Cours 2 - Traitement d'une plainte et plan d'enquête Flashcards

1
Q

Quelle est la question qui peut rarement être répondue dans le 3QPOC (ou 3QCOP comme le dit André)?

A

Le pourquoi.

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Q

Quels sont les 2 objectifs de tous dossiers d’enquête?

A
  1. Maximiser le niveau de connaissances
  2. Corroborations et recherches de preuves
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3
Q

Quelles sont les 6 étapes d’un processus de traitement d’une plainte?

A
  1. Rapport rédigé par un patrouilleur ou le citoyen
  2. Numéro d’événement
  3. Validation et signature par le superviseur du poste
  4. Saisie des données par les préposés
  5. Traitement par le renseignement policier (SARC)
  6. Base de données spécifiques
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4
Q

Comment est déterminé le numéro d’événement?

A

31-210917-005
- le 31e poste de Montréal (si c’était une petite ville, ce serait ex: Trois-Rivières Municipalité = TRM)
- la date (2021/09/17)
- le Xe événement de la journée (005 = 5e)

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5
Q

Par qui est faite la gestion des enquêtes?

A

Le Lieutenant-détective.

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6
Q

Que fait le Lieutenant-détective concrètement?

A

C’est lui qui fait la répartition des enquêtes, qui affecte les enquêteurs aux bons dossiers.

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7
Q

Qui s’occupe de quel type de crime pour les enquêtes?

A

S’il y a une escouade responsable d’un type de crime, c’est l’escouade qui s’en occupe, mais sinon, c’est envoyé aux crimes généraux.

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8
Q

Quels sont les différents modules d’enquêtes?

A
  • Crimes généraux
  • Crimes contre la personne
  • Crimes contre la propriété
  • Crimes sans plaignant
  • Projets spéciaux
  • Enquêtes de concentration
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9
Q

Sur quoi le module des crimes généraux enquête-t-il principalement?

A

Violence conjugale.

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10
Q

Sur quoi le module des crimes contre la personne enquête-t-il principalement?

A

Voies de fait.

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11
Q

Sur quoi le module des crimes contre la propriété enquête-t-il principalement?

A

Vols par effraction, fraude, incendies criminels, vols simples.

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12
Q

Sur quoi le module des crimes sans plaignant enquête-t-il principalement?

A

Trafic de drogues.

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13
Q

Que font les projets spéciaux?

A

Ça peut être n’importe quoi, on met une équipe là-dessus.

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14
Q

Que font les enquêtes de concentration?

A

Vols de voiture par exemple. Ils se concentrent sur des sous-types de crimes plus spécifiques.

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15
Q

Dans quels cas (types de crimes) y a-t-il un transfert aux enquêtes spécialisées?

A

Homicides, agressions sexuelles, fraudes, crimes organisés (anti-gang), produits de la criminalité, autres.

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16
Q

Qui initie les enquêtes de crimes sans plaignant?

A

Les policiers (informations de sources, observations, interpellations, visites).

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17
Q

Donne des exemples de crimes sans plaignant.

A

Prostitution, transaction de drogues, trafic de biens volés (recel), trafic de cigarettes ou d’alcool, etc.

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18
Q

Donne des exemples d’enquêtes de réseaux, concentrations, crimes en séries.

A

Enquêtes par concentration, meurtres ou agressions sexuelles en séries, guerre des motards, ENRCO (Escouade nationale de répression du crime organisé), projet Colisée (mafia italienne), etc.

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19
Q

Quelles sont les 9 étapes d’une enquête?

A
  1. Lecture de la plainte et rencontre des policiers
  2. Plan d’enquête
  3. Respect de la Charte des droits
  4. Prise de notes
  5. Gestion de la scène de crime
  6. Rencontres et prises de déclarations des témoins, plaignants, victimes
  7. Établir la séquence des rencontres de témoins
  8. Recherche d’éléments de preuves ou de corroboration
  9. Rédaction de demandes d’analyses auprès du LSJML
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20
Q

Quelles sont les 7 étapes de l’arrestation, perquisition et interrogatoire du suspect?

A
  1. Demandes d’autorisations judiciaires
  2. Procéder à la perquisition, aux saisies, aux prélèvements
  3. Rédaction de demandes d’expertises au LSJML
  4. Procéder à l’arrestation et l’interrogatoire du suspect
  5. Rédaction de rapports de Retours d’exécutions des autorisations judiciaires à présenter à un juge
  6. Libération du suspect
  7. Soumission du dossier à un procureur de la DPCP
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21
Q

Quand est-il préférable de procéder à l’interrogatoire d’un suspect?

A

Le plus tardivement possible pour avoir suffisamment de preuves pour qu’il ait un discours culpabilisant. On veut parler au plus possible de témoins avant d’aborder le suspect pour obtenir des détails importants.

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22
Q

Comment l’arrêt Stinchcombe a-t-il changé la Demande d’intenter des procédures?

A

Lorsque la Demande est rédigée, on a l’obligation de divulguer tout élément de la preuve à la Couronne, même si on considère que c’est un élément inutile à l’enquête.

23
Q

Qu’est-ce qu’un rapport SALVAC?

A

Le SALVAC est le Système d’Analyse des Liens de la Violence Associée aux Crimes et le rapport est rempli pour les crimes graves contre la personne (rempli à la fin de l’enquête, par l’enquêteur).

24
Q

De quoi sont responsables les préposés à la saisie des données?

A

Corrections ou ajouts de codes DUC (rapports d’événements codés), changements de statuts des personnes, informations complémentaires.

25
Q

Quelles sont les données saisies et envoyées au SARC (système d’analyse de renseignement criminel)?

A

Noms, adresses, téléphones, véhicules, complices, suspects, personnes en liens, lieux de fréquentations, réseaux criminels, son rôle au sein du réseau, liens avec des membres du crime organisé (souches criminelles), etc.

26
Q

Quels sont les classements d’enquête?

A
  • Enquête à poursuivre
  • Enquête inactive
  • Enquête classée par mise en accusation
  • Enquête classée sans mise en accusation
  • Plainte non-fondée
27
Q

Peut-on rouvrir une enquête inactive?

A

Oui, si une nouvelle information/preuve apparait, s’il y a un nouveau dossier similaire.

28
Q

Le motif de classement inactif est-il important?

A

Oui.

29
Q

Donne un exemple de motif de classement inactif (motif de fermeture d’un dossier d’enquête).

A

Si la victime n’est pas prête à témoigner (ex: violence conjugale, agression sexuelle).

30
Q

Comment une enquête peut être classée sans mise en accusation?

A

Si c’est la 100e fois qu’on retrouve l’individu à faire le même crime, qu’il a une santé mentale instable, il n’y aura pas de mise en accusation.

31
Q

Quel(le)s sont les outils/ressources internes et services de soutien aux enquêtes?

A
  • Corps policiers municipaux
  • Corps policiers provinciaux
  • GRC
  • Interpol
  • 4 centres opérationnels
  • Personnel des PDQ (postes de quartier)
  • Unité informations policières
  • Division du Renseignement
  • Crime organisé
  • Division des crimes majeurs
  • Division des crimes économiques et de propriété
  • Division Identification judiciaire
  • Module Scènes de crime
  • Section crimes technologiques
  • Unité aéroportuaire
  • Division de la Surveillance
  • Module Métro de Montréal
  • Groupe tactique d’intervention
  • Groupes d’interventions régionaux
  • Escouade canine
  • Unités armes à feu
  • Éclipse
  • ENSALA
  • Projets ARRET et écoles
  • Centaure (MSP, violence armée)
  • Équinoxe (Laval, Renseignement crime organisé)
  • Stupéfiants, moralité
  • SAMU (antiterrorisme)
  • Relations avec médias
  • Info-crime ou Échec au crime
  • Alerte AMBER
  • ESUP (équipe de soutien aux urgences psychosociales)
  • Science du comportement de la SQ
  • Assistance LSJML
  • Assistances expertises de la GRC
  • Sources, indicateurs, collaborateurs
  • Délateurs, témoin-repenti, agent civil d’infiltration
  • Agent double ou d’infiltration
32
Q

Quel(le)s sont les outils/ressources externes et les partenaires?

A
  • LSJML
  • Tout citoyen potentiel
  • Ambulanciers, premiers répondants
  • Autobus, métro, taxis
  • Hôpitaux
  • SAAQ
  • Commerçants et leurs caméras de surveillance
  • Agences de sécurité privée
  • Gestion des immeubles et leurs caméras de surveillance
  • Stationnements publics et privés
  • Institutions financières et de crédit
  • AMF (autorité des marchés financiers), AMP (autorité des marchés publics), CPQ (conseil du patronat du Québec), CANAFE
  • Revenu Québec
  • Revenu Canada
  • Ministères provinciaux et fédéraux
  • Casinos
  • Hôtels
  • Médias et médias sociaux
  • Services correctionnels
  • ASF (agence des services frontaliers)
  • Aéroport et services portuaires
  • Compagnies aériennes
  • Poste Canada
  • Service Canada
  • Municipalités
  • Services téléphoniques et Internet
  • Hydro-Québec
33
Q

À qui revient la responsabilité d’un cas de fugue/disparition?

A

Le poste de police de la ville où la victime a été vue pour la dernière fois.

34
Q

À qui revient la responsabilité d’un cas de fraude?

A
  • SQ, banque (si transaction de moins de 10 000$)
  • CANAFE (si transaction de plus de 10 000$)
35
Q

Si une agression sexuelle arrivée il y a 3 ans est reportée aujourd’hui, le crime sera-t-il enregistré aujourd’hui ou il y a 3 ans?

A

Il sera reporté dans la DUC de cette année et le numéro d’événement sera en date d’aujourd’hui.

36
Q

Est-ce qu’on pourrait obtenir un taux de solution de 150% pour une catégorie d’infraction?

A

Oui si on résout des nouveaux crimes et qu’on reprend des cold cases qui n’avaient jamais été résolus auparavant.

37
Q

De façon très synthétisée, quelles sont les 19 étapes de la couverture de scènes de crimes?

A
  1. Rédaction de notes
  2. Assurer la santé et sécurité des victimes et témoins
  3. Isoler les témoins
  4. Protection de la scène de crime
  5. Validation de la description sommaire des suspects (et véhicule et direction de fuite)
  6. Rencontre des patrouilleurs
  7. Recherche et identification d’autres témoins potentiels
  8. Recherche d’éléments de preuves ou de corroborations
  9. Protection et préservation des éléments de preuves
  10. Rédaction du rapport d’événement
  11. Prises de déclarations
  12. Requête pour un technicien en scènes de crimes
  13. Évaluation de la pertinence à faire appel au LSJML
  14. Rédaction des demandes d’autorisation judiciaire
  15. Vérifications des renseignements sur la victime et les témoins jugés importants
  16. Émettre des hypothèse du pourquoi (mobile du crime)
  17. Émettre des hypothèses sur les suspects potentiels
  18. Qu’est-ce que je sais?
  19. Qu’est-ce que j’ai besoin de savoir?
38
Q

À l’étape 1, comment débuter la prise de notes?

A

Noter les observations, les informations portées à notre connaissance, ce qu’on entend, ce qu’on dit, ce qu’on fait. Noter nos démarches avant, pendant et après avoir quitté la scène.

39
Q

Vrai ou faux? Il faut rester factuel dans nos notes, c’est-à-dire ne pas mettre de commentaires.

A

Vrai, car elles seront déposées à la cour.

40
Q

Vrai ou faux? À l’étape 1 de la couverture de scènes de crimes, on peut tout de suite commencer à rédiger nos demandes d’autorisations judiciaires.

A

Vrai, mais on les rédige officiellement (au propre) à l’étape 14. À l’étape 1, ce sont seulement les notes qui nous permettront de les rédiger pour vrai à l’étape 14.

41
Q

Pourquoi doit-on isoler le plus tôt possible les témoins à l’étape 3?

A

Afin de préserver leur témoignage et ainsi éviter une contamination des versions.

42
Q

À l’étape 4, pourquoi faut-il protéger la scène de crime et identifier d’autres scènes de crimes potentielles?

A

Afin d’éviter une contamination de la scène de crime.

43
Q

À l’étape 5, à qui diffuse-t-on la description sommaire des suspects ainsi que le véhicule et la direction de la fuite?

A

Aux autres patrouilleurs sur les ondes radio.

44
Q

À l’étape 6, pourquoi rencontre-t-on les patrouilleurs?

A

Pour avoir le résumé de l’événement et des actions prises ainsi que pour y apporter les correctifs nécessaires (ex: périmètre de sécurité, citoyens curieux, journalistes, accès contrôlés, moyens de préserver une scène de crime extérieure, etc.).

45
Q

Qu’est-ce qu’un poste de commandement mobile (PCM), utilisé à l’étape 7, pour l’identification d’autres témoins potentiels?

A

Un gros véhicule qui est sorti au besoin, où tout le monde peut communiquer plus facilement, permet la coordination ainsi qu’un bon travail.

46
Q

À l’étape 8, quels sont les éléments de preuves recherchés?

A

Idées de l’événement, de la fuite, empreintes, ADN, trace dans la neige, sang, armes, outils, marques d’effraction, marques de pneu, cagoule, gants, vêtements, véhicule de fuite, documents, registres, cellulaires, ordinateurs, etc.

47
Q

Qu’est-ce qui est appelé « chaîne de possession »?

A

Les éléments de preuves.

48
Q

Que faut-il prioriser à l’étape 11 lors de la prise de déclarations?

A

La séquence des rencontres (en ordre chronologique de l’événement).

49
Q

À l’étape 12, pourquoi fait-on appel à un technicien en scènes de crimes?

A

Photos, prélèvements d’empreintes et d’indices (ex: douilles, tissus, traces, sang, sperme, polylight, luminol/bluestar, etc.).

50
Q

À l’étape 15, avec quoi fait-on la vérification de renseignements sur la victime et les témoins jugés importants?

A

Le CRPQ (centre de renseignements policiers du Québec), SARC (système d’analyse de renseignements sur la criminalité), le DCJ (demande de destruction de dossier), les plumitifs, cellulaires, réseaux sociaux, traces numériques, recherches auprès de partenaires externes (ex: services correctionnels, ASFC, CANAFE, institutions financières, etc.).

51
Q

Quelles peuvent être les traces numériques d’une personne?

A

Dossiers de police, dossiers judiciaires, groupe criminel, ennemis, partenaires de détention, dettes, informateurs, relevé téléphonique, agenda, recherches Google (historique), etc.

52
Q

À l’étape 17, quelles seront les hypothèses sur les suspects potentiels?

A

Qui aurait pu commettre le geste? La personne aurait-elle commis des délits similaires? La personne serait-elle reliée à un réseau ou au crime organisé? Qui aurait commandé? La personne aurait-elle des liens ou aurait-elle commis le geste par conséquence? Aurait-il d’autres événements à venir en représailles?

53
Q
A