Cours 12 - Connaissances visuelles et imagerie mentale Flashcards

1
Q

Comment l’image est définit

A

Elle est définit comme la représentation interne de l’objet réel

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Q

Vrai ou faux, l’imagerie mentale est un des domaines d’étude que le béhaviorisme a complètement mis de côté

A

Vrai, en effet, l’imagerie mentale est le « phénomène non
observable par excellence »

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3
Q

Qu’est-ce que sont les images mentales

A

Les images mentales représentent une réalité pour la majorité de la populaion. Il est tout de même possible, selon les études, qu’environ 10 à 12% de la population ait des difficultés à se créer des images mentales. Aussi, il est possible d’imaginer dans toutes les modalités. Or, la facilité avec laquelle on forme des images dépend grandement de la modalité activée

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4
Q

Expliquez l’expérience de Brooks (1968) à propos de la double tâche et l’interférence sélective

A

Brooks à fait une série d’expériences où des sujets devaient faire 2 tâches simultanément. La logique de la double tâche est qu’une personne est capable de faire 2 tâche en même temps aussi longtemps que les ressources exigées par les 2 tâches ne sont pas les mêmes.
-2 types de tâches: verbale et spatiale (visuelle)
-2 type de réponse: verbale et spatiale

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5
Q

Expliquez la tâche verbale de l’expérience de Brooks (1968) à propos de la double tâche et l’interférence sélective

A

Dans la tâche verbale, on dit une phrase au sujet: ex. : Un oiseau dans une main n’est pas dans un buisson.
– Sa tâche est ensuite, de mémoire, de dire si
chaque mot de la phrase est un nom commun (oui) ou n’est pas une nom commun (non). Donc: non, oui, non, non, oui, non, non, non, non, non, oui

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6
Q

Expliquez la tâche spatiale (visuelle) de l’expérience de Brooks (1968) à propos de la double tâche et l’interférence sélective

A

Dans cette tâche, on montre une lettre au sujet: ex. : F. On enlève ensuite la lettre.
-La tâche du sujet est alors d’imaginer l’extérieur de la lettre (le F dans ce cas-ci) et d’imaginer un marqueur qui part dans le bas à gauche et qui fait le tour de la lettre dans le sens des aiguilles d’une montre. Il doit ensuite dire si le marqueur se situe sur un angle du haut ou du bas de la lettre (oui) ou entre les deux (non). Donc: oui, oui, oui, non, non, non, non, non, non, oui

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7
Q

Quel est l’hypothèse de l’expérience de Brooks (1968) à propos de la double tâche et l’interférence sélective

A

Son hypothèse est que…
-Une réponse verbale devrait interférer davantage avec la tâche verbale
-Une réponse visuelle devrait interférer davantage avec la tâche visuelle

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8
Q

quelles sont les résultats de l’expérience de Brooks (1968) à propos de la double tâche et l’interférence sélective

A

Les participants sont meilleure dans les réponses visuelles (pointées) que dans les réponses verbales, ce qui confirme l’interférence, car ces réponses (visuelles) ne sont pas censé être plus naturelles à la base.

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9
Q

Quelles est la répercussions de l’expérience de Brooks (1968) à propos de la double tâche et l’interférence sélective

A

-Plusieurs auteurs ont pris ces résultats afin de confirmer la validité du modèle de mémoire de travail de Baddeley et Hitch (1974).
-Donc, selon ce modèle et les résultats obtenus par Brooks, il devrait être possible d’améliorer l’empan d’un individu en lui présentant le matériel dans deux modalités différentes

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10
Q

Expliquez l’expérience de Sanders & Schroots (1969)

A

Dans cette expérience, il y a 2 parties :
-Ligne de 11 consonnes (tâche verbale): Les sujets se rappellent de 5,4 consonnes en moyenne.
-Ligne de 6 consonnes + 5 positions spatiales (tâche verbale + visuo-spatiale): Les sujets se rappellent de 8,3 items en moyenne.
*N.B. Il ne faut pas oublier que les positions spatiales sont habituellement plus difficile à retenir que le matériel verbale. Alors, cela montre qu’on est meilleur lorsqu’il y a une division du travail dans le cerveau

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11
Q

Qu’est-ce que sont les mnémontechniques

A

Il s’agit d’aides mémoires. Ils peuvent être interne et externe:
-Interne: Stratégie qui visent à amener un sujet à utiliser de façon efficace les processus d’encodage et de récupération.
-Externe: Aide physique dont la fonction est de rappeler un contenu ou une action à un moment donné.

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12
Q

Quelles sont les deux méthodes basées sur l’imagerie

A

La méthode des lieux et des crochets

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13
Q

Expliquez la méthode des lieux

A

Ces méthode comporte 3 étapes:
-Une série de lieux est mémorisée.
-Les mots à retenir sont placés dans chaque lieu selon un parcours mental.
-Lors du rappel, les mots sont récupérés un à un en refaisant le parcours mental.
Selon Crovitz (1972), la méthode est particulièrement efficace lorsque pas plus de 2 items sont placés en un lieu donné (plus il y a de lieux, plus les résultats sont bons: point culminant à 16 lieux)

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14
Q

Qu’est-ce que la méthode des crochets

A

Un peu comme la méthode des lieux, le principe de la méthode des crochets consiste à créer une image intégrant les mots à retenir avec des repères, des crochets. 2 étapes:
❶ Mémorisation de rimes :
* Un-pain
* Deux-pneu
* Trois-croix
❷ On utilise ensuite les crochets pour y associer les mots à retenir

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15
Q

Expliquez le rôle de l’imagerie en mémoire

A

L’un des 1er auteurs à avoir mis en évidence le rôle de l’imgarie mentale en mémoire est Luria (1968). Il a alors décrit un patient mnémoniste « S » qui utilisait couramment l’imagerie pour apprendre de grande quantité d’information avec une étonnante facilité. Ce patient avait indiqué que sa méthode était particulièrement efficace si les images développées étaient bizarres

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16
Q

Expliquez l’expérience de Wollen, Weber & Lowry (1972) à propos de l’intéractivité et de la bizzarerie

A

Dans cette expérience, les chercheurs voulaient évalué la pertinence relative de ces 2 propriétés (interactivité et bizzarerie). Les sujets devaient apprendre des paires de mots. Ces mots étaient présentés avec des images qui les représentaient.
* 4 conditions (bizarre, Interaction) :
■ Bizarre ou non bizarre.
■ Interaction ou non
(Ex: images de pianos et de cigares)

17
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Wollen, Weber & Lowry (1972) à propos de l’intéractivité et de la bizzarerie

A

-La variable interaction est déterminante pour faciliter le rappel.
-Par contre, la variable bizarrerie ne démontre aucune importance pour la mémorisation du matériel.
-Une critique apportée à cette étude est qu’il
est possible que pour être efficace, une image
bizarre a peut-être besoin d’avoir été auto-générée

18
Q

Expliquez l’expérience de Kroll, Schepeler & Angin (1986)

A

Même choses que l’étude de Wollen et al. (1972) mais cette fois-ci les sujets devaient générer eux-même leurs images mentales. Ils devaient simplement imaginer une phrase lue par l’expérimentateur. Exemple:
-Plausible-interactive: La vieille AUTOMOBILE verte écrase un PARAPLUIE ouvert.
-Bizarre-interactive: La vieille AUTOMOBILE verte se protège dans la circulation avec un PARAPLUIE ouvert

19
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Kroll, Schepeler & Angin (1986) (interaction bizarrerie)

A

-Équivalents pour les deux types de phrases.
-Cependant, les sujets croyaient avoir eu de
meilleurs résultats avec les images bizarres.
-C’est donc la métamémoire qui ne nous informerait pas correctement sur l’efficacité des processus mnésiques.
-Métamémoire : La connaissance que l’on
a de notre propre fonctionnement mnésique

20
Q

Expliquez la théorie du double codage de Paivio

A

Selon cette théorie, les mots concrets (chien) peuvent être encodés de deux manières différentes alors que les mots abstraits (idée) peuvent être encodés seulement d’une manière. Ainsi, le mot « chien » peut être encodé de manière verbale et également de manière visuelle. Par ailleurs, le mot « idée » n’a fort probablement aucune représentation visuelle associée.

21
Q

Quelles sont les prédiction de la théorie du double codage de Paivio

A

❶ Dans une tâche de rappel libre, les mots
concrets devraient être mieux rappelés que les mots abstraits. C’est exactement ce que Paivio (1969) a obtenu.
❷ Dans une tâche de rappel libre, si on demande au sujet de s’imaginer les mots à retenir, sa performance devrait être supérieure

22
Q

Quelle est l’explication de la théorie du double codage de Paivio

A

Si un mot est encodé de deux manières, la
perte d’une des 2 informations n’empêche pas la récupération efficace du mot cible

23
Q

Expliquez les représentations propositionnelle VS analogue

A

-Proposition: C’est la plus petite unité de connaissance qui a une valeur réel. Elle est Habituellement représentée sous la forme langagière. Si on enlève une seule de ses parties elle perd de sa véracité. (Ex: Laval est au nord de montréal)
-Analogie: C’est une représentation qui préserve, d’une certaine manière, la structure de l’information originale. (Ex: Une carte routière est une représentation analogique du monde réel)

24
Q

Quelle est la question générale dans la littérature sur l’imagerie mentale

A

Est-ce que les expériences sur l’imagerie mentale peuvent être effectuées avec:
-Seulement des représentations propositionnelles ? Ou requiert absolument:
-2 types de représentations ?
-C-à-d analogique et propositionnelle

25
Quel est le but de l'imagrie mentale
Son but est de démontrer que les images mentales sont représentées à l’intérieur d’un système analogique. L'idée est que, si l’imagerie mentale est représentée dans un système analogique qui préserve l’environnement physique… certaines lois devraient être observées dans les tâches d’imagerie
26
Qu'est-ce que la rotation mentale
Il s'agit d'une opérations sur les images mentales selon laquelle, si le système est analogique, les lois applicables aux objets réels devraient également s’appliquer aux représentations mentales. Par exemple, si on veut faire faire une rotation de 180 degré à un livre, ce dernier passe par chacune des orientations intermédiaires avant de parvenir à la position voulue. Donc, si le système d’imagerie est analogique, il doit être possible de démontrer qu’une rotation de 20 degré prend moins de temps qu’une rotation de 40 degré, etc.
27
Expliquez les expériences de Shepard et coll. (1971, 1973, 1983) à propos de la rotation mentale
Dans ces expériences, la tâche des sujets était de dire si 2 formes sont identiques. L'hypothèse est que les sujets vont devoir faire la rotation d’une des formes afin d’indiquer si elles sont identiques
28
Quelles sont les conclusions des xpériences de Shepard et coll. (1971, 1973, 1983) à propos de la rotation mentale
-Le temps nécessaire pour juger que deux formes sont identiques augmente de façon linéaire à mesure que le degré d’orientation les différenciant augmente. -On ne peut donc, ici, infirmer l’hypothèse que les processus d’imagerie traite de l’information analogique
29
Qu'est-ce que le balayage d'images mentales
Ex: Quand on inspecte une photo ou une carte routière, le temps mis pour rejoindre deux points est fonction de la distance qui les sépare. -Kosslyn, Ball & Reiser (1978) ont voulu vérifier si cette règle s’appliquait également à l’examen des images mentales
30
Expliquez l'expérience de Kosslyn, Ball & Reiser (1978) à propos du balayage d'images mentales
Dans cette expérience (tâche), les sujets apprennent parfaitement une carte contenant des objets. Ils devaient se souvenir du nom des objets et également de leur position spatiale sur la carte. Ensuite, l’expérimentateur nomme des objets et les sujets doivent focaliser sur la représentation mentale de l’objet puis d’appuyer sur une bouton lorsque cette représentation était atteinte
31
Quels sont les résultats de l'expérience de Kosslyn, Ball & Reiser (1978) à propos du balayage d'images mentales
Dans cette tâche de balayage en imagerie mentale, le temps de réaction augmentait de façon parfaitement linéaire avec la distance
32
Quels sont les objetctions de Pylyshyn à propos du balayage
1. Les biais de l’expérimentateur influence peut-être les résultats de l’expérience (effet Rosenthal). 2. Les sujets utilisent peut-être leurs connaissances tacites pour effectuer la tâche. 3. Les demandes de la tâche affecte peut-être les résultats
33
Quel est le contre-argument du biais de l'expérimentateur
– Jolicoeur et Kosslyn (1985) ont repris leur expérience de balayage d’images mentales. – Cependant, ils ont dit aux expérimentateur que les résultats attendus étaient une forme en U
34
Expliquez l'expérience de Finke & Pinker (1982) par rapport aux connaissances tacites et les demande de la tâche (balayage en imagerie mentale)
Dans leur expérience, ils tentent de répondre aux deux dernières objections de Pylyshyn. Dans leur tâche, les sujets voient un écran contenant des points disposés au hasard. Après 5 sec, l'écran disparaît et est remplacé par un écran contenant seulement une flèche. Les sujets doivent indiquer si la flèche pointe une des points de l'écran précédent (rép: oui-non) -il faut noter que les expérimentateurs n’ont fait aucun mention de balayage, d’imagerie ou de la distance entre la flèche et le point cible. Donc, les sujets ne peuvent se servir de leurs connaissances tacites et la tâche ne cause aucun biais expérimental.
35
Quelles sont les preuves issues de la neuropsychologie en lien avec le balayage en imagerie mentale
Farah (1988) : – Elle a soutenu que les preuves provenant de la neuropsychologie peuvent être divisées en deux catégories. ❶ Les résultats provenant de l’imagerie cérébrale fonctionnelle et démontrant que l’imagerie mentale utilise les mêmes aires que la perception visuelle. ❷ Les résultats montrant que des lésions spécifiques détériorent les images mentales de la même façon qu’elle détériorent la visio
36
Expliquez l'expérience de Roland & Friberg (1985) en lien avec la mesure du flux sanguin cérébral
Dans cette expérience, les sujets sont soumis à 3 tâches: Calcul mental, balayage mnémonique, imagerie mentale -Résultats: Augmentation du flux sanguin dans le lobe occipital
37
Qu'est-ce que montrent les sujets cérébrolésés par rapport à l'imagerie mentale
* Les lésions du cortex visuel peuvent sélectivement endommager : – L’identification des objets (What). – La localisation des objets. (Where). * On retrouve le même type de déficit spécifique pour les tâches d’imagerie mentale * Bisiach : – Les patients héminégligents.