cours 11 Flashcards

1
Q

quelles sont les perspectives historiques de la famille dans le développement de l’enfant ?

A

béhaviorisme : watson a proposé une approche de la socialisation basée sur le conditionnement

  • ex du petit albert. le conditionnement peut arriver à n’importe quel âge.
  • peu axé sur le développement

psychanalyse : les expériences précoces ont une influence sur la socialisation ultérieure

années 60-70 : théorie de l’apprentissage social : rôle central accordé aux cognitions

  • comment la personne perçoit ces interventions là.
  • place accordée à la boite noire (l’individu)
  • l’enfant observe les autres et imite les modèles de comportement
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2
Q

quelles sont les limites des perspectives historiques ?

A

1- pas d’emphase sur les aspects développementaux : les principes sous-jacents aux théories semblaient s’appliquer pour TOUTES LES PÉRIODES

2- l’aspect socio-affectif était peu envisagé
- ex de la nourriture : un enfant bien nourrit ne devrait avoir aucune carence développementale

3- peu d’intérêt pour les aspects génétiques et biologiques

4- l’agent de socialisation principal : la mère
- on parle très peu du père

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3
Q

quelles sont les perspectives contemporaines de la famille dans le développement de l’enfant ?

A

théorie des systèmes : la famille est envisagée comme un système

les membres de la famille s’inter-influencent mutuellement

intérêt pour d’autres niveaux d’analyses (ex relations entre les membres de la famille)
- on accordait bcp d’importance à la relation avec les enfants, mais pas à la relation des parents entre eux, qui elle peut être importante

les relations entre les membres de la famille sont envisagées comme des TRANSACTIONS

perspective écologique

reconnaissance des relations familiales dans une perspective développementale
- flexibilité de la relation parent-enfant d’une période développementale à l’autre

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4
Q

comment sont considérées les relation parents-enfants dans le dév. de l’enfant?

A

conception classique (encore actuelle?) très ‘‘romantique’’ des relations parents-enfants

  • ex annonce de couche : fusion parent/enfant
  • ca l’air agréable d’agir comme ca donc ca a une influence sur comment les parents vont agir (influence de la culture populaire)

les conceptions évolutionnistes mettent l’emphase sur :
1- coopération ET conflit : dans les conceptions traditionnelles il n’y a aucun conflit dans la famille (on est dans l’évitant car on évite de communiquer, ou si aucune limite n,est imposée il n’y a aucun conflit). si conflit = meilleure résolution de problème, meilleure communication
2- émotions positives ET négatives : normale pour les enfants de vivre des émotions posi. et nég. les chercheurs de la conception contemporaine montre une curiosité sur ce sujet
3- stratégies adaptatives envisagées sur un continuum : préoccupation du contexte (est ce bon dans ce contexte ?). ca peut être bon dans certain contexte et parfois non. ex hypervigilence d’un enfant dans un milieu violent c’est normal, mais dans un milieu normal c’est mauvais.

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5
Q

quel est le lien avec l’attachement dans la vision de la famille pour le développement de l’enfant ?

A

1- att. anxieux/ambivalent : pourrait être utilisé dans un contexte où les parents VEULENT investir, mais ne PEUVENT pas le faire
- ex parent stressé dans un milieu socioéconomique pauvre. adaptation de l’enfant : va crier pour qu’on s’occupe de lui

2- att. évitant : pourrait être utilisé dans un contexte où les parents ne VEULENT PAS s’investir

dans cette optique, on parle d’une « NÉGOCIATION » basée
sur les dynamiques d’investissement, où les aspects
psychopathologiques associés aux styles d’attachement
deviennent plus secondaires

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6
Q

le rôle attribué aux parents dans le dév. de l’enfant : quels sont des exemples de perspectives classiques ?

A

perspectives très stéréotypées

autisme = défaillance de l’affection maternelle
- maintenant on sait que l’autisme est génétique

schizophrénie = discours parental perturbant

anorexie = mères envahissantes et perfectionnistes

  • dans certaines familles c’est vrai et ca peut créer d’autres problèmes
  • plusieurs facteurs génétiques expliquent aussi l’anorexie

ces idées supposent une influence DIRECTE et UNIDIRECTIONNELLE (de la mère à l’enfant) des parents sur le dév. de leur enfant

rôle de la mère très prédominant (même aujourd’hui)

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7
Q

ex du rôle attribué aux parent sur la délinquance :

A

les corrélations entre plusieurs dimensions parentales et le dév. de la délinquance sont significatives, mais modestes (pas très fortes)
- les recherches récentes montrent la génétique comme facteur dans la délinquance)

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8
Q

quel est l’idéologie de l’oeuvre ‘‘The Nurture Assumption’’ sur l’éducation parentale ?

A

*Rejette l’idée que la personnalité des jeunes est
influencée par l’éducation parentale.
- un autre extrême

le rôle des facteurs génétiques et le rôle des pairs a une influence sur l’adolescence et l’enfance

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9
Q

quels sont les différents styles parentaux ?

A

1- authoritative : supportive et demanding

  • démocratique
  • vont communiquer avec les enfants
  • présents pour l’enfant

2- authoritarian : unsupportive et demanding

  • autoritaire
  • se préoccupe pas vrm des besoins des enfants
  • contrôle ++
  • règles ++ (les enfants qui sont soumis vont suivre les règles à la lettre, ceux qui se rebellent n’auront pas une adolescence qui va se passer très bien)
  • punitions intenses
  • peu de renforcement lors des bons comportements
  • pas très bon pour l’adaptation psychosociale
  • peu de partage d’émotions

3- permissive : undemanding et supportive

  • enfants rois
  • peu de conflit : aucune discipline, l’enfant n’apprend pas à faire de compromis
  • les enfants ont peu de motivation
  • les compromis s’installent à l’adolescence (enfants très demandant auprès de leurs amis
  • résolution de problème difficile

4- négligent : undemanding et unsupportive

  • enfants font ce qu’ils veulent
  • aucune surveillance/affection des parents
  • parents s’occupent des enfants on/off, ca dépend de ses bons jours
  • peut être des cas de négligence (dpj)
  • mauvais développement de l’enfant (délinquance, consommation, difficulté à donner de l’affection)
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10
Q

quelles sont les limites de la typologie des styles parentaux ?

A

1- pas de style ‘‘pur’’

  • mettre des sous-catégories devient compliqué
  • peu de participant dans chaque catégorie

2- style parental peut varier selon les circonstances
- peut être influencé si l’enfant le voit 1 semaine sur 2

3- chaque parent peut avoir son style (différences entre mère et père)
- très difficile à évaluer si parents ont différents styles (conflit conjugale ayant une influence sur l’enfant)

4- l’ado est susceptible d’influencer sur le style de ses parents
- tempérament = adaptation du parent au tempérament de l’enfant

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11
Q

quelle est la recherche sur le rôle social des pairs sur l dév. de l’enfant ?

A

prolifération des recherches s’expliquant par changements dans la famille contemporaine :

  • moins d’enfants (avant les enfants apprenaient à socialiser avec les frères et soeurs)
  • plus de parents travaillant à l’extérieur du foyer
  • recours aux services de garde
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12
Q

quel est le rôle de la socialisation sur le dév. de l’enfant ?

A

socialisation = Processus par lequel un individu s’intègre à la
société et acquiert ses coutumes et ses traditions.

Processus d’apprentissage des
comportements considérés comme
appropriés dans une culture donnée.
- processus basé sur l’intériorisation des règles de la société

ces règles concernent :

  • la sécurité (ex quand on commence à marcher)
  • les rapports avec les autres (ex apprentissage de la pudeur)

l’ado a intérêt à interagir avec les autres jeunes pour situer les valeurs maintenant dans cette époque. Les valeurs des parents peuvent être outdated

l’obéissance aux attentes des parents représente la première étape de l’intériorisation des normes extérieures

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13
Q

quels sont les facteurs d’influence de la socialisation ?

A

1- le tempérament (ex tempérament difficile/lent = plus difficile d’établir des liens)
2- la qualité de l’attachement
3- l’observation des comportements chez les parents
4- le style de résolution des conflits

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14
Q

qu’est ce que le modèle de Hartup ?

A

rôle des parents :
- LES RELATIONS PARENTS-ENFANTS SONT HIÉRARCHIQUES, marquées par les obligations et l’attribution de certains rôles
- ce type de relation se caractérise par
l’asymétrie des compétences et des pouvoirs.
Elles sont marquées par l’attachement (qui
garantie la sécurité émotionnelle) et le contrôle
(qui favorise la socialisation, l’intériorisation des
règles et des codes de conduite).

rôle des pairs :
- Les relations avec les pairs sont
caractérisées par la réciprocité des
échanges et des attentes.
- Les relations d’amitié sont volontaires;
l’interdépendance est la règle dominante
- Elles assument des fonctions liées à l’acquisition des
habiletés qui régissent les liens de proximité,
comme les amitiés ou les relations amoureuses : la
capacité d’entrer en relation avec les autres,
l’engagement dans les relations intimes ainsi que la
gestion des conflits interpersonnels.

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15
Q

quelles sont les fonctions des relations AVEC LES PAIRS?

A

Aident à la compréhension et à l’acceptation des
transformations physiques liées au développement

Source de soutien lors d’événements stressants (ex.
divorce des parents, passage au secondaire)

Constituent un miroir dans lequel le jeune peut s’évaluer;
ceci contribuant à l’aider à évaluer ses compétences ainsi
qu’à se forger une identité à l’adolescence (tâches des
stades 4 et 5 de la théorie d’Erikson)

Permettent de faire l’essai d’une série d’opinions, de
philosophies et d’attitudes à l’égard de lui-même et du
monde. Commence ainsi à s’approprier ses propres
valeurs et aspirations.

l’enfant compense avec les pairs s’il a une mauvais relation avec ses parents

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16
Q

quelles sont les fonctions des relations avec les parents et avec les pairs ?

A

axe VERTICAL : relation parents-enfants :

  • caractérisée par la hiérarchie
  • obligation et attribution de certains rôles
  • asymétrie des compétences et des pouvoirs
  • marquée par l’attachement et le contrôle

axe HORIZONTAL : relation avec les pairs

  • caractérisée par la réciprocité des échanges et attentes
  • relation volontaire
  • interdépendance
  • assume différentes fonctions
17
Q

quelles sont les 3 conceptions théoriques du rôle social des pairs ?

A

1- l’approche éthologique
2- l’approche cognitivo-comportementale
3- l’approche de l’apprentissage social

18
Q

quelle est la conception de l’approche éthologique sur le rôle social des pairs ?

A

basée sur la
théorie de Darwin, les comportements qui se
maintiennent sont ceux qui ont une valeur de
survie pour les organismes
.

Selon cette approche, les interactions avec les pairs
servent au développement et au perfectionnement
des comportements sociaux adultes qui permettent
de bien s’intégrer dans le groupe.
- relation avec les pairs = adaptatif pour la survie de l’organisme

Basée sur des études avec des singes : ont
montré que les jeunes singes pratiquent, à travers
leurs jeux, les comportements qui
leur permettront de bien s’intégrer dans les
groupes adultes
- le contact avec les autres enfants
aident celui-ci à comprendre les structures
hiérarchiques.

résultats de l’étude de Harlow (singes qui s’isolent lorsqu’ils sont enfant) :
- Incapacité de s’adapter une fois adolescent à un
groupe de pairs : ils restaient isolés. Quand ils
leur arrivaient de jouer, c’était avec un autre
singe qui avait également connu l’isolement.
- Immaturité sexuelle: les mâles ne
savaient pas comment approcher une
femelle et la femelle ne savait pas
comment attirer le mâle.
- Tendance anormale à l’agressivité chez ces
singes

19
Q

quelle est la conception de l’approche cognitivo-comportementale sur le rôle social des pairs ?

A

Piaget et Kohlberg conçoivent tous deux que les
occasions de contacts avec les pairs favorisent un
développement du raisonnement des enfants.

selon piaget :
- Les rapports avec des adultes favorisent la
soumission et l’obéissance.
- Les rapports avec les pairs sont nécessaires pour
développer la capacité de remise en question et la
participation active à des décisions autonomes.

selon kohlberg :
- les contacts avec les pairs
favorisent le développement du raisonnement,
en particulier au plan de la moralité.
- Les confrontations de points de vue
différents les forcent à remettre en question
leur propre conception et éventuellement,
cela favorise l’atteinte de stades ultérieurs
dans le développement de la moralité.

20
Q

quelle est la conception de l’approche de l’apprentissage social sur le rôle social des pairs ?

A

Selon cette approche, la fonction première du
groupe de pairs est de permettre à l’enfant
d’évaluer ses compétences dans divers
domaines.

Les pairs constituent une base de comparaison
plus adéquate que des adultes pour évaluer de
façon réaliste ses propres capacités.

avec qui est-il préférable de se comparer ?
- Il ressort des travaux de Bandura
qu’il est préférable de se comparer
avec des personnes égales ou
légèrement supérieures à soi. (si on se compare à qq qui est vrm plus bon = devient décourageant, si légèrement supérieur = motivant et permet de s’améliorer, si inférieur = on gagne tjrs donc aucune motivation à s’améliorer)
- car : les personnes ÉGALES OU LÉGÈREMENT SUPÉRIEUR À SOI offrent des défis réalistes,
certaines chances d’atteindre le succès et que
cela constitue des éléments de motivation
pour améliorer la performance.

21
Q

quelle est l’interaction sociale au cours de la petite enfance (0-2 ans) ?

A

A ce stade, les relations de l’enfant s’établissent
surtout avec les adultes mais on observe
cependant quelques interactions avec les pairs

Très peu de recherches se sont intéressées aux
rapports entre bébés. La naissance de l’intérêt
pour l’étude des relations entre bébés coïncident
avec la prolifération des garderies dans les
sociétés occidentales.

Vers 10 ou 12 mois, les bébés commencent à
manifester un intérêt plus soutenu envers les
autres enfants.

Dans un environnement calme,
réunissant des enfants accompagnés
de leur mère, les bébés affichent une
préférence pour l'interaction avec
leurs pairs plutôt qu'avec leur mère.

Une recherche a d’ailleurs montré que les bébés
de 10-12 mois s’habituaient à interagir avec des
pairs connus.

1- la réponse de détresse empathique innée
2- les différences individuelles

22
Q

qu’est ce que la réponse de détresse empathique innée (à la petite enfance 0-2 ans) ?

A

phénomène ‘‘réponse de détresse empathique innée’’ : Les recherches ont montré que dès les premiers
jours, le nouveau-né placé à la pouponnière se
met à pleurer en entendant les pleurs d’un autre
bébé.
- elle se manifeste aussi tôt que 18h après la naissance

L’activité sociale des jeunes bébés est caractérisée
par l’alternance des comportements.
- Par exemple, des bébés de 6 mois vont vocaliser à
tour de rôles. Les enfants peuvent donc entrer en
contact de façon harmonieuse mais limitée.
- Certains y voient la base de la communication et la
preuve des caractéristiques innées du langage.

23
Q

quelles sont les différences individuelles à la petite enfance (0-2 ans) ?

A

Dans une étude menée auprès de bébés de 8 à
10 mois, un chercheur a noté une très grande
différence des comportements sociaux.

pourquoi (étude de papalia et martorell) ?
- Certains aspects de la sociabilité sont liés à
des traits de son tempérament.
- Les attitudes des gens qui les entourent
influencent également les bébés.

24
Q

quelle est l’interaction sociale à l’âge préscolaire (2-5 ans) ?

A

Le développement du langage constitue un
appui privilégié au développement des relations
sociales.

La qualité des interactions de jeu entre enfants
se modifie durant cette période.

On peut distinguer plusieurs types de
comportements de jeu qui indiquent une
gradation dans les interactions entre les
partenaires.

1- comportements de jeu
2- les premiers ‘‘amis’’

25
Q

quels sont les comportements de jeu à l’âge préscolaire (2-5 ans) ?

A

jeu SOLITAIRE : les enfants n’ont aucun
contact et jouent avec du matériel différent.

jeu PARALLÈLE : les enfants jouent de façon
indépendante (aucun contact), même s’ils
emploient le même matériel

jeu COOPÉRATIF : les enfants
s'associent pour la réalisation
d'un projet commun.
- projet commun = peut être assez simple (ex faire petits gâteaux avec la cuisinière de plastique)
- Bien qu'il arrive parfois
qu'on puisse l'observer
chez des enfants plus
jeunes, c'est seulement
vers l'âge de 3 ou 4 ans
que le jeu coopératif
devient plus fréquent entre deux enfants; le
jeu parallèle perdant de l’importance
26
Q

quelles sont les premières amitiés à l’âge préscolaire (2-5 ans) ?

A

Autour de trois ans, les enfants sont en mesure de
développer de l’amitié et de se faire leur premiers ‘‘amis’’

a- Les enfants expriment plus de
comportements positifs envers
des enfants qui sont leurs amis;

b- Ils font davantage d’efforts pour répondre aux
besoins de leurs amis et pour en être compris.

Plusieurs de ces amitiés sont réciproques.
Toutefois, elles sont peu stables et sont fortement
associées à la proximité et aux intérêts communs de
jeu.
- amitiés très superficielles
- basée sur le mêmes jeux
- si jamais l’ami change de jeu, on change d’ami

27
Q

quelles sont les interactions sociale à l’âge scolaire (6-12 ans) ?

A

L’entrée à l’école constitue un point tournant de la
vie sociale des enfants.

La fréquence des interactions sociales avec l’adulte
va diminuer alors que le nombre d’interactions
avec les pairs va augmenter graduellement.

Quand on leur demande combien d’amis ils ont,
les élèves de 2e année (7-8 ans) en nomment 4 en
moyenne alors que ceux de 6e année (11-12 ans) en
nomment 7.

Durant cette période, le groupe de pairs prend
vraiment une importance considérable dans la vie de
l’enfant.
- Une recherche de Bronfenbrenner auprès d’un
échantillon de plus de 750 enfants a démontré que
ceux-ci passaient en moyenne 2 fois plus de temps
avec des enfants de leur âge qu’avec leurs parents.
- les enfants se préoccupent plus de ce que pense leurs amis que leurs parents

en plus d’occuper plus de temps, L’INFLUENCE RÉCIPROQUE DES PAIRS S’ACCROÎT

Le groupe de pairs peut avoir une INFLUENCE NÉGATIVE : le sentiment d’appartenance au groupe
peut avoir pour effet d’augmenter les attitudes
négatives envers les personnes qui ne font pas
partie de ce groupe.
- comportement de délinquance s’associe souvent au groupe de pairs de cet âge

Il y a une pression à la CONFORMITÉ

ségrégation sexuelle et différence de genre

28
Q

comment est vécue la ségrégation sexuelle à l’âge scolaire (6-12 ans) ?

A

Définition: tendance à interagir de préférence avec des personnes
de son sexe

Pourquoi?
- Choix des activités privilégiées

Filles :

  • choisissent surtout des modes d’interaction relativement calmes
  • leurs activités font souvent appel à la coopération en dyade ou en petit groupes

Garçons :

  • préfèrent les activités de groupe plus turbulentes
  • préfèrent les activités avec contacts physiques et bousculades

donc : ces modes d’interactions sont incompatibles

alors, vers 8-10 ans, la ségrégation sexuelle avec les pairs est presque totale

ségrégation sexuelle encouragée socialement :
- Les activités organisées pour les enfants à cette période
sont souvent divisées selon les sexes
- Ce phénomène de séparation selon le sexe s’observe dans
plusieurs cultures

STÉRÉOTYPES +++++

  • poupées encouragent la communication (barbie qui parle à ses amies)
  • camions = peu de communication (plus d’actions/violences)
29
Q

quelles sont les différences de genre à l’âge scolaire (6-12 ans) ?

A

Les amitiés féminines diffèrent des amitiés
masculines:
- Les garçons ont plus d’amis mais leurs
relations sont moins caractérisées par
l’intimité et l’échange d’affection. Leurs
amitiés tournent autour de la pratique
d’activités communes
- L’amitié entre filles est davantage fondée
sur le partage de confidences et sur le
soutien mutuel.

30
Q

qu’est ce que la sociométrie ?

A

Procédure de NOMINATION par les pairs dans
laquelle chacun des participants (typiquement dans
une classe) est invité à émettre individuellement des
nominations d’ACCEPTATION (ex.: « qui sont ceux que
tu aimes le plus? ») et de REJET (ex.: « qui sont ceux
que tu aimes le moins? »)
- pas le droit de se nommer soi-même
- absolument nommer les gens sur la liste
- auto-rapporté = les enfants se connaissent très mal, mieux de demander aux parents/profs = source + fiable

A dominé la recherche sur les relations entre pairs
au cours des années 80 et 90

statut sociométrique

31
Q

qu’est ce que le statut sociométrique ?

A

1- POPULAIRE (12-14%)

  • score d’acceptation HAUT
  • score de rejet FAIBLE

2- REJETÉ (13-16%)

  • score d’acceptation FAIBLE
  • score de rejet HAUT

3- NÉGLIGÉ (5-7%)

  • score d’acceptation FAIBLE
  • score de rejet FAIBLE

4- CONTROVERSÉ (6-15%)

  • score d’acceptation HAUT
  • score de rejet HAUT

5- MOYEN (62-69%)
- score de préférence dans la moyenne

32
Q

quels sont les autres types d’évaluation par les pairs ?

A

1- identité des ami.es (c-à-d réciprocité)
- réciprocité = deux meilleurs amis qui pourraient avoir les mêmes caractéristiques (ex agressivité, estime de soi, etc)

2- désignations comportementales

33
Q

que représente la stabilité du statut social ?

A

30%-40% des enfants rejetés le sont sur une période de plus
de 4 ans

Forte stabilité en période de transition scolaire MALGRÉ
l’opportunité d’un nouveau départ…

Plus grande stabilité du statut social chez les enfants rejetés,
populaires et moyens

Les populaires:
• Prosociaux (facilité à garder/créer des relations amicales)
• Positivement tournés vers autrui
• Très habiles à former et maintenir des relations de
qualité
• De bons meneurs de groupe (c-à-d leadership élevé)
- en sociométrie en regarde pas vrm la popularité mais plutôt l’acceptation.. ex mean girl/joueur foot pas nécessairement aimé mais accepté!

enfants rejetés : on distingue 2 types d’enfants rejetés (dév. différent aux niveaux des problèmes) :

1- 40%-50% des enfants rejetés: agressifs (À risque pour les troubles EXTÉRIORISÉS)

  • agressif + retrait social = portrait sombre
  • agressif : délinquance, consommation, conduites sexuelles à risque
  • très rejeté à l’enfance et plus populaire à l’adolescence (car à l’ado on valorise l’agressivité, l’autonomie est augmenté à l’extrême et non-respect des règles, mais c’est cool!)

2- 10%-20% des enfants rejetés: retrait social (À risque pour les troubles INTÉRIORISÉS)
- retrait social = anxiété élevée, détresse psychologique élevée

34
Q

quelle est la variabilité dans le profil des enfants rejetés ?

A

les rejetés INHIBÉS :
- se perçoivent très négativement et
manifestent de la détresse psychologique
- plus fréquemment victimes de harcèlement
par les pairs, ont moins d’ami(e)s et la qualité de ces amitiés est plutôt
pauvre
-

les rejetés AGRESSIFS :
- ont une vision plus positive de leur
réalité sociale
- ne se perçoivent pas comme agressifs, ils trouvent leur comportement normal
- ils vont donc rencontrer d’autres jeunes agressifs et leur comportement devient acceptable
- moins victimes de harcèlement et sont en
mesure d’entretenir des relations amicales (affiliation avec des pairs
déviants)

Le rejet par les pairs évalué à 5-8 ans chez les filles est lié de façon
indirecte (via délinquance et affiliation à des pairs déviants) à des
conduites sexuelles à risque à 27 ans…
- mais on retrouve cette relation chez les garçons aussi (# de
partenaires sexuelles)