cours 10 thème 6 et 7 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les thérapies familiales? Quelles sont leurs 2 caracs communes?

A

1.Grande famille des thérapies qui interviennent auprès du couple, de l’équipe parentale et
d’autres membres de la famille.

2.Elles traitent une grande variété de problématiques, tels que des troubles psychologiques, des difficultés d’adaptation, la psychopathologie, des difficultés entre parents…en tenant
compte de leurs liens avec les relations proches.

3.Deux caractéristiques communes:
* Proposent un cadre de travail multipersonnes
* Visent les dimensions relationnelles de la vie psychique des individus

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2
Q

Qu’est-ce que la thérapie de couple?
**ne pas apprendre par coeur.

A

1.«La thérapie de couple se réfère à un ensemble d’interventions diverses proposées à des partenaires impliqués dans une RELATION INTIME, dont le but est de réduire la détresse relationnelle et de promouvoir le bien-être relationnel.»

  1. «Elle est en général proposée sous forme de SESSIONS CONJOINTES – c’est-à-dire que les deux partenaires rencontrent ensemble et simultanément le même thérapeute. »

3.«La thérapie de couple concerne non seulement les
couples hétérosexuels mariés, mais aussi les couples cohabitants, les couples de même sexe ainsi que les partenaires qui vivent séparément» Gurman et Snyder (2011)

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3
Q

Nommez les deux approches actuellement en thérapie de couple.

A

1.Thérapies qui mettent l’accent sur les distorsions cognitives

2.Thérapies expérientielles et inspirées par les théories de l’attachement

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4
Q

Expliquez les caracs des thérapies qui mettent l’accent sur les distorsions cognitives.

A

1.Thérapies qui mettent l’accent sur les distorsions cognitives** dans la perception des événements relationnels liés au fonctionnement du couple et sur les comportements et
émotions dysfonctionnels qui résultent de ces cognitions

2.Elles visent à modifier ces distorsions chez les partenaires afin de rétablir un fonctionnement ajusté du couple (Dattilio, 2010; Epstein & Baucom, 2002).

3.Exemple: Thérapie de couple comportementale intégrative (Integrative Behavioral Couple Therapy; Jacobson & Christensen, 1996)
-Développée par Jacobson
-Cette thérapie allie des aspects purement comportementaux avec des stratégies visant à promouvoir l’acceptation lorsqu’il subsiste des différences qui s’avèrent irréductibles.

**les distorsions cogni : sont des facon de traiter info qui maintien croyances, raccourcis cognitifs

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5
Q

Quelles sont les caracs des thérapies expérientielles et inspirées par les théories de l’attachement?

A

1.Elles visent à promouvoir l’intimité émotionnelle, à favoriser l’expression des besoins et la reconnaissance de ceux de l’autre et à promouvoir la «responsivité» émotionnelle.

2.Exemple: La thérapie de couple focalisée sur les émotions (Emotionally Focused Couple Therapy)
+ Proposée par Greenberg et Johnson (1988)
+ Postulat: toute personne a un BESOIN EXISTENTIEL d’avoir un contact sécurisant et émotionnellement valorisant avec une personne proche
+ Le conflit de couple ou l’insatisfaction conjugale dériverait d’un non-accomplissement de ce besoin de base

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6
Q

Qu’Est-ce que les thérapies sexuelles? Faites une ligne du temps:
1.Jusqu’à la fin des années 1960…

2.En 1974…

3.À partir de la fin des années 1980…

4.Aujourd’hui…

A

1.Jusqu’à la fin des années 1960, les difficultés sexuelles étaient considérées comme des traumatismes individuels, et donc pas en lien avec les relations de couple

2.En 1974, après la publication l’ouvrage « La nouvelle thérapie sexuelle », une variété de traitements sont apparus impliquant les couples et mettant en lien les dysfonctions sexuelles et
la détérioration de la relation

3.À partir de la fin des années 1980: virage médical avec accent mis sur les traitements mécaniques et médicamenteux des dysfonctions sexuelles

4.Aujourd’hui, des efforts d’intégration entre les thérapies de couples et les thérapies sexuelles afin de tenir compte de la globalité des dimensions sexuelles et relationnelles

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7
Q

Quelles sont les 3 étapes à travers lesquelles se sont dév les thérapies du coparentage?

A
  1. Comme partie intégrante des thérapies de famille généralistes qui visent la coordination ou la restauration du fonctionnement du sous-système coparental
  2. Thérapies visant le coparentage pour les couples en situation de post-divorce, afin de promouvoir l’unité coparentale malgré la désunion conjugale et prévenir les troubles du développement de l’enfant.

3.Création de programmes de prévention visant spécifiquement le coparentage dans des familles « intactes »

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8
Q

Expliquez la thérapie du coparentage comme partie intégrante des thérapies de famille généralistes qui visent la coordination ou la restauration du fonctionnement du sous-système coparental.

A

1.Exemple: Intervention combinant l’intervention conjugale avec l’intervention coparentale : l’Intervention Systémique Brève Intégrative (ISBI)

2.Consiste à engager d’emblée les partenaires dans le processus thérapeutique non seulement comme conjoints, mais également comme coparents

3.six séances avec une structure de trois phases:
1)clarification de la demande, définition du problème et clarification du mandat
2) Interventions directes: exploration de comment les ressources coparentales peuvent
les aider à surmonter ou à empirer le conflit conjugal
3) Synthèse du travail fait

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9
Q

Expliquez les thérapies visant le coparentage pour les couples en situation de post-divorce, afin de promouvoir l’unité coparentale malgré la désunion conjugale et prévenir les troubles du développement de l’enfant.

A

1.Exemple: Le modèle d’intervention par le pardon (Forgiveness Intervention Model)

2.À travers le pardon entre ex partenaires, elles visent à retrouver leur capacité à se soutenir mutuellement en laissant derrière le ressentiment et les blâmes réciproques par la modification des attributions négatives faites à l’autre, les émotions intenses qui suivent la séparation et les
comportements dysfonctionnels qui peuvent en découler

3.Guide l’intervention, mais ne propose pas de techniques spécifiques

  1. Autres exemples: Les interventions dirigées sur le coparentage (Directed Co-Parenting Intervention); Le programme Pères pour la vie (Dads for Life)
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10
Q

Expliquez la création de programmes de prévention visant spécifiquement le coparentage dans des familles « intactes »

A

1.Dans le but d’éviter les difficultés lors de TRANSITIONS DE VIE ou pour soutenir les familles à RISQUE PSYCHOSOCIAL (ex.: au moment de la naissance du premier enfant; parents adolescents ou situations socio-économiques précaires)

2.Exemples:
* Le Soutien à l’engagement paternel (Supporting Father Involvement): programme psycho- éducatif pour favoriser l’implication du père dans des familles latino-américaines et anglo- européennes de bas niveau socio-économique (aux É-U)
* La Fondation de la famille (Family Foundation Program) qui vise tous les parents primipares, quel que soit le niveau de risque qu’ils présentent.. Le contenu des cours est en
lien direct avec l’ensemble des facteurs de risque spécifiques à la transition à la parentalité
* Le Programme du Minnesota pour les jeunes pères (Minnesota Early Learning Design for Young Dads ) qui vise spécifiquement des jeunes pères entre 16 et 25 ans, en leur offrant des informations sur la façon de partager les tâches parentales avec la mère de l’enfant (quel que soit le statut de la relation) et sur les obstacles de la coparentalité

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11
Q

Qu’est-ce que les thérapies familiales (déf)?

A

Les thérapies familiales constituent l’ensemble de
traitements basés sur le postulat que les problèmes et
les symptômes individuels sont intimement liés aux
MODES D’INTERACTIONS entre les MEMBRES de la famille
(Hazelrigg, Cooper & Borduin,1987)

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12
Q

Quelles sont les caracs des thérapies familiales?

A

1.Elles ont comme but premier est de changer certains aspects d’un système familial

2.Elles peuvent se diriger à quelques membres de la famille, à toute la famille ainsi qu’à toutes les combinaisons générationnelles possibles

3.Divers types selon l’approche théorique, mais grande prédominance des « thérapies systémiques »

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13
Q

Quelles sont les caracs des thérapies systémiques familiales?

A

1.Elles postulent qu’un trouble psychique n’est pas une maladie qui réside dans le patient, mais plutôt le résultat d’un ensemble d’interrelations avec les membres significatifs de la famille

2.Elles ont replacé l’individu dans son contexte de vie

3.Elles considèrent que toute intervention thérapeutique, même celles ne visant que la symptomatologie individuelle, a un impact sur les relations proches d’un patient
* Explique pourquoi un changement positif chez un individu peut causer un changement négatif ou la détérioration chez un autre membre de la famille

3.Grande influence du travail social qui a toujours pris en compte l’individu dans son contexte

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14
Q

Qu’est-ce que l’ACT? Complétez les phrases suivantes.

1.L’ACT a été mise au point par … dans la fin des années …

2.Une TCC … : …

3.S’éloigne du ..

4.Diminuer le symptôme …

5.Approche__ : processus communs

6.Plus de __ études randomisées contrôlées évaluant son efficacité pour nombreuses problématiques

A

1.L’ACT a été mise au point par Steven Hayes dans la fin des années 1990

2.Une TCC 3ème vague : nouvelle relation aux vécus internes

3.S’éloigne du modèle habituel du traitement des symptômes

4.Diminuer le symptôme ≠ épanouissement

5.Approche transdiagnostique : processus communs (au-delà du dx)

6.Plus de 1000 études randomisées contrôlées évaluant son efficacité pour nombreuses problématiques

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15
Q

Quels sont les 2 principes de base de l’ACT?

A

1.La souffrance est NORMALE et est une partie INÉVITABLE de l’expérience humaine

2.Essayer d’éliminer la souffrance est le problème, pas la
solution

**On n’essaie donc pas de changer les pensées et les émotions, on change notre relation avec elles (ce qui la diff de la 1ere vague et de la 2e vague)

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16
Q

Quels sont les 2 ensembles de processus fondamentaux qui permettent de changer notre relation avec nos émotions et nos pensées? Expliquez les.

A

1.Acceptation et pleine conscience:
-Apprendre à tolérer les émotions/pensées négatives/douloureuses.
- plutôt que de les éviter

2.Engagement:
-Apprendre à savoir ce qui est important pour soi dans la vie
(valeurs)
-apprendre à déterminer soi-même des petits pas nous menant
vers nos valeurs (actions valorisées)
- Augmenter le nombre de comportements utiles

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17
Q

Quelles sont les 2 visées de l’ACT?

A

1.L’ACT ne vise pas directement les symptômes du client, leur contenu ou leur forme.
* Intervient sur la manière dont le client aborde l’émergence de ses phénomènes intérieurs pour qu’ils ne l’empêchent plus d’agir en direction du sens qu’il veut donner à sa vie.
- Elle est donc « comportementale » par l’importance accordée à l’ACTIVATION COMPORTEMENTALE dans ses objectifs thérapeutiques

2.L’ACT présente une démarche thérapeutique qui vise à altérer les processus langagiers à l’origine de l’évitement expérientiel et à développer la FLEXIBILITÉ PSYCHOLOGIQUE.

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18
Q

Qu’est-ce que la flexibilité psychologique?

A

« capacite à persister ou changer le cours d’une action, même en présence de pensées, sensations et émotions désagréables,
afin d’AVANCER en direction de ce qui est important pour la personne, c’est-àdire de ses valeurs personnelles » (Dionne, Ngô et Blais, 2013)

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19
Q

Nommez les fondements théoriques de l’ACT?

A

1.Contextualisme fonctionnel

2.Analyse du ct

3.Théorie des Cadres relationnels (TCR)

20
Q

Qu’est-ce que le contextualisme fonctionnel?

A

1.À la base, aucun comportement est fondamentalement bon ou mauvais: nécessaire d’évaluer le CONTEXTE pour comprendre sa FONCTION:
-Donc la forme du comportement (ce que l’on voit) n’est pas en soi informative

2.Ainsi, des comportements ayant une « forme » similaire peuvent avoir une fonction différente selon le contexte ET des comportements différents peuvent avoir une même fonction.
- Exemple: comportements d’évitement

3.Les comportements sont influencés à chaque instant par une multitude de facteurs:
- contextuels EXTERNES: environnement socioculturel, conséquences sociales, facteurs historiques
- INTERNES: relation entre le penseur et la pensée

4.Donc il n’y a pas de vérité objective, c’est l’utilité (ou la fonction) des comportements qui est importante pour sa compréhension.

5.Les pensées et les émotions ne sont plus des symptômes dont il faut s’en débarrasser pour bien vivre, mais plutôt des expériences normales qui ne peuvent être séparées de leur contexte d’apparition

21
Q

Qu’est-ce que l’analyse du ct?

A

1.Cherche à répondre, quelle est la fonction pour cet organisme (ex.: personne) et dans ce
contexte, de ce comportement particulier?

2.Le comportement est tout ce qu’un organisme fait, observable et non observable = une action

3.Les apprentissages prennent place dans un contexte particulier et dans l’histoire d’apprentissage unique à chaque individu

22
Q

Quels sont les 2 types d’apprentissage qui peuvent interagir entre eux et donnez leurs caracs.

A

1.Deux types d’apprentissages qui peuvent interagir entre eux:
* Conditionnement classique ou répondant (Pavlov): basé sur les antécédents du comportement; les fonctions inconditionnées (ex.: salivation) d’un stimulus (ex.: viande)
sont transférées à un autre stimulus qui le précède (ex.: son de la cloche)
* Conditionnement opérant (Skinner): basé sur les conséquences du comportement; se fait grâce aux changements que le comportement d’un organisme opère sur son environnement (ex.: rat appuie sur bouton et obtient de la nourriture)

2.L’apprentissage est plus efficace si le renforcement suit (immédiatement) le comportement importance du moment présent en thérapie

3.Nouveaux comportementalistes ont tenté d’étendre l’application des principes de l’analyse du comportement et des théories de l’apprentissage pour comprendre la complexité des
phénomènes langagiers et cognitifs = Théorie des Cadres Relationnels (TCR)

23
Q

Expliquez les caracs de la théorie des Cadres relationnels (TCR).

A

1.Théorie comportementale du langage et de la cognition de l’être humain

2.Peut être considérée comme une troisième forme d’apprentissage = l’apprentissage relationnel
- observé uniquement chez les humains dotés de langage
- se développe vers 18 mois

3.Langage = comportement opérant (dépend des conséqs, ce qui a été renforcé ds le passé)

4.OPÉRANT RELATIONNEL: le langage crée constamment des liens entre les stimuli qui modifient la façon de percevoir et de réagir à ces même stimuli

5.Par des phénomènes langagiers, l’être humain a la capacité de créer des réseaux relationnels complexes reliant entre eux les phénomènes mentaux indépendamment de leur apparence
(donc des relations arbitraires)

24
Q

Expliquez les diff étapes de l’apprentissage de la TCR (théorie des cadres relationnels).

A

1.Au début, l’apprentissage des relations n’est que UNIDIRECTIONNEL et se fait par l’entrainement (ex.: conditionnement et renforcement)
* Exemple: l’animal chat est l’équivalence du son « chat »

2.Apprentissage BIDIRECTIONNEL (ou implication mutuelle) se fait par étapes:
1)Présentation de la relation:
- le son « chien » équivaut à l’animal chien
2) Dérivation: apprentissage sans entrainement
- l’animal chien équivaut au son « chien »
- le son « chien » renvoie au mot écrit « chien »

3.La DÉRIVATION DES RELATIONS COMPLEXES (ou IMPLICATION COMBINATOIRE): capacité à faire de dérivations qui composent des vastes réseaux relationnels:
* Ces réseaux permettent de relier « tout avec tout »
- Exemple: - entrainement de 2 relations = 4 relations supplémentaires
- entrainement de 3 relations= 9 relations supplémentaires
- entrainement de 4 relations = 16 relations supplémentaires…

  1. RELATIONS ARBITRAIREMENT APPLICABLES ET TRANSFORMATION DES RELATIONS : capacité à apprendre à mettre des mots en relation, en fonction des conventions sociales arbitraires, ce qui forme un contexte verbal:
    -Exemple: apprendre que la pièce de monnaie la plus petite représente celle avec une plus grande valeur
25
Q

Est-il vrai que : Les fonctions dérivées (souvent arbitraires) sont MOINS nombreuses que les fonctions entrainées et
automatiques ? Expliquez.

A

Non, c’est plutôt l’inverse : Les fonctions dérivées (souvent arbitraires) sont PLUS nombreuses que les fonctions entrainées et automatiques = PERTE DE CONTACT AVEC LE MOMENT PRÉSENT ET FUSION COGNITIVE

26
Q

Complétez les phrases suivantes concernant l’évitement expérientiel:

1.Lorsque l’être humain tente d’éviter une expérience mentale aversive….

2.Exemple: …

  1. Ces réseaux risquent de devenir…
A

1.Lorsque l’être humain tente d’éviter une expérience mentale aversive, il se heurte à un échec, du fait de ces réseaux langagiers complexes qui RELIENT TOUT AVEC TOUT.

2.Exemple: les mots « gastro » ou « vomir » peuvent déclencher la même émotion (peur, dégoût) que l’événement concret qui en était à l’origine chez une personne anxieuse qui
essaye d’éviter des mots désagréables

  1. Ces réseaux risquent de devenir un mode d’action prédominant (« patron ») = évitement expérientiel
  2. Ainsi, chercher à faire disparaître une pensée, une émotion, ou un souvenir désagréable, conduit le plus souvent à mettre précisément au CENTRE DE L’ATTENTION ce dont on cherche à se distraire. Plus on cherche à faire disparaître une pensée ou une émotion plus cette pensée ou cette émotion sera DISPONIBLE »
    - Exemple: ne pas penser à un gâteau
27
Q

Donnez la déf de l’évitement expérientiel.

A

« La tendance à vouloir ÉVITER ou ÉCHAPPER à ses expériences privées en cherchant à modifier leur forme, leur fréquence, leur intensité, leur durée ou leur importance situationnelle même quand cela est futile ou interfère avec les actions valorisées » (Hayes, Wilson, Gifford, Follette et Strosahl, 1996)

28
Q

Qu’est-ce que l’hexaflex de l’ACT?

A

1.6 processus de base travaillés dans l’hexaflex (pour améliorer la flexibilité cognitive):
-Moment présent
-Acceptation
-Défusion
-Soi observateur
-Action engagée
-Valeurs

  1. Les interventions de l’hexaflex passent par l’usage de métaphores et d’exercices expérientiels afin de contourner les effets néfastes du langage et de ramener la personne à l’efficacité de ses comportements dans l’instant présent.

3.Métaphores:
- Façon d’ utiliser le langage à notre avantage en créant des liens entre deux réseaux de relation
- Transfert de fonction entre les deux réseaux
- Rendre des concepts abstraits plus concrets

4.Exercices expérientiels:
- Façon de contourner les pièges du langage
- Connecter la personne avec son expérience direct

29
Q

Expliquez l’acceptation (vs évitement expérientiel), hexaflex.

A

1.Démarche active de faire une PLACE aux pensées, émotions, sensations, impulsions, souvenirs, et images telles qu’elles émergent, SANS CHERCHER À LES MODIFIER/ DIMINUER/ CONTRÔLER
* Prendre conscience de nos expériences internes

2.N’est pas une fin en soi, mais plutôt une action qu’on entreprend constamment

3.Différent à se résigner, abandonner, tolérer ou contrôler

4.Consiste d’abord à explorer les COÛT ET BÉNÉFICES des stratégies d’évitement et de contrôle pour ensuite créer une attitude d’ouverture face à l’inconfort.

5.Exemple d’intervention: le QUESTIONNEMENT SOCRATIQUE afin d’explorer:
* Les stratégies passées, l’efficacité de ces stratégies, les coûts associés à ces stratégies

7.Exemple de métaphore: « LES SABLES MOUVANTS »: plus on se débat, plus on s’enlise:
* Favorise l’ACCUEIL INCONDITIONNEL des pensées,
émotions et autres phénomènes désagréables.

30
Q

Expliquez la défusion cognitive (vs la fusion), hétéraflex.

A

1.Procédé permettant à l’individu de se DÉTACHER du contenu littéral de ses pensées pour les considérer comme des phénomènes psychologiques qui ne constituent pas nécessairement des expériences réelles.

2.Changer notre relation avec nos pensées, prendre de la perspective face à elles : elles ne sont PAS LA VÉRITÉ ABSOLUE, elles sont juste des pensées.

3.Utilisée afin de créer un RECUL face aux pensées (justifications, jugements, conceptions de soi) qui limitent l’individu à agir en direction du sens qu’il veut donner à sa vie.

4.Toutefois, la fusion cognitive est un phénomène naturel et utile MAIS elle devient PROBLÉMATIQUE quand l’adhésion à
certaines règles et pensées est RIGIDE

5.Exemples d’intervention:
1)Ajouter la phrase « j’ai souvent la pensée que… » ; ajouter: « j’observe que j’ai la pensée que… »
2)Faire répéter le contenu d’une pensée à toute vitesse afin de ramener l’attention de l’individu aux caractéristiques sonores des mots et d’affaiblir les associations à une signification particulière.

31
Q

Expliquez le soi comme contexte (vs le soi comme contenu), hétéraflex.

A

1.Prendre conscience du « MOI » OBSERVATEUR:
* celui qui remarque les expériences internes, mais qui n’est pas ses expériences internes
* celui que remarque que nous sommes le contexte d’apparition de nos pensées et de nos sensations, au lieu de penser en être
l’auteur

2.Forme de défusion qui offre PERSPECTIVE additionnelle des évènements internes

3.Le soi comme contenu: lorsqu’on s’identifie excessivement à nos conceptualisations de soi
-Ceci nous amène à se comporter exclusivement en fonction de nos façons de nous percevoir, qui sont limitées, réductrices, et parfois, non objectives

4.Exemples de métaphores:
1) La gare (« soi comme contexte ») contient différents
trains qui arrivent et repartent, comme les expériences
internes passagères qui traversent l’individu au
quotidien. En se positionnant sur le quai de la gare, la
personne peut observer les différents trains (son
contenu intérieur) qui passent, et choisir de les laisser
passer ou d’embarquer selon leur utilité.
- Pour cette raison, ce soi est aussi nommé le « soi
observateur ».
2) La lampe qui éclaire des meubles dans une pièce
noire. La lampe est le soi comme contexte (celui qui
remarque), la lumière est le soi comme processus
(processus d’observation et de description) et les
meubles sont le soi concept/contenu (ma définition de
moi-même)

32
Q

Expliquez le vivre le moment présent (vs passé/futur), hétérafex.

A

1.Prendre conscience de ce qui se passe ICI ET MTN, sans jugement = apprentissage par le contact direct vs. par des règles verbales (ce quon ne veut pas)

2.Être en CONTACT avec ses cinq SENS et son expérience interne

3.Consiste à diriger l’attention de la personne sur ce qui se déroule au fur et à mesure dans le moment présent à l’intérieur de lui-même et dans son environnement.
- Afin de diminuer l’emprise des règles verbales et des conceptualisations du passé ou du futur
- Le client devient alors plus sensible à l’effet de ses comportements et à leur efficacité.

4.À travers les techniques de PLEINE CONSCIENCE telles que la respiration et la description des sensations corporelles ou la
méditation

5.Deux types de pensées qui nous éloignent du moment présent:
1) Les inquiétudes associées au future (anticipations)
2)Les ruminations, associées au passé

6.Objectif:
Passer du mode faire (centré sur le passé ou le futur) = ruminations, des inquiétudes, des actions automatiques -» au MODE ÊTRE (au moment présent)

33
Q

Expliquez les valeurs, heteraflex.

A

1.Permettent d’identifier ce qui DONNE UN SENS ou une
direction à notre VIE, la rend riche, nous donne un
sentiment de vitalité = le « carburant » de la personne

  1. Permettent d’identifier le genre de personne que nous
    voulons être, le genre de vie que nous voulons mener

3.Sont comparables à l’aiguille d’une boussole, elles
fournissent une DIRECTION à nos actions

4.Sont définies par les sphères de vie significatives de la
personne: relationnelle, professionnelle, personnelle, etc.

5.Ne sont pas des choses nécessairement fixes. Ce sont des
processus, des actions

6.Question pouvant aider à évaluer les valeurs (PAS APPRENDRE PAR COEUR):
1. Quelles sont les choses qui sont importantes pour
vous?
2. Qu’est-ce qui compte dans la vie?
3. Que feriez-vous s’il n’y avait pas d’obstacles?
4. Lors de votre anniversaire de 80 ans, lors de de
vos funérailles, qu’aimeriez-vous qu‘on dises de
vous? De ce qui vous tenait à cœur?
5. Si vous héritiez une fortune, que feriez-vous avec?
À quelles activités vous adonneriez-vous? Avec
qui?
6. Que détestez-vous chez les autres?
7. Quel était votre rêve lorsque vous étiez enfant?
8. Qui sont les personnes qui vous inspirent? Quelles
qualités admirez-vous chez ces personnes?

34
Q

Qu’est-ce que les actions engagées (vs actions impulsives), heteraflex?

A

1.Poser des gestes vers nos valeurs; développer des comportements en accord avec nos valeurs

2.Choisir ses actions de façon consciente

3.Elles sont de deux sortes :
- Permettant de poursuivre un objectif
- Permettant de se réorienter vers une valeur

4.L’engagement implique de se maintenir en mouvement vers les valeurs, par un ensemble d’actions tout en accueillant les expériences internes désagréables.

5.Donc, elles peuvent impliquer l’acceptation de l’inconfort = « risque émotionnel »

6.Stratégies pour concrétiser les valeurs en action:
création d’un plan d’action:
1)Nommer les qualités personnelles que vous aimeriez développer dans une des sphères de votre vie
2) Établir un objectif (à court ou long terme)
3) Utiliser la méthode SPORT (spécifique, positif, observable, réaliste, temporel). Dresser une liste avec plusieurs actions qui peuvent être entreprises pour avancer vers la direction de l’objectif et de la valeur
4) Hiérarchiser le niveau de difficulté que représente chaque action. Les classer en ordre croissant, de la plus facile à la plus difficile
5)Choisir une action pour aujourd’hui ou la semaine en cours, puis passer à l’action

35
Q

Expliquez les caracs de l’ACT auprès des parents. Complétez les phrases suivantes:

1.Plusieurs programmes d’intervention parentales font preuve d’efficacité, mais ce ne sont pas tous les parents…

2.Des stratégies basées sur la pleine conscience, la défusion cognitive et le soi comme contexte permettent de réaliser que …

3.L’ACT permet de baser l’intervention sur les …

4.En utilisant l’ACT, on s’éloigne de l’idée que…

5.L’apprentissage de l’… permet aux parents de …
-Indépendemment de…

6.La mise en place d’expériences durant la thérapie (ex.: jeu de rôle) permet aux parents de …

A

1.Plusieurs programmes d’intervention parentales font preuve d’efficacité, mais ce ne sont pas tous les parents qui répondent à ces programmes comme attendu, entre autres, en raison de:
- manque d’engagement des parents
- abandon de l’intervention/programme
- mise en place incorrecte ou inconsistant des stratégies enseignées

2.Des stratégies basées sur la pleine conscience, la défusion cognitive et le soi comme contexte permettent de réaliser que certains de comportements parentaux sont sous le contrôle de règles personnelles
-exemple: « être un bon parent est… », « comme parent, il faut que…. »

3.L’ACT permet de baser l’intervention sur les valeurs propres aux parents/la famille

4.En utilisant l’ACT, on s’éloigne de l’idée que l’intervenant est le seul expert

5.L’apprentissage de l’AUTOCOMPASSION permet aux parents de mieux accepter la souffrance, de développer la bienveillance envers eux-mêmes et d’être des meilleurs observateurs de leurs évènements internes sans se juger
-Indépendamment de la sévérité de la problématique de l’enfant

6.La mise en place d’expériences durant la thérapie (ex.: jeu de rôle) permet aux parents de mieux observer leurs cts internes et externes afin d’identifier les erreurs d’exécution de stratégies ou les moments où la sensibilité parentale fait défaut
-Dans un espace sécuritaire et de soutien (sans la pression de la vie réelle)

36
Q

L’intégration de l’ACT aux interventions parentales
permet d’identifier plus facilement:

A

1.la FONCTION du comportement du parent (ex.: non
exécution de stratégies apprises)

2.le MOMENT dans lequel l’intervention sera plus
efficace (ex.: en fonction des obstacles individuels ou externes)

3.les ACTIONS d’ÉLOIGNEMENT DES VALEURS PERSONNELLES
(ex.: accepter d’utiliser l’ignorance attentionnelle, même si expérience difficile à tolérer car elle permet de s’approcher de ses objectifs comme parent)

  1. les comportements parentaux afin de choisir les
    plus fonctionnels en fonction de leurs valeurs
37
Q

Technique de la matrice (voir diapo 35)

A
38
Q

Donnez qq caracs sur les services sociaux offerts aux fam en complétant les phrases suivantes:

1.L’offre de services psychosociaux et de santé est offerte selon …

2.D’autres établissements du réseau de la santé et des services sociaux (4 centres hospitaliers universitaires et 3 instituts universitaires) offrent …

3.Autres établissements publics desservent également …

4.Les centres locaux de services communautaires (CLSC) sont …

5.Même si la plupart des territoires ont les mêmes directions (ex.: DPJ, santé mentale, DITSA-DP, Jeunesse, etc.), les services…

A

1.L’offre de services psychosociaux et de santé est offerte selon
le territoire d’appartenance
* Chaque territoire est desservi par des Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et Centres intégrés
universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS)
* Au total 16 CISSS et CIUSSS à travers le Québec

2.D’autres établissements du réseau de la santé et des services sociaux (4 centres hospitaliers universitaires et 3 instituts universitaires) offrent des services spécialisés et surspécialisés et ce, au-delà de leur région sociosanitaire d’appartenance.

3.Autres établissements publics desservent également une
population nordique et autochtone

4.Les centres locaux de services communautaires (CLSC) sont la porte d’entrée pour l’obtention des services à travers l’accueil psychosociale
* Les familles peuvent appeler ou se présenter sur place.
* Un intervenant fait la prise en charge et oriente le dossier selon le besoin de la famille

5.Même si la plupart des territoires ont les mêmes directions (ex.: DPJ, santé mentale, DITSA-DP, Jeunesse, etc.), les services sur le terrain ne sont pas livrés de la même façon,
donc pas nécessairement égaux.

39
Q

Expliquez les services selon la clientèle et les besoins (ou diagnostic).

A

1.Enfants, adolescent et famille
o DPJ
o Programme agir-tôt (18 mois à 5
ans)
o Santé sexuelle
o Service crise-ados-famille-enfance
(C.A.F.E) (0 à 17 ans et leur famille)
o Jeunes en difficultés (JED): enfants de 6 ans et plus avec difficultés d’adaptation

2.Grossesse et maternité

3.Personnes âgées ou en perte d’autonomie

4.Santé mentale et dépendance

5.Déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme et déficience physique
o Soutien à la communauté
o Services résidentiels
o Services socioprofessionnels
o Services de répit, etc.

6.Etc.

40
Q

Quelles sont les distinctions entre avant 1997 et après 1997?

A

1.Avant 1997, quelques politiques provinciales et fédérales
* dont la politique nataliste de 1988

  1. 1997: Nouvelles dispositions de la politique familiale
    * s’inscrit dans un contexte social qui favorise et qui encourage la participation au marché du travail, y compris celle des mères de jeunes enfants
41
Q

Quelles sont les 3 objectifs principaux des nouvelles dispositions des politiques familiales de 1997?

A
  1. Faciliter la conciliation travail-famille
  2. Favoriser le développement des enfants dans une perspective d’égalité des chances
  3. Effectuer une réforme du soutien financier offert aux familles
42
Q

Quelles sont les 3 programmes au coeur de la nouvelle politique fam de 1997?

A

1.Réseau de services de garde à faible coût (CPE)

2.Promesse du régime québécois d’assurance parentale (RQAP)

3.Système d’allocations familiales offertes aux familles démunies

43
Q

Quelles sont les limites des politiques familiales encore présentes aujourd’hui, malgré les efforts
gouvernementaux?

A

1.Difficultés liées à l’obtention d’une place en service de garde
Ø Ex: 23 % des enfants gardés dans un service de garde reconnu utilisent une place en garderie privée non subventionnée (ministère de la Famille, 2019)

2.L’accès aux congés parentaux est tributaire de la participation au marché au travail
Ø Ex.: les congés de maternité et de paternité sont liés à l’aspect biologique de la parentalité = les familles biparentales hétérosexuelles sont celles qui obtiennent le meilleur soutien de l’État lorsqu’ils ont un enfant

3.L’obtention du crédit d’impôt remboursable varie selon le revenu, le nombre d’enfants et le statut conjugale

**Donc, même si cette politique se veut universelle, dans la réalité, elle n’arrive pas à répondre aux besoins de l’ensemble des familles québécoises

44
Q

Donnez la déf de l’humilité culturelle.

A

« Engagement dans un processus AUTORÉFLEXIF CONTINU, une AUTOCRITIQUE constructive de ses propres pratiques, valeurs et attitudes ainsi qu’une OUVERTURE et une FLEXIBILITÉ face à celles des autres » (Wright, 2019 dans Rivard et al., 2021)

45
Q

Quelles sont les caracs de l’humilité culturelle?

1.Elle se base sur…

2.Elle vise …

3.Le développement de l’humilité culturelle est un processus…

A

1.Elle se base sur l’écoute, l’empathie, l’authenticité relationnelle, l’équité dans les rôles et sur l’établissement d’un partenariat égalitaire et respectueux (Wright, 2019 dans Rivard et al., 2021)

2.Elle vise à éviter une compréhension stéréotypée des différentes cultures

3.Le développement de l’humilité culturelle est un processus propre à chaque personne

46
Q

L’humilité culturelle met de l’avant l’importance d’un partenariat famille-services, car :

A

1.Elle implique la participation de chacun dans la construction de l’intervention auprès de l’enfant et dans la création d’une co-expertise

2.Elle favorise l’entente entre les familles et le personnel sur les
objectifs de l’intervention perçus comme une co-construction

47
Q

Pratiquer l’humilité culturelle dans nos interventions permet de:

A

1.Offrir des services de qualité adaptés à la réalité de chaque famille

2.Créer un réel partenariat et un climat d’échange avec les familles

3.Développer des stratégies internes propres à chq intervenant