Cours 11 - Mémoire sémantique et connaissance Flashcards
Qu’est-ce qu’un concept
Il s’agit d’une représentation mentale générale et abstraite (car elle ne représente aucun objet en particulier) qui nous permet de catégoriser des objets (ici, le terme objet inclut aussi les personnes)
Qu’est-ce qu’une définition
C’est, contrairement au concept, une descritption verbale de la représentation mentale
Qu’est-ce qu’une catégorie
Il s’agit d’un regroupement d’objets concrets illustrant le concept. Souvent, les catégories sont assez similaire aux concepts quant à leur utilisation. Une catégorie fait référence à une collection ou classe d’objet qui sont des exemplaires du concept
En quoi que l’univers des prénoms et des noms est un monde sans concept
L’univers des prénoms et des noms n’est pas un monde conceptuelle, mais plutôt à l’opposé, sans concept. Cela signifie qu’à la toute limite chaque individu pourrait avoit son propre nom. S’il n’existait aucun objet, alors chaque objet aurait son propre nom
Quels sont les règles de base des concepts
-La précision: Par exemple, le concept d’oiseau est relativement flou pour nous mais doit-être précis pour l’ornithologiste. Alors, l’expertise vient avec de la précision dans nos concepts
-Le concept peut être ± englobant:
Animal > Mammifère > Chat > Siamois
Quelles sont les 5 propriétés de la catégorisation
- La catégorisation vise à réduire la complexiété de l’environnement (C’est donc plus facile à encoder, aide à simplifier le monde : ça serait difficile si, par ex., toutes les chaises avaient des noms différents)
- Catégoriser nous permet d’identifier les objets du monde (ex: chien, une chaise, etc.)
- L’établissement des catégories réduit le besoin d’un apprentissage continuel (ex: les prénoms)
- Catégoriser nous permet de décider ce qui est une action appropriée (ex: distinguer les champignons comestibles de ceux toxiques)
- Permet d’ordonner et de relier les classes d’objets et d’évènements (ex: les classes subordonnées et supérieurs: les différents niveux d’une catégorisation (mammifères))
Quelles sont les règles logiques dans l’identification d’un concept
-Lien qui unit les valeurs de 2 dimensions: ex: une table à plusieurs dimensions (largeur, hauteur, etc)
-Règles basées sur des relations logiques: conjonctives, disjonctives, conditionnelle, bi-conditionnelle
Expliquez la règle conjonctive (règle basé sur des relations logiques)
C’est une règle qui utilise la relation logique ET pour relier des attributs du stimulus
-Ex: Carré et rouge (tout ce qui est un carré et rouge correspond à la bonne réponse (dans le positif))
Expliquez la règle disjonctive (règle basé sur des relations logiques)
Cette règle utilise la relation logique OU pour relier des attributs du stimulus
-Ex: Carré ou rouge (tout ce qui est carré OU rouge correspond à la bonne réponse (dans le positif))
Expliquez la règle conditionnelle (règle basé sur des relations logiques)
C’est une règle qui utilise la relation logique SI, ALORS pour relier des attributs du stimulus
-Ex: Si rouge, alors carré (donc pour que l’objet soit considéré comme la bonne réponse, s’il est rouge, il doit absolument être carré. Cela inclut aussi tout ce qui n’est pas rouge. Alors tout ce qui est rouge, mais pas carré est considéré comme une mauvaise réponse (dans le négatif)
Expliquez la règle bi-conditionnelle (règle basé sur des relations logiques)
Cette règle utilise la relation logique SI, ALORS pour relier des attributs du stimulus dans les 2 sens (règle conditonnelle dans les 2 sens)
-Ex: si carré, alors rouge et si rouge, alors carré (Donc, tout ce qui est carré et pas rouge ainsi que tout ce qui est rouge, mais pas carré est considéré comme une mauvaise réponse (dans le négatif)
Expliquez l’apprentissage de règles (basées sur des relations logiques: conjonctives, disjonctives, conditionnelle, bi-conditionnelle)
Il s’agit d’une tâche d’identification de concept dans laquelle les sujets sont informés des attributs pertinents à considérer (ex: rouge et carré). Ils ont toutefois à découvrir la règle. La formation de concept consiste, selon de nombreux chercheurs, à définir, à partir d’exemples, ce qui fait qu’un objet appartient ou non à une catégorie
Expliquez l’expérience de Bourne (1970)
Il a comparé la difficulté relative des 4 règles basées sur des relations logiques (conjonctives, disjonctives, conditionnelle, bi-conditionnelle). Dans son expérience, les stimuli varaient selon 4 dimension: la couleur, la forme, le nombre et la taille. La tâche du sujet était de dire si le stimulus est un exemple positif ou négatif (de la règle). Ils reçoivent un stimulus à la fois et sont tout de suite informés de l’exactitude de leur réponse. Les sujets on réussit la tâche s’ils ont découvert la règle ou s’ils ont réussit la tâche un certain nombre de fois d’affilé
Quel était le but de l’expérience de Bourne (1970)
Son but était de déterminer si le problème de classement présente un niveau de difficulté différent en fonction de la règle définissant la catégorie
Quels sont les résultats de l’expérience de Bourne (1970)
Les sujets sont plus rapides pour découvrir la règle conjonctive, puis disjonctive, puis conditionnelle et ils sont plus lents pour découvrir la règle bi-conditonnelle
Quelles sont les conclusions de l’expérience de Bourne (1970)
-Les règles présentent des difficultés d’apprentissage variées: Bi-conditionnelle > Conditionnelle > disjonctive > Conjonctive
-Toutefois, une fois la règle apprise, toutes les règles semblent être aussi faciles à appliquer
Expliquez la découverte des attributs pertinents
Il s’agit d’une tâche miroir à celle d’apprentissage de règle (Haygood & Bourne , 1965). Dans cette tâche, les sujets sont au courant de la règle et ils doivent découvrir les attributs pertinents. La tâche est réussite lorsque les sujets peuvent identifier de façon consistante les stimuli positifs ou négatifs du concept. L’ordre de difficulté des 4 règles est la même que dans l’apprentissage de règle:
-Bi-conditionnelle > Conditionnelle > disjonctive > Conjonctive
Dans la tâche de découverte des attributs personnels, Pour quelle raison la règle influence la difficulté de la tâche alors que les sujets sont au courant de la règle en question
La réponse se trouve dans la théorie des fréquences qui affrime que plus les attributs pertinents se trouvent dans la catégorie positive, plus la tâche est facile et inversement
Expliquez la théorie des fréquences
Cette théorie s’applique autant à la catégorie positive que négative, mais les recherche nous disent que la catégorie positive est la plus importante. Cette importance de la catégorie positive s’explique par le fait qu’à cause de nos capacités limités, on fait plus attention aux attributs positifs à la règle
Expliquez la théorie des fréquences selon les différentes règles
-Règle conjonctive: Plus facile d’identifier les attributs pertinents pour la règle conjonctive, car les attributs non pertinents apparaissent jamais dans la catégorie positive = attributs pertinents apparaissent 100% du temps
-Règle disjonctive: Si on revient à la figure: 3/5 stimuli positifs sont rouges (60%) et 3/5 stimuli positifs sont carrés (60%) = attributs pertinents apparaissent 60% du temps
-Règle conditionnelle: 1/7 stimulus positif est rouge et 3/7 stimuli positifs sont carrés = les attributs perti. apparaissent 29% du temps
-Règle bi-conditionnelle: 1/5 stimulus positif est rouge et 1/5 stimuli positif est carré = attributs perti. apparaissent 20% du temps
Quelle est la conclusion de la théorie des fréquences
La conclusion de cette théorie est que quand les attributs pertinents apparaissent
fréquemment dans la catégorie positive, la
tâche est facile. Et quand les attributs pertinents apparaissent rarement dans la catégorie positive, la tâche est difficile
Expliquez les catégories naturelles
En opposition aux catégories utilisées dans les expériences d’identification de concepts, les limites des catégories naturelles sont souvent très mal définies. Ce n’est pas du tout ou rien, c’est plus flou
Expliquez l’expérience de Willian Labov (1973) pour illustrer les limites des catégories naturelles
Dans son expérience, Labov présente des stimuli qui varient sur 2 dimensions (longueur et largeur). La tâche du sujet est d’identifier les stimuli (bol ou tasse) sous 2 conditions:
-En imaginant que l’objet contient de la purée de pomme de terre
-Condition contrôle
Quelles sont les conclusions de l’expérience de Willian Labov (1973) à propos des limites des catégories naturelles
En conclusion, il est clair que la frontière entre
les catégories « bol » et « tasse » est imprécise. En effet, le pourcentage d’identification varie graduellement: + la figure s’élargit, - les sujets ont tendance à
l’identifier comme une tasse. Cette tendance s’accentue avec le contexte nourriture. La culture peut également jouer sont rôle dans cette expérience. De plus la façon dont on catégorise des objets dépend de notre état mental, ce n’est pas universelle