cours 2 historique Flashcards
Quel est le courant qui prédomine au début du 20e siècle?
Le courant psychodynamique est celui qui prédomine au début du 20e siècle, avec les fameuses études de cas de Freud.
Qui est Anna O.?
patiente du collègue de Freud, beaucoup de symptômes de conversion (ex: perte de parole, paralysie, etc.), après lui avoir parlé elle amène le sujet de la thérapie par la parole, encore important aujourd’hui
Selon la theorie psychodynamique, la difficulté d’adaptation est le résultat de…
d’un conflit inconscient
Pourquoi les béhavioristes critiquent-ils la théorie psychodynamique?
en raison du manque d’appui scientifique et d’objectivité.
→ manque de résultats
remise en question de l’efficacité de la thérapie psychanalytique.
Au début du 20e siècle, qu’est-ce qu’a démontrer Pavlov?
Pavlov a découvert qu’en associant de manière répétée un son à de la nourriture, les chiens en venaient à saliver seulement en entendant le son
–> découverte du conditionnement classique (ou pavlovien ou répondant)
→ synonyme,piège à l’exam, concept clé dans les théories de l’apprentissage.
Qu’est-ce que le conditionnement classique?
un nouveau stimulus acquiert le pouvoir de produire une réponse après avoir été pairé à un stimulus qui déclenche cette réponse de manière inconditionnelle.
→ créer une réponse qui n’existait pas avant
Qu’est-ce que l’extinction?
L’extinction est la contrepartie du conditionnement classique. Elle consiste à présenter de façon répétée le stimulus conditionné (le son dans l’exemple du chien de Pavlov) sans le stimulus inconditionnel d’origine (la nourriture dans l’exemple du chien de Pavlov).
→ explique une partie du traitement des phobie, coupe d’un lien
Une technique importante qui en découle est l’exposition in vivo graduée, qui consiste à exposer l’individu à ce qui l’effraie de manière graduelle.
Qui est le pionnier du behaviorisme et quelle expérience réalise-t-il? Qu’est-ce qui en découle?
Watson est le pionnier du béhaviorisme (vers 1920). Selon Watson, l’objet de la psychologie est l’étude du comportement observable.
→ importance entre le lien des réponses, l’environnement et les stimulis
Watson cherchait à conditionner le petit Albert pour qu’il ait peur d’un rat blanc
Il a repris la théorie du conditionnement de Pavlov.
À chaque fois qu’Albert touche le rat, il entend le son d’un marteau qui frappe une barre de métal. Au bout de quelques répétitions, le petit Albert finit par avoir peur en voyant le rat. Il a associé le rat au bruit effrayant.
Watson a aussi observé que le conditionnement s’était généralisé à d’autres objets ou animaux
→ généralisation (ex: agoraphobie, généralisation de la peur de la panique à un endroit à plusieurs endroits)
Watson a ainsi pu prouver que le conditionnement simple, qui n’était observé que chez les animaux, pouvait également s’appliquer aux humains.
Il a montré que les phobies pouvaient être apprises.
→ certains troubles peuvent être appris
Quand émerge la modification du comportement et pourquoi? quelles sont les trois écoles principales?
L’éclosion de la modification du comportement (ou thérapie béhaviorale) comme discipline distincte et unique voit le jour seulement dans les années 1950 (suite à la guerre et l’explosion des ptsd). Elle suit, au début, trois courants distincts :
l’école sud-africaine de Wolpe
l’école anglaise de Eysenck
l’école américaine de Skinner
Décrit les trois écoles de la modification du comportement
L’école sud-africaine de Wolpe
Déçu par les résultats obtenus avec des procédures de traitement psychodynamiquessur les ptsd apres la guerre, Wolpe mène des études sur l’établissement et l’élimination d’une réaction névrotique d’anxiété chez le chat (choc électrique, nourriture et cage).
Il formule le principe théorique de “l’inhibition réciproque”
«Si une réponse inhibitrice de l’anxiété (ex: un chocolat, un respiration, etc.) peut être émise en présence de stimuli évoquant l’anxiété (la peur, ex: la cage, les chevaux, etc), elle affaiblit le lien entre ces stimuli et l’anxiété».
développe ensuite la désensibilisation systématique, qui consiste à exposer un individu à un stimulus anxiogène alors qu’il est en état de relaxation .
→ ex: penser à des chevaux (phobie) alors qu’on relaxe
→ Toujours en relaxation et en imagination, ex: voir le cheval en vrai c’est de l’exposition non de la désensibilisation
L’école anglaise
Eysenck Insiste sur l’importance du conditionnement dans le développement des comportements inadaptés
Il a surtout développé son analyse à partir de cas cliniques individuels (expositions plus proches de la réalité du patient)
L’école américaine
Travaux de watson et Skinner sur le conditionnement opérant (instrumental)
Conditionnement opérant: Quand un comportement est suivi d’un stimulus agréable, il devient plus fréquent. Quand le comportement n’est suivi d’aucun stimulus, il disparaît. Quand le comportement est suivi d’une conséquence désagréable, il disparaît encore plus vite.
Qu’est-ce que la loi de l’effet?
Pour Skinner, tout comportement est contrôlé par ses conséquences dans l’environnement. Pour lui, tout comportement humain, qu’il soit adapté ou inadapté, est appris selon un même mécanisme, celui du conditionnement opérant.
Pour comprendre un comportement, il faut faire une analyse fonctionnelle des liens entre ce comportement et l’environnement dans lequel il est émis.
Un concept clé dans le conditionnement opérant est le renforcement.
Renforcer un comportement = augmenter la probabilité d’apparition d’un comportement.
Note: on ne renforce jamais un individu, mais bien un comportement!
Quels sont les quatre types de renforcement?
Renforcement
Le renforcement POSITIF
AJOUTER un stimulus suite à un comportement, pour AUGMENTER la probabilité d’apparition de ce dernier .
Ex: Si tu fais bien quelque chose je te félicite ou te dis merci
Le renforcement NÉGATIF
ENLEVER un stimulus suite à un comportement qui va AUGMENTER la probabilité d’apparition de ce dernier.
Ex: Si tu fais bien tes devoirs tu n’auras pas à faire la vaisselle
Punition
La punition POSITIVE
DIMINUER la probabilité d’apparition d’un comportement en AJOUTANT un stimulus.
Ex: La punition corporel
La punition NÉGATIVE
DIMINUER la probabilité d’apparition d’un comportement en RETIRANT un stimulus. Ex: Retirer le cellulaire
→ doit être approprié et relier à l’action
Une punition plus grave pour une action plus grave, bonne stratégie est de demander à l’enfant ce qu’il en pense, il faut aussi se garder des munitions pour plus tard
Donnes quelques exemples d’application des premieres thérapies behaviorales
façonnement d’un comportement par approximations successives.
→ renforcer toutes les étapes qui permettent de se rendre au comportement souhaité
Ex: Renforcer le faisage de lit = renforcer au début quand il fait juste remettre le couvre-lit sur le lit, puis augmenter les exigences peu à peu, par exemple maintenant quand tu mets aussi l’oreiller.
L’économie de jetons, basée sur le renforcement positif, sert à augmenter les comportements désirés chez des personnes autistes, déficientes ou schizophrènes (p. ex. hygiène de base, habiletés sociales de base).
Elle consiste à accorder une récompense pour chaque amélioration du comportement.
Il peut ensuite échanger ses jetons contre des agents de renforcement primaires: cigarettes, sorties, nourriture, etc.
La thérapie aversive, basée sur le concept de punition, sert à diminuer des comportements jugés indésirables (p. ex. alcoolisme, pédophilie).
→ n’existe plus ou presque, seulement cas extrêmes
La désensibilisation systématique aide les individus à diminuer leurs symptômes phobiques.
Quels sont les limites de ces theories béhaviorales
les procédures dérivées des principes d’apprentissage opérant et répondant se limitent à des problèmes particuliers.
Ces techniques sont peu efficaces pour des problèmes où la composante cognitive est importante, par exemple la dépression, l’anxiété ou les troubles de la personnalité.
Les stratégies d’intervention mettront donc de plus en plus l’accent sur les phénomènes de la conscience, incluant les émotions et les cognitions.
Au plan théorique, nombreux sont les comportements sociaux qui ont pour base l’observation des actes produits par d’autres individus.
Qui est le père de la théorie de l’apprentissage social et en quoi consite-t-elle?
L’apprentissage vicariant (théorie de Bandura)
Plusieurs de nos comportements sont appris en observant d’autres individus
Ex: en intervention des jeunes qui rient de la mauvaise blague d’un autre jeune renforce ce comportement \
Le modelage: apprendre de nouveaux comportements appropriés en observant d’autres individus (p. ex.. des pairs qui ont de bonnes habiletés sociales.)
Un concept de l’auto-efficacité, c’est-à-dire les attentes qu’a l’individu de son efficacité personnelle à faire face (cope) à des situations.
→ se sentir capable de faire face à certaines choses, aide en anxiété