cours 11 - troubles liés à utilisation substance Flashcards
évolution de la vision
d’abord, un modèle moral dualiste (bien vs mal) ensuite, modèle médical amène vision issue du paradigme bio-psycho-social.
On s’est rendu compte que c’était une maladie et qu’il fallait établir une bonne prise en charge pour bien aider les personnes
modèle médical
L’utilisation problématique de substances est liée à plusieurs facteurs de vulnérabilité sociaux et psychologiques ainsi que biologiques
On conscientise + sur l’abus de certaines médications afin de mieux prévenir les troubles d’abus de substances
substances psychoactives
substance modifiant capacités cognitives, humeur ou émotions de qqun
usage de substances
auto-administration d’une substance psychoactive (alcool, cannabis, opioïdes ou autres)
substances licites vs illicites
certaines substances = légales, mais consommées de manière récréatives ce qui peut mener à une dépendance (tabagisme, médicaments)
sevrage
symptômes ressentis lorsqu’il est impossible pour qqun avec dépendance de consommer substance psychoactive
tolérance
habituation menant à ↑ de la dose pour rechercher effets des substances
dépendance physique vs psychologiques
habituation du métabolisme à la prise de substance vs incapacité de considérer vivre sans la consommation
cycle d’assuétude
explique comment on en vient à une surconsommation
Il peut y avoir une prédisposition génétique
On essaye de donner des outils adaptatifs pour prévenir les rechutes
Voir diapo 5
types d’abus de substances
- alcool
- caféine
- cannabis
- hallucinogènes
- substances inhalées
- opiacés
- sédatifs, hypnotiques ou anxiolytique
- stimulants
- tabac
- autres
éthanol
substance psychoactive de l’alcool
absorbée par l’estomac
circuits du SNC influencés par alcool
1) Circuit dopaminergique : effet d’euphorie
2) Circuit sérotoninergique : dépressif
3) Circuit opioïdergique : système de dépendance
appétence
craving
Besoin irrésistible pour l’individu de consommer de l’alcool
dépendance
utilisation inadaptée d’une substance conduisant à une altération du
fonctionnement ou à une souffrance cliniquement significative
sevrage signes tel que :
hyperactivité neurovégétative, tremblements, nausées ou vomissements, sueurs, insomnies, hallucinations, agitation psychomotrice, anxiété, crises convulsives et troubles de l’humeur— apparaissent lorsque le besoin d’alcool n’est pas comblé
tolérance à long terme
amène une augmentation de la quantité d’alcool consommé
Troubles liés à l’alcool - critères DSM-5
(11)
Au moins 2 manifestations suivantes pendant 12 mois :
1. L’alcool = souvent consommé en quantité + importante / pendant période +
prolongée que prévu;
2. Désir persistant / effort infructueux, pour ↓ / contrôler consommation d’alcool;
3. Bcp de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir alcool;
4. Envie pressant de consommer de l’alcool;
5. Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir obligations majeures, au travail, à l’école / à la maison;
6. Consommation continue d’alcool malgré problèmes interpersonnels / sociaux;
7. Abandon / ↓ de certaines activités importantes sociales, professionnelles ou de
loisirs;
8. Consommation répétée d’alcool ds situations où cela peut être physiquement dangereux;
9. L’usage est poursuivi malgré conscience du problème;
10. Tolérance développée au long court;
11. Sevrage amène symptômes spécifiques (ex: nausées, insomnie)
Étiologie - hypothèse de l’automédication
Utilisation d’une substance accessible afin de ↓ une certaine souffrance (peut être physique autant que psycho), comme si la substance était un médicament.
Dangereux, car peut rapidement developper dépendance et l’apaisement = seulement temporaire.
Il y aura souvent sentiment de culpabilité
Renforce cycle d’assuétude
Étiologie - théorie de réduction de la tension
conditionnement de la consommation d’alcool par renforcement d’une réduction de tension émotionnel
Étiologie - modèle d’amortissement de la réponse au stress
renforcement se fait lorsque
l’individu anticipe / vit une situation provoquant de l’anxiété / stress
situation stressante → anticipation, ↑ anxiété/stress → prise d’alcool pour gérer émotions vécues → ↓émotions difficiles
modèle d’amortissement de la réponse au stress - différences individuelles prises en compte
- Degré de réduction du stress ou de l’anxiété à la suite de la prise
d’alcool - Croyances individuelles sur les effets de l’alcool
- Personnalité
- Contexte socio-culturel
Étiologie - Théories cognitives pour expliquer la réduction du stress : modèle de conscience de soi
l’alcool diminue la conscience de soi (réponse liée aux demandes internes de performance)
Étiologie - Théories cognitives pour expliquer la réduction du stress : modèle d’allocation attentionnelle
l’alcool ↑ potentiel de porter son attention uniquement sur moment présent; lié à la rumination, coupe anticipation
Étiologie - Théories cognitives pour expliquer la réduction du stress : modèle d’évaluation-perturbatiuon
l’alcool peut entraver la perception initiale d’infos stressantes; permet à la personne de ne pas repérer les situations stressantes
Étiologie - Théories cognitives pour expliquer la réduction du stress : modèle de l’attribution sociale
considère conditionnement lié à la consommation d’alcool ds une situation sociale qu’un individu considérerait comme stressante
Conséquences de l’abus d’alcool - changements comportementaux de l’humeur
- Conflits avec l’entourage
- Agression
- Délits
- ↓ des performances professionnelles
Conséquences de l’abus d’alcool - conséquences santé physiques
- Cirrhose du foie,
- Problèmes cardiaques,
- Anémie.
peut avoir conséquences sur développement des maladies neurodégénératives
Conséquences de l’abus d’alcool - complications reliées au sevrage
- Crises convulsives
- Trouble psychotique induit par sevrage
- Delirium tremens : tremblements
Conséquences de l’abus d’alcool - complications à long terme
- Syndrome de Wernicke-Korsakoff : sorte de démence causée par alcool, amnésie majeure, consommation excessive d’alcool, peut ↓ volume cerveau
- Démence alcoolique : liée à la consommation d’alcool sur système vasculaire
- Syndrome d’alcoolisation foetale : consommation pendant grossesse, peut ↑ chances de développer troubles développementaux
toxicomanie
trouble lié à l’utilisation d’une substance
Toxicomanie - critères du DSM-5 sont les mêmes que le trouble lié à l’abus d’alcool avec ajout:
- Usage récent
- Spécificité des symptômes d’intoxication et de sevrage selon chaque substance
- Éléments de tolérance liés aux substances
- De spécificités : en thérapie avec antagoniste (ex : les patients sous méthadone
pour une dépendance aux opioïdes) et dans un environnement contrôlé (ex: les patients en communauté thérapeutique)
Étiologie toxicomanie - thèse compensatoire
consommation est vue comme défense à l’égard de différents enjeux et conflits psychodynamiques (relations avec entourage)
Étiologie toxicomanie - tempérament
faible capacité d’autocontrôle et recherche élevée de sensation
Étiologie toxicomanie - biologiques
sensibilité des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques
Étiologie toxicomanie - cognitives
croyances à l’égard des drogues (ex: effets positifs escomptés) parfois perpétué par environnement (ex: gain social)
Étiologie toxicomanie - facteurs sociaux
environnement familial, milieu de vie précaire, milieu scolaire
cannabis
marijuana, haschisch, pot
hallucinogènes
acide lysergique diéthylamide (LSD, buvard), phénylalkylamines (crystal, mescaline), psilocybine (champignons magiques), ecstasy, méthylènedioxyamphétamine (MDA)
substance inhalées
solvants volatils (essence, colle, diluant à peinture)
opiacés et opioïdes
opium, morphine, héroïne, fentanyl (oxytocin)
sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques
benzodiazépines, barbituriques
stimulants
cocaïne, amphétamine
Intoxication par sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques
- Comportement sexuel / agressivité inapproprié
- Labilité de l’humeur
- Altération du jugement
- Discours bredouillant
- Incoordination motrice
- Démarche ébrieuse
- Coma
Intoxication par opiacés
- Euphorie suivie par del’apathie
- Dysphorie
- Agitation / ralentissement moteur
- Somnolence / coma
- Altération de l’attention / de la mémoire
Intoxication par stimulants
- Euphorie / émoussement affectif
- Changement de la sociabilité
- Hypervigilance
- Anxiété, tension / colère
- Dilatation pupillaire
- ↑ / ↓ de la pression artérielle
- Perte de poids
- Transpirations, frissons
intoxication par cannabis
Substances dérivées de la plante Cannabis sativa
Symptômes induits par le THC (9-tétrahydrocannabinol)
intoxication cannabis - Symptômes cliniques physiques et psychologiques
- Altération de la coordination motrice
- Euphorie
- Anxiété
- Sensation de ralentissement du temps
- ↑ de l’appétit
- Tachycardie
- Conjonctives injectées (oeil rouge)
Problématiques liées aux substances inhalées
- Prévalence élevée chez les jeunes adolescents puisque peu cher et facilement accessible
- Prévalence élevée dans les communautés autochtones du Québec
Symptômes cliniques d’intoxication par des substances inhalées
- Usage intentionnel / récent / exposition accidentelle de courte durée
- Changement comportementaux / psychologiques problématiques, cliniquement significatifs
- Au moins 2 des signes / symptômes suivants :
1. Étourdissement
2. Nystagmus (oscillation yeux)
3. Incoordination motrice
4. Discours bredouillant, etc…
Donc… l’intoxication touche le fonctionnement du système nerveux central :
altération de …
- perception, des sens
- motricité
- Altération de l’état de conscience
- fonctionnement cognitif
- l’humeur
intoxication touche fonctionnement du système nerveux autonome
rythme cardiaque, pression artérielle
Bienfaits thérapeutiques (?)
- Les hallucinogènes et la marijuana = 2 types de drogues qui ont été étudiées pour leur bienfait thérapeutique
- Bcp de controverse
- Étude de McGill sur le placebo
- Études cliniques pour les patients atteints de trouble dépressif résistant aux traitements : effets bénéfiques de faible dose de LSD et d’ecstasy dans un contexte très contrôlé clinique
- Études cliniques sur les biens faits de la marijuana pour traiter les douleurs chroniques et les effets secondaires liés à la chimiothérapie
Intervention communautaire
Modèle théorique de la réduction des méfaits :
- Vise la réduction des conséquences négatives liées à la consommation
- Modèle qui peut contre-carré problématiques liées aux rechutes notamment
puisque centré sur la réduction des conséquences plutôt que sur l’arrêt complet de la consommation
Prise en charge - Troubles d’abus de substance
Modèle transthéorique du changement
- Pré-contemplation: Ø d’intention de changer de comportement
- contemplation: prise de conscience du problème / que ça affecte son fonctionnement
- préparation: intention de prendre des actions pour modifier le comportement
- action: mise en place des actions pour modifier le comportement
- maintien: cristallisation du nouveau mode de vie
- rechute: retour aux anciennes habitudes
prise en charge
- base volontaire
- dépistage: programme en prévention de la rechute et maintien des acquis
- thérapie ouverte / fermée
- programme CRD
Prise en charge- Approche utilisée: Entretien motivationnel
Méthode directive centrée sur le client pour augmenter la motivation intrinsèque au changement par l’exploration et la résolution de l’ambivalence.
- Principalement utilisée ds thérapie ouverte
- En parallèle utilisation de l’approche des réductions des méfaits
Développé par Miller Rollnick et basé sur la thérapie centrée sur la personne de Carl Rogers
Prise en charge- Approche utilisée
- Style de communication mené dans un esprit de collaboration et orienté vers un but.
- Fixe objectif précis et réaliste avec la personne pour qu’elle ait des
réussites. - L’EM porte particulièrement attention au discours changement. Il est indiqué pour renforcer motivation personnelle et l’engagement vers un changement spécifique
en faisant émerger et en explorant les raisons propres d’une personne pour changer. - Techniques utilisées : questions ouvertes, empathie inconditionnelle, écoute réflexive, « déconstruire la montagne »
Thérapie fermée
- Utilisée lorsque la personne ne peut pas arrêter sa consommation seule pour raisons persos et/ou médicales
- Arrêt brutale de la consommation
- Donc, doit être fait dans un environnement supervisé
- Différentes approches utilisées selon la clinique
- Durée variable
