
6.2 Si la famille choisit de ne pas revenir, leur proposer une référence ou laisser la porte ouverte pour reprendre contact dans l’avenir.​
6.3 Dans certains cas, il est utile de convenir du nombre de rencontres à venir.​
6.4 Obtenir les autorisations écrites nécessaires de la part des adultes (enregistrement, obtention de dossiers ou renseignements, etc.)​
6.5 Vérifier s’il y a des questions.​
6.6 Conclure la rencontre.​

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16
Q

Quelles sont les étapes pour évaluer la rencontre avec la famille pendant l’évaluation familiale du fonctionnement social?

A

7.1 Établi la relation avec chacune des personnes et réussi à les mettre à l’aise ?​
7.2 Établi sa position d’influence en structurant clairement l’entrevue ?​
7.3 Développé une relation de travail, ni trop « professionnelle », ni trop personnelle ?​
7.4 Reconnu des forces dans la famille et chez ses membres ?​
7.5 Maintenu une attitude empathique, offrant son support à chacun et évitant de blâmer ?​​
7.6 Identifié clairement le problème spécifique que la famille apporte en thérapie ainsi que leurs tentatives de solutions à ce jour ?​
7.7 Commencé à apprendre la vision du monde de cette famille, ainsi que le langage, le style et la perception du problème de chaque membre ?​
7.8 Commencé à comprendre les patterns d’interactions répétitifs autour du problème ?​
7.9 Obtenu l’information pertinente concernant des amis de la famille ou d’autres professionnels impliqués dans le problème ?​
7.10 Négocié avec la famille un contrat d’intervention mutuellement acceptable ?​

17
Q

Quelles sont les deux étapes à faire pour analyser les renseignements recueillis?

A

8.1 Compléter les informations obtenues. ​
8.2 Formuler des hypothèses systémiques :​

18
Q

Nommez 3 caractéristiques de l’hypothèse

A

… est une interprétation des faits, une proposition explicative. ​
…repose sur des faits et non sur les idées préconçues de l’évaluateur.​
… met en relation différents éléments de la réalité ​
… relie les dimensions individuelles (histoire-trajectoire des personnes, forces et difficultés, etc.) et les dimensions systémiques et environnementales (familiaux, sociaux, culturels, économiques). ​
… permet de donner un sens à la situation particulière des personnes​
… est utile si elle est validée par les premières personnes concernées et si elle permet d’orienter l’intervention.​
… n’est pas unique : il peut y en avoir plusieurs. ​

19
Q

Quelles sont les 4 sortes d’hypothèse en lien avec la famille?

A

a) L’hypothèse en lien avec la structure familiale​
Type de frontière: claires, fermées, diffuses​
Rôles : bien définis, confus, bien joués​
Les règles: explicites, implicites: sont claires et respectées​

b) L’hypothèse en lien avec la souplesse du système familial​
Sa capacité de remanier sa structure et ses frontières dans des situations nouvelles?​
Y a-t-il des alliances et des coalitions?​

c) L’hypothèse en lien avec l’évaluation du degré de résonance du système​
Existe-t-il une forme d’empathie entre les membres?​
Est-ce que la famille collabore bien entre elle et avec l’intervenant?​

d) L’hypothèse en lien avec les sources de stress et de soutien dans la famille ​
Quelles sont les forces et les faiblesses de la famille.​

20
Q

De quoi consiste les étapes du diagnostic de la situation problème et la prise de décision?

A
  1. Examiner de nouveau le problème avec les clients, afin de s’assurer qu’ils l’ont bien compris.​
    9.1 S’entendre sur la formulation finale du problème afin de planifier les interventions (le P.I.).​
21
Q

Quel est la définition d’un génogramme?

A

Instrument d’analyse de la structure familiale qui permet de s’en donner une image graphique succincte et rapide souvent répartie sur plusieurs générations. Il met en évidence les filiations et les ruptures de liens, les répétitions transgénérationnelles de comportements de dépendance ou de vulnérabilités. Cet outil thérapeutique procure des données pertinentes à l’élaboration d’hypothèses systémiques sur la dynamique du système familial.​

22
Q

Quelle est la deuxième étape du rôle du génogramme dans l’intervention familiale?

A
  1. Permets de débloquer le système:​
    Explore la situation avec tact;​
    La famille est confrontée à un matériel signifiant et chargé;​
    Les questions sont posées dans le calme et accueillies comme non menaçantes;​
    Permets d’aborder des problèmes courants de la rigidité des familles tels que les pertes et la mort.​
22
Q

Quelle est la première étape du rôle du génogramme dans l’intervention familiale?

A
  1. Facilite l’engagement de la famille tout entière dans le processus thérapeutique:​
    Porte attention sur l’ensemble du système familial;​
    Présuppose l’existence de connexions familiales entre présent, passé et avenir;​
    Construit un rapport avec la famille sur la base de solutions aux problèmes spécifiques de celle-ci;​
    Donne un accès immédiat à un matériel chargé d’émotions;​
    Offre une structure d’entretien peu menaçante;​
    Ajoute une crédibilité aux déductions de l’intervenant​
23
Q

Quelle est la troisième étape du rôle du génogramme dans l’intervention familiale?

A
  1. Aide à clarifier les modèles familiaux ou patterns:​
    La famille voit les comportements à l’intérieur du contexte familial​
24
Q

Nommez 3 points à illustrer dans le génogramme

A

Les membres de la famille sur 3 générations;​
L’âge et le sexe de chaque personne;​
L’ordre chronologique de la naissance des différents membres;​
Les noms des membres qui vivent ensemble dans la même maison y sont encerclés;​
Les lignes verticales indiquent les relations parents-enfants;​
Les lignes horizontales signifient un lien de mariage, d’union libre ou de divorce, etc. sur la même génération;​
Les événements marquants : date de mariage, naissance, séparation/divorce, mort, adoption, fausse couche, problématique particulière (toxicomanie, suicide, santé mentale).​

25
Q

Quelle est la quatrième étape du rôle du génogramme dans l’intervention familiale?

A
  1. Facilite le recadrage et l’assainissement des comportements familiaux; ces comportements étant compris comme étant des réponses aux problèmes.​

Le génogramme suggère d’autres interprétations de la situation problématique et ouvre le chemin à des alternatives différentes​

26
Q

Nommez 3 points à aborder lors de l’entretien pour la construction du génogramme

A

Les thèmes abordés sont:​
Le problème présenté, point de départ de l’entretien;​
La situation en cours et les changements du cycle de la vie;​
Le contexte familial élargi;​
Le contexte social;​
Les faits;​
La perspective historique;​
Les relations familiales et les rôles;​
Questions difficiles à propos des fonctionnements individuels;​
Établissement des priorités pour organiser l’information du génogramme.​

27
Q

Quelles sont les priorités dans le génogramme?

A

Les modèles répétitifs relevés au cours des générations;​
Les coïncidences de dates;​
L’impact d’un changement et les transitions du cycle de la vie.​

28
Q

Nommez 5 questions possibles pour élaborer le génogramme

A

Pouvez-vous m’indiquer qui sont les membres de votre famille?​
Combien d’enfants compte la famille?​
Y a-t-il eu des fausses couches?​
Où vos parents vivent-ils?​
De quel membre de votre famille vous sentez-vous le plus proche?​
À qui demandez-vous de l’aide quand des problèmes surviennent dans votre famille?​
Quelles sont les coutumes familiales?​
Pouvez-vous m’aider à comprendre ce qu’il me faudrait savoir pour que je puisse vous aider le plus possible?​
Quels services communautaires votre famille utilise-telle?​
Comment utilisez-vous vos temps libres?​
Y a-t-il des services communautaires que vous aimeriez connaître?​
Quels sont les professionnels qui suivent votre enfant?​
Quel type de travail faites-vous?​
Comment sont les relations que vous entretenez avec vos sœurs/frères?​
Y a-t-il des antécédents de maladie dans votre famille, de problématiques importantes?​

29
Q

Pourquoi est-il indispensable d’avoir en tête le cycle de vie de la famille lors de la lecture du genogramme?

A

Il est susceptible de faire traverser des moments de transition, de tension et de crise.​

30
Q

Qu’est-ce que la lecture structurelle?

A

Elle permet d’analyser la composition de la famille (ex.: famille recomposée, foyer tri générationnel, information sur la fratrie telle que le rang de naissances, le sexe, la distance d’âge entre les enfants).​
Elle permet de faire ressortir les configurations inhabituelles dans le contexte culturel considéré.​

31
Q

Qu’est-ce que la lecture relationnelle?

A

Elle permet de mettre en évidence les relations entre les différents membres de la famille, selon les liens affectifs, les alliances, les coalitions, les triangulations, les conflits, etc.​
Elle renseigne sur le rôle qu’occupe chacun au sein de la famille .

32
Q

Quels sont les méthodes d’analyse des différentes lectures du génogramme?

A

On peut analyser les liens structurels et relationnels d’une façon horizontale (on se concentre sur le ici et maintenant de la famille) et d’une façon verticale (à travers les différentes générations représentées).​
En travaillant sur plusieurs générations, il est possible de repérer des patterns répétitifs. ​
Ce qui se joue lors d’une génération peut se reproduire à la suivante.​
Les patterns répétitifs (tel que des problématiques) comportent régulièrement les mêmes tentatives de résolution d’une génération à l’autre.​
Repérer les répétitions et les contextualiser peut aider la famille à éviter la réactivation des comportements indésirables.​
Important de noter que ce qu’a vécu une génération ne se reproduit pas automatiquement lors de la suivante.​
Lorsqu’un pattern est brisé d’une génération à l’autre, la discussion en lien avec le génogramme peut permettre d’identifier les moyens et les stratégies efficaces utilisés par la famille pour éviter la répétition.​

33
Q

Quels sont les modèles répétitifs à travers les générations

A

Modèles de fonctionnement​
Modèles relationnels​
Modèles structurels​

34
Q

Quels sont les types de secrets familiaux?

A

Les secrets qui transpirent
Il s’agit d’informations que seulement certaines personnes connaissent, mais qui engendre un inconfort, un malaise ressentit par les autres membres de la famille. Ils ont cette impression que quelque chose dysfonctionne sans nécessairement être au fait de la situation.​

Les secrets du savoir partagé
Il s’agit de secrets qui n’en sont pas, puisque chacun connaît sans savoir que les autres savent également de quoi il s’agit​