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PSY-4121: Psychologie sociale > Cours 11 - Relations intergroupes > Flashcards

Cours 11 - Relations intergroupes Flashcards

1
Q

Selon un modèle tripartite bien connu, à quelle dimension de l’expérience humaine se réfère-t-on quand on parle de stéréotype ?

A

À la cognition

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Q

Selon un modèle tripartite bien connu, à quelle dimension de l’expérience humaine se réfère-t-on quand on parle de discrimination ?

A

À la conation

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3
Q

Selon un modèle tripartite bien connu, à quelle dimension de l’expérience humaine se réfère-t-on quand on parle de préjugé ?

A

À l’affect

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4
Q

Qui suis-je ?

Tout aspect de l’interaction humaine qui implique des individus se percevant, ou étant perçus par les autres, comme membre d’une catégorie sociale

A

Relations intergroupes

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5
Q

Que suis-je ?

Relations intergroupes

A

Tout aspect de l’interaction humaine qui implique des individus se percevant, ou étant perçus par les autres, comme membre d’une catégorie sociale

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6
Q

Quels sont les 3 concepts de base importants?

A
  1. Catégorisation sociale
  2. Endogroupe
  3. Exogroupe
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7
Q

Qui suis-je ?

Se définir en tant que membre d’un groupe particulier

A

Catégorisation sociale

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8
Q

Quels effets pour l’individu, la discrimination (2) ?

A

Diminution:

  • du bien-être psychologique;
  • de la santé physique
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9
Q

Quels effets pour les organisations, la discrimination (3) ?

A

Diminution:

  • de la motivation;
  • de la productivité;
  • de la qualité du travail
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10
Q

Comment définit-on la privation relative?

A

Elle est définie comme la perception, par les acteurs, d’un écart entre les attentes qu’ils ont vis-à-vis de certaines valeurs, et les capacités apparentes de leur environnement à produire ces valeurs. »

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11
Q

Que postule la théorie de la privation relative ?

A

« La condition nécessaire pour un conflit est la privation relative […]. »

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12
Q

Quelle est la clé de la coopération intergroupe ?

A

Un but commun

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13
Q

Quels effets pour la société, la discrimination (1) ?

A

Repli des victimes de discrimination

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14
Q

Qui suis-je ?

Perceptions qu’un groupe de personnes entretiennent au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe.

A

Stéréotype

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15
Q

Qui suis-je ?

Attitude négative généralisée envers les membres d’un exogroupe et fondée uniquement sur leur appartenance à ce groupe.

A

Préjugé

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16
Q

Qui suis-je ?

Comportement négatif dirigé contre une personne et reflétant une attitude défavorable uniquement fondée sur l’appartenance à un exogroupe donné.

A

Discrimination

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17
Q

Que suis-je ?

Stéréotype

A

Perceptions qu’un groupe de personnes entretiennent au sujet des caractéristiques des membres d’un exogroupe.

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18
Q

Que suis-je ?

Préjugé

A

Attitude négative généralisée envers les membres d’un exogroupe et fondée uniquement sur leur appartenance à ce groupe.

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19
Q

Que suis-je ?

Discrimination

A

Comportement négatif dirigé contre une personne et reflétant une attitude défavorable uniquement fondée sur l’appartenance à un exogroupe donné.

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20
Q

Que suis-je ?

Inverse de la discrimination

A

Favoritisme (biais) pro endogroupe

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21
Q

Que suis-je?

  1. Lorsqu’une catégorie sociale est perçue comme le reflet de la vraie identité, de la vraie nature, de l’essence même d’un groupe, inaltérable et immuable.
  2. Lorsque l’appartenance à un groupe est visuellement observable, la catégorie sociale est perçue comme étant plus «naturelle» et «fondamentale».
  3. Les stéréotypes qui par rapport à une catégorie sociale dévalorisée, servent alors à légitimer la supériorité de l’endogroupe sur les exogroupes dévalorisés.
A

Essentialisme psychologique

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22
Q

Que suis-je ?

Essentialisme psychologique (3)

A
  1. Catégorie sociale perçue comme le reflet de la vraie identité, de la vraie nature, de l’essence même d’un groupe, inaltérable et immuable;
  2. Lorsque l’appartenance à un groupe est visuellement observable, la catégorie sociale est perçue comme étant plus « naturelle » et « fondamentale »;
  3. Les stéréotypes qui découlent de l’essentialisme servent à légitimer la supériorité de l’endogroupe sur les exogroupes dévalorisés.
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23
Q

Que suis-je ?

  1. Point de vue selon lequel le groupe auquel on appartient est le centre du monde et la référence pour juger tous les autres (Sumner, 1906)
  2. Tendance à privilégier les valeurs et les normes de son groupe d’appartenance et à en faire le seul modèle de référence pour porter des jugements négatifs et dévalorisants sur les autres ethnies (Barrette et coll., 1996)
A

Ethnocentrisme

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24
Q

Que suis-je ?

Ethnocentrisme (2)

A
  1. Point de vue selon lequel le groupe auquel on appartient est le centre du monde et la référence pour juger tous les autres (Sumner, 1906)
  2. Tendance à privilégier les valeurs et les normes de son groupe d’appartenance et à en faire le seul modèle de référence pour porter des jugements négatifs et dévalorisants sur les autres ethnies (Barrette et coll., 1996)
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25
Q

Quelles sont les 3 conséquences de l’ethnocentrisme ?

A
  1. Attitudes positives à l’endroit de l’endogroupe
  2. Attitudes négatives à l’égard des exogroupes
  3. Conviction que les exogroupes sont inférieurs à l’endogroupe
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26
Q

Qu’est-ce que le biais pro endogroupe? (2)

A
  1. Favoritisme envers les membres de notre groupe;
  2. Injustice envers les autres
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27
Q

Que suis-je ?

  1. Favoritisme envers les membres de notre groupe;
  2. Injustice envers les autres
A

Biais pro-endogroupe

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28
Q

Que suis-je ?

La concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une cause fondamentale des préjugés et de la discrimination

Compétition intergroupe = Conflit

Coopération intergroupe = Harmonie

A

Théorie des conflits réels

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29
Q

Me définir

Théorie des conflits réels

A

Théorie selon laquelle la concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une cause fondamentale des préjugés et de la discrimination

Compétition intergroupe = Conflit

Coopération intergroupe = Harmonie

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30
Q

Quels sont les 3 étapes des études de Sherif (1966) sur la théorie des conflits réels?

A

1ère phase : Formation des groupes au hasard (catégorisation). Début perception négative exogroupe (graffiti anti exogroupe)

2ème phase : Tâche de compétition intergroupe (tournois de basket ball avec un trophée et des canifs), qui engendre du biais pro endogroupe (ex. choix de 90% des meilleurs amis dans l’endogroupe), surtout par l’équipe gagnante, ainsi que des conflits (bagarres entre groupes).

3ème phase : Tâche de coopération intergroupe (dépannage en commun du camion de livraison); Attitudes et comportements plus harmonieux (prennent le même autobus pour retour en ville)

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31
Q

Quelles sont les 5 conditions du paradigme des groupes minimaux (PGM)?

A
  1. Création de deux groupes par répartition aléatoire et arbitraire;
  2. Absence de compétition intergroupe;
  3. Anonymat complet des participants
  4. Aucune interaction sociale intra- et intergroupe**;
  5. Tâche : Attribution de ressources entre des individus de l’endogroupe et de l’exogroupe
32
Q

Quels sont les 2 résultats du paradigme des groupes minimaux?

A
  1. Plus de ressources sont allouées aux membres de l’endogroupe qu’aux membres de l’exogroupe;
  2. Favoritisme pro endogroupe
33
Q

Comment peut-on expliquer le paradigme des groupes minimaux (PGM) ?

A

Théorie de l’identité sociale fournit une explication du biais pro endogroupe observé dans les études utilisant le Paradigme des Groupes Minimaux (PGM)

34
Q

Quelles sont les 5 étapes de la théorie de l’identité sociale?

A
  1. Processus d’auto-catégorisation;
  2. Degré identification à l’endogroupe;
  3. Motivation pour une identité sociale positive;
  4. Comparaison intergroupes sur dimensions valorisées;
  5. Stratégies d’acquisition ou de maintien d’une identité sociale positive
35
Q

Qui suis-je ?

Respect pour nous-mêmes et fierté envers notre groupe

A

Identité sociale positive

36
Q

Que suis-je ?

Identité sociale positive

A

Respect pour nous-mêmes et fierté envers notre groupe

37
Q

Quelles sont les 5 conséquences possibles de l’identité sociale négative?

A
  1. Atteinte de l’identité personnelle
  2. Atteinte de l’identité sociale
  3. Rejet du groupe d’appartenance comme groupe de référence
  4. Surévaluation de l’exogroupe
  5. Terrorisme (Taylor et Louis, 2004)
38
Q

À quelle stratégie correspond le big-fish–little-pond effect?

A

À la comparaison intragroupe

39
Q

Quelles sont les 2 stratégies individuelles pour acquérir une identité sociale positive?

A
  1. Mobilité sociale;
  2. Comparaison intragroupe
40
Q

Que partagent le PGM et la théorie de l’identité sociale ?

A

L’importance de l’autocatégorisation, de laquelle découle une identité sociale

41
Q

Que retenir sur l’identité selon Taylor (2002) (2) ?

A
  • La préséance de l’identité collective
  • La clarté de l’identité est la clé
42
Q

De quelle stratégie découle la redéfinition positive des caractéristiques de l’endogroupe?

A

Créativité sociale

43
Q

Quelles sont les 3 stratégies collectives pour acquérir une identité sociale positive?

A
  1. Créativité sociale;
  2. Compétition sociale
44
Q

Qui suis-je ?

Tentation de se joindre à l’exogroupe dominant

A

Mobilité sociale

45
Q

Qui suis-je ?

Se comparer à des individus de l’endogroupe qui sont moins favorisés (ex. plus pauvres)

A

Comparaison intragroupe

46
Q

Qui suis-je ?

Créations de nouvelles dimensions de comparaison

A

Créativité sociale

47
Q

Qui suis-je ?

Favoritisme pro endogroupe, ainsi que préjugé et discrimination envers l’exogroupe

A

Compétition sociale

48
Q

Que suis-je ?

Mobilité sociale

A

Tentation de se joindre à l’exogroupe dominant

49
Q

Que suis-je ?

Comparaison intragroupe

A

Se comparer à des individus de l’endogroupe qui sont moins favorisés (ex. plus pauvres)

50
Q

Que suis-je ?

Créativité sociale

A

Créations de nouvelles dimensions de comparaison

51
Q

Que suis-je ?

Compétition sociale

A

Favoritisme pro endogroupe, ainsi que préjugé et discrimination envers l’exogroupe

52
Q

Décris le phénomène suivant relié à la catégorisation sociale

Assimilation-différentiation

A

À l’issue d’une catégorisation eux-nous, processus qui a pour effet d’atténuer les différences perçues entre les membres d’un même groupe et d’accentuer les différences perçues entre les membres de groupes différents.

53
Q

Décris le phénomène suivant relié à la catégorisation sociale

Entitativité

A

État faisant référence à la réalité perceptuelle des groupes, à la tendance plus ou moins importante à les percevoir comme des entités réelles.

54
Q

Qu’arrive-t-il dans l’étude de Sherif quand les moniteurs annoncent une compétition intergroupe ?

A

La dynamique intergroupes passe d’une relation d’indépendance entre les deux groupes à une relation d’interdépendance négative dans laquelle le gain d’un groupe se fait aux dépens de l’exogroupe

55
Q

Décrivez les caractéristiques idéologiques qui correspondent au racisme hiérarchique et au racisme différentialiste.

A

Le racisme hiérarchique est une idéologie qui attribue une supériorité à certaines «races» par rapport à d’autres «races» considérées comme étant plus ou moins inférieures sur les plans intellectuel, social et comportemental.

Le racisme différentialiste maintient que l’antagonisme et les préjugés entre les « races » sont naturelles et inévitables en raison des incompatibilités fondamentales qui existent entre ces « races »

56
Q

En quoi consiste le privilège blanc?

A

« Avantages acquis » découlant simplement de la naissance dans le groupe majoritaire de la «blanchitude ».

57
Q

Que sont les microagressions?

A

Discrimination raciale sous forme d’affronts subtils ou de traitements empreints d’insensibilité

58
Q

Décrivez les caractéristiques principales des discriminations directes (3)

A
  • Forme la plus rudimentaire et évidente de discrimination.
  • Comporte souvent intention de discriminer un individu ou un groupe d’individus en raison de caractéristiques de groupes, réelles ou présumées
  • Elle a cours lorsqu’une personne est soumise à un traitement différent reposant sur les catégories
59
Q

Décrivez les caractéristiques principales des discriminations indirectes

A
  • Forme la plus subtile de discrimination;
  • Se produit souvent sans l’intention de discriminer un individu ou une minorité;
  • S’applique lorsque des normes ont un effet discriminatoire
60
Q

Décrivez les caractéristiques principales des discriminations systémiques.

A
  • Manifestée par la création ou le maintien d’une iniquité de traitement ou d’exclusion entre les membres de groupes par des (regroupements d’) institutions;
  • Ces effets d’iniquité résultent de préjugés et de stéréotypes, conscients ou inconscients, entretenus par des personnes en position de responsabilité;
  • A des effets cumulatifs
61
Q

Sur quoi repose l’approche de l’hypothèse du contact ?

A

Sur l’idée que les contacts entre membres de groupes rivaux améliorent les relations entre eux.

62
Q

Décrivez les 3 conditions nécessaires à la réduction des préjugés et des tensions intergroupes à la suite d’un contact intergroupe selon les propositions classiques de Aliport (1954)

A

Les contacts intergroupes ont l’avantage de réduire « l’ignorance de l’autre» perçue comme cause importante des préjugés et des tensions intergroupes. Selon Aliport, au moins trois condi- tions sont nécessaires à la réduction des préjugés et des tensions à la suite du contact intergroupe:

1) les individus membres des groupes distincts doivent avoir un statut égal dans la situation de contact;

2) le contact intergroupe doit comporter un élément de coopération en vue d’atteindre un but commun;

3) le contact intergroupe doit être sanctionné par un appui officiel des autorités.

63
Q

Décrivez la théorie de la justification du statu quo (TJS)

A

Théorie qui vise à expliquer pourquoi les groupes désavantagés adoptent souvent des rationalisations idéologiques qui justifient le système en place, et ce, même quand ce statu quo les désavantage personnellement ou collectivement.

La structure intergroupe qui les désavantage est non seulement équitable, mais stable et légitime, et incite les minorité à maintenir des autostéréotypes négatifs contribuant à une identité sociale négative.

64
Q

Décrivez la théorie de la dominance sociale (TOC).

A

Selon la théorie de la dominance sociale (TDS), les individus qui endossent l’idéologie de la dominance sociale perçoivent que les groupes sociaux sont fondamentalement inégaux et que les groupes supérieurs méritent d’être mieux traités que les groupes inférieurs; ils perçoivent la stratification sociale comme étant juste et légitime.

65
Q

Qu’ont démontré les études utilisant le paradigme des groupes minimaux (PGM) ? (2)

A

La catégorisation eux-nous et l’identification à l’endogroupe sont des éléments suffisants pour susciter des préjugés et des comportements discriminatoires.

66
Q

Qu’est-ce que la discrimination à rebours ?

A

Qui menace les privilèges acquis

67
Q

Quelles trois approches permettent de diminuer quelque peu les préjugés et la discrimination ?

A

1) l’information et l’éducation;
2) les contacts intergroupes;
3) les interventions légales.

68
Q

Quels sont les constats de Pettigrew et Tropp (2011) (6) ?

A
  1. De manière générale, le contact intergroupes atténue les préjugés;
  2. Plus les études sont menées en respectant les cinq conditions optimales de contact, plus l’effet bénéfique du contact est important;
  3. Les changements d’attitudes en faveur des exo- groupes sont mesurables aux plans cognitif et affectif;
  4. L’ampleur de la réduction des préjugés varie en fonction des exogroupes: beaucoup pour les groupes valorisés, un peu moins pour les groupes dévalorisés;
  5. Les effets bénéfiques du contact se généralisent à l’ensemble de tous les membres de l’exogroupe;
  6. La réduction des préjugés est plus importante chez les participants provenant de groupes majoritaires que chez ceux provenant de groupes minoritaires ou stigmatisés.
69
Q

Décrire l’effet du cas exceptionnel.

A

L’effet du cas exceptionnel fait en sorte que l’information individualisante d’une seule personne d’un exogroupe qui contredit un préjugé nous amène rarement à modifier nos préjugés.

70
Q

Vrai ou faux ?

Les études récentes démontrent que les contacts in- tergroupes peuvent réduire les préjugés intergroupes seulement en situation classique de contact face à face.

A

FAUX

Les études récentes démontrent que les contacts in- tergroupes peuvent réduire les préjugés intergroupes seulement en situation classique de contact face à face, mais aussi en situation de contact indirect, de contact imaginaire et de contact virtuel

71
Q

Que démontre l’effet du contact indirect ?

A

Le simple fait d’avoir un bon ami qui a lui-même des relations positives avec les membres d’une minorité contribue à réduire nos propres préjugés envers cette minorité.

72
Q

Quelles sont les solutions d’inspiration socio-cognitive pour encourager la diminution des préjugés et de la discrimination ?

A
  • La décatégorisation;
  • La supracatégorisation
73
Q

Donner un exemple de supracatégorisation.

A

« Je suis un citoyen du monde! »
« Je suis une Québécoise Montréalaise »

74
Q

Que peut-on conclure à partir du paradigme des groupes mininaux sur la catégorisation?

A

La simple catégorisation est une cause suffisante au biais endogroupe

75
Q

Donner un exemple de décatégorisation.

A

« Je te considère comme une ‘personne’ et non comme un membre du groupe XYZ »

PSY-4121: Psychologie sociale (13 decks)

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