COURS #10 : Les syndromes frontaux et les troubles de la cognition sociale Flashcards
Quelles sont les régions faisant parties du lobe frontal ?
- Le cortex préfrontal, soit la région dorsolatérale, la région frontomédiane et la région orbito-frontale.
- Le cortex moteur.
- Le cortex prémoteur.
Quelles sont les régions du cortex préfrontal ?
- La région dorsolatérale
- La région frontomédiane
- la région orbito-frontale
Quel est le cortex qui est beaucoup plus développé chez l’homme que chez le singe ?
Le cortex préfrontal.
Quels sont les cortex qui sont développés sensiblement au même niveau chez l’homme que chez le singe ?
Le cortex moteur et prémoteur.
Vrai ou faux : Le cortex préfrontal est nécessaire à la vie ?
Faux.
On parle de syndrome frontal lorsque la lésion atteint quelle région ?
Le cortex préfrontal.
L’aire motrice primaire (cortex moteur) est impliquée dans quoi ?
Impliquée dans la commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral.
L’aire prémotrice (cortex prémoteur) est impliquée dans quoi ?
Sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels.
Le syndrome prémoteur est caractérisé par quoi ?
- La difficulté à exécuter des actions séquentielles.
- Un réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts, décenchée par un stimulus tactile.
Le cortex préfrontal est impliqué dans quoi ?
Il gouverne des aspects plus élaborés du comportement.
La région dorsolatérale est située où dans le cortex préfrontal ?
Sur la face convexe des hémisphères.
La région frontomédiane est située où dans le cortex préfrontal ?
Sur la face interne.
Le neuropsychologue soviétique Luria est le premier à faire quoi ?
À isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux.
Quels sont les troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales ?
Des difficultés d’anticipation et de planification des conduites qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales.
La plus célèbre des observations de patients atteints de lésions frontales est celle, publiée en 1868 par Harlow, de qui ?
Phineas Gage, ce contremaître, très apprécié de ses collaborateurs, victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique.
La blessure de Phineas Gage a amené quelles conséquences ?
Sans provoquer de déficit neurologique évident, elle a entraîné une modification drastique de la personnalité.
Pas de troubles moteurs ou sensitifs chez lui, ce qui prouve que la lésion est vraiment au niveau préfrontal.
Comment peut-on décrire le changement de personnalité suite à l’accident chez Phineas Gage ?
Avant son accident : il était un homme religieux, épris de sa famille, honnête et travailleur.
Après sa blessure frontale : il est décrit comme agité, irrévérencieux, se livrant parfois au plus grossier blasphème, impatient, sans retenue quand il est en conflit avec ses désirs, obstinés, imaginant de nombreux plans d’opérations, qui ne sont pas plus tôt disposé qu’il ne sont abandonnés à leur tour pour d’autres apparaissant plus réalisables.
Quels sont les troubles consécutifs à des lésions préfrontales ?
- Les troubles de la personnalité et de l’humeur
- Les troubles de l’exploration visuelle
- Les troubles du comportement moteur
- Les troubles des conduites verbales
- Les troubles de la mémoire
- Les troubles des fonctions exécutives
Les troubles de la personnalité et de l’humeur peuvent présenter 2 grands versants, lesquels ?
- Un versant qualifié de pseudo-dépressif
2. Un versant, dit euphorique
Le versant euphorique est observé lorsqu’il y a lésion de quelle région ?
La région orbito-frontale
Le versant pseudo-dépressif est observé lorsqu’il y a lésion de quelle région ?
La région dorsolatérale
Comment se présente le versant pseudo-dépressif chez un patient ?
Le patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir.
Ce tableau se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale.
Comment se présente le versant euphorique chez un patient ?
Le patient présente une « socio-pathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque.
Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours.
Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois. Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.
Les troubles de l’exploration visuelle sont observés lorsqu’il y a lésion de quelle région ?
Du cortex préfrontal dorsolatéral.
Comment se caractérisent les troubles de l’exploration visuelle ?
Ils se caractérisent par une inattention aux stimulations extérieures.
Quels sont les 2 versants des troubles de l’exploration visuelle qu’un patient peut présenter ?
- Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’ « aimantation » (ou agrippement) du regard.
- Le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui. (pas capable de traiter réellement chaque stimuli, il saute d’un à l’autre et dès qu’un stimuli se présente à lui, il est incapable de continuer sa tâche)
Comment les troubles du comportement moteur se caractérisent ?
- Une excitation motrice ou un ralentissement
- Des persévération (ou répétition anormal d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.
Dans les troubles du comportement moteur, lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe, il existe 2 programmes plus élémentaire (2 types de comportement) qui se répète de façon stéréotypée chez le patient, lesquelles ?
- Les comportements d’utilisation : désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
(Parce que c’est devant lui, il ne peut pas s’empêcher de faire l’action lié à l’objet.) - Les comportements d’imitation : désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire.
(Le fait d’observer un cpt il est incapable de pas faire ce cpt. )
Vrai ou faux, les troubles des conduites verbales sont de 2 types selon le lieu de la lésion ?
Vrai.
Dans les troubles des conduites verbales, une lésion orbito-frontale amène quel type de trouble ?
Une logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-manique.
Dans les trouble des conduites verbales, une lésion dorsolatérale amène quel type de trouble ?
Une réduction du discours.
Vrai ou faux : la latéralisation droite des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux ?
Faux, c’est la latéralisation gauche.
Quel terme est maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives et qui a une place central dans le syndrome frontal ?
Le terme de « syndrome dysexécutif ».
Note
Dysexécutif : lorsqu’on parle d’un syndrome frontal avec troubles des fonctions exécutives.
Conséquences au niveau cognitif.
Syndrome frontal : catégorie plus large, ne veut pas dire que quelqu’un a un syndrome frontal a un syndrome dysexécutif.
Qu’est-ce que les fonctions exécutives comprennent ?
- L’intention d’agir (la volition)
- L’élaboration des plans (la planification)
- La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
- Le contrôle de l’efficacité de l’action réalisée (le rétrocontrôle)
Comment se présente les difficultés au niveau de l’intention d’agir (la volition) chez un patient ?
Les patients peuvent présenter une apathie, un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières.
Note : 1. Un peu ce qu’on a vue dans le tableau pseudo-dépressif. Difficulté à lancer la tâche.