Cours 3 Flashcards
Pour les troubles mentaux graves, on parle plus d’ ____ que de génétique. Qu’est-ce que ça veut dire?
Épigénétique
L’épigénétique s’intéresse aux mécanismes qui modifient de manière réversible, transmissible et adaptative l’expression des gènes sans en changer la séquence nucléotidique
Comment savons-nous que la génétique est pertinente dans la compréhension de l’étiologie des TMG ?
1. Le facteur le plus reconnu en terme de risque de développer un TMG est ____ (quoique certaines études mentionnent que c’est le cas dans seulement 30% des cas)
2. Études récentes suggèrent que les gènes augmentent la ____ un TMG.
3.
- Le facteur le plus reconnu en terme de risque de développer un TMG est l’histoire familiale (quoique certaines études mentionnent que c’est le cas dans seulement 30% des cas)
- Études récentes suggèrent que les gènes augmentent la vulnérabilité à développer un TMG.
- Multiples études familiales, de jumeaux, et d’adoption.
Eugénisme
Méthodes visant à sélectionner le patrimoine génétique des générations futures d’une population en fonction d’un cadre de sélection prédéfini
Apport de l’eugénisme (même si le concept est vrm bad)
Eugénisme a entrainé bcp d’études pour comprendre ce qui fait qu’un trait est passé ou non d’une génération à l’autre.
Les études familiales ont permis d’observer que ____.
Toutefois, cette observation ne nous indique pas ____.
En réponse à ce problème, les études sur ____ et ____ tentent de faire la distinction entre ____ et ____.
- Les études familiales ont permis d’observer que les problèmes de santé mentale se regroupent dans les mêmes familles
- Cette observation ne nous dit cependant pas si cela est dû à une prédisposition héréditaire, ou à l’environnement partagé.
- Les études sur les jumeaux et les études sur l’adoption tentent de faire la distinction entre les contributions génétiques et environnementales.
Études de jumeaux : ce qu’on calcule et comment on l’interprète
But : comparer le pourcentage de concordance de TMG entre les jumeaux MZ et DZ. (concordance = si les 2 ont le même trouble)
Si la transmission du trouble est entièrement génétique, le pourcentage de concordance serait de 100% pour MZ et 50% pour DZ.
Résultats des études de jumeaux MZ et DZ et ce que ça indique sur le rôle de la génétique dans les maladies mentales
La concordance n’est pas de 0 % entre les jumeaux d’une même paire, et les jumeaux MZ ont plus de concordance que les jumeaux DZ –> Donc la génétique a une contribution significative dans les maladies mentales
Mais aussi, puisque la concordance est pas autour de 100 % pour les MZ et de 50 % pour les DZ –> la génétique n’explique pas tout ; l’environnement ou facteurs non-génétiques jouent aussi un rôle
2 études ont montré que chez les enfants de jumeaux MZ discordants (1 atteint et 1 sain), le risque de maladie mentale est élevé non seulement chez ____ mais aussi chez ____.
Ça montre que ____ peuvent être nécessaires pour que la maladie se manifeste chez les personnes ayant une ____.
2 études ont montré que chez les enfants de jumeaux MZ discordants (1 atteint et 1 sain), le risque de maladie mentale est élevé non seulement chez les enfants du jumeau malade mais aussi chez les enfants du co-jumeau sain.
Ça montre que des facteurs environnementaux peuvent être nécessaires pour que la maladie se manifeste chez les personnes ayant une prédisposition génétique.
Les études d’adoptés et de familles d’adoptés : but
Les études d’adoptés :
Comparer le pourcentage d’un TMG auprès des enfants adoptés dont on sait qu’au moins un parent biologique avait un TMG, et ceux dont les parents biologiques n’avaient pas de TMG.
Si facteurs génétiques jouent un rôle, alors les enfants adoptés de parents biologiques atteints de maladie mentale devraient développer les mêmes problèmes plus fréquemment à l’âge adulte que les enfants adoptés de parents biologiques non affectées.
Les études de familles d’adoptés :
Regarder de manière prospective les parents biologiques et adoptifs des adoptés ayant développé un TMG.
Si la génétique joue un rôle, nous nous attendrions à ce que le taux de maladie mentale chez les parents biologiques soit plus élevé que chez les parents adoptifs, et potentiellement le même que dans les familles vivant ensemble. Inversement si l’environnement est plus important alors on s’attendrait à ce que le taux soit plus élevé chez les parents adoptifs.
Ce que nous ont dit les études sur des enfants adoptés de parents biologiqeus schizophrènes
Les enfants de parents schizophrènes qui ont été adoptés par des non-parents tôt dans la vie développent encore la schizophrénie à un taux significativement plus élevé que le reste de la population. Dans certains cas, la probabilité que les enfants adoptés développent une schizophrénie était tout aussi élevée que s’ils avaient vécu avec leurs parents schizophrènes biologiques. Les enfants de parents non schizophrènes adoptés par des parents qui développeront plus tard la schizophrénie ne montrent pas d’augmentation du taux auquel la population normale développe la schizophrénie.
Héritabilité
Hérédité : la fraction de la variabilité d’un trait (d’une population) qui est causée par des différences génétiques.
Environnementabilité
Environmentabilité : la fraction de la variabilité d’un trait (d’une population) qui est causée par des différences environnementales.
Héritabilité/environnementabilité -
Qu’est-ce que nous indique une héritabilité de 40 % pour un trait ? Avec quoi est-ce qu’il ne faut pas se mélanger ?
Héritabilité de 40% –> en moyenne, environ 40% des différences individuelles sur un trait seraient attribuables à une** différence individuelle génétique**.
Cela ne signifie PAS que 40 % de la timidité d’une personne est due à ses gènes et que les 60 % restants sont dus à son environnement. Ce n’est pas un pourcentage au niveau individuel, c’est au niveau de la population
Schizophrénie, trouble bipolaire, dépression majeure et trouble panique : pour chacun y a-t-il plus d’impact de l’héritabilité ou de l’environnementalité ?
Schizophrénie : + héritabilité
Trouble bipolaire : + héritabilité
Dépression majeure : + environnementalité
Trouble panique : + environnementalité
La schizophrénie a 60-80 % d’héritabilité. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que 60-80% des différences individuelles pour la schizophrénies dans la population sont dues à des différences génétiques. Ça ne veut PAS dire que pour un individu schizophrène, 60-80 % de sa maladie est due à la génétique et le reste à l’environnement
Selon les études, est-ce que ce sont les gènes ou l’environnement qui sont l’étiologie des TMG ?
INTERACTION ENTRE LES DEUX
TMG = GÈNES + ENVIRONNEMENT
Pour certaines maladies génétiques, une mutation d’un seul gène peut entraîner la maladie.
Mais pour les TMG, ça serait plutôt…
dû à une combinaison de mutations de plusieurs gènes EN PLUS des facteurs de vulnérabilité environnementaux
Si la vulnérabilité génétique est élevée, alors nécessite ____ et ____ de temps pour que le trouble se développe
Et si la vulnérabilité environnementale est élevée, alors nécessite ____ et ____ de temps pour que le trouble se développe
Si la vulnérabilité génétique est élevée, alors nécessite peu de vulnérabilité environnementale et moins de temps pour que le trouble se développe
Et si la vulnérabilité environnementale est élevée, alors nécessite peu de vulnérabilité génétique et plus de temps pour que le trouble se développe
Vrai ou Faux :
Si mon enfant est schizophrène, mes risques sont de 5-10 %, et si mon frère-sœur est schizophrène, mes risques sont de 8-14 %.
DONC si mon enfant et mon frère sont schizophrènes, mes risques sont de 13-24 %
FAUX
Les risques ne s’additionnent pas
Héritabilité : schizophrénie VS trouble bipolaire
Trouble bipolaire a une plus grand epart d’héritabilité que la schizophrénie
Les facteurs environnementaux à eux seuls osnt-ils suffisants pour causer un TMG?
NON. Font juste augmenter les risques/vulnérabilité
Gènes qui contribuent aux TMG sont des gènes de ____ ou de ____, PAS de ____
Gènes qui contribuent aux TMG sont des gènes de SUSCEPTIBILITÉ ou de PRÉDISPOSITION, PAS de causalité
2 choses qui rendent difficile l’identification des gènes qui qui contribuent aux TMG :
- Les gènes qui contribuent aux TMG sont des gènes de susceptibilité ou de prédisposition, PAS de causalité
- L’hétérogénéité des TMG
2 grandes façons de rechercher des gènes susceptibles d’augmenter la susceptibilité à la maladie mentale :
1) Études de linkage : on cherche à travers les chromosomes des régions qui sont co-transmises avec la maladie dans les familles contenant 2 personnes touchées ou plus.
2) Études d’association : on pense à une protéine et on regarde le gène qui la code pour voir si des variations dans le gène entraînent des différences sur la protéine.
Études de linkage
Trouver des régions de chromosomes qui semblent expliquer certains TMG. Régions du chromosome qui sont transmises ensemble, avec la maladie, d’une génération à l’autre.
Pour les études de linkage, pas de conclusions importantes à ce jour… ceci serait du au fait que (3)
- Plusieurs facteurs génétiques (hétérogénéité) sont liés au même phénotype (symptômes de Sz). Plusieurs gènes peuvent causer un même symptôme
- Pléiotropie : un même gène pourrait être responsable de plusieurs phénotypes (ex plusieurs symptômes dans la Sz) – une mutation dans un gène touchant à plusieurs phénotypes peut donner des symptômes que la Sz chez certains (alors que chez d’autres ce serait des gènes transmis). Un même gène peut être à l’origine de plusieurs symptômes
- Pénétrance incomplète, i.e. que plusieurs personnes peuvent être porteuses des gènes sans avoir les phénotypes (pas de Sz)
Études d’association
Les études d’association : la fréquence des mutations dans les gènes potentiellement ‘candidats’ sont testés dans des populations cibles et contrôles.
Les études ont tenté de mettre en lien certains gènes avec des protéines qui seraient impliquées par exemple dans le codage de certains récepteurs (sérotonine ou de dopamine).
Par exemple, un gène qui va altérer un neurotransmetteur, ce qui ensuite va mener à dépression
Théories génétiques d’évolution des TMG - paradoxe
Théorie de la sélection naturelle est contradictoire à l’existence des TMG.
Théorie de Darwin veut que les individus qui ont les traits les plus adaptés vont survivre, et que les populations avec gènes moins adaptés vont s’éteindre. Paradoxal avec la théorie que les TMG seraient génétiques
Théories génétiques d’évolution des TMG - paradoxe -
Mais comment ça se fait alors que depuis toujours, il y a pas mal les mêmes taux de TMG ?
Keller et Miller (2006) suggèrent que les TMG persistent à travers le temps par ____.
Suggèrent que les TMG persistent à travers le temps par sélection-mutation polygénique :
L’équilibre mutation-sélection polygénique postule qu’il y a tellement de gènes qui sous-tendent le comportement humain que la charge mutationnelle persiste malgré l’élimination de certains allèles par la sélection. (Et mutations sont dues à des facteurs environnementaux qui viendraient modifier expression génétique et créer mutations génétiques)
Exemples de risques environnementaux qui pourraient engendrer mutations
âge du père et de la mère
Pourquoi est-ce que l’âge du père augmente les risques que l’enfant ait un TMG ?
Plus le père est vieux, plus ses cellules se sont reproduites au fil du temps et ont eu des mutations, et ces mutations sont transmises à l’enfant.