Cours 11 - Mémoire sémantique et connaissance Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un concept

A

Il s’agit d’une représentation mentale générale et abstraite (car elle ne représente aucun objet en particulier) qui nous permet de catégoriser des objets (ici, le terme objet inclut aussi les personnes)

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2
Q

Qu’est-ce qu’une définition

A

C’est, contrairement au concept, une descritption verbale de la représentation mentale

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3
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie

A

Il s’agit d’un regroupement d’objets concrets illustrant le concept. Souvent, les catégories sont assez similaire aux concepts quant à leur utilisation. Une catégorie fait référence à une collection ou classe d’objet qui sont des exemplaires du concept

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4
Q

En quoi que l’univers des prénoms et des noms est un monde sans concept

A

L’univers des prénoms et des noms n’est pas un monde conceptuelle, mais plutôt à l’opposé, sans concept. Cela signifie qu’à la toute limite chaque individu pourrait avoit son propre nom. S’il n’existait aucun objet, alors chaque objet aurait son propre nom

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5
Q

Quels sont les règles de base des concepts

A

-La précision: Par exemple, le concept d’oiseau est relativement flou pour nous mais doit-être précis pour l’ornithologiste. Alors, l’expertise vient avec de la précision dans nos concepts
-Le concept peut être ± englobant:
Animal > Mammifère > Chat > Siamois

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6
Q

Quelles sont les 5 propriétés de la catégorisation

A
  1. La catégorisation vise à réduire la complexiété de l’environnement (C’est donc plus facile à encoder, aide à simplifier le monde : ça serait difficile si, par ex., toutes les chaises avaient des noms différents)
  2. Catégoriser nous permet d’identifier les objets du monde (ex: chien, une chaise, etc.)
  3. L’établissement des catégories réduit le besoin d’un apprentissage continuel (ex: les prénoms)
  4. Catégoriser nous permet de décider ce qui est une action appropriée (ex: distinguer les champignons comestibles de ceux toxiques)
  5. Permet d’ordonner et de relier les classes d’objets et d’évènements (ex: les classes subordonnées et supérieurs: les différents niveux d’une catégorisation (mammifères))
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7
Q

Quelles sont les règles logiques dans l’identification d’un concept

A

-Lien qui unit les valeurs de 2 dimensions: ex: une table à plusieurs dimensions (largeur, hauteur, etc)
-Règles basées sur des relations logiques: conjonctives, disjonctives, conditionnelle, bi-conditionnelle

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8
Q

Expliquez la règle conjonctive (règle basé sur des relations logiques)

A

C’est une règle qui utilise la relation logique ET pour relier des attributs du stimulus
-Ex: Carré et rouge (tout ce qui est un carré et rouge correspond à la bonne réponse (dans le positif))

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9
Q

Expliquez la règle disjonctive (règle basé sur des relations logiques)

A

Cette règle utilise la relation logique OU pour relier des attributs du stimulus
-Ex: Carré ou rouge (tout ce qui est carré OU rouge correspond à la bonne réponse (dans le positif))

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10
Q

Expliquez la règle conditionnelle (règle basé sur des relations logiques)

A

C’est une règle qui utilise la relation logique SI, ALORS pour relier des attributs du stimulus
-Ex: Si rouge, alors carré (donc pour que l’objet soit considéré comme la bonne réponse, s’il est rouge, il doit absolument être carré. Cela inclut aussi tout ce qui n’est pas rouge. Alors tout ce qui est rouge, mais pas carré est considéré comme une mauvaise réponse (dans le négatif)

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11
Q

Expliquez la règle bi-conditionnelle (règle basé sur des relations logiques)

A

Cette règle utilise la relation logique SI, ALORS pour relier des attributs du stimulus dans les 2 sens (règle conditonnelle dans les 2 sens)
-Ex: si carré, alors rouge et si rouge, alors carré (Donc, tout ce qui est carré et pas rouge ainsi que tout ce qui est rouge, mais pas carré est considéré comme une mauvaise réponse (dans le négatif)

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12
Q

Expliquez l’apprentissage de règles (basées sur des relations logiques: conjonctives, disjonctives, conditionnelle, bi-conditionnelle)

A

Il s’agit d’une tâche d’identification de concept dans laquelle les sujets sont informés des attributs pertinents à considérer (ex: rouge et carré). Ils ont toutefois à découvrir la règle. La formation de concept consiste, selon de nombreux chercheurs, à définir, à partir d’exemples, ce qui fait qu’un objet appartient ou non à une catégorie

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13
Q

Expliquez l’expérience de Bourne (1970)

A

Il a comparé la difficulté relative des 4 règles basées sur des relations logiques (conjonctives, disjonctives, conditionnelle, bi-conditionnelle). Dans son expérience, les stimuli varaient selon 4 dimension: la couleur, la forme, le nombre et la taille. La tâche du sujet était de dire si le stimulus est un exemple positif ou négatif (de la règle). Ils reçoivent un stimulus à la fois et sont tout de suite informés de l’exactitude de leur réponse. Les sujets on réussit la tâche s’ils ont découvert la règle ou s’ils ont réussit la tâche un certain nombre de fois d’affilé

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14
Q

Quel était le but de l’expérience de Bourne (1970)

A

Son but était de déterminer si le problème de classement présente un niveau de difficulté différent en fonction de la règle définissant la catégorie

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15
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Bourne (1970)

A

Les sujets sont plus rapides pour découvrir la règle conjonctive, puis disjonctive, puis conditionnelle et ils sont plus lents pour découvrir la règle bi-conditonnelle

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16
Q

Quelles sont les conclusions de l’expérience de Bourne (1970)

A

-Les règles présentent des difficultés d’apprentissage variées: Bi-conditionnelle > Conditionnelle > disjonctive > Conjonctive
-Toutefois, une fois la règle apprise, toutes les règles semblent être aussi faciles à appliquer

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17
Q

Expliquez la découverte des attributs pertinents

A

Il s’agit d’une tâche miroir à celle d’apprentissage de règle (Haygood & Bourne , 1965). Dans cette tâche, les sujets sont au courant de la règle et ils doivent découvrir les attributs pertinents. La tâche est réussite lorsque les sujets peuvent identifier de façon consistante les stimuli positifs ou négatifs du concept. L’ordre de difficulté des 4 règles est la même que dans l’apprentissage de règle:
-Bi-conditionnelle > Conditionnelle > disjonctive > Conjonctive

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18
Q

Dans la tâche de découverte des attributs personnels, Pour quelle raison la règle influence la difficulté de la tâche alors que les sujets sont au courant de la règle en question

A

La réponse se trouve dans la théorie des fréquences qui affrime que plus les attributs pertinents se trouvent dans la catégorie positive, plus la tâche est facile et inversement

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19
Q

Expliquez la théorie des fréquences

A

Cette théorie s’applique autant à la catégorie positive que négative, mais les recherche nous disent que la catégorie positive est la plus importante. Cette importance de la catégorie positive s’explique par le fait qu’à cause de nos capacités limités, on fait plus attention aux attributs positifs à la règle

20
Q

Expliquez la théorie des fréquences selon les différentes règles

A

-Règle conjonctive: Plus facile d’identifier les attributs pertinents pour la règle conjonctive, car les attributs non pertinents apparaissent jamais dans la catégorie positive = attributs pertinents apparaissent 100% du temps
-Règle disjonctive: Si on revient à la figure: 3/5 stimuli positifs sont rouges (60%) et 3/5 stimuli positifs sont carrés (60%) = attributs pertinents apparaissent 60% du temps
-Règle conditionnelle: 1/7 stimulus positif est rouge et 3/7 stimuli positifs sont carrés = les attributs perti. apparaissent 29% du temps
-Règle bi-conditionnelle: 1/5 stimulus positif est rouge et 1/5 stimuli positif est carré = attributs perti. apparaissent 20% du temps

21
Q

Quelle est la conclusion de la théorie des fréquences

A

La conclusion de cette théorie est que quand les attributs pertinents apparaissent
fréquemment dans la catégorie positive, la
tâche est facile. Et quand les attributs pertinents apparaissent rarement dans la catégorie positive, la tâche est difficile

22
Q

Expliquez les catégories naturelles

A

En opposition aux catégories utilisées dans les expériences d’identification de concepts, les limites des catégories naturelles sont souvent très mal définies. Ce n’est pas du tout ou rien, c’est plus flou

23
Q

Expliquez l’expérience de Willian Labov (1973) pour illustrer les limites des catégories naturelles

A

Dans son expérience, Labov présente des stimuli qui varient sur 2 dimensions (longueur et largeur). La tâche du sujet est d’identifier les stimuli (bol ou tasse) sous 2 conditions:
-En imaginant que l’objet contient de la purée de pomme de terre
-Condition contrôle

24
Q

Quelles sont les conclusions de l’expérience de Willian Labov (1973) à propos des limites des catégories naturelles

A

En conclusion, il est clair que la frontière entre
les catégories « bol » et « tasse » est imprécise. En effet, le pourcentage d’identification varie graduellement: + la figure s’élargit, - les sujets ont tendance à
l’identifier comme une tasse. Cette tendance s’accentue avec le contexte nourriture. La culture peut également jouer sont rôle dans cette expérience. De plus la façon dont on catégorise des objets dépend de notre état mental, ce n’est pas universelle

25
Expliquez les résultats de l'expérience de Willian Labov (1973) à propos des limites des catégories naturelles
-Dans le contexte neutre-tasse et nourriture-tasse, plus l'objet s'élargie, moins les sujets l'identifie comme une tasse -Dans le contexte neutre-bol et nourriture-bol, plus l'objet est large, plus il est identifier comme un bol
26
Expliquez l'organisation hiérarchique des catégories
Dans cette organisation, il a 3 catégories allant du général au particulier: superordonnées, de base et subordonnées. Elle nous amènes à une structure taxonomique des concepts et catégories (ex: mobilier: 1-lampe, 2-table, 1.1.lampe de chevet, 2.1.table de salon)
27
Expliquez les 3 catégories de l'organisation hiérarchiques des catégories
-Catégories superordonnées: correspond aux grandes catégories du sommet de la hiérarchie (trop imprécis) où les membres partagent peu d’attributs. (ex: mobilier) -Catégories de base: Ce sont les catégories les plus importantes, que nous apprenons en premier lieu et qui sont primordiales pour le langage. Ces catégories évite les difficultés liées aux deux autres. (ex: table) -Catégories subordonnées: Ce sont les catégories du bas de la hiérarchie où les membres partagent de nombreux attributs (demande trop d'apprentissage), (ex: table de cuisine)
28
Expliquez l'abstraction dans l'organisation hiérarchique des catégories
L'abstraction c'est, par exemple... -La catégorie meuble contient davantage de concept que la catégorie lampe. Donc, la catégorie meuble est plus abstrait que la catégorie lampe. – Si l’on vous demande de faire une image mentale d'une lampe, vous allez avoir une image plus précise que si je vous demande de vous faire une image de meuble
29
Expliquez l'expérience de la tâche de Rosch et al., 1976 à propos de la différenciation des catégories
Dans cette tâche, Les sujets devaient faire la liste des attributs des objets aux différents niveaux de la hiérarchie
30
Quelle est la conclusion de l'expérience de la tâche de Rosch et al., 1976 à propos de la différenciation des catégories
* Pantalon: 6 attributs – Pantalon en toile: attributs de pantalon + 2 attributs distinctifs. – Jeans: attributs de pantalon + 1 attributs distinctifs. * Les différences d’attributs entre Jeans et pantalon en toile permet de les distinguer. Il est cependant plus aisé de distinguer entre pantalons et scie par ex.
31
Quelle est l'hypothèse de la rapidité de la catégorisation
L'hypothèse est que la catégorisation est plus rapide au niveau de base. Rosch a vérifier cette hypothèse en demandant au sujet de vérifier l’identité d’un objet au trois niveau de la hiérarchie. Exemple de question: -Catégorie supérieure: Est-ce que l’objet est un meuble ? -Catégorie de base: Est-ce que l’objet est une chaise ? Catégorie subordonnée: Est-ce que l’objet est un fauteuil ? ❖Est-ce que l’objet est un meuble ?
32
Quels sont les résultats et les conclusions de la vérification de l'hypothèse de la rapidité de la catégorisationde fait par Rosch
Le temps de vérification était plus court quand la question portait sur le niveau de base. L’auteur a suggéré que les individus commencent par identifier les objets au niveau de base pour ensuite les classer au niv. supérieur en faisant une inférence (ex: une chaise est un meuble) et les classer au niv subordonné en cherchant les caractéristiques distinctives (ex: fauteuil/chaise)
33
Qu'est-ce que l'effet d'expertise
Suite à ses résultats, Rosch a suggéré qu'un expert pourrait être très rapide à faire des catégorisation au niveau subordonné. Donc, expertise = rapidité catégorisation au niveau subordonné
34
Quelle étude a confirmé l'hypothèse de l'effet d'expertise fait par Rosch
C'est l'étude de Tanaka & Taylor (1991). Dans celle-ci, il y avait 2 types d'experts (oiseau vs canin), 2 types de classification (subordonné vs niveau de base) et 2 type d'objet (oiseau vs chien)
35
Qu'est-ce que la représentativité du concept
Il s'agit de la mesure à laquelle un objet d'une catégorie représente l'exemple typique de cette même catégorie. -Un poulet est-il autant un oiseau qu’un aigle? -Le chiffre 4 est-il plus pair que le chiffre 106 ?-Qu’est ce qui fait qu’un objet est plus ou moins typique (ou représentatif) de sa catégorie
36
Expliquez l'hypothèse de Rosch & Mervis (1975) en réponse à la question, qu’est ce qui fait qu’un objet est plus ou moins typique (ou représentatif) de sa catégorie
Ils ont émit comme hypothèse qu'un objet sera perçu comme plus typique de sa catégorie s’il possède un grand nombre d’attributs communs avec les autres membres de sa catégorie.
37
Qu'est-ce que la ressemblance familiale
Ce concept fait référence au fait que tous les membres d’une catégorie n’ont pas automatiquement un seul attribut qui soit commun à tous (ex: jeux: football, mots croisés)
38
Expliquez la mesure du degré de ressemblance familiale dans l'expérience de Rosch & Mervis (1975)
Dans cette expérience, il y a une mesure du degré de ressemblance familiale: des sujets font une liste d’attributs des membres d’une catégorie. -Par exemple, dans la catégorie fruit, 3 membres possèdent l’attribut jaune, 5 membres possèdent l’attribut doit-être pelé pour la consommation. Donc : banane = 3 + 5 = 8. (score de ressemblance familiale)
39
Quels sont les résultats de l'expérience de Rosch & Mervis (1975) à propos de la représentativité du concept et de la ressemblance familiale
-Il existe une corrélation très élevée entre la typicalité d’un membre d’une famille et le nombre d’attributs partagés. -On peut également comparer le nombre d’attributs partagés pour les membres les plus typiques et les membres les moins typiques.
40
Expliquez l'expérience de Warrington & Shallice (1984) à propos de la perte des connaissances catégorielles
La perte des connaissances catégorielles se traduit soit par de l'amnésie catégorie-spécifique, de l'encéphalite herpétique ou par des lésions bi-temporales. Dans cette expérience, Ils ont décrit quatre patients qui parvenaient moins bien à identifier (ou à décrire) les choses vivantes par rapport aux choses inertes.
41
Quelle est l'interprétation de l'expérience de Warrington & Shallice (1984) à propos de la perte des connaissances catégorielles
* Les choses vivantes et inertes correspondent à des catégories différentes en mémoire sémantique. * Toutefois, Warrington & Shallice (1984) ont une hypothèse différente: – Les choses vivantes sont distinguées selon leurs caractéristiques visuelles. – Les choses inertes sont distinguées selon leurs caractéristiques fonctionnelles.
42
Expliquez l'expérience de Farah & McClelland (1991)
Ils ont, en premier lieu, compilé une liste de choses vivantes et inertes utilisées par Warrington & Shallice (1984). Ensuite, ils ont demandé à des sujets de souligner les caractéristiques visuelles et fonctionnelles qui affectent chacun des objets. – Inerte : caractéristiques visuelles > caractéristiques fonctionnelles – Vivant : caractéristiques visuelles > > > caractéristiques fonctionnelles
43
Qu'est-ce qu'on construit Farah et McClelland à travers leur expérience
Ils ont construit un modèle connexionniste basé sur les fréquences obtenues avec les sujets normaux: – Les choses vivantes :16,1 caractéristiques visuelles et 2,1 caractéristiques fonctionnelles – Les choses inertes : 9,4 caractéristiques visuelles et 6,7 caractéristiques fonctionnelles
44
Quels sont les résultats de l'expérience de Farah & McClelland (1991)
Plus la mémoire visuelle sémantique se détériore, plus la proabilité d'association correcte baissait et ce, surtout pour les choses vivantes. Cela s'explique par le fait que les choses vivantes sont distinguées selon leurs caractéristiques visuelles.
45
Quelles sont les conclusions de l'expérience de Farah & McClelland (1991)
Comme prévu, la perte des connaissances visuelles: -Limite énormément la capacité du réseau à identifier les choses vivantes -Or, les performances sont très supérieures pour les choses inertes. -N.B. La perte complète des connexions visuelles imite très bien les résultats des deux patients dans le tableau 8.6. -De plus, la dissociation inverse est possible