Cours 4 Flashcards

1
Q

Quel est le nouvel environnement dans lequel les medias traditionnels doivent s’inscrire?

A
  1. l’interactivité
  2. le partage
  3. la gratuité.
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2
Q

Comment s’est traduit la nouvelle ère dans les médias?

A
  • Par une multiplication de l’offre de contenus, plus singulièrement l’offre audiovisuelle (hausse du nombre de chaînes et de programmes, hausse du volume horaire global)
  • Ensuite, l’accès à des programmes sous de nouveaux formats (délinéarisation, video on demand, etc.).
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3
Q

Quel est le modèle économique de base des médias masse?

A

Un double financement dont les ressources sont issues à la fois des lecteurs (abonnement, vente en kiosque) et des annonceurs

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4
Q

Qu’est-ce qui remet en cause le modèle économique des médias de masse?

A
  1. Les recettes publicitaires : Internet est le média le plus dynamique : il s’impose comme le quatrième média publicitaire devant l’affichage, même s’il demeure encore derrière la presse, la télévision et la radio.
  2. Les recettes des consommateurs, ceux-ci semblent être de moins en moins prêts à payer pour consommer des offres culturelles et médiatiques.
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5
Q

Quelles sont les traits de l’information?

A
  • Bien non rival
  • Expérientiel
  • Éphémère aux coûts fixes élevés
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6
Q

En quoi consiste la rivalité?

A

La rivalité est un principe en vertu duquel la consommation d’un bien par agent diminue la quantité disponible de ce même bien par un autre agent

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7
Q

En quoi consiste l’exclusion?

A

L’exclusion conduit à écarter de la consommation d’un bien un individu, qui ne pourrait pas ou ne voudrait pas payer, pour jouir de la consommation de ce bien

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8
Q

Pourquoi l’information se définit-elle comme un bien public?

A

Car le principe d’exclusion et de rivalité ne s’y applique pas

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9
Q

Dans quel cas l’information est un bien semi-publique?

A

Lorsque le contenu – l’information – s’inscrit sur un support payant, où le consommateur est dans l’obligation d’acquitter un prix pour accéder à l’information, cette dernière est transformée en marchandise. Dès lors, le média écrit – contenu médiatique et support physique – s’est transformé en un bien public avec exclusion, appelé bien semi public

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10
Q

Qu’est-ce qui justifie l’intervention économique de l’État?

A
  • À cause du caractère non rival de l’information.
  • Ce rôle de véhicule de l’information et de la culture dans les sociétés modernes européennes dérive de la nécessité d’atteindre des objectifs de cohésion sociale, de démocratie, de liberté d’expression ou encore de diversité culturelle. Ainsi, dans la volonté de préserver cet espace public, l’État encadre, participe au financement, alloue des aides – directes ou indirectes ¬ aux entreprises de presse
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11
Q

En quoi consiste le caractère expérientiel de l’information?

A

Dans la mesure où la valeur des contenus ne peut être évaluée comme les autres produits avant l’acte d’achat, ils requièrent d’être testés : ainsi, on ne connaît la valeur de l’information qu’après l’avoir consommée car il réside une incertitude sur sa qualité intrinsèque jusqu’à sa consommation effective

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12
Q

Quelle procédure impose le caractère expérientiel de l’information?

A

Cette caractéristique impose aux entreprises médiatiques des procédures de sélection et de signalisation capables de susciter le désir d’expérience.

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13
Q

La capacité d’expérience des individus étant limitée, une concurrence sur la signalisation va s’exercer entre les biens : les mieux signalés seront consommés les premiers. Quelle est l’incidence majeure de ce phénomène?

A

Ce phénomène a pour incidence majeure pour les entreprises de presse d’engager de fortes dépenses en marketing, en promotion des produits, et contraint les producteurs à s’appuyer sur une marque ou sur une réputation

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14
Q

En quoi consiste l’économie d’échelle?

A

Le coût unitaire de production, très élevé quand le nombre d’exemplaires produits est faible, diminue considérablement quand celui-ci augmente : les charges qui correspondent à la production du prototype sont de mieux en mieux réparties

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15
Q

Quels problèmes économiques posent la non rivalité de l’information?

A
  • Dans le cas d’un bien distribué gratuitement, il n’existe plus d’indicateur de préférences, le bien n’est plus véritablement choisi, au sens de l’économie traditionnelle. Dès lors, comment connaître les préférences des consommateurs ? Comment ajuster la quantité offerte à celle demandée, dans la mesure où la demande n’est pas affichée ?
  • Difficultés en termes d’incitation à la production : sans prix payé par les consommateurs, les producteurs ne peuvent plus dégager des ressources, et ne sont donc plus incités à produire. Des règles doivent être mises en place si l’on souhaite favoriser l’incitation à la production (exclusivité, droit d’auteur, etc.)
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16
Q

Pourquoi les grandes entreprises bénéficient une économie d’échelle et de gamme?

A

Il est moins coûteux économiquement qu’une seule entreprise fabrique deux produits, plutôt que deux entreprises fabriquent chacune un seul produit. En diversifiant son activité, par la production de différents biens par exemple, l’entreprise éditoriale bénéficie des synergies de coûts (effet de taille, économie de gamme) et des synergies de revenu, où le développement d’une activité sert au développement d’une autre : la valeur de plusieurs activités combinées est supérieure à la valeur de ces activités prises séparément.

17
Q

Qu’est-ce qui génère le double financement de la presse?

A

L’éditeur, en tarifant son prix de vente au coût marginal (donc à zéro), se voit contraint de se tourner vers d’autres sources de financement, tels la subvention publique, le sponsoring ou le financement publicitaire.

18
Q

Qu’est-ce qu’une économie de plateforme?

A

Une plateforme à plusieurs versants a pour particularité d’offrir un bien ou un service en même temps à plusieurs groupes d’acteurs (par exemple les lecteurs et les annonceurs publicitaires autour d’un journal, les joueurs et développeurs de jeux vidéo autour d’une console de jeu, les consommateurs et les vendeurs au sein d’un centre d’achat, etc.).

19
Q

Quelles sont trois conditions à une économie de plateforme?

A
  1. Il existe plusieurs groupes d’acteurs pouvant utiliser la plateforme ;
  2. Un membre de l’un des groupes a intérêt à voir sa demande (pour la plateforme) coordonnée avec un ou plusieurs membres de l’autre groupe ;
  3. Un intermédiaire permet cette coordination plus facilement qu’une relation directe entre les membres des groupes.
20
Q

Qu’est-ce que l’effet de réseau simple?

A

Les bénéfices d’un agent appartenant à un groupe dépendent-ils du nombre d’agents de l’autre groupe. Ce phénomène correspond à un « effet de réseau simple ». Cet effet apparaît en particulier dans les industries ouvrant des possibilités nouvelles en matière d’échange d’informations entre les individus.

21
Q

Comment fonctionne l’économie de plateforme pour la presse?

A

La satisfaction d’un consommateur pour un bien vendu sur un marché dépend de la taille de la demande pour un autre bien sur un marché différent, et vice versa. Ici, l’éditeur constitue la plateforme d’informations, qui facilite l’interaction entre deux groupes d’agents, les annonceurs et les lecteurs

22
Q

Qu’est-ce qu’une externalité?

A

Caractérise le fait qu’un agent économique crée, par son activité, un effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite, ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation (dans le cas la presse, on parlerait de l’externalité de la publicité sur le lecteur qui peut être positif ou négatif)

23
Q

Les entreprises de presse sont confrontées à une concurrence sur deux marchés distincts, quelles sont-elles?

A
  1. Le marché de l’information (news, culture, divertissement)
  2. Le marché publicitaire
24
Q

Quelles sont les demandes qui émanent des deux marchés sur lesquels les entreprises de presse sont confrontées à une concurrence?

A
  1. les lecteurs désirent un certain type de contenu informationnel
  2. Les annonceurs souhaitent atteindre soit des titres qui bénéficient d’une diffusion importante (grand nombre de lecteurs), soit une audience spécifique, c’est-à-dire une certaine composition de lectorat en termes d’âge, de sexe ou de catégorie socioprofessionnelle
25
Q

Quelles questions nous posons-nous sur l’effet des réseaux croisées sur les médias?

A
  1. Les effets de réseaux croisés issus de l’interaction entre ces deux marchés affecte-t-il la répartition en volume des ratios contenu médiatique/publicité et la formation des prix sur chacun des marchés.
  2. Une deuxième question concerne l’incidence du financement publicitaire sur le contenu intrinsèque du média, voire sur sa diversité.
  3. Une troisième question résulte du caractère « public » du produit médiatique (au sens économique du terme), et pose la question de sa production et de son financement.
26
Q

Qu’est-ce que redoutent les pouvoirs publics et les annonceurs de la concentration des médias?

A

Une réduction de la diversité et du pluralisme des opinions

27
Q

Dans le cas où deux bouquets de chaînes de télévision sont en concurrence sur le marché publicitaire, que met en évidence Steiner?

A

Une structure monopolistique (propriétaire unique) offre plus de diversité qu’une structure concurrentielle (propriétaire distinct)
• Le monopoleur est en situation de recueillir la totalité de l’audience puisqu’il détient toutes les chaînes de son bouquet, sans qu’il ait besoin de s’inquiéter de la ventilation des téléspectateurs (et donc des programmes diffusés)
• En revanche, les propriétaires de chacune des chaînes, en appliquant le critère de maximisation de l’audience, proposent un éventail de programmes moins diversifié, se partageant l’audience du programme le plus fédérateur

28
Q

Que se passe-t-il dans l’univers économique en 1980 suite au choc pétrolier?

A

Les politiques keynésiennes de relance économique par stimulation de la demande des consommateurs (redistribution des revenus, plan de relance par la consommation et/ou les dépenses publiques) sont remplacées par des politiques de type libéral fondées sur la dynamisation de l’offre des entreprises (libéralisation des marches). Le rôle de l’État est mis en question.

29
Q

Le changement de politique économique se traduit par trois phénomènes imbriqués, quels sont-ils?

A

Dérèglementation - ou dérégulation : Signifie que 1’on donne à des entreprises la possibilité d’accéder à des activités économiques antérieurement difficiles ou impossibles d’accès, comme celles relevant d’un monopole d’État

L’intensification de la concurrence : Dû à la dérèglementation, là où il y avait un offreur, les entreprises sont désormais nombreuses et se livrent une concurrence active

La libéralisation du commerce mondial ou mondialisation : La concurrence vue comme un moyen de développement économique induit les gouvernements à pousser leur logique et à choisir la concurrence internationale, c’est-à-dire l’effacement des frontières - encore appelé mondialisation.

30
Q

Qu’est-ce qui modifie profondément la production du journal?

A

L’apparition des TIC (technologies de l’information et de la communication)

31
Q

Quel changement s’effectue au niveau du lectorat en 1980?

A

Le lectorat boude la presse généraliste principalement celui des jeunes de 15 à 25 ans. La presse quotidienne régionale maintient grace a son expertise locale et à la difficile concentration des titres (55 titres aujourd’hui contre plus du triple il y a cinquante ans) dans le but de diminuer les coûts. Mais elle aussi voit son lectorat s’éroder, attiré par la radio ou la télévision.

32
Q

En quoi le journaliste constitue un maillon fort de l’économie?

A

Lire, payer pour lire, implique que l’information ait été traitée, valorisée. Le journaliste est l’expert informationnel

33
Q

En quoi le journaliste constitue un maillon faible de l’économie?

A

Les journalistes sont indéniablement fragilises par l’intensité des contraintes économiques qui pèsent sur eux. En ce sens, ils constituent un maillon faible de la chaine de production. Leurs conditions de travail et/ou leurs rémunérations peuvent en être affectées

34
Q

Bien sou-tutelle

A

Bien reconnu par une collectivité comme ayant une importance particulière dans la société. À ce titre, il ne peut ou ne doit pas obéir au seul fonctionnement des marchés, et justifie différentes possibilités d’interventions de l’État (régulation ou surveillance accrue du fonctionnement des marchés, de la concurrence ; financement direct ou indirect par l’État) voir d’autres acteurs (apports de mécènes et fondations par exemple).

35
Q

Quels sont les différents coûts de production?

A
  • Les coûts fixes sont l’ensemble des dépenses subies quel que soit les quantités produites ;
  • Les coûts variables sont l’ensemble des dépenses subies en fonction des quantités produites ;
  • Le coût marginal est la dépense supplémentaire pour produire une seule unité supplémentaire ;
  • Le coût total est la somme des coûts fixes et des coûts variables pour une quantité donnée
  • Le coût moyen est le coût total divisé par la quantité produite
36
Q

Bénéfice moyen

A

Revenu moyen auquel on soustrait le coût moyen.

37
Q

Bénéfice marginal

A

: le revenu marginal (le revenu tiré d’une consommation supplémentaire, par exemple le prix de vente) moins le coût marginal.