COURS #12 : La neuropsychologie de l'adulte âgé Flashcards

1
Q

Comment décrit-on le vieillissement cognitif ?

A

Il est caractérisé par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

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2
Q

Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur quoi ?

A

Sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.

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3
Q

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité, c’est-à-dire ?

A
  1. Une variabilité entre les individus

2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées

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4
Q

Quelle est la mémoire la plus sensible aux effets délétères du vieillissement ?

A

La mémoire épisodique.

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5
Q

Quelle est la mémoire étant atteinte à un degré moindre par les effets délétères du vieillissement ?

A

La mémoire de travail.

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6
Q

Quels types de mémoire sont relativement préservées dans le vieillissement ?

A

La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive.

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7
Q

Quels sont les différents types de mémoire ?

A
  1. Mémoire épisodique
  2. Mémoire de travail
  3. Mémoire sémantique
  4. Système de représentation perceptive
  5. Mémoire procédurale
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8
Q

La conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart,1972) propose quoi ?

A

Propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement.

Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

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9
Q

Quels sont les étapes du traitement ?

A
  1. Encodage
  2. Stockage
  3. Récupération
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10
Q

Quelles sont les modifications cognitives liées à l’âge dans l’encodage ?

A
  1. Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.
    - Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
    - Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.

Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.
- Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.

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11
Q

Quelle est l’hypothèse pour expliquer que les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage ?

A

Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif.

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12
Q

Quelle est l’hypothèse pour expliquer les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération ?

A

Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte.

Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.

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13
Q

Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à quoi ?

A

À la consolidation de l’information encodée.

Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.

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14
Q

Les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court, mais lorsque le délais excède 24h que peut-on observer ?

A

A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

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15
Q

De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques pour le stockage, plus particulièrement quel type de sommeil ?

A

Plus particulièrement le sommeil lent profond.

Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux du souvenir et des détails contextuels.

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16
Q

Or, le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à quoi ?

A

Diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.

Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).

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17
Q

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance), plus précisément ?

A

Le rappel libre entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés

Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés

Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.

Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération.

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18
Q

Dans la récupération, la reconnaissance serait supporté par 2 types de processus de nature différentes, lesquels ?

A

Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité
- L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.

Des processus contrôlés
- L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».

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19
Q

Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, qu’est-ce que se paradigme ?

A

Initialement proposé par Tulving, il permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

  • Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement)
  • Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité)
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20
Q

Dans le vieillissement normal, les réponses « ? » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « ? », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

A
  1. « je me souviens »

2. « je sais »

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21
Q

En récupération, les effets de l’âge affectent ainsi quels processus ?

A

Les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

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22
Q

Quelles sont les modifications cognitives liées au vieillissement (globale) ?

A
  1. La mémoire épisodique
  2. La mémoire de travail
  3. La mémoire sémantique
  4. La mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP)
  5. La mémoire procédurale
  6. Le langage
  7. Fonctions exécutives et attention
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23
Q

Quelle est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail ?

A

La mesure de l’empan.

par exemple, l’empan de chiffre

24
Q

L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes ce qui suggère la préservation de quels éléments ?

A
  • La boucle phonologique

- Le calepin visuospatial

25
Q

L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge ce qui suggère la diminution des capacités de quels éléments ?

A

Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage).

26
Q

La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge, de façon plus précise ?

A

L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.

A des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes.

Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace

27
Q

Il n’y a pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif (mémoire perceptive) , c’est à dire ?

A

Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant

28
Q

Il n’y a pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale, par contre on peut observer un ralentissement à propos de quoi ?

A

Un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

29
Q

Lest effets de l’âge se manifestent donc lors que quelle tâche en ce qui concerne la mémoire procédurale ?

A

Lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

30
Q

Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte quoi ?

A

Il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

31
Q

Dans le domaine de la production du langage, quels sont les expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge ?

A
  • le manque du mot
  • l’incapacité à produire le bon mot au bon moment « l’avoir sur le bout de la langue.

Il affecte surtout les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres.

32
Q

Le phénomène du manque du mots serait la conséquence de quoi ?

A

D’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

33
Q

Le déclin de quels éléments est une caractéristique du vieillissement normal ?

A

Le déclin des fonctions exécutives.

-La flexibilité, la mise à jour et l’inhibition sont sensibles aux effets de l’âge.

34
Q

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement et récemment attribuées à quoi ?

A

Classiquement au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels et plus récemment à un déclin du contrôle exécutif.

35
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal, lesquelles ?

A
  1. Selon l’ approche globale, un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.
  2. Selon l’ approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.
36
Q

Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, lesquels ?

A

Par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».

37
Q

Au total, les deux approches sont complémentaires, c’est-à-dire ?

A

Aucune des deux ne permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement

38
Q

Selon quelle approche , un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives ?

A

L’approche globale.

39
Q

Il existe plusieurs variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution, quels sont ces variantes ?

A

A. L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information (Salthouse, 2009)

B. L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge

C. L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes

40
Q

Dans l’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information, Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition, lesquels ?

A
  1. D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
  2. D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.
41
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail suggère ?

A

Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

42
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes suggère ?

A

La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

43
Q

Quelle est la spécificité de l’approche neuropsychologique ?

A

La spécificité de cette approche est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).

44
Q

Quelle est l’idée centrale de l’approche neuropsychologique ?

A

L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin de performances.

45
Q

L’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal, quels sont les arguments ?

A

Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives :

  1. Difficultés dans l’organisation du matériel
  2. Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
  3. Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
  4. Problèmes de jugement temporel
  5. Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs

Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.

46
Q

L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge, plus précisément ?

A

Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.

47
Q

Vrai ou faux : Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire «réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.

A

Vrai

48
Q

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences interindividuelles, parmi celle-ci nommez en une.

A

Le niveau d’éducation.

49
Q

L’influence de cette variable sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, c’est-à-dire ?

A

La mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

50
Q

De plus, le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire et ce de quel façon ?

A

Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

51
Q

Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à quoi ?

A

À la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

52
Q

La notion de « vieillissement réussi » (successful aging) est volontiers employée pour qualifier quoi ?

A

Ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé

53
Q

Le terme de vieillissement réussi s’oppose à quel terme ?

A

Il s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.

54
Q

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance de quels éléments ?

A
  • du niveau d’éducation
  • de la bonne santé
  • d’une nutrition de bonne qualité
  • de l’exercice physique et intellectuel
  • du maintien des liens sociaux
55
Q

Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge, une hypothèse a été proposé, laquelle ?

A

La réserve cognitive (Stern) a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

56
Q

La réserve cognitive de Stern modulée par des facteurs environnementaux, lesquels ?

A
  • le niveau d’éducation
  • la pratique d’activités cognitivement stimulantes
  • la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageingand Retirement in Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive (Adam et al., 2013 ; Amieva, 2018