Cours 13 - Identité et travail Flashcards
Identité de travail : points principaux
A- Conflits identitaires en milieu de travail
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
A- Conflits identitaires en milieu de travail
Sous points (3)
1- Contexte et enjeux
2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de menace associé
aux conflits intergroupes
3- Identité sociale et leadership
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
Sous points (3)
1- Travail compulsif et modernité
2- Se «construire» par le travail (travail et identité)
3- Conséquences et pistes d’action
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A1- Contexte et enjeux
(les employés et la direction d’une entreprise ont une identité nationale différente)
2 questions majeures:
Quelles sont:
- Les stratégies employées par les gestionnaires pour prévenir et/ou réduire
les conflits identitaires ;
- Les réponses des employés à ces stratégies (efficacité des stratégies)?
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A1- Contexte et enjeux
(les employés et la direction d’une entreprise ont une identité nationale différente)
La réponse des employés face aux stratégies mises de l’avant par les gestionnaires va varier selon :
- Le fait que les employés et les gestionnaires partagent ou non la même identité (ici une identité nationale)
- Le fait que les employés ou les gestionnaires soient membres ou non du groupe majoritaire dans la société (où se situe l’entreprise)
- Une vision partagée ou non entre les employés et les gestionnaires qui favorise une culture axée sur la valorisation du groupe ou de l’individu et aussi en ce qui concerne la vision du style de gestion plus hiérarchique ou plus égalitaire
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A1- Contexte et enjeux
(les employés et la direction d’une entreprise ont une identité nationale différente)
Les questions par rapport à la réponse des employés
se posent souvent dans les pays industrialisés qui présentent…
sont aussi plus fréquentes avec…
se posent souvent dans les pays industrialisés qui présentent…
sont aussi plus fréquentes avec…
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de « menace » associé aux conflits intergroupes
Afin de mieux comprendre et de pouvoir intervenir, il est nécessaire de:
tenir compte de l’importance affective (importance des affects) accordée à l’identité sociale.
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de « menace » associé aux conflits intergroupes
(importance des affects accordée à l’identité sociale. )
5 points à retenir:
- l’identité sociale constitue un processus primaire fondamental de la survie et du
bien-être des individus - la distinction entre l’appartenance à un groupe social et l’identification à ce
même groupe - le degré d’identification au groupe est en partie déterminé par la perception
d’alternatives et la perméabilité des frontières du groupe (dimension des
interactions sociales) - les membres des groupes de statut moins élevé (moins de pouvoir) ou minoritaire peuvent développer un fort sentiment d’identification avec le
groupe pour des raisons de survie ou de différentiation - lorsqu’un groupe a le sentiment d’être menacé, ses membres peuvent
développer des émotions négatives par rapport aux membres de l’autre groupe
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de « menace » associé aux conflits intergroupes
Méfiance et suspicion
Lorsque des employés entrent au travail dans un état d’esprit de suspicion (« identitaire »), n’importe quelle action du management pourra
être interprétée comme une menace potentielle à l’intégrité identitaire du groupe et déclencher un conflit plus ou moins important (développement possible d’un sentiment de privation relative collective).
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de « menace » associé aux conflits intergroupes
Méfiance et suspicion
Si un état d’esprit où l’on s’attend à être discriminé se développe, cela risque de
fausser notre perception de la réalité.
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de « menace » associé aux conflits intergroupes
Méfiance et suspicion
Certains proposent le terme X pour décrire cet état d’esprit.
d’anxiété intergroupe
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A2- Dynamiques identitaires et perception du niveau de « menace » associé aux conflits intergroupes
Méfiance et suspicion
Cette anxiété intergroupe (associée à la méfiance) va augmenter quoi?
la saillance de l’identité sociale et pourra servir de bougie d’allumage aux conflits identitaires en milieux organisationnels.
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A3- Identité sociale et leadership
Le leadership associé à l’identité sociale est souvent exercé par une personne qui:
sera considérée comme un prototype du groupe ou de la catégorie sociale, un représentant de l’idéal identitaire (voir la théorie de la catégorisation sociale).
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A3- Identité sociale et leadership
Dans une perspective identitaire, le leadership se développe par la conjugaison de deux mécanismes cognitifs principaux :
- la catégorisation sociale
- la dépersonnalisation (désindividuation)
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A3- Identité sociale et leadership
Dans les conflits organisationnels reposant sur des questions identitaires, les interventions des gestionnaires perçus comme faisant partie de la même catégorie sociale que les employés (partage d’une identité commune) seront perçues comme
comme plus légitimes par les employés et auront davantage de chances de succès.
Ces gestionnaires seront également mieux habiletés à motiver leurs employés.
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A3- Identité sociale et leadership
Les rapports sociaux observés dans l’organisation auront tendance à reproduire (ou à tout le moins à être fortement influencés) par:
ce qui se passe dans la société peu importe les efforts réalisés ou la norme proposée par l’organisation.
A- Conflits identitaires en milieu de travail
A3- Identité sociale et leadership
Les rapports organisationnels sont grandement tributaires de quoi?
des dynamiques sociétales dans lesquelles l’organisation est implantée. (G. Hofstede)
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B1- Travail (statut) compulsif et modernité
Chez certains individus, le statut de «travailleur» englobe:
l’identité tout entière.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B1- Travail (statut) compulsif et modernité
Qu’est-ce qui dominent l’existence de certains de individus (dont le travail englobe l”identité), jusqu’à l’impossibilité de se détacher de leur activité (dans ce cas, le travail)?
Le perfectionnisme, le besoin de contrôle et l’hyperactivité
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B1- Travail (statut) compulsif et modernité
L’arrêt de travail pour une personne dont l’existence est dominé par Le perfectionnisme, le besoin de contrôle et l’hyperactivité au travail équivaut presque à :
se perdre à l’intérieur d’un vide et d’un abîme (angoisse existentielle) auxquels on est incapable de faire face, sauf en se laissant complètement engloutir par l’action (ici, le travail).
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B1- Travail (statut) compulsif et modernité
Les individus, dont le statut de «travailleur» englobe l’identité tout entière on parle ajd de :
dépendance au travail.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B1- Travail (statut) compulsif et modernité
Dans le cas de dépendance au travail
On souligne ainsi comment le travail, au lieu d’être au service de l’accomplissement de soi, peut devenir l’occasion et la cause d’un épuisement du Soi.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B1- Travail (statut) compulsif et modernité
Lorsque le travail devient une (la seule?) finalité, un nombre élevé de personnes appartient alors à la catégorie de:
des travailleurs compulsifs.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B2- Se «construire» par le travail (statut et identité)
Travailler, ce n’est pas seulement produire ou fabriquer, ce n’est pas seulement transformer le Monde, c’est aussi
se transformer soi-même, se produire soi-même
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B2- Se «construire» par le travail (statut et identité)
Par le travail, l’individu se
forme et se transforme tout en se révélant à lui-même.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B2- Se «construire» par le travail (statut et identité)
le travail, chez certains individus, peut devenir un tombeau de :
La subjectivité.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B2- Se «construire» par le travail (statut et identité)
Dès lors que l’individu développe une relation compulsive avec son travail l’individus…
l’individu s’épuise alors dans une tentative de combler un manque qui devient vite un trou noir sans issue. Comme si son existence n’était qu’un objet vide à remplir de frénésie.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B2- Se «construire» par le travail (statut et identité)
Lorsque le travail devient une fin en soi, c’est le désir qui risque d’être étouffé lorsque
la subjectivité (individuation) disparaît sous le voile d’un conformisme à un devoir pressant (dynamique de dépersonnalisation).
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B2- Se «construire» par le travail (statut et identité)
Lorsque le travail devient l’unique moyen d’être-au-monde (de se sen>r vivant), l’individu ne peut plus
sortir du cercle vicieux de n’être rien d’autre qu’un rôle (un travail).
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B3- Conséquences et pistes d’action
En se projetant dans le travail (statut) et en se réduisant à lui, l’individu cherche à :
atteindre l’idéal du moi que son surmoi (entre autres à travers les besoins de reconnaissance et d’appartenance) lui impose sans jamais pouvoir l’atteindre complètement.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B3- Conséquences et pistes d’action
Quand l’individu cherche à atteindre l’idéal du moi que son surmoi impose;
Le travail se transforme alors en :
une activité sans fin puisque l’idéal, en tant que tel, sera inatteignable.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B3- Conséquences et pistes d’action
Le travail que l’on pratique afin d’atteindre l’idéal ne peut jamais s’arrêter, jusqu’à ce que
l’individu ne soit plus capable d’exister en dehors de son travail et, éventuellement, même à l’intérieur du travail.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B3- Conséquences et pistes d’action
L’écoute de soi (introspection !?) qui permet à l’individu de:
De sortir de la dépendance au travail, et qui rend possible un travail différent, un travail qui est à la fois une action dans le monde et une évolution de sa personnalité.
B- Hyperactivité et effacement de la subjectivité
B3- Conséquences et pistes d’action
C’est la distance (établie) entre soi et son travail (flexibilité identitaire?) qui permettra au travail de :
donner ses fruits à l’intérieur d’un projet personnel:
- sans qu’il ne devienne compulsif
- sans qu’il n’arrive à effacer la subjec>vité (individua>on).