Cours 4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la neurodiversité?

A

La “neurodiversité” fait simplement référence à la réalité selon laquelle il existe une diversité de cerveaux et d’esprits, tout comme la “biodiversité” se réfère à la diversité biologique.

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2
Q

Quelle est l’hypothèse du modèle médical?

A

Il existe une manière normale d’être, et tout écart important par rapport à cette norme est mauvais, un défaut qui doit être corrigé

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3
Q

Quelle est la conceptualisation de l’autisme selon le modèle médical?

A

L’autisme est une maladie ou un trouble. Il est indésirable et catégoriquement mauvais.

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4
Q

Quelle est la conceptualisation du handicap selon le modèle médical?

A

Le handicap est un défaut au sein d’une personne.

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5
Q

Quel est le langage préconisé selon le modèle médical?

A

Met en relief les déficits et ignore les forces.

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6
Q

Quels sont les objectifs du Rx selon le modèle médical?

A

Rendre la personne autiste « le moins autiste possible ».

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7
Q

Quelle est l’hypothèse du paradigme de la neurodiversité?

A

Il n’y a pas de norme. Les cerveaux existent en diverses formes; aucun cerveau n’est meilleur ou pire qu’un autre. De plus, la neurodiversité confère un avantage compétitif à notre espèce.

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8
Q

Quelle est la conceptualisation de l’autisme selon le paradigme de la neurodiversité?

A

L’autisme fait partie de la biodiversité humaine et au niveau individuel est une composante inhérente de l’identité de la personne.

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9
Q

Quelle est la conceptualisation de l’handicap du paradigme de la neurodiversité?

A

Le handicap résulte d’une mauvaise adéquation entre la personne et son environnement. Le manque de soutien ou de flexibilité de l’environnement est ce qui est invalidant.

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10
Q

Quel est le langage préconisé selon le paradigme de la neurodiversité?

A

Met en relief les différences, inclut les forces.

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11
Q

Quels sont les objectifs du Rx selon le paradigme de la neurodiversité?

A

Soutenir la personne autiste dans l’atteinte de son potentiel en considérant ses singularités et son environnement.

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12
Q

Quelles sont les fonctions cognitives (autres dispositions cognitives et affectives) chez des personnes avec des conditions neurodéveloppementales?

A
  • Théorie de l’esprit/cognition sociale
  • Cohérence centrale (propension au détails)
  • Biais attentionnels (rumination/obsessionalité)
  • Langage pragmatique
    • Usage social du langage
    • Les règles de conversation
    • L’implicite et l’inférence
    • Les ajustements contextuels
  • Hypersensibilité
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13
Q

Qu’est-ce que les fonctions exécutives?

A

Les fonctions exécutives constituent l’ensemble des processus mentaux que met en œuvre une personne pour gérer ses comportements, ses pensées et ses émotions lors d’une situation nouvelle qui nécessite de résoudre un problème pour lequel nos stratégies habituelles et connues ne suffisent pas

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14
Q

À quoi servent les fonctions exécutives?

A
  • Manipuler, enregistrer et recombiner les informations
  • Maintenir l’attention et réduire les distractions
  • Planifier et organiser
  • Hiérarchiser et prioriser
  • Résoudre des problèmes
  • Réguler les émotions et des comportements
  • Faciliter les interactions sociales
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15
Q

Quelles sont les principales fonctions exécutives?

A
  • Mémoire de travail
  • Contrôle et inhibition
  • Flexibilité cognitive
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16
Q

Que permet la mémoire de travail?

A

Maintenir et manipuler l’information nécessaire à une tâche

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17
Q

Dans quoi la mémoire de travail est impliquée?

A
  • La majorité des actions quotidiennes
  • Le développement du langage, des apprentissages, la réussite académique et professionnelle
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18
Q

Vrai ou faux. La MT a une capacité illimitée.

A

Faux. Elle a une capacité limitée. Lorsque trop d’informations sont traitées = surcharge.

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19
Q

Quelles difficultés en MT une personne en « surcharge » peut vivre?

A
  • Suivre les consignes
  • Se repérer dans l’espace
  • Prendre des notes de cours
  • Suivre une conversation à plusieurs
  • S’ajuster à de nouvelles consignes ou à un changement
  • Rédiger sans faire des erreurs
  • Terminer un travail
  • Gérer son attention
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20
Q

Qu’est-ce que le contrôle de l’inhibition?

A

L’inhibition ou contrôle inhibitoire est la capacité qui nous permet de résister à une forte propension à vouloir faire quelque chose pour la remplacer par ce qui est plus approprié au contexte ou pour atteindre un but futur.

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21
Q

Quelles difficultés peuvent être rencontrées en contrôle de l’inhibition?

A
  • Arrêter une action ou résister une tentation (‘freins’)
  • Suivre une consigne
  • Patienter
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22
Q

Qu’est-ce que la flexibilité cognitive?

A

La flexibilité cognitive nous permet de nous ajuster au changement, de percevoir les multiples facettes d’une situation ou de concevoir quelque chose d’un angle tout à fait nouveau.

Cette fonction est nécessaire pour s’adapter au changement. Il s’agit de ‘réfléchir autrement’.

23
Q

Quelles difficultés peuvent être rencontrées à la flexibilité cognitive?

A
  • Résoudre un problème
  • S’ajuster à une nouvelle consigne
  • Alterner entre deux tâches
  • Classer, organiser et hiérarchiser ses idées
  • Planifier
  • Prendre en considération d’autres perspectives
24
Q

Comment les fonctions exécutives se développent?

A
  • La génétique joue un rôle important dans les différences individuelles de développement des FE.
  • Le développement des FE est lié à la maturation du cortex préfrontal, qui se produit tout au long de l’enfance et de l’adolescence.
  • L’environnement familial, la qualité des interactions sociales (encouragements, soutien, exposition à des défis cognitifs), l’éducation et les opportunités d’apprentissages (structurés/non) renforcent le développement des FE.
  • La fatigue, les traumas et le stress chronique interfèrent avec le développement des FE.
25
Q

Comment les fonctions exécutives se développent de 0-5 ans?

A

Les tout-petits commencent à développer des compétences de base comme l’inhibition (résister à la tentation de toucher quelque chose de dangereux) et la mémoire de travail (suivre des consignes simples).

  • Inhibition : Un enfant peut progressivement attendre quelques secondes avant de se jeter sur un jouet ou de toucher un objet interdit.
  • Mémoire de travail : Ils sont capables de retenir de courtes informations comme “va chercher ton doudou dans ta chambre”.
  • Début de la flexibilité mentale : Lorsqu’un enfant s’adapte lentement à des changements comme accepter une nouvelle routine ou des règles différentes.
26
Q

Comment les fonctions exécutives se développent chez les 6-12 ans?

A

Les enfants deviennent plus aptes à planifier des activités simples, à réguler leurs émotions dans des situations sociales, et à ajuster leur comportement en fonction des attentes.

  • Planification et organisation : Les enfants de cet âge peuvent planifier leur journée, organiser leurs devoirs, et anticiper les étapes nécessaires pour atteindre un objectif.
  • Mémoire de travail améliorée : Capacité à gérer plusieurs informations simultanément, comme suivre des instructions complexes et se souvenir des consignes de l’enseignant tout en travaillant sur une tâche.
  • Amélioration de la flexibilité mentale : Les enfants apprennent à changer d’approche lorsqu’une stratégie échoue (ex. : essayer une nouvelle méthode pour résoudre un problème mathématique).
27
Q

Comment les fonctions exécutives se développent de 14-19 ans?

A

Durant l’adolescence, les fonctions exécutives atteignent un niveau de complexité plus élevé. Les adolescents peuvent mieux gérer les tâches multiples, planifier à long terme, et résoudre des problèmes de manière plus flexible. Cependant, ces compétences sont encore en développement.

  • Planification à long terme : Les adolescents commencent à être capables de planifier leurs études ou d’envisager des objectifs à plus long terme (ex. : préparer une candidature pour l’université).
  • Contrôle inhibiteur : Ils doivent résister à des impulsions plus complexes, comme le désir de céder à des comportements à risque ou de répondre à des influences sociales négatives.
  • Flexibilité cognitive : Capacité accrue à envisager plusieurs points de vue ou solutions à un problème (ex. : résoudre un conflit avec un ami en tenant compte de plusieurs perspectives).
28
Q

Comment les fonctions exécutives se développent dans la vingtaine?

A

Pendant la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte, les fonctions exécutives atteignent leur plein potentiel. Le cortex préfrontal continue de se développer, permettant une meilleure gestion des situations complexes.

  • Maturité émotionnelle et comportementale : Les jeunes adultes peuvent anticiper les conséquences à long terme de leurs actions, gérer efficacement les distractions, et faire preuve d’une grande flexibilité dans la prise de décision.
  • Autorégulation optimisée : Meilleure gestion des émotions et des priorités, avec une capacité à inhiber des réponses impulsives pour atteindre des objectifs à long terme
29
Q

Quelles sont les populations à risque au niveau du développement des fonctions exécutives?

A
  • Les personnes ayant un diagnostic de condition neurodéveloppementale
    – TDA/H
    – TSA
    – TOP
    – Dyslexie
    – Trouble du langage
    – Dyspraxie
    – Schizophrénie
  • Les personnes ayant souffert des traumatismes
  • Certaines périodes s’accompagnent de défis comme le début de l’adolescence!
30
Q

Quelles sont les manifestations du trouble de la modulation sensorielle?

A

Particularités sensorielles chez certains enfants:
– Hypersensibilité : Se sentent « agressés » par certains stimulis perçus comme normaux par les autres.
– Hyposensibilité : Ne remarquent pas certains stimuli que la plupart
des gens perçoivent facilement.

Risque d’anxiété et la mise en œuvre de stratégie pour répondre à leurs
besoins sensoriels (évitement/recherche)

31
Q

Vrai ou faux. Le profil sensoriel évolue dans le temps.

A

Vrai

32
Q

Est-ce que le trouble de la modulation sensorielle est un trouble répertorié dans le DSM-5?

A

Il ne s’agit pas d’un trouble repertorié dans le DSM-5, mais plutôt une constellation de manifestations qui est souvent présente dans les conditions neurodévelopmentales – particulièrement le TSA.

33
Q

Quelles sont les manifestations du spectre de l’autisme?

A
  • Le terme « autisme » signifie « solitude » ou « vivre dans son monde ».
  • Le trouble du spectre de l’autisme n’est pas une maladie, mais plutôt une condition présente dès la naissance.
  • La notion de spectre réfère aux différents niveaux de sévérité et d’intensité de l’atteinte et des symptômes.
    -* Ce terme évoque également la variation dans la nature et la quantité de soutien requis par l’individu dans son fonctionnement quotidien
34
Q

Dans quelles sphères le spectre de l’autisme comprend une atteinte précoce et significative?

A

A. Communication sociale et interactions sociales

B. Comportements et intérêts qui sont restreints, stéréotypés et répétitifs

35
Q

(A) Fournis des exemples de réciprocité socio-émotionnelle en spectre de l’autisme?

A
  • Approche sociale atypique
  • Difficulté à tenir une conversation
  • Partage limité ou absent des intérêts ou émotions
  • Absence d’initiation des interactions ou de réponse aux interactions sociales
36
Q

(A) Fournis des exemples de communication non-verbale en spectre de l’autisme?

A
  • Contact visuel et/ou langage corporel et expression faciale absents ou singuliers
  • Compréhension ou utilisation des gestes absente ou limitée
  • Manque d’intégration de la communication verbale et non verbale
37
Q

(A) Fournis des exemple d’initiation, maintien et compréhension des relations sociale en spectre de l’autisme?

A
  • Difficultés à adapter son comportement en fonction des différents contextes sociaux
  • Difficultés à partager
  • Difficultés à jouer à un jeu imaginaire
  • Difficultés à se faire des amis
  • Absence ou peu d’intérêt pour les pairs (**le faible intérêt peut avoir différentes causes, notamment les expériences d’interactions négatives et rejetantes).
38
Q

(A) Fournis des exemples concernant les interactions sociales de l’enfant en spectre de l’autisme?

A
  • Socialise peu avec les pairs et ses relations sont principalement orientées vers ses intérêts; peut rechercher la socialisation, mais demeure maladroit dans ses interactions
  • Évite généralement les activités en groupe
  • Parle de façon incessante sur un sujet particulier
  • A un contact visuel bref et peu orienté vers l’interlocuteur
  • Présente un inconfort lors des contacts physiques
39
Q

(A) Fournis des exemples concernant la communication de l’enfant en spectre de l’autisme?

A
  • A un langage limité ou, à l’inverse, un langage très développé, un vocabulaire riche qui semble surdéveloppé pour son âge
  • S’exprime peu de façon non verbale (gestes, expressions faciales)
  • Présente de l’écholalie (répète régulièrement les propos de l’autre)
  • N’attire pas l’attention de l’interlocuteur, s’adresse à lui sans diriger son regard
  • S’exprime avec un ton de voix qui semble étrange, « mécanique »
  • Présente peu de jeu imaginaire (jeu de faire semblant)
  • A des difficultés d’apprentissage (ex. : inférences, résolution de problèmes, compréhension de lecture, concepts abstraits)
40
Q

(B) Fournis des exemples de mouvements stéréotypés, gestes moteurs répétitifs, utilisation d’objectifs et langage stéréotypé en spectre de l’autisme?

A
  • Maniérismes des mains et des doigts
  • Stéréotypies motrices complexes
  • Aligner, empiler, faire rouler, faire tomber de jouets à répétition
  • Écholalie immédiate ou différée
  • Inversion pronominale (durant plus de 3 mois)
  • Langage formel, pseudo-accent – ‘langage international”
41
Q

(B) Fournis des exemples d’insistance sur la similitude, adhésion inflexible à des routines, rituels verbaux et non verbaux en spectre de l’autisme?

A
  • Crises de ‘sameness’ (environnement, personnes, horaire, routine, ordre).
  • Peut répéter la même chose tant que la réponse attendue n’est pas obtenue.
42
Q

(B) Fournis des exemples d’intérêts très restreints et limités qui détonnent dans leur intensité ou leur cible en spectre de l’autisme?

A
  • Exemples de cibles : reflets de la lumière, objets qui tournent, parties d’objets, cordes, panneaux électriques, eau, etc.
    • Dans certains profils, animaux, alimentation, corps et relations.
  • Si rien n’est fait, la personne peut passer plusieurs heures à son activité (au détriment de…)
  • Les tentatives d’emmener la personne à faire autre chose peut résulter en crise.
43
Q

(B) Fournis des exmeples d’hyper ou hyporéactivité aux stimuli sensoriels ou intérêts inhabituels dans les aspects sensoriels de l’environnement en spectre de l’autisme.

A
  • Réactions aversives face à certaines sensations (p.ex. refus de manger, mains sur les oreilles, refus de toucher)
  • Comportements d’exploration singuliers (p.ex. exploration visuelle ‘de côté’, toucher, sentir ou lécher plus qu’attendu pour l’âge).
  • Promener des objets sur son visage
  • Faible conscience intéroceptive.
44
Q

(B) Fournis des exemples concernant la conduite de l’enfant en spectre de l’autisme?

A
  • Réagir aux changements de routines, aux imprévus
  • Présenter des rituels
  • Avoir des intérêts « envahissants » ou inhabituels pour son âge
  • Posséder des connaissances encyclopédiques sur ces sujets d’intérêt (ex : dinosaures, voitures, système solaire, etc.)
  • Effectuer des mouvements particuliers (ex : mouvements répétés des bras ou des mains, balancement du corps, sautillements)
  • Être plus sensible que d’autres enfants au plan sensoriel (ex : refuse certains aliments ou vêtements en raison de leur texture, est inconfortable lors de l’hygiène, réagit fortement au bruit ou à la lumière, porte régulièrement des objets à sa bouche).
  • Comprendre tout au sens littéral et ne pas aimer pas mentir
45
Q

Que faut-il préciser lors qu’on pose un Dx de TSA?

A

Lorsqu’on pose un Dx de TSA, il faut dorénavant indiquer la sévérité de l’atteinte dans chacune des deux sphères (en fonction du niveau de support nécessaire)

On doit aussi préciser si:
* Avec ou sans DI
* Avec ou sans trouble de langage
* Associé à une condition médicale ou génétique connue ou autre facteur environnemental
* Associé à un autre trouble neurodéveloppemental, mental ou comportemental
* Avec catatonie

46
Q

Par quoi est caractérisé le traitement de l’information autistiques?

A

Le traitement de l’information autistique est caractérisé par :
* l’absence d’un ‘filtre’ permettant de traiter une quantité d’information maximale/minute.

Cette surcharge fait en sorte que la mémoire de travail atteint rapidement sa pleine capacité. Ceci rend la réflexion difficile et peut entraîner de l’anxiété, de la colère ou des crises

47
Q

Dans quelles situations une personne avec une condition du spectre de l’autisme peut gérer leur surcharge cognitive?

A
  • Si l’information est jugée nécessaire pour assurer la survie (p.ex. danger potentiel), celle-ci sera traitée en priorité.
    – Exemple.
    – Cela peut mener à de la persévération (p.ex. Si une expérience nous a blessés par le passé, nous pouvons nous focaliser dessus de manière répétitive - persévération).
  • Si l’information est jugée intéressante (p.ex. intérêts), le cerveau priorise sont traitement.
48
Q

Quelles sont les manifestations comorbides avec le spectre de l’autisme?

A
  • Troubles du comportement
  • Troubles anxieux
  • Dépression
  • TDA/TDAH
  • Distorsions cognitives (distorsions de la pensée)
  • TOC
  • Difficultés d’apprentissage
  • Syndrome de la Tourette
  • Difficultés relationnelles
  • Dysphorie de genre (dysphorie implique une souffrance)
49
Q

Pourquoi les personnes autistes sont-elles susceptibles d’être déprimées?

A
  • Expériences de rejet, d’intimidation et de victimisation
  • Internalisation des critiques ou des commentaires méprisants
  • La socialisation est épuisante
  • Focalisation sur les erreurs et ce qui pourrait mal tourner
  • Croyance que le changement n’est pas atteignable
  • Difficulté à composer avec certaines expériences sensorielles
  • Rejet du diagnostic en lien avec l’interprétation négative de celui-ci
  • Prédisposition génétique (surreprésentation de dépression chez les parents)
  • Très grande sensibilité émotionnelle (éponge)
  • Niveau d’inflammation plus élevé et conditions physiques comorbides
  • Difficulté à reconnaître, définir, conceptualiser et exprimer ses états mentaux
  • L’affection et les tentatives de distraction offertes par autrui sont vécues de façon moins satisfaisante.
  • Faible conscience intéroceptive, ce qui influence la régulation émotionnelle.
    • ‘Je ne sais pas’ = ‘Je suis dans le processus d’analyser et dégager du sens de mon expérience et mes sentiments’
  • ‘attaques’ dépressives (similaire aux attaques de paniques).
50
Q

Quels sont les facteurs génétiques du spectre de l’autisme au niveau étiologique?

A
  • 90% d’héritabilité
  • Dans 10-15% des cas, la cause génétique est identifiable (X-fragile, sclérose tubuleuse, syndrome d’Angelman)
  • Plusieurs trajectoires génétiques
51
Q

Quelles sont les atypies cérébrale du spectre de l’autisme au niveau étiologique?

A
  • Structurelles:
  • Fonctionnelles: Contribution des neurotransmetteurs comme la sérotonine et l’ocytocine.
52
Q

Quelle étiologie est-il possible de faire au niveau de la cognition du spectre de l’autisme?

A
  • Hyper et hypofonctionnements (profils très hétérogènes)
  • Déficits de la cohérence centrale (importance première aux détails ce qui rend l’environnement instable)
53
Q

Quels facteurs environnementaux faut-il considérer au niveau de l’étiologie du spectre de l’autisme?

A
  • Âge des parents
  • Facteurs exogènes (Valproate ISRS durant la grossesse) ou endogènes (p.ex. diabète de la mère)
  • Complications obstétricales
  • Facteurs postnataux comme médiateurs du risque génétique (carences sévères).
    • Impact sur l’actualisation ou non du tableau complet d’autisme.
54
Q

Quels sont les profils prototypiques et subtiles du spectre de l’autisme?

A

Initialement, le ratio de dx était de 1 fille pour 4 garçons.
* Plusieurs filles et personnes non-binaires, ainsi que certains garçons correspondent à un profil plus subtil de l’autisme.

  • Chez certaines personnes, l’autisme est diagnostiqué plus tardivement, souvent après des troubles tels que l’anxiété, la dépression, le trouble de la personnalité limite ou l’anorexie, qui ont été identifiés en premier.
  • Le bilan détaillé de l’histoire développementale indique un diagnostic de TSA/syndrome d’Asperger.