Cours 13- Chx et soins intensifs Flashcards
Quels sont les objectifs lorsqu’on fait une intervention que ce soit pré-per ou post op?
– Contact et préparation.
– Évaluer les facteurs de risque vs le degré d’intervention.
– Éducation (l’intervention chirurgicale, l’anesthésie, les interventions, les signes).
– Transport optimal de l’oxygène.
– Prévenir les complications (Card, circ, resp, MS, Neuro).
– Prévenir l’usage d’interventions invasives.
– Recouvrer la capacité fonctionnelle optimale.
Qu’est-ce qu’on fait avec le patient en pré-op?
- Évaluation des facteurs de risque
- Évaluation initiale des fonctions respiratoire, circulatoire et musculaire
- Éducation (positionnement/vertical +++, mobilisation, hygiène bronchique, douleur)
- Préparation physique PRN
Quelle est l’efficacité et la pertinence de l’intervention pré-op chez les chx abdominale et cardiaque?
Chx abdominale
– Une mobilisation plus rapide.
– Une durée de séjour à l’USI plus courte.
– Une réduction de l’admission à l’USI.
– Réduit la peur associée à l’intervention
chirurgicale et à la mobilisation.
Chx cardiaque: – Une réduction de l’incidence des complications pulmonaires. – Chez les patients âgés, une réduction de la durée de l’hospitalisation.
Quels sont les avantages d’une VATS comparativement à une Thoracotomie?
– Préserve les muscles de la paroi thoracique.
– Réduction des complications post opératoire.
– Durée du drainage thoracique réduite.
– Réduction de la douleur et prise plus basse de mx (-2X)
– Faiblesse des muscles respiratoires post opératoire moindre (comparé à la chx ouverte PLT)
– Réduction des déficits à l’épaule (plus forts après 3 mois), fmeilleure flexion et RE à 90 ABD comparativement à chx ouverte
– Taux de survie plus élevé.
Quels sont les facteurs de risques à la chx?
- Type VATS vs ouverte
- Type de résection (pneumonectomie D> pneumonectome G > lobectomie)
- ATCD cardiaque ou pulmonaire
- Âge > 50 ans
- Obésité
- Motivation
- ASA>2
- Diabète
- Mobilité (dépendant fonctionnelle)
- Statut nutritionnel
- Dysfonction neuromusculaire
- Niveau d’activité physique
- Analgésie/anesthésie/blocage neuromusculaire
Quels sont les risques à la chx relié au pt? et à la procédure?
Patient: -Âge avancé -ASA>2 -Dépendance fonctionnelle -COPD -Perte pondérale -Cigarette -Alcool -Dysfonction sensorielle Insuffisance cardiaque
Procédure:
- Anévrisme
- Chx thoracique
- Chx abdominale
- Chx abdominale sup
- Neurochx
- Chx prolongée
- Chx cou et tête
- Chx urgence
- Chx vsculaire
- Anasthésie géénérale
- Transfusion periopérative
Interventions en post op?
- Prévenir les complications circulatoire, respiratoire et MSK
- On veut souvent renverser l’atélectasie ou la prévenir donc incitatif respiratoire, grande inspiration (expansion et mobilité thoracique), expiration lente
- Hygiène bronchique
- Correction de la posture
- Mobilité articulaire (épaules)
- Muscles respiratoires (mobilité cage thoracique, expansion alvéolaire, hygiène bronchique)
- Circulatoire surtout après 24h/48h (triple flexion au lit sinon marcher, on veut éviter la triade de Virchow)
- Mobilité fonctionnelle (AVQ)
- Cardiovasculaire: marche, escalier, ergomètre (intensité doit permettre au patient de parler durant l’effort 3/10)
Atélectasie 2 classes
Obstructive et non obstructive
Atélectasie obstructive vs obstructive?
Obstructive: • La plus fréquente • Obstruction bronchique causée par néoplasie, bouchon muqueux, corps étranger. • Perte progressive de volume alvéolaire en distal de l’obstruction.
Non-obstructive: • Plusieurs types: – Compressive (tumeur périphérique, bulle, piégeage extensif d’air). – Passive (perte de contact entre les deux plèvres). – Adhésive (perte ou inactivation du surfactant). – Fibrosante (tissu cicatriciel).
Conséquence de l’atélectasie?
L’impact est proportionnelle à l’étendue et la durée de l’atélectasie.
- Compliance diminuée
- Oxygénation déficiente
- Augmentation de la résistance vasculaire pulmonaire (si perdure, dysfonction ventricule droite)
Signes cliniques atélectasie?
Petite région avec installation lente
-Asymptomatique, toux non productive possible
Grande surface avec installation rapide:
- Hypoxie
- Insuffisance respiratoire
- Matité à la percussion
- Diminution du mvnt dans la région affectée
- Déviation de la trachée
- Absence de bruit respiratoire
Impact de l’anasthésie?
- Dépression respiratoire (diminution de la sensibilité des centres respiratoires)
- Diminution tonus diaphragmatique
- Augmentation volume sanguin
- Patron respiratoire altéré (amplitude faible, ventilation monotone, soupir abolis)
Conséquence de l’anastésie?
• D CRF • D compliance pulmonaire •A résistance aérienne • D pression recul élastique • Defficacité d ’élimination du CO2 • D débit cardiaque •A viscosité des sécrétions • D vélocité du transport mucociliaire • D réflexe de toux
FAVORISE ATELECTASIE!
Suite à une anesthésie, la fonction respiratoire retrouve la normale dans cmb de temps?
7 jours
Quelle est la meilleure intervention à faire suite à l’anasthésie?
• Selon Bartlett, la manoeuvre inspiratoire idéale se décrit comme:
– Pression inspiratoire élevée et idéalement négative et intra thoracique (40-
60 cm H2).
– Temps inspiratoire long (5-15 secondes).
– Volume inspiratoire le plus grand possible (6-10x volume courant).
• L’effet volumétrique durerait 60 min.
Cette manoeuvre permet d’augmenter la constante de temps et ainsi une meilleure ventilation collatérale
Que se passe t’il si la douleur est non contrôlé chez le patient?
– Anxiété – Augmentation fréquence cardiaque et tension artérielle – Immobilisme (augmentation des complications respiratoires comme atélectasie, encombrement bronchique) – Patron de sommeil altéré
Quels interventions puis-je faire pour contrôler la douleur du pt?
- Pharmacologique (opiacés, analgésie, ains)
- Non pharmacologique (postionnement, support, acupuncture, TENS, massage, friction, autohypnose, relaxation, éducation)
Que dit la littérature sur l’utilisation de TENS pour gérer la dlr suite à une chx?
- Sécuritaire et efficace
- Ne remplace pas les opioides et les analgséiques
- ADJUVANT à la mx
- Augmente tolérance aux interventions en physiothérapie