Cours 1 Flashcards

1
Q

Selon l’OMS (2009), la santé mentale est un :

A

« état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».

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2
Q

L’équilibre psychique d’une personne à un moment donné :

A
  • Niveau de bien-être subjectif
  • Exercice des capacités mentales (p.ex. fonctions exécutives)
  • Qualité des relations avec le milieu
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3
Q

Vrai ou faux. Une bonne santé mentale fait référence au fait de toujours bien de sentir.

A

Faux.

Santé mentale n’est pas une ligne continue, c’est normal d’avoir des courbes (dans une certaine fenêtre), tant qu’on est capable de revenir dans un temps adéquat.

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4
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie?

A

« Souffrance de l’âme »

Description objective des différents troubles psychologiques (i.e., caractéristiques et symptômes)

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5
Q

Quel est le meilleur outil que nous avons actuellement en psychopathologie?

A

Le DSM-5 (Amérique) ou ICD-II (Europe)

Ce n’est pas la vérité absolue. On propose le même traitement à tout le monde = ce n’est pas efficace, on perd l’idée qu’on ne tient pas compte des personnes dans leur globalité

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6
Q

Qu’est-ce que cela engendre de travailler seulement avec un outil de classification?

A

On ne s’intéresse pas à la conceptualisation du cas (qu’est-ce qu’il y a en dessous, c’est quoi le fonctionnement de la personne?)

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7
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile avant le 15e siècle?

A

Les enfants sont considérés comme des petits adultes.

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8
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile entre le 15e et 18e siècle?

A

Il y a une reconnaissance de l’enfance comme une période de développement distincte.

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9
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile au début du 20e siècle?

A

Industrialisation et réformes sociales :
- Réduction du travail des enfants
- En 1907, Witmer fonde la première clinique de psychologie pour les enfants ayant des troubles d’apprentissage, marquant le début de la psychologie clinique de l’enfant.

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10
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile au milieu du 20e siècle?

A

Soutien institutionnel pour la défense des enfants
* 1948 : Formation de l’American Association of Psychiatric Clinics for Children (AAPCC), unifiant les cliniques de guidance infantile.
* Déclaration des droits de l’enfant des Nations Unies (1959) : Renforce le mouvement de défense des enfants, soulignant l’importance des droits des enfants.

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11
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile à partir des années 1970?

A

Régression et obstacles à la reconnaissance de la psychopathologie de l’enfant
* Défis économiques
* Obstacles à la reconnaissance

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12
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile dans les années 1970-1980?

A

La psychopathologie de l’enfant en tant que discipline unique
* Discipline qui fusionne la psychologie développementale avec une compréhension de la psychopathologie, soulignant l’importance de voir le comportement de l’enfant sur un continuum de développement.

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13
Q

Au niveau historique, quel est le statut de la psychopathologie infantile et juvénile à la fin du 20e siècle à aujourd’hui?

A

Intégration des modèles développementaux et écologiques
* Modèle écologique de Bronfenbrenner (1979, 1989) :
- Concept : Introduction d’un cadre socioculturel mettant en évidence l’interaction entre les caractéristiques de l’enfant et les influences environnementales à divers niveaux (microsystème, exosystème, macrosystème).

  • Continuité et sévérité dans le développement : Le domaine de la psychopathologie développementale continue de se concentrer sur la compréhension des comportements inadaptés comme des déviations du développement normal, avec des comportements existant sur un continuum de sévérité.
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14
Q

Comment la santé mentale jeunesse est importante?

A

Il y a plusieurs systèmes en évolution en même temps.

Les traits de personnalité évoluent.

Au niveau développemental, c’est une période très sensible (aux contextes, aux influences externes, l’accompagnement adulte)

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15
Q

Comment les émotions font parties intégrantes de la vie?

A
  • Les émotions servent de signaux internes pour nous informer de notre état interne et de notre relation avec le monde qui nous entoure.
  • Le processus de découverte, de compréhension et d’acceptation de ses émotions apporte un soulagement nécessaire à une personne.
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16
Q

Comment la « crise » de santé mentale chez les jeunes s’est-elle installée?

A
  • Souffrance sur terre et compensation dans l’au-delà.
  • Reconnaissance (à contrecœur) du large éventail des émotions.
  • Crainte d’être malheureux et mandat de bonheur. « Importance de prévenir les émotions difficiles. »
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17
Q

Quels sont les critères à observer lorsqu’une personne vit une certaine émotion?

A
  • Est-ce que l’émotion est adaptée au contexte (enfant qui rit à la mort de sa mère)
  • Est-ce que la personne a les ressources nécessaires pour réguler l’émotion (élève très prêt, mais n’arrive pas à se réguler.)
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18
Q

Qu’est-ce qui a changé (crise de la santé mentale jeunesse)?

A
  1. Traitements médicamenteux efficaces en psychiatrie.
  2. Familiarisation avec la terminologie psychiatrique et diagnostique
    –> en enlevant la lunettes psychopathologique, on découvre de nombreuses autres émotions qui peuvent déterminer ce qui se passe (autre que anxieux et dépressifs) = invalidation de l’expérience. Tant qu’on se sent pas vu et entendu, on en met plus (pas de trouble de personnalité, c’est notre besoin fondamental qui n’est pas entendu)
  3. Commercialisation du bien-être
  4. Hausse des difficultés psychologies
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19
Q

Quels sont les facteurs qui contribuent à l’augmentation des difficultés psychologiques chez les jeunes?

A
  • Préoccupations environnementales, sociales et politiques
  • Les possibilités sans précédent de comparaison
  • L’hyperconnectivité et la solitude
  • La multiplicité des choix et prise de décisions
  • La société d’individualisme et d’immédiateté
  • Large éventail de possibilités et de choix (difficile de trouver une direction ou un but)
  • Surcharge d’information
  • Les technologies numériques contribuent à tout cela.
20
Q

Quel est le principe du modèle C3?

A

Comprendre la nature des comportements d’un enfant ou d’un adolescent dans une perspective développementale requiert l’intégration de trois sources clés d’information.

21
Q

Quelles sont les trois sources clés d’information dans le modèle C3?

A
  • Connaissance du développement normatif et atypique
  • Connaissance du contexte
  • Connaissance des perspectives théoriques
22
Q

À quoi fait référence la connaissance du contexte dans le modèle C3?

A
  • Caractéristiques individuelles (p.ex. génotype, tempérament)
  • Environnement immédiat (p.ex. famille, pairs)
  • Environnement élargi (p.ex. voisinage, statut socioéconomique)
  • Influences culturelles (p.ex. lois, coutumes)
23
Q

À quoi fait référence la connaissance du développement normatif et atypique dans le modèle C3?

A

Pour chacun des stades du développement, identifier les :
* Tâches et attentes développementales normatives et situer l’enfant sur celles-ci
* Déviations développementales associées à des dysfonction du danger, de la détresse ou de la déviance

24
Q

À quoi fait référence la connaissance des perspectives théoriques?

A
  • Biologie
  • Cognitif et comportemental
  • Psychodynamique
  • Systèmes familiaux
25
Q

Comment est-ce que le développement suit une progression typique?

A

Le développement est cumulatif et progressif, avec des attentes relatives aux acquis cognitifs, affectifs et comportementaux liées à l’âge et au stade développemental.
* Cette progression assure une certaine cohérence développementale entre les différentes sphères du fonctionnement

26
Q

Qu’est-ce qu’une tâche développementale?

A
  • Tâche qui apparaît à une certaine période de la vie, dont le succès favorise la « réussite » future, et « l’échec » entraîne des difficultés.

–> On s’attend à une progression

27
Q

Comment la façon dont les tâches développementales sont négociées influence le développement?

A

La façon dont les tâches développementales sont négociées a des répercussions importantes sur l’ajustement psychosocial, le bien-être psychologique et relationnel et la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux (p.ex. compétence, autonomie, affiliation).

28
Q

Comment évaluer un enfant dans sa progression développementale?

A

Quels sont les obstacles qui entravent l’atteinte de ces attente/tâches (dispositions neurodéveloppementales, carences affectives, stresseurs excessifs, habiletés cognitives/affectives/sociales insuffisamment développées) ?

Comment pouvons-nous aider cet enfant à naviguer à travers les défis et les demandes du développement?
* Les interventions auront pour but de réduire les stresseurs ou accroitre les ressources afin que l’enfant puisse rencontrer les attentes développementales

29
Q

Vrai ou faux. Les comportements inadaptés représentent une déviation du développement normatif et ils se situent sur une courbe de sévérité.

A

Faux. Ils se situent sur un continuum de sévérité.

30
Q

Quelles sont les attentes au niveau du parcours développemental chez les enfants?

A

Bien que le parcours développemental soit parsemé de tâches/attentes/défis qui sont similaires d’une personne à l’autre, chacun diffère de manière importante quant aux ressources qu’il/elle déploie pour faciliter cette transition.
–> Chaque enfant a une course à obstacles similaires, mais ils ne la traversent pas de la même façon.

Des variations individuelles sont attendues.

31
Q

Comment le parcours développemental peut être différent d’un enfant à l’autre?

A
  • Certains enfants se développent plus rapidement que d’autres, tandis que certains atteignent les objectifs développementaux à un rythme beaucoup plus lent que la norme.
  • Certains enfants accusent un retard dans le développement des compétences sociales et/ou émotionnelles, ce qui peut entraîner des défis personnels ou relationnels additionnels qui entravent le développement de ces compétences.
32
Q

Quels facteurs peuvent varier au niveau des différences individuelles qui sont attendues?

A
  • Stresseurs internes (ruminations)
  • Stresseurs externes
  • Ressources internes (connaissance de soi)
  • Ressources externes (entourage, services d’aide, béquilles)
33
Q

Vrai ou faux. Des différences individuelles sont attendues et celles-ci ne sont pas forcément pathologiques.

A

Vrai

34
Q

Comment est-ce que la détresse est représentée?

A

Décalage entre les dispositions uniques d’une personne et les demandes environnementales.

35
Q

Qu’est-ce que l’équifinalité?

A

Un même état (« résultat ») peut être atteint à partir de conditions initiales différentes et à travers des chemins de développement variés.

36
Q

Qu’est-ce que la multifinalité?

A

Des individus qui évoluent dans des conditions similaires, qui partagent un bagage génétique ou qui expriment des traits similaires peuvent aboutir à des résultats très différents.
–> deux personnes avec un diagnostic de dépression, un avec attachement insécure, traumas, une autre personne avec une vie totalement « normale », mais avec un cerveau complexe (propension à la rumination) = contexte différent pour la même finalité

–> deux jumeaux qui vivent une vie assez différente
–> enfants qui vivent des abus n’ont pas les mêmes trajectoires

37
Q

À quoi sert le modèle diathèse-stress?

A

Le modèle diathèse-stress est utile pour expliquer une petite partie des différences individuelles relatives aux processus d’équifinalité et de multifinalité.

38
Q

Vrai ou faux. Les différences individuelles sont rarement normatives et temporaires. Elles sont souvent problématiques.

A

Faux : Les différences individuelles sont généralement normatives et temporaires, mais parfois celles-ci peuvent être problématiques.

39
Q

Quels sont les 4 Ds (Comer, 2001)?

A

Déviance
Dysfonction
Détresse
Danger

40
Q

Dans le modèle à 4 Ds, on se questionne sur quoi?

A
  • Intensité
  • Durée
  • Fréquence
  • Situations (généralisable ou isolé?)
41
Q

Qu’est-ce que permet une évaluation?

A

Cela permet de situer le niveau de déviance, dysfonction, danger et détresse sur un continuum.

42
Q

Qu’est-ce que les systèmes de classification fournissent?

A

Ils fournissent un cadre aux cliniciens pour déterminer :
- si l’étendue et la nature des symptômes justifient un diagnostic spécifique (p.ex. DSM-5; CIM-11)

  • le degré de déviance d’un comportement le long d’un continuum (p.ex. ASEBA)
43
Q

Quels questionnements amènent le concept de déviance?

A

Est-ce que c’est un concept universel?

Est-ce que les systèmes de classifications permettent d’arriver aux mêmes conclusions?

44
Q

Quels questionnements amènent le concept de dysfonction?

A
  • Dans quelle mesure est-ce que la personne fonctionne adéquatement sur une base quotidienne?
  • Est-ce que l’enfant est en mesure d’apprendre ou de nouer des liens d’amitié?

Il est possible d’avoir un diagnostic de TSM tout en maintenant un niveau de fonctionnement satisfaisant.

–> P. ex. : avoir une phobie des araignées à Trois-Rivières VS Australie

45
Q

Comment le modèle des 4 Ds apporte le concept de détresse?

A
  • La détresse peut être vécue par soi ou par l’entourage
  • Il peut être très difficile pour un enfant de faire sens de ses émotions et de ses comportements.
  • Limites langagières et de la conscience
46
Q

Comment le modèle à 4 Ds amène le concept de danger?

A
  • Danger pour soi ou pour autrui
  • Victime de maltraitance ou d’intimidation; gestes parasuicidaires ou suicidaires
  • Auteur de transgression et de violence :
    • Intimidation et violence extrême
    • Plus de 2/3 des tueries dans les écoles sont commises par des ados (TASS, 2016)
    • Entre 250 000 et 650 000 enfants et adolescents sont impliqués dans les gangs aux États-Unis (Gillig & Cingel, 2004)