Cours 13 Flashcards
Vrai ou Faux.
Les symptômes psychotiques sont requis pour émettre un diagnostic.
Vrai
Dans quels autres troubles se retrouvent les troubles psychotiques, où ils ne sont pas requis pour émettre un diagnostic?
Troubles dépressifs, troubles bipolaires, troubles de personnalité et troubles cognitifs, démences
Vrai ou faux.
La psychose est un diagnostic.
Faux, c’est un syndrome
Quels sont les symptômes de la psychose?
- Hallucinations
- Délires
- Désorganisation de la pensée/parole et du comportement/catatonie
- Les symptômes négatifs
Quelle est la différence entre une hallucination et une « pseudo-hallucination
»?
Le degré d’autocritique de la personne face au phénomène perceptuel
Qu’est-il important de savoir à propos des hallucinations auditives?
- Egosyntones ou egodystones?
- Fréquence, durée, moment d’occurence (hypnagogique et hypnopompique)
- Affect suscité: positif ou négatif? effet sur la personne
- Description du contenu? (qui,Quoi?)
- Comment Interpete les hallucinations
- Impact fonctionnel
Qu’est-ce qu’un délire?
- Perturbation de la pensée
- Croyances figées et inébranlables qui ne changent pas face à des évidences qui les contredisent
Exemple de délire bizarres et non bizarres?
- Bizarres: Extraterrestes planifient une attaque
- Non bizarres: Mon chum a une relation extra-conjugale
Les thèmes du délire?
Sont grandement variables: persécution, religion, gradiosité, érotomanie…
Qu’est-ce que la désorganisation de la pensée et du comportement?
- Perturbations de la logique, du discours et du comportement
- Discours peut être complètement incohérent et décousu
- L’agitation et la bizarrerie comportementale peuvent altérer la réalisation des activités quotidiennes
- Catatonie (p.ex. sous réactivité aux stimuli, attitude figée)
Quelles sont les 5 catégories des symptômes négatifs?
- L’asocialité: le retrait social qui entrave l’adaptation
- L’avolition: diminution marquée de l’engagement et de la motivation
- L’anhédonie: diminution de la capacité de ressentir du plaisir
- L’émoussement affectif: la personne parvient difficilement à ressentir et à exprimer ses émotions
- L’alogie: diminution de la production du discours et pauvreté du contenu de la pensée (déficit cognitifs)
Par quoi son caractérisé l’ensemble des troubles psychotiques?
Altérations de la pensée, de l’affect et du comportement
Par quoi est caractérisé la schizophrénie?
- Au moins 2 symptômes parmi les suivants: idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement désorganisé* ou catatonique ou symptômes négatifs
- Au moins l’un de ces symptômes doit être présent
- Diminution du fonctionnement
- de 6 mois
Par quoi est caractérisé le trouble délirant?
- Présence d’une ou de plusieurs idées délirantes
- Aucune altération notable sur le plan du fonctionnement hormis l’impact des idées délirantes
- 1 mois
Par quoi est caractérisé le Trouble psychotique Bref?
- Présence d’au moins un symptôme: idées délirantes, Hallucinations, Discours désorganisée ou Comportements désorganisés ou catatonique
- Entre 1 jour et 1 mois
Par quoi est caractérisé le Trouble Schizophréniforme?
- Au moins 2 symptômes présents parmi les suivants: idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement désorganisé ou catatonique ou symptômes négatifs
- Entre 1 mois et 6 mois
Par quoi est caractérisé le Trouble Schizoaffectif?
- Présence simultanée d’un épisode thymique dépressif ou maniaque et du critère A de la schizophrénie
- Période ininterrompue de la maladie pendant laquelle sont présents les 2 critères
Vrai ou faux.
Les troubles psychotiques n’ont rien a voir avec des déficits cognitifs.
Faux
- 75% des personnes atteints de SZ présentent des altérations sur le plan du fonctionnement cognitif
- Le fonctionnement cognitif est déterminant dans l’évolution fonctionnelle d’une personne
Quels sphères cognitives sont affectées?
- Attention et vitesse de traitement (Attention soutenue, divisée et sélective altérée)
- Fonctions exécutives (Difficultés de planification et d’organisation)
• Rigidité cognitive - Cognition sociale (Lacunes: inférer des états-mentaux, reconnaitre et exprimer des émotions, Style attributionnel et les perceptions sociale)
- Mémoire (l’acquisition, la retention et l’utilisation de nouvelles connaissances)
Combien de gens sont touchés par les troubles psychotiques?
- Environ 3.06 % de la population
- Trouble psychotique induit par une substance > Schizophrénie > etc.
- Selon l’étude Global Burden of Disease, la Sz est la maladie la plus débilitante en phase aigue et elle demeure au 9e rang en phase stabilisée
Quelle est l’épidémiologie?
- 1,4 hommes > 1 femme
- Hommes: 18-25 ans, Femmes: 25-35 ans
Quelles sont les phases d’évolution de la maladie?
- Phase prémorbide
- Phase prodromique
- Phase psychotique
- Phase stable
Combien de patients auront fait l’expérience d’un prodrome?
80 - 90%
Quelles sont les manifestations du prodrome?
- Atypies perceptuelles
- Méfiance accrue
- Croyances atypiques
- Affects émoussés ou inappropriés
- Comportements bizarres
Vrai ou faux.
Les symptômes du prodrome permettent de prédire l’évolution du portait clinique.
Faux
Pourquoi la phase aigue est importante?
- Il est très important de diagnostiquer la psychose rapidement
- Les patients répondent bien aux traitements précoces
(70-75% de rémission au cours de la première année du premier épisode psychotique) - Neurotoxicité associée à la psychose
- Les psychoses non traitées au long cours sont associées à un mauvais pronostic
Qu’est-ce qui est important dans la rémission?
- L’adhérence au traitement prédit la rémission des symptômes positifs
- De multiples interventions neuropsychologiques, psychologiques, sociales et éducatives peuvent favoriser le rétablissement
○ Clinique
○ Social
○ fonctionnel
Qu’est-il important de savoir à propos de la rechute?
- La non-adhérence au traitement est le meilleur prédicteur de la rechute
- Chaque rechute augmente le risque de résistance au traitement
Quels sont les troubles les plus comorbide avec la schizophrénie?
- Dépression
- Abus de substance
- Tabagisme (gestion des effets secondaires des antipsychotiques)
- Trouble obsessionnel-compulsif et trouble panique
- Gain de poids, diabète et syndrome métabolique
Vrai ou faux.
L’héritabilité n’a pas beaucoup d’impact sur la schizophrénie.
Faux
L’hérédité expliquerait 60-80% de la variance
Quel est le modèle vulnérabilité-stress?
- Vulnérabilité neuropsychologique
- Stresseurs socio-environnementaux (Traumas, alcool et drogues, émotions intenses, stress)
- Symptômes résiduels ( Sx -, détérioration fonctionnement, troubles cognitifs)
- Facteurs de protection
Quel est le processus développemental de la maladie?
Abus - HPA - Hippocampe - Cognition - Schizophrénie
Prévention de la maltraitance préviendrait environ le 1/3 des cas de SZ
Qu’est-ce que le modèle cognitif-comportemental?
Vulnérabilité biologique - Stresseurs - (Incapacités d’autoréfléxtion - Mauvais contact avec la réalité) + (expérience négative - Biais cognitifs) - Délires - ( Comportements de protection + Biais confirmatoire + Interprétation délirante)
Donnez des exemples de biais cognitifs.
- Biais autoréférentiel:
- Biais d’intentionnalité
- Biais d’extériorisation
- Pensée catégorique (clivage)
Qu’est-ce que le modèle psychodynamique?
- Importance de la vulnérabilité biologique
- Confusion importante (Peu de différentiation entre les fantaisies et la réalité, Confusion entre le moi et l’extérieur, Confusion en lien avec les concepts de base de la définition de soi)
- Les difficultés identitaires associées sont au coeur de la conceptualisation
- Recours aux mécanismes primitifs (entrave l’adaptation d’une personne): Déni, clivage (bonnes/mauvaises personnes), dissociation, identification projective, somatisation, acting out.
Quelles sont les principales cibles de traitement?
- La cognition (les déficits sont généralisés à plusieurs domaines du fonctionnement)
- La cognition sociale
- Le fonctionnement relationnel
- L’adhérence à la pharmacothérapie
- Soutenir les activités de la vie quotidienne
- Prévenir la rechute (conséquences importantes liées aux épisodes de psychoses)
- Favoriser l’autonomie et l’autodétermination (responsabilisation) de la personne
- Les comorbidités
Qu’est-ce que la remédiation cognitive?
- Améliorer des processus cognitifs via un entrainement comportemental: Apprentissages de stratégies pour pouvoir accomplir différentes tâches, Apprentissages visant à favoriser l’utiliser de différents outils pour compenser les déficits cognitifs
En quoi consiste la Thérapie cognitive et comportementale individuelle ou familiale ?
- Modifier certaines pensées et croyances dans le but de favoriser le fonctionnement comportemental et affectif
- Réduire les symptômes positifs et négatifs
Quelles sont les interventions dans une Thérapie cognitive et comportementale individuelle ou familiale?
- Restructuration des pensées
- Psychoéducation
- Normalisation et acceptation des symptômes
- Questionnement socratique pour déconstruire le délire
Est-ce qu’il est important d’intégrer la famille dans les interventions?
Oui:
- Psychoéducation pour la famille
- Les accompagner pour qu’ils puissent soutenir, valider et comprendre la maladie et le vécu de leur proche
Quelles autres interventions sont possibles pour les troubles psychotiques?
- Programmes d’auto-gestion de la maladie
- Programmes familiales en psychoéducation
- Thérapies psychodynamiques
- Entrainement aux habiletés sociales
Vrai ou faux.
Les interventions psychosociales n’ont absolument pas d’importance dans le traitement.
Faux
Les interventions psychosociales permettent de favoriser le rétablissement et favoriser l’adhérence à la pharmacothérapie.