Cours 12 - Errance, syndrome crépusculaire Flashcards
Quels sont les contextes de soins susceptibles d’entraîner de l’agitation ?
- Hygiène corporelle;
- Soins d’incontinence
- Déshabillage au coucher;
- Soins buccaux;
- Traitements pouvant être perçus comme invasifs
- Changements de quart de travail du personnel;
- Syndrome crépusculaire.
Quels sont les paramètres physiologiques lors de l’agitation ?
- Augmentation de la fréquence respiratoire;
- Augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle;
- Dilatation des pupilles;
- Contractions musculaires
Quels sont les interventions de base pour l’agitation en CHSG ?
- Chercher et traiter les causes réversibles de ces symptômes
- Traiter les gestes répétitifs avec des traitements non pharmacologique si ils n’entrainent pas de detresse
- Employer des approches non pharmacologiques comme traitement de première ligne
- Certains comportements ne répondent pas à la pharmacothérapie
- approche pharmacologique seulement lors de detresse ou de risque élevée pour le patient ou l’entourage
- imiter à un essai pharmacologique et commencer à faible dose
- L’utilisation de neuroleptiques devrait être révisée aux 3 mois. Une tentative de sevrage
- contention mesure de dernier recours
Est-il vrai qu’il faut considérer tout comportement agité comme étant l’expression d’un besoin physique ou psychologique non comblé ou d’une douleur non soulagée ?
oui
Quels sont les comportements qui ne répondent pas à la pharmacothérapie ?
- errance,
- fugue,
- cris et mouvements répétitifs,
- amassement pathologique,
- oralité,
- comportements d’élimination inappropriés,
- comportements d’habillement inappropriés
Qu’est-ce qu’un SCPD ?
Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence
Qu’est-ce qu’un SCPD graves signifie ?
- présence de risques pour la santé et la sécurité de la personne ou d’autrui ;
- avantages dépassant les risques associés aux médicaments
Quels sont les SPCD graves ?
- Symptômes dépressifs graves
- Symptômes anxieux graves
- Symptômes psychotiques graves
- Agitation-agressivité grave
Quels sont les interventions systématiques pour l’agitation en CH ?
- Investigation spécifiques vs pathologies médicales ou médications en cause.
- Utiliser les moyens d’adaptation de la personne.
- Satisfaction des besoins physiques et psychologiques de base.
- Soulagement de la douleur
- Mesures de prévention de l’interférence aux soins
- Approche de communication de base
- Prévention de la surcharge sensorielle
- Prévention de la privation sensorielle
- Notes biographiques au PTI
- Environnement sécuritaire
- Environnement stimulant sans surcharge sensorielle
Quelles sont les préventions de l’interférence aux soins en centre hospitalier ?
- Évaluer régulièrement la pertinence des traitements
- personne agitée constamment à vue;
- Visiter la personne à intervalles réguliers de 15 à 30 minutes, si sa chambre est éloignée;
- Intégrer les proches dans les activités de surveillance;
- Éviter les problèmes de comportement causés par une mauvaise oxygénation;
- Préférer si possible l’utilisation de cathéters intermittents
Quelles sont les autres préventions de l’interférence aux soins en centre hospitalier ?
- Limiter le nombre de tubulures, de drains, de sondes et les camoufler;
- Placer bandages de protection sur les pansements, les drains, les sondes, etc.;
- Fixer adéquatement les cathéters, les sondes de manière à diminuer l’inconfort ou la douleur;
- Détourner l’attention afin de faciliter la réalisation d’un traitement désagréable pour la personne agitée (faire oublier le traitement);
- Faire participer la personne à la réalisation du traitement (occuper ses mains).
Quels sont les interventions pour prévenir la surcharge sensorielle ?
- Demander aux autres personnes d’utiliser des écouteurs pour la télé;
- Rappeler aux visiteurs l’importance de réduire les bruits;
- Parler moins fort ou chuchoter dans les corridors;
- Utiliser des chaussures adaptées à semelles caoutchoutées;
- Rappeler au personnel de parler à voix basse au poste;
- Éviter un trop grand nombre de visiteurs à la fois;
- Éliminer les sources de bruit inattendu et irritant
- S’assurer d’un niveau confortable de luminosité et de température ambiante.
Quels sont les interventions pour prévenir la privation sensorielle ?
- Orienter lors d’introduction aux soins
- Inclure dans les soins des activités de réminiscence;
- Intégrer dans les soins des activités de stimulation sensorielle adaptées à l’individu;
- Environnement sécuritaire et stimulant sans surcharge sensorielle
Quels sont les interventions spécifiques pour les cris lors d’un SCPD ?
- Répondre aux besoins physiques et psychologiques de base;
- Vérifier la présence d’inconfort ou de douleur;
- Rassurer la personne en demeurant à ses côtés quelques minutes;
- Demander aux proches de lui tenir la main et de lui parler doucement;
- Placer la personne devant une fenêtre pour la distraire sans la surstimuler;
- Lui procurer un objet doux à serrer dans ses bras;
- Utiliser des techniques de présence simulée;
- En dernier recours, isoler la personne dans un endroit calme qui n’est pas dépourvu de stimulation sensorielle.
Quels sont les interventions spécifiques pour l’errance nocturne lors d’un SCPD ?
- Grille du sommeil pendant 48 heures consécutives (insomnie);
- Amener la personne à la chambre, lui proposer de se coucher un petit instant, demeurer auprès d’elle, de 10 à 15 minutes, le temps qu’elle s’endorme;
- conduire la personne à la toilette, si elle urine, la ramener à la chambre;
- Donner une collation substantielle (ex. : sandwich avec lait) pour induire le sommeil;
- Conduire la personne à sa chambre, demeurer avec elle et lui dire de fermer les yeux;
- Faire participer la personne aux tâches répétitives;
- Permettre à la personne de dormir au salon dans un fauteuil confortable avec couverture et oreiller;
Quels sont les interventions spécifiques pour syndrome crépusculaire avec fugue lors d’un SCPD ?
- Si possible, environnement sécuritaire avec porte codée;
- Bracelet anti-fugue;
- Ranger les vêtements personnels à un endroit difficile d’accès pour décourager le départ de la personne;
- Diversion
- Diminuer les stimuli dans l’environnement
- L’amener dans sa chambre (↓ des stimuli) et lui proposer une activité significative;
- Simplifier les routines de fin d’après-midi et de soirée;
- Techniques de relaxation;
- Décaler les changements d’horaire du personnel afin de favoriser une adaptation progressive
Quels sont les interventions spécifiques En cas d’agressivité verbale ou physique lors d’un SCPD ?
- Consignes simples et courtes;
- Bouger lentement, éviter d’agiter les bras, les mains, etc.;
- Demeurer calme en tout temps en prenant conscience de ses propres émotions et réactions;
- Laisser une distance de 46 cm à 76 cm (une longueur de bras) entre la personne agressive et vous (ce qui permet de respecter son espace vital et de ne pas être frappé);
- Éviter de tourner le dos à la personne;
- Approcher la personne à un angle de 45 degrés du côté faible ou non dominant
Quels sont les conséquences de l’errance ?
- Augmente les besoins nutritionnels et hydriques donc risque de déshydratation et perte de poids.
- Risque de blessures
- Risque de chutes (et fractures)
- Fatigue, épuisement
- Contentions
- Médications antipsychotiques Risque de s’égarer
- Risque de stress important, surtout à la tombée du jour, si égarement
- Fardeau pour les proches menant à l’hébergement, et source d’inquiétudes
Quels sont les conséquences de l’errance chez les autres résidents ?
- bousculades,
- intrusion dans leur chambre,
- vols de nourriture et d’effets personnels
Quels sont les facteurs prédisposant de l’errance ?
- Atteintes cognitives engendrées par les TNCM
- Besoins de base non satisfait
- Facteurs psychologiques ou psychiatriques
- marcher après une chicane ou en réaction à un stress, personne très active, personne très souvent en plein air,
Quels sont les facteurs prédisposant de l’errance ?
- Interactions avec les soignants: gestes brusques, impatience, attitude agressive.
- Médicaments (antipsychotiques, benzodiazépines)
- Environnement (caractéristiques et présence de stimuli – bruits, lieux à fréquentation élevée, lumière trop intense, nouveauté, non familiarité, ou au contraire:
environnement ennuyant, sans stimulation adéquate)
Quels sont les manifestations cliniques de l’errance ?
- Pas solides OU lenteur OU démarche parkinsonienne ou acathisique
- Certains marchent jusqu’à l’épuisement. Nécessite surveillance pour diriger vers un fauteuil, mais certains refuseront.
- Difficile d’arrêter la personne pour des soins (AVQ) ou pour manger, aller dormir, etc.
- Souvent au stade modéré de la maladie, puis sur 1 an ou 2 ans. Décline ensuite avec l’évolution de la maladie
Quelles sont les échelles utilisées pour detecter l’errance ?
- Inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield
- Échelle d’errance d’Algase
Qu’est-ce que le syndrome crépusculaire ?
Apparition ou exacerbation des SCPD vers l’heure du coucher du soleil.
Quelles sont les manifestations fréquentes du syndrome crépusculaire ?
- Agitation verbale ou physique, pouvant être accompagnée d’agressivité
- Idées délirantes,
- anxiété,
- peur,
- hallucinations
Quels sont les conséquences du syndrome crépusculaire ?
- Troubles du sommeil
- contentions
- Médication psychotrope
- Stress chez les soignants
- Fardeau pour les proches, conduisant à l’hébergement
Quels sont les facteurs prédisposant du syndrome crépusculaire ?
- TNCM
- Troubles du sommeil liés au TNCM
- Fatigue
- Inactivité
- Solitude
- Seuil moins élevé de tolérance au stres
Quels sont les facteurs précipitants du syndrome crépusculaire ?
- interventions des soignants: routine de soins inflexibles, soins qui perturbent le sommeil.
- Environnement physique (Luminosité, Changement de milieu, Réduction des contacts sociaux, solitude, interactions
minimales avec les soignants)
Quels sont les interventions spécifiques au syndrome crépusculaire ?
- Thérapie occupationnelle
- Luminothérapie
- Interventions en fonction du SCPD en
cause