Cours #4 Flashcards

1
Q

Conditionnement appétitif

A

SI qu’on recherche, qu’on veut approcher
Dans le jargon mentaliste: plaisant
Exemples:

boire de l’eau, manger, sexe

Étude de Rachman & Hodgson (1968)

  • Fétichisme induit expérimentalement
  • Mesure de la réponse sexuelle (pléthysmographie)
  • SI = photos érotiques
  • SN = bottes
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Q

Conditionnement aversif

A

Le SI est un événements que l’organisme cherche à éviter

Souvent le SI est «déplaisant»

Souvent très rapide

Un ou deux essais de conditionnement

Surtout lorsque le SI est très fort

Importance de ce type de conditionnement pour la survie et la reproduction
Implications pour la prévalence des phobies, l’anxiété, etc.

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3
Q

Conditionnement aversif à appétitif

A

Le conditionnement classique peut transformer un stimuli aversif en appétitif

Choc électrique sur une patte: nourriture (SI)
Salivation (RI)

Choc électrique sur une patte (SC)  Salivation (RV)

Toutefois, pas de généralisation (si choc ailleurs = réponse de douleur)

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4
Q

Conditionnement excitateur

A

Conditionnement où le SN est associé à la PRÉSENTATION du SI

Effet du conditionnement: le SC déclenche une RC

Chien (SN): Morsure (SI)  Peur (RI)
Chien (SC)  Peur (RC)

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5
Q

Conditionnement inhibiteur

A

Conditionnement où le SN est associé à l’ABSENCE du SI

Effet du conditionnement: le SC inhibe une RC

Chien (SC) + Laisse (SN): Aucune morsure (SI)  Absence de peur (RI)

Chien (SC) + Laisse (SC)  Absence de peur (RC)

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6
Q

Conditionnement différé

A

L’activation du SN précède l’activation du SI

Les deux stimuli peuvent se chevaucher

Intervalle interstimuli (IIS): intervalle entre l’activation du SN et du SI

Plus efficace si le SN précède presqu’immédiatement le SI

IIS optimal varie en fonction du type des réponses (système autonome vs. squelettique)

VOIR SCHEMA

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7
Q

Conditionnement de trace

A

L’activation ET la désactivation du SN précède l’activation du SI

Aucun chevauchement

Intervalle de trace: intervalle entre la désactivation du SN et l’activation du SI

L’organisme doit donc se «souvenir» ou garder une trace du SN

Avec des intervalles de trace brefs: presqu’aussi efficace que le conditionnement différé

VOIR SCHEMA

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8
Q

Conditionnement simultané

A

L’activation du SN est en même temps que l’activation du SI

Les deux stimuli se chevauchement

Souvent faible conditionnement

VOIR SCHEMA

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9
Q

Conditionnement rétroactif

A

L’activation du SN suit l’activation du SI

Le conditionnement le moins efficace

Fonctionne parfois mais le stimulus neutre doit être biologiquement pertinent

P.ex., la vue d’un prédateur

Peut amener du conditionnement inhibiteur

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10
Q

Deux prolongements du fond classique

A

Conditionnement d’ordre supérieur

Préconditionnement sensoriel

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11
Q

Conditionnement d’ordre supérieur

A

Un stimulus associé à un SC peut aussi devenir un SC

  1. Conditionnement élémentaire

Métronome (SN1): Nourriture (SI)  Salivation (RI)

Métronome (SC1)  Salivation (RC)

  1. Conditionnement d’ordre supérieur

Lumière (SN2): Métronome (SC1)  Salivation (RC)

Lumière (SC2)  Salivation (RC)

Utilisé en publicité

Mannequins associés aux vêtements/ à la bière
Célébrités associées à des causes ou des marques

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12
Q

Préconditionnement sensoriel

A

Lorsqu’un SN devient un SC, un stimulus qui lui a précédemment été assococié peut aussi devenir un un SC

  1. Préconditionnement
    Flûte à bec (SN2) : Métronome (SN1)
    Métronome (SC1)  Salivation (RC)
  2. Conditionnement
    Métronome (SN1) : Nourriture (SI)  Salivation (RI)
    Métronome (Sc1)  Salivation (RC)
  3. Présentation du SN2
    Flûte à bec (SN2)  Salivation

VOIR LE ONE NOTE PCQUE QQCHOSE DE SUPPLÉMENTAIRE (DIAPO + INFO QUI A ÉTÉ CHANGÉE)

(diapo avant cette info : )
La RC au SC2 est généralement plus faible que celle déclenchée par le SC1

Plus efficace si les SN ne sont pas trop souvent appariés

Plus efficace si le pairage entre les SN est simultané

Apprentissage latent

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13
Q

Masquage

A

L’élément le plus visible d’un stimulus combiné devient plus facilement un SC

Stimulus combiné: présentation simultanée de plusieurs stimuli

Il influence donc la possibilité de conditionner l’élément le moins visible

La partie du stimulus combiné qui n’est pas conditionnée pourrait être conditionnée

Ce n’est que la présentation du stimulus plus saillant qui fait qu’il ne produit pas (ou peu) de RC

  1. Transformation d’un stimulus combiné en un SC
    - [Lumière vive + métronome faible] (SN): Nourriture (SI)  Salivation (RI)
    - [Lumière vive + métronome faible] (SC)  Salivation (RC)

Présentation séparée de chaque élément du stimulus combiné

  • Lumière vive (SC)  Salivation (RC)
  • Métronome faible (SN)  rien
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14
Q

Blocage

A

La présence d’un SC déjà établi entrave l’effet de conditionnement d’un nouveau SC

Similaire au masquage mais le stimulus combiné comprend un SN et un SC

  1. Transformation d’un stimulus en SC
    - Lumière (SN) : Nourriture (SI)  Salivation (RI)
    - Lumière (SC)  Salivation (RC)
  2. Conditionnement d’un stimulus combiné
    [Lumière (SC) + métronome (SN)] : Nourriture (SI)  Salivation (RI)
  3. Présentation séparée de chaque élément du stimulus combine
    - Lumière (SC)  Salivation (RC)
    - Métronome (SN)  rien

Croyance répandue que ces vents amènent des troubles de l’humeur

Les vents (SC) prédisent les malheurs et événements bizarres (RC)

Facile de blâmer les vents et rester un stimulus neutre

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15
Q

Inhibition latente

A

Un stimulus familier est plus difficile à conditionner qu’un stimulus non familier

Aussi appelée «effet de préexposition au SC»

Aspect adaptatif
- Limite la possibilité de former des associations conditionnelles avec des stimuli qui sont fréquents dans l’environnement

  1. Phase de préexposition au stimulus
    - Métronome (SN) x 40
  2. Essai de conditionnement
    - Métronome (SN) : Nourriture (SI)  Salivation (RI) x 10
  3. Tester si le conditionnement au eu lieu
    - Métronome  rien
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16
Q

Conditionnement temporel

A

Passage du temps = SC

  1. Instaurer routine avec un SI
    Nourriture à toutes les 10 min
  2. Tester sans SI
    Chien va saliver à 10 min même sans SI
17
Q

“Occasion-setting”

A
  • Procédure dans laquelle un stimulus («occasion-setter») annonce qu’un SC sera probablement suivi du SI auquel il est associé
  • Importance du contexte
  • Le contexte peut aussi être utilisé pour prédire les relations
  1. Essais de conditionnement
    - (Présence de l’assistant) Métronome: nourriture  Salivation
  • (Absence de l’assistant) Métronome: pas de nourriture
  1. Tester les deux contextes
    - (P) Métronome (SC)  salivation (RC)
  • (A) Métronome (SN)  aucune salivation

Le métronome délenchera la salive seulement en présence de l’assistant.

L’ «occasion-setter» peut être associé à la présentation du SI ou à une modification dans l’intensité de celui-ci

Très important puisque l’environnement = mélange de stimuli complexes

Adaptatif

  • (Présence d’alcool) Mari (SN) : grande violence (SI)  peur (RI)
  • (Absence d’alcool) Mari (SN): violence moins grande (SI)  peur moins grande (RI)
18
Q

Inhibition externe

A
  • La présentation simultanée d’un nouveau stimulus et du SC cause un baisse d’intensité de la RC
  • La présence d’un nouveau stimulus inhibe la RC
  • Distraction?
  1. Essais de conditionnement
    - Métronome (SN): nourriture (SI)  Salivation (RI)
    - Métronome (SC)  Salivation (RC)
  2. Ajout du stimulus
    - (Pavlov arrive et lance un bâton) Métronome (SC)  Faible salivation (RC)
19
Q

Réévaluation du SI

A

La présentation postconditionnement du SI à un degré d’intensité différente qui modifie la force de la réponse au SC ayant précédemment servi au conditionnement

  • Inflation du SI
  • Déflation du SI

La RC dépend de la dernière expérience qu’a eu l’organisme avec le SI

  1. Essais de conditionnement (SI d’intensité X)
    - Métronome (SN): peu de nourriture (SI)  Faible salivation (RI)
    - Métronome (SC)  Faible salivation (RC)
  2. Présentation du SI d’intensité Y
    - Beaucoup de nourriture (SI)  Forte salivation (RI)
  3. Tester la RC
    - Métronome (SC)  Forte salivation (RC)
20
Q

Pseudoconditionnement

A
  • Réponse déclenchée qui semble être une RC résulte en fait d’une sensibilisation et non d’un conditionnement
  • Habituellement observé en lien avec des RI (émotionnelles) intenses
  • Sensibilisation
  • Souvent après la présentation de stimuli très ou modérément intenses
  • L’organisme est maintenant hypersensible
  1. Essais de conditionnement
    - Éclat de lumière (SN): décharge électrique (SI)  Flexion (RI)
    - Éclat de lumière (SC)  Salivation (RC)
  2. Test avec autre stimulus
    Son de cloche (SN)  Flexion (PAS une RC
21
Q

Applications pratiques

A

Phobies
Tx des phobies
Thérapie par aversion
Dépendances

22
Q

Préconditionnement sensoriel plus efficace si…

A

Plus efficace si les SN ne sont pas trop souvent appariés

Plus efficace si le pairage entre les SN est simultané

Apprentissage latent