Cours 12 - Intervention auprès de victimes 1 Flashcards

1
Q

Qui a t’il de particulier avec l’intervention en victimologie?

A
  • Un travail délicat et interpersonnel
  • Savoir, savoir faire et savoir être
  • Base : Comprendre les besoins de la victime
  • L’empathie : L’habileté essentielle
  • Particularités du travail auprès des victimes
  • Victimisation vicariante et stress de compassion : Attention!
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Q

Qu’est ce que le savoir être?

A

élément de la personnalité – facon d’être avec les autres

  • Empathie
  • Considération
  • Sécurité
  • Confiance
  • Disponibilité
  • Authenticité - Congruence

on peut pas le changer - on l’a ou non

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3
Q

Quels sont les 3 facteurs déterminants de l’intervention?

A
  • Ce qui appartient à l’intervenant
  • Ce qui appartient au contexte du crime
  • Ce qui appartient à la victime
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4
Q

Quels sont les facteurs qui appartiennent à l’intervenant?

A
  • Sa définition de la violence
  • Sa perception de la victime
  • Ses préjugés
  • Son degré de connaissance des problématiques de victimisation
  • Ses années d’expérience
  • Sa perception de son rôle de professionnel
  • Sa capacité de composer avec la souffrance et l’agressivité
  • Ses croyances et représentations du monde
  • Ses expériences personnelles - doit s’écouter
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5
Q

Quels sont les facteurs qui appartiennent à la personne victime?

A
  • L’ampleur du traumatisme subi
  • La peur de représailles de l’accusé
  • La peur de rupture conjugale
  • La méfiance et les préjugés envers l’intervention policière
  • La méconnaissance du système judiciaire
  • La peur du rejet familial ou de la communauté
  • La stigmatisation sociale rattachée au délit
  • Sa conception de la violence

on l’apprend en posant beaucoup de questions

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6
Q

Quels sont les facteurs qui appartiennent au contexte du crime?

A
  • Le lieu de l’incident
  • Les personnes présentes au moment de l’agression - sont-ils venu l’aider?
  • La présence ou non d’intervenants psychosociaux
  • Le lieu de résidence
  • L’agresseur connu ou étranger - trahison
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7
Q

Quels sont les différents contextes d’intervention?

A
  • L’intervention de crise
  • L’intervention immédiate
  • L’intervention psychosociojudiciaire et post–traumatique
    • (éducation psychologique))
  • L’intervention psychosociale
    • Relation d’aide (empathie + écoute active)
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8
Q

Quels sont les objectifs de la relation d’aide dans l’intervention en victimologie ?

A
  • Comprendre la situation, identifier, évaluer les besoins.
  • Évaluer les besoins prioritaires.
  • Favoriser l’expression des émotions.
  • Briser l’isolement et assurer la sécurité.
  • Explorer des pistes pouvant contribuer à établir un plan d’intervention

** créer un lien de confiance est essentiel

Se présenter, expliquer son mandat, créer un lien de confiance, établir le cadre de l’intervention

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9
Q

Quels sont les principaux outils pour la relation d’aide auprès de victimes?

A
  • l’empathie
    • Écoute bienveillante et acceptation inconditionnelle de l’autre. (Carl Rogers)
  • l’écoute active
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10
Q

Qu’est ce que l’empathie?

A

En psychologie, l’empathie est la capacité de ressentir les émotions, les sentiments, les expériences d’une autre personne ou de se mettre à sa place. *sentir avec

nécessite un effort de compréhension intellectuelle d’autrui. Elle exclut cependant toute confusion entre soi et l’autre, tout mouvement affectif personnel ainsi que tout jugement moral. En effet, l’empathie n’implique pas de partager les sentiments ou les émotions de l’autre, ni de prendre position par rapport à elle, contrairement à la sympathie ou à l’antipathie.

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11
Q

Quels sont les 3 phases de l’écoute active?

A
  1. L’écoute silencieuse : Pendant que la personne en difficulté parle, l’accueillant du message l’écoute sans rien dire, sans l’interrompre, en portant de l’intérêt à ce qu’il dit.
  2. La reformulation : Quand la personne a terminé, l’écoutant lui reformule ce qu’il a compris, sans faire de commentaire, sans jugement. - Reformulation sert a vérifier la compréhension
    • Important en victimo de reprendre leur mots (ne pas utiliser des mots trop sophistiquer) pcq sinon on creuse une marche entre nous
  3. Le reflet du sentiment : L’écoutant exprime le sentiment qu’il perçoit chez la personne (la personne en difficulté peut ainsi se rendre compte qu’elle a été entendu dans ses émotions, c’est-à-dire toute sa personne).
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12
Q

Qu’est ce que l’intervention psychosociojudiciaire?

A

Son développement psychologique, son interaction dans son environnement social en lien avec l’impact d’une victimisation criminelle.

ce qui se fait dans les CAVAC – pcq toujours un acte criminel dans l’histoire de la personne

Psycho : La gestion et l’accueil des émotions et réactions liées à l’acte criminel et aussi à certains événements qui ressurgissent en raison du traumatisme lié à l’acte criminel. Cette dimension inclut une recherche avec les personnes victimes/proches/témoins des ressources personnelles qu’elles sont en mesure d’utiliser pour retrouver leur équilibre.

Socio : Cible l’environnement social (famille, amis, collègues de travail) qui entre en relation avec les personnes victimes, soit pour la soutenir ou pour ajouter à la problématique (perte d’emploi, divorce, chicane de famille).

Judiciaire : Vise essentiellement à informer et à accompagner les personnes victimes/proches/témoins dans le système judiciaire.

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13
Q

qu’est ce que l’intervention post-traumatique et quels sont ses éléments essentiels?

A

C’est l’intervention psychosociale suite à un traumatisme dû à une victimisation criminelle

  • Créer un lien de confiance alors que la méfiance a été créée par la victimisation.
  • Expression, liquidation (ventiler) des émotions reliées à l’acte criminel subit.
    • soulage bcp et permet d’avancer dans le processus
  • Normaliser (éducation psychologique) les réactions et conséquences, information sur ce qu’est le stress post-traumatique.
  • Généraliser : Toute personne vivant un événement traumatique va vivre des contrecoups, n’est plus seule.
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14
Q

Sur quoi est-ce qu’on informe (renseigne et éduque) la victime d’actes criminels dans le contexte de l’éducation psychologique?

A
  • Le processus de réaction à la victimisation.
  • Les différentes conséquences possibles.
  • Le rétablissement.
  • Les outils possibles pour un rétablissement.
  • L’état de stress post-traumatique.
  • Etc.

Leur permettre de comprendre ce qui se passe, ce qu’elles expérimentent

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15
Q

Qu’est ce que l’intervention immédiate?

A
  • Intervention de premiers soins.
  • Déterminant pour rassurer la victime, favoriser son rétablissement.
  • Prise de contact et entrée en relation.
  • Sécurité et confort.
  • Stabilisation de la personne
  • Collecte d’information.
  • Aide pratique.
  • Mise en lien avec le soutien social.
  • Information utile pour surmonter les difficultés.
  • Information écrite sur des ressources utiles.

devient parfois intervention de crise, mais pas tjr

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16
Q

Quelle est la différence entre l’intervention immédiate et l’intervention en situation de crise?

A

L’intervention immédiate :

  • Dans les minutes ou les heures qui suivent la victimisation.
  • Déterminant pour rassurer une victime, faciliter sa collaboration et favoriser son rétablissement.
  • Climat de stress et de haute tension.
  • La personne n’est pas forcément en crise.
17
Q

Quels sont les 3 phases de développement d’une situation de crise?

A
  1. État d’équilibre : Capacité de gérer un stresseur, s’adapter -
    • ouverture pour recevoir de l’aide – capable de se maintenir – on est capable d’avoir une relation avec la personne
  2. État de vulnérabilité : L’émotif prend le dessus
  3. État de crise : Incapable de gérer le stress, un déséquilibre douloureux.
18
Q

Quels sont les 2 phases principales à la crise?

A

Désorganisation

la personne n’est plus elle-même

  • Sur le plan affectif : profond malaise (très profond – difficile pour elle de l’exprimer) – angoisse, anxiété trop intense
  • Sur le plan perceptuel : complètement envahi par son problème (ne voit rien d’autre) ; capacité habituel de raisonnement pas accessible
  • Sur le plan comportemental : inhabituels qui apparaissent ou disparaissent – on la reconnait plus

Récupération

On voit la réceptivité de la personne

*Importance d’avoir des connaissances au plan des problèmes de santé mentale.

19
Q

Quels sont les bonnes pratiques en intervention de crise?

A
  • Manifester sa disponibilité et son ouverture.
  • Être patient.
  • Respecter son espace vital.
  • Établir une relation de confiance.
  • L’aider à exprimer ce qu’elle ressent et valider.
  • Laisser la victime ventiler.
  • Lui laisser le temps de reprendre ses sens.
  • Faire attention au rythme et au ton de sa voix.
  • Respecter le rythme de la personne.
  • Augmenter son sentiment de sécurité.
  • Normaliser ses émotions.

Ramener la personne à un mode plus rationnel (regard, voix calme, ici et maintenant).

20
Q

Qu’est ce qui peut nuire au premier contact?

A
  • Porter des jugements de valeurs.
  • Chercher à soutirer des détails.
  • Se montrer sceptique.
  • Minimiser l’événement ou le dramatiser (aggraver).
  • Souligner les faiblesses de la victime.
  • Ignorer la demande d’aide.
  • Blâmer.
  • Pousser la victime à oublier l’événement.
  • Ne pas lui permettre d’exprimer ses émotions.

Pour un proche c’est des choses qui peuvent arriver plus souvent, mais en tant qu’intervenant c’est innacceptable

21
Q

Quels sont les comportement à privilégier lors du premier contact ?

A
  • Être à l’écoute.
  • Ne pas être pressé.
  • Être courtois.
  • Être sécurisant. (c’est confidentiel)
  • Être ouvert, faire sentir à la victime qu’on la croit.
  • Être attentif à la victime.
  • Veiller à la confidentialité.
  • Être respectueux.
  • Éviter les gestes trop familiers.
  • CROIRE la personne
22
Q

Quels sont les 3 besoins généraux lors de la première rencontre?

A
  1. Être sécurisé
  2. Exprimer ses émotions
  3. Être informer

* dans cette ordre, pour créer le lien de confiance

23
Q

Quels est le cadre qui permet de sécuriser la personne victime lors de la première rencontre?

A
  • Prendre son temps, être calme, empathique, utiliser des techniques d’écoute active.
  • Bien situer son rôle et ses objectifs.
  • Confirmer la confidentialité de l’entrevue.
  • Se centrer sur ce que vit présentement la personne (aborder les problèmes les plus urgents pour elle).
  • Demander de raconter brièvement ce qui s’est passé.
  • Établir la sécurité de la victime et vérifier la présence d’éléments de dangerosité.
  • Laisser une brochure d’informations utiles ainsi que des coordonnées.

mettre un cadre pour la sécuriser

24
Q

Qu’est ce qu’on peut faire pour permettre à la personne victime d’exprimer ses émotions?

A
  • Demander comment elle se sent et l’écouter.
  • Éviter d’interrompre l’expression des émotions/ne pas forcer l’expression des émotions.
  • Observer le langage non verbal et chercher à comprendre ce qu’elle ressent.
  • La rassurer sur la « normalité » de ses sentiments dans ces circonstances.
  • Exprimer sa sympathie, poser des questions ouvertes, reformuler.

**s’intéresser à la personne

25
Q

Comment fait-on pour répondre au besoin d’information de la personne victime sur ce qui se passera après?

A
  • Rassurer la victime sur les réactions pouvant survenir après un acte criminel (pertes de mémoire, difficulté de concentration).
  • Expliquer brièvement et clairement les procédures légales et ce à quoi elle doit s’attendre (pas trop d’informations à la fois).
  • Vérifier ce qui l’inquiète (enquête, médias, dédommagement).
  • S’assurer de répondre à ses questions.
  • Lui fournir de l’information écrite (sur les ressources d’information et d’assistance ou autre).
  • L’encourager à reprendre ses routines normales dès que possible.
26
Q

Quel est le cadre essentiel lors de la première rencontre ?

A
  • se présenter, bien situer son rôle et ses objectifs en tant qu’intervenant
  • confirmer la confidentialiter de l’entrevue
  • créer un lien de confiance
  • Se centrer sur ce que vit présentement la personne (aborder les problèmes les plus urgents pour elle).
  • demander de raconter brièvement ce qui s’est passé au besoin
  • prendre son temps, être calme, empathique, utiliser les techniques d’écoute active.