Cours 3 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le déni ou la négation?

A

Nier la réalité d’une situation angoissante.

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2
Q

Qu’est-ce que le déplacement?

A

Déplacer une réaction sur une autre cible que celle sur laquelle elle est réellement dirigée.

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3
Q

Qu’est-ce que la formation réactionnelle?

A

Exprimer des émotions ou agir de façon contraire à ce qu’on ressent réellement

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4
Q

Qu’est-ce que la projection?

A

Prêter à l’autre des intentions, des désirs et des besoins (généralement négatifs) qui sont inconsciemment les nôtres.

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5
Q

Qu’est-ce que le refoulement?

A

Reléguer dans l’inconscient un souvenir ou une représentation qui suscite trop d’angoisse.

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6
Q

Qu’est-ce que la régression?

A

Retourner à des modes d’expression ou à des conduites caractéristiques d’un stade antérieur

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7
Q

Qu’est-ce que la sublimation?

A

Canaliser dans une activité socialement acceptable une pulsion qui ne l’est pas.

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8
Q

Qu’est-ce que la rationalisation?

A

Cacher les véritables motivations de ses pensées, de ses sentiments sous des justifications raisonnables ou socialement acceptables

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9
Q

Qu’est-ce que l’identification?

A

Assimiler de façon inconsciente certains aspects de la personnalité d’une autre personne.

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10
Q

Qu’est-ce que l’identification projective?

A

Déposer à l’intérieur de l’autre quelque chose que nous n’aimons pas de nous.

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11
Q

Explique comment les dynamiques familiales sont au cœur de la démarche d’évaluation et d’intervention.

A

Le fonctionnement d’un individu est déterminé non pas uniquement par des facteurs intrapsychiques, mais par sa place dans le ou les systèmes dans lesquels il évolue

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12
Q

Les systèmes dans lesquels l’individu évolue sont marqués par quelles influences?

A
  • Les demandes émotionnelles concurrentes
  • Les définitions et attentes des rôles
    • P.ex. « mouton noir », sauveur, diplomate…
  • Les problèmes de frontières et de hiérarchie
  • Les coalitions et conflits de loyauté
  • La culture et les systèmes de croyance familiaux et institutionnels
  • Les identifications projectives
  • L’anxiété systémique
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13
Q

À quel moment les relations au sein des familles changent le plus radicalement?

A

Les relations au sein des familles changent le plus radicalement pendant les périodes où les membres individuels de la famille ou les circonstances de la famille changent : l’équilibre de la famille est rompu.

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14
Q

Vrai ou faux. les comportements du parent ne sont que peu reliés aux comportements de l’enfant.

A

Faux. Ces comportements sont intimement reliés et interagissent de manière bidirectionnelle.

Exemples :
- Lorsque la puberté rencontre la « crise de la quarantaine » ou la ménopause
- Lorsqu’un stresseur externe s’ajoute (perte d’emploi, maladie)

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15
Q

Comment examiner les systèmes familiaux au niveau des frontières, des rôles, des règles implicites, la hiérarchie, le climat et le style parental?

A
  • Frontières: Poreuses ou rigides
  • Rôles: Quel est le rôle de la personne? Distraire et faire rire, régler tous les problèmes, exprimer les enjeux familiaux (« enfant symptôme »), être « sauveur », etc.
  • Règles implicites: Standards (p.ex. exprimer ses émotions = dangereux; vivre une réussite = dangereux; maintenir des frontières saines = dangereux)
  • Hiérarchie: Dynamiques de pouvoir
  • Climat: Bienveillant ou critique?
  • Style parental:
  • Variation au niveau de la chaleur et soutien émotionnel ainsi que le contrôle et exigence crée 4 styles parentaux (permissif, démocratique, négligent (désengagé) et autoritaire)
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16
Q

Comment les boucles de rétroaction peuvent se présenter?

A

Les boucles de rétroaction, présentes au sein d’un système, peuvent soit favoriser, soit entraver la pathologie ou le bien-être, la dégradation ou la résilience. Elles sont de deux types :

  • Rétroaction positive : encourage le changement
  • Rétroaction négative : maintient le statu quo
17
Q

À quoi contribue une communication pathologique?

A

Une communication pathologique contribue aux problèmes relationnels. Les boucles de rétroaction déterminent comment les membres de la famille réagissent au comportement d’un autre membre, influençant ainsi le changement ou la stabilité au sein de la famille

18
Q

Revoir résumé des perspectives théoriques.

A

Diapo 96

19
Q

Qu’est-ce que le modèle bioécologique de Bronfenbrenner?

A

Le modèle bioécologique est un modèle élaboré par Urie Bronfenbrenner qui décrit l’ensemble des facteurs (familiaux, géographiques, politiques, économiques, culturels, etc.) susceptibles d’influencer le développement d’une personne, et les interactions entre ces facteurs.

L’enfant se développe en interaction constante avec son environnement et cette interaction continue se fait dans le temps.

20
Q

Qu’est-ce que le chronosystème?

A

Facteur de développement qui représente le degré de stabilité ou de changement dans l’environnement d’une personne et qui est lié au passage du temps, notamment les périodes de transition et l’époque dans laquelle elle s’inscrit.

En d’autres termes, il s’agit des passages entre différents stades du développement ou entre différentes périodes de vie de l’individu qui sont en partie réglées par la société (Charras et al., 2012).

21
Q

Qu’est-ce que le macrosystème?

A

Système qui inclut les valeurs et les normes véhiculées dans une société, une culture, un système économique et politique.

Le macrosystème se centre sur les valeurs sociales et culturelles exerçant une forte influence sur les attitudes et les comportements. Proche du système idéologique, il fournit la base de pensée sur l’éducation et la place de l’enfant dans la société (Charras et al., 2012).

22
Q

Revoir cadre conceptuel pour un début d’adolescence sain.

A

Diapo 101

23
Q

Qu’est-ce que l’exosystème?

A

Système qui correspond à des instances habituellement non fréquentées par la personne qui se développe, mais dont les décisions ont une incidence sur sa vie.

Il comprend l’ensemble plus large des structures sociales et d’organisations qui gouvernent la vie des autres systèmes, et donc, déterminent indirectement la qualité de vie de l’enfant. Il peut aussi comprendre l’ensemble du système de valeurs et des organisations publiques et politiques qui gouvernent la vie d’un quartier en particulier (p.ex. les mesures de sécurité ou encore la sectorisation des écoles, autant de mesures participant à l’accessibilité des espaces; Charras et al., 2012).

24
Q

Qu’est-ce que le mésosystème?

A

Système qui correspond à l’ensemble des interactions qui existent entre les différents microsystèmes d’une personne. Il s’agit des endroits les plus fréquentés par l’individu et où ce dernier s’engage pour un laps de temps significatif comme l’école ou l’environnement de travail.

Le mésosystème inclut également les réseaux de soutien social, c’est-à-dire l’ensemble des personnes qui composent l’entourage et qui offrent un ou plusieurs types de soutien (p.ex. celles à qui nous nous confions et qui nous donnent des conseils, celles avec qui nous pratiquons des loisirs, etc.)

25
Q

Qu’est-ce que le microsystème?

A

Système qui correspond au milieu fréquenté quotidiennement par une personne dans lequel elle entretient des relations étroites avec d’autres individus. Il existe plusieurs microsystèmes pour une même personne (la famille, l’école, le centre de loisirs, le lieu de travail, le voisinage, etc.).

Le microsystème possède des qualités stimulantes (manipulation d’objet, interactivité, etc.) mais aussi inhibitrices (manque de place, lieux bruyants, etc.), bien illustrées par les caractéristiques retrouvées dans une maison, par exemple (Charras et al., 2012).

26
Q

Qu’est-ce que l’ontosystème?

A

Facteur de développement lié aux caractéristiques individuelles aussi bien innées qu’acquises, telles que le bagage génétique, le genre, les habiletés intellectuelles, les valeurs, etc.

27
Q

Qu’est-ce que comprend l’individu dans le modèle bioécologique?

A

Individu : Sexe, âge et état de santé
* La prévalence des déviations du développement fluctue selon les âges

  • La prévalence des enjeux de santé mentale diffère selon les sexes
  • L’état de santé physique de l’enfant et sa santé mentale sont interreliés
28
Q

Comment la capacité de mentalisation chez l’enfant est étroitement liée au développement de ce dernier?

A
  • La capacité de mentalisation se développe au cours des premières années de vie de l’enfant et est intimement liée à la qualité de ses interactions avec ses principales figures d’attachement
  • Le développement de la mentalisation témoigne de la maturation du cerveau et du progrès cognitif de l’enfant
  • La capacité de mentalisation est primordiale pour naviguer dans le monde social
  • Des lacunes dans la capacité de mentalisation sont associées à plusieurs psychopathologies
29
Q

Qu’est-ce que la cohérence centrale dans le modèle bioécologique?

A

Les processus centraux de traitement de l’information sont normalement caractérisés par une tendance à la « cohérence », ce qui permet de donner une signification aux informations en les intégrant au sein d’un contexte plus large.

30
Q

Qu’est-ce que la théorie de la faible cohérence suggère?

A

La théorie de la faible cohérence centrale suggère l’existence d’une cohérence altérée chez les sujets autistes qui traiteraient les informations « morceau par morceau », plutôt que dans leur contexte (Frith et Happé, 1994).

Ce modèle se base également sur une anomalie cognitive qui influencerait une large gamme de fonctions psychologiques : perceptives, langagières et sociales.

31
Q

Qu’est-ce que la flexibilité cognitive?

A

Faire preuve de flexibilité cognitive, c’est être capable d’être souple dans sa façon de
comprendre les situations et d’y réagir, et cela, en fonction de la réalité. La flexibilité cognitive permet à l’individu de prendre conscience de ses conflits internes et de certaines dissonances cognitives, de les accepter et d’y faire face, sans fuir ou ruminer (Hayes et Lillis, 2014).

32
Q

Associe la flexibilité cognitive à la détresse psychologique.

A

Les personnes ayant une grande flexibilité cognitive ont des degrés de détresse psychologique plus bas que les personnes plus rigides.

33
Q

Qu’est-ce que le biais d’attention?

A

Le biais d’attention est un phénomène psychologique où les individus ont tendance à accorder plus d’attention à certains stimuli par rapport à d’autres, en fonction de leurs croyances préexistantes, de leurs expériences passées, ou de leurs états émotionnels actuels.

Ce processus sélectif peut avoir un impact
profond sur la perception, la prise de décision et le comportement, car il détermine quelles informations sont considérées comme pertinentes et traitées plus en détail.

Par exemple, dans les situations stressantes ou dangereuses, le biais d’attention peut amener les personnes à se concentrer de manière disproportionnée sur les menaces potentielles, parfois au détriment de leur capacité à percevoir des opportunités ou des solutions

34
Q

Qu’est-ce que l’hypersensibilité?

A

Une personne hautement sensible (PHS) a un système nerveux sensible, est consciente des subtilités de son environnement et est plus facilement submergée lorsqu’elle se trouve dans un environnement très stimulant (Aron, 1997).

À noter que le concept d’hypersensibilité est difficile à définir. À ce jour, il n’y a pas de consensus quant à sa définition.

35
Q

Qu’est-ce que le tempérament?

A

À la naissance, chaque bébé possède déjà certaines prédispositions innées qui l’amènent à réagir à son environnement d’une façon qui lui est propre. C’est ce qu’on appelle le tempérament. Le tempérament représente la base fondamentale sur laquelle la personnalité future de l’enfant se développera.

Le tempérament est lié au développement de l’enfant. Par exemple, un tempérament craintif augmenterait les risques de présenter un trouble anxieux alors qu’un tempérament irritable prédirait des problèmes de comportements chez les enfants (Bates et al., 2014)

36
Q

Comment les systèmes interagissent dans le modèle bioécologique?

A

Les cercles concentriques montrent cinq niveaux d’influence environnementale, qui vont du plus intime (centre) au plus éloigné, le tout dans un contexte temporel.

Les cercles forment un ensemble d’influences imbriquées les unes dans les autres autour de la personne qui se développe.

Les frontières entre les différents systèmes sont fluides et ceux-ci sont en interrelation.

37
Q

Qu’est-ce que le modèle bioécologique permet de comprendre?

A

Les différents niveaux de ce système environnemental complexe peuvent aider à comprendre les comportements mais aussi le bien-être de l’individu au sein de son environnement. Ils peuvent également participer à l’explication de certains comportements pathologiques (Charras et al., 2012).

38
Q

Donne un exemple de l’anorexie dans le modèle bioécologique?

A
  • Microsystème : problématique liée à l’image du corps
  • Mésosystème : dépendante des relations vécues dans la famille, à l’école et dans le voisinage
  • Exosystème : peut être reliée à la qualité de vie et à l’accès à certains espaces
  • Macrosystème : peut être reliée à idéaux sociétaux
  • Chronosystème : est plus fréquente au cours de l’adolescence