Cours 3 - Troubles de l'enfance Flashcards

1
Q

TDAH carcatéristiques essentielles

A

 Plupart des cultures chez environ 5 % des enfants et 2,5 % des adultes

 Mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement.
- Inattention : distractibilité, manque de persévérance, du mal à soutenir son attention et le fait d’être désorganisé
- Hyperactivité : activité motrice excessive dans des situations où cela est inapproprié, ou excès de « bougeotte », de tapotements des doigts ou de bavardage.
- Impulsivité : actions précipitées survenant dans l’instant sans réflexion sur leurs possibles conséquences et avec un grand risque de causer du tort au sujet (p. ex. se précipiter dans la rue sans regarder).

 Trouble qui débute à l’enfance, soit avant 12 ans (trouble neurodéveloppemental)

 Les manifestations du trouble doivent être présentes dans plus d’un contexte

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2
Q

Commorbidité les plus fréquentes avec tdah

A
  • Trouble oppositionnel avec provocation
  • Trouble des conduites
  • Trouble de la personnalité antisociale
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3
Q

TDAH au niveau criminologique

A

 Certaines études rapportent des taux de TDAH chez les délinquants entre 17 et 40%

 Lien théorique et empirique entre la faible maîtrise de soi et comportement criminel
- Self-control theory of crime (Gottfredson et Hirschi, 1990) : l’incapacité d’inhiber les impulsions et un faible autocontrôle général débouchent sur le comportement criminel.

 Liens entre TPA et symptômes de TDAH chez les détenus

 Liens complexes entre toxicomanie et TDAH - plus vrai jai les adultes que chez les jeunes

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4
Q

Dimension sous-jacente commune avec le TDAH et la criminalité?

A

inpulsivité

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5
Q

Résultat étude tdah

A

 Plus susceptibles d’avoir de problèmes de toxicomanie et autres problèmes de santé mentale

 Plus susceptibles d’être réincarcérés après 6 mois et 1 an

 Plus forte probabilité d’infractions disciplinaires en détention

 Plus susceptibles d’être incarcérés pour vol qualifié, mais moins susceptibles d’être incarcérés pour trafic de substances

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6
Q

Handicap intellectuel

A

 Prévalence : environ 1 % de la population générale, avec des taux variables en fonction de l’âge. La prévalence pour le handicap intellectuel grave est d’environ 6 pour 1 000.

 Les principales caractéristiques du handicap intellectuel
- un déficit général des capacités mentales
- un trouble du fonctionnement adaptatif quotidien,
par rapport à des sujets comparables en âge, genre et niveau socioculturel.

 Les sujets porteurs d’un handicap intellectuel ont des notes approximativement de deux écarts types ou plus en dessous de la moyenne générale aux tests

 Les différents niveaux de sévérité sont définis sur la base du fonctionnement adaptatif et non plus sur la note au QI, parce que c’est le fonctionnement adaptatif qui détermine le niveau d’assistance requis.

 Le retard, qu’il soit moteur, du langage ou dans l’accès aux étapes sociales, peut être identifié pendant les 2 premières années chez les sujets porteurs du handicap mental le plus sévère, alors que des handicaps plus légers peuvent ne pas être identifiés avant l’âge scolaire quand les difficultés d’apprentissage deviennent apparentes (Reschly 2009).

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7
Q

Comorbidité handicap intellectuel et autre conditions

A
  • tdah
  • troubles dépressifs
  • troubles bipolaires
  • troubles anxeus

autres conditions
- mouvement stéréotypés
- trouble de la communication
- épilepsie

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8
Q

Trouble du spectre de l’autisme (TSA) - caractéristiques éssentielles

A

 Prévalence : environ 1 % de la population

 Les caractéristiques essentielles du trouble du spectre de l’autisme sont des déficits persistants de la communication sociale réciproque et des interactions sociales et le mode restreint et répétitif des comportements, des intérêts et des activités. - rigidité

 Début des symptômes typiquement au cours de la deuxième année de vie (12-24 mois)

 Les manifestations du trouble varient de façon importante selon le degré de sévérité de celui-ci, le niveau de développement et l’âge chronologique, d’où le terme de spectre.

 Chez les adultes n’ayant ni déficit intellectuel ni retard de langage, les déficits de la réciprocité socioémotionnelle peuvent se traduire par des difficultés à analyser et répondre à des situations sociales complexes

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9
Q

Comobirdité tsa

A

Déficit intellectuel
troubles structurels du langage
troubles de l’apprentissage

autres condition
- épilepsie
- probleme de sommeil
- difficulté d’adpatation et de gérer des situations nouvelles

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10
Q

Troubles neuro-développementaux

A

Trouble du déficit de l’attention/hyperactivité
Trouble du développement intellectuel
Trouble du spectre de l’autisme

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11
Q

Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites

A

Troubles diruptifs
 Trouble oppositionnel avec provocation
 Trouble explosif intermittent
 Trouble des conduites

Troubles du contrôle des impulsions
 Pyromanie
 Kleptomanie

 Autre trouble disruptif, du contrôle des impulsions et des conduites, spécifié
 Trouble disruptif, du contrôle des impulsions et des conduites, non spécifié

Trouble oppositionnel avec provocation
Trouble des conduites
Trouble explosif intermittent

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12
Q

Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites - généralités

A

 Difficultés au niveau de l’autocontrôle des émotions et des comportements

 Comportements qui nuisent
aux droits d’autrui (par exemple, agressions, méfaits) et/ou qui exposent la personne à des conflits importants avec les normes sociales ou les personnes en position d’autorité

 Plus fréquent homme que femme

 Débute dans l’enfance ou l’adolescence

 Considérer
- Fréquence
- Persistance
- Omniprésence dans les situations
- Altération associée aux comportements indicatifs du diagnostic en relation avec les normes pour l’âge, le genre et la culture pour une personne donnée

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13
Q

Trouble oppositionnel avec provocation - caractéristiques essentielles

A

 Prévalence : entre 1 à 11 %, avec une moyenne estimée à 3,3 %

 Traits principaux- Humeur colérique/irritable
- Comportement querelleur/provocateur
- Esprit vindicatif

 Symptômes peuvent être confinés à un seul contexte, le plus fréquemment le domicile

 Lorsque sévère, plusieurs contextes possibles

 Apparaît généralement à l’âge préscolaire et rarement après le début de l’adolescence

 Risque accru d’avoir des problèmes d’adaptation à l’âge adulte, y compris des altérations du fonctionnement

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14
Q

Tr. oppositionnel avec provocation – Comorbidités

A

 TDAH
 Précède souvent le trouble des conduites

autres conditions :
 Problèmes dans les relations
 Niveau d’éducation plus faible
 Plus de stress au travail
 Comportement antisocial
 Problèmes de contrôle des impulsions

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15
Q

TPO niveau criminologique

A

 Plus hauts niveaux de délinquance que ceux avec autre TSM* sauf conduites

 L’influence du TOP serait sexe-spécifique sur le comportement criminel et la récidive selon certaines études (augmente plus le risque de criminalité chez les hommes que femmes)

 Le TOP aurait tendance à devenir moins sévère avec le temps, mais peut dans certains cas évoluer vers un trouble des conduites

 Un facteur important serait la prise en charge précoce

 Cibles d’intervention
- Habiletés parentales
- Habiletés de résolution de problème de l’enfant
* améliore grandement le pronostic

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16
Q

Trouble des conduites - caractéristiques essentielles

A

 Ensemble de conduites répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet

 Tendance à interpréter à tort les intentions d’autrui comme hostiles et menaçantes, et à considérer leur réaction agressive comme justifiée

 Lorsque développement à l’enfance (généralement des garçons)
- Facteur de mauvais pronostic
- Souvent agressifs physiquement et mauvaises relations avec leurs pairs
- Probabilité plus élevée de persistance du Tr. à l’âge adulte et d’évolution vers une trajectoire criminelle

 Violence physique peut aller jusqu’au viol, aux coups et blessures et, dans de rares cas, jusqu’à l’homicide

 Comportements caractéristiques surviennent habituellement dans des contextes variés

 Tendance à minimiser leurs problèmes de comportement

17
Q

Trouble des conduites – Comorbidités à l’enfance

A

D’autres troubles psychiatriques :
*Trouble oppositionnel avec provocation
*TDAH
 Trouble spécifique des apprentissages

D’autres conditions :
 Exclusion scolaire provisoire ou définitive
 Difficultés d’adaptation au travail
 Problèmes avec la justice
 Maladies sexuellement transmissibles
 Grossesses non désirées
 Blessures résultant d’accidents ou de bagarres

18
Q

Trouble des conduites – Comorbidités à l’âge adulte

A

Facteur de risque pour les troubles suivants
**Trouble de la personnalité antisociale
 Troubles de l’humeur
 Troubles anxieux
 Trouble stress post- traumatique
 Troubles du contrôle des impulsions
 Troubles psychotiques
 Troubles somatiques
 Troubles liés à l’usage d’une substance

Autres risques d’évolution possible :
 Comportement criminel
 Instabilité de l’emploi
 Troubles liés à l’usage de substances

19
Q

est-il possible de diagnostiquer un tpa avant l’âge adulte?

A

NON
Après reste toujours dans les dossiers et impossible de s’en défaire - on parle de trouble des conduites

20
Q

Troubles explosifs intermittant

A

 Prévalence sur un an aux États-Unis est de 2,7 %
 Caractéristique centrale
- Échec du contrôle des comportements agressifs impulsifs en réponse à une
provocation subjective qui n’aboutirait pas typiquement à un épisode explosif agressif

 Les accès agressifs impulsifs (ou de colère) surviennent rapidement et, spécifiquement, après peu ou pas de période prodromique (peu de signes précurseur).

 Les accès durent typiquement moins de 30 minutes et surviennent en réponse à une provocation mineure par une personne proche ou intime.

 Développement souvent fin de l’enfance ou début de l’adolescence avec évolution chronique et persistante sur de nombreuses années

21
Q

Troubles explosifs intermittant - comorbidités

A

D’autres troubles psychiatriques :
 Troubles dépressifs
 Troubles anxieux
 Troubles de l’usage des substances
 Trouble de stress post-traumatique
 Boulimie
 Accès hyperphagiques

Semble indépendant des troubles tels que :
 TDAH
 Trouble oppositionnel avec provocation
 Trouble des conduites
 Autres troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites

Retentissement sur les sphères :
 Sociale (p. ex. perte d’amis, de proches, instabilité maritale)
 Professionnelle (p. ex. rétrogradation,
perte d’emploi)
 Financière (p. ex. en raison de la valeur des objets détruits)
 Judiciaire (p. ex. réparations pour les dommages causés par les comportements agressifs contre des personnes ou des biens, sanctions pénales pour des coups et blessures)

22
Q

Pyromanie - caractéristiques essentielles

A

 Prévalence générale inconnue, mais très faible ; évolution à long terme inconnue

 Mettre plusieurs fois le feu de manière
délibérée et réfléchie

 Il y a une fascination, un intérêt, une curiosité ou une attirance pour le feu et pour tout ce qui s’y rapporte

 Ces personnes éprouvent une tension ou une excitation émotionnelle avant l’acte, et ressentent du plaisir, de la gratification ou du soulagement en allumant des incendies, en les contemplant ou en participant aux événements qui en résultent

 Le feu n’est pas allumé pour un bénéfice commercial ni pour manifester une idéologie sociopolitique, effacer les traces d’une activité criminelle, exprimer la colère ou la vengeance, améliorer ses conditions de vie, ni en réponse à des idées délirantes ou à des hallucinations

 Allumage des incendies est épisodique chez les pyromanes

 Beaucoup plus présente chez les individus de sexe masculin

23
Q

Pyromanie - comorbidités

A

 Trouble de l’usage d’une substance
 Jeu d’argent pathologique
 Troubles dépressifs
 Troubles bipolaires

24
Q

Kleptomanie - carcatéristiques essentielles

A

 La caractéristique essentielle de la kleptomanie est l’impossibilité répétée de résister à l’impulsion de voler des objets qui ne sont dérobés ni pour un usage personnel ni pour leur valeur commerciale

 La personne éprouve une sensation croissante de tension avant de commettre le vol, puis du plaisir, de la gratification ou du soulagement au moment de passer à l’acte

 Les objets sont dérobés alors qu’ils ont généralement peu de valeur pour l’individu qui aurait facilement pu les payer ; ils sont souvent donnés ou abandonnés après le larcin.

 Le sujet thésaurise parfois les objets dérobés ou les remet à leur place en cachette.

 Ces personnes ne vont généralement pas voler quand elles risquent d’être arrêtées sur le champ

 Les sujets kleptomanes ressentent l’impulsion de voler comme non syntone avec le moi et sont conscients qu’il s’agit d’un acte inutile et répréhensible.

25
Q

Kleptomanie - comorbidités

A

 **Achats impulsifs
 **Troubles dépressifs
 **Troubles anxieux
 Troubles bipolaires
 Troubles des conduites alimentaires
 Troubles de la personnalité
 Autres troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites