Cours 10, Pt. 2 - Approche transdiagnostique Flashcards
Qu’est-ce que sont les approches transdiagnostiques?
Des traitement qui s’appliquent aux mêmes mécanismes sous-jacents à différents troubles de santé mentale, sans développer un protocole précis pour un dx spécifique
o Elles se situent donc en dehors des frontières habituelles des critères diagnostique du DSM
Quelles sont les 3 types d’approches transdiagnostiques?
- Les principes appliqués de manière universelle pour tous les troubles anxieux (ex. Coping Cat)
- Les traitements modulaires (exemples le programme MATCH-ADTC de Chorpita et al.)
- Les traitements qui ciblent des mécanismes communs (exemples dans diapos)
Quels sont les 3 exemples de traitements centrés sur les mécanismes partagés?
- Protocole unifié
o Cible la conscience des émotions, la tolérance, la régulation émotionnelle - Intervention de groupe basée sur l’activation comportementale et l’exposition
o Cible l’évitement et le retrait - La thérapie comportementale intégrative
o Cible les comportements mésadaptés, les déficits dans la résolution de problèmes et les déficits dans les habiletés sociales
Quelles sont les conséquences de la comorbidité chez les jeunes qui présentent un trouble anxieux?
o Une plus grande sévérité de symptômes
o Un moins bon pronostic
o Une durée d’intervention plus longue
o Problèmes scolaires
o Isolement social
o Rejet ou intimidation
o Problèmes de sommeil
o Difficultés comportementales
o Problèmes concernant les relations avec les autres
o Décrochage scolaire
o Idéations ou gestes suicidaires
o Abus de substances
Quelles sont les conséquences des troubles anxieux du jeune sur les familles de ces jeunes?
Les familles de ces enfants sont plus à risque de stress parental, de symptômes anxieux ou dépressifs, de problèmes financiers ou de couple ou encore d’utilisation des pratiques parentales dysfonctionnelles (p. ex., agressivité, contrôle excessif, négligence).
Vrai ou faux.
Plusieurs études montrent que les enfants qui présentent une comorbidité entre un trouble anxieux et un TDAH ont autant de difficultés comportementales et cognitives que ceux ayant un TDAH sans comorbidité.
Faux.
Ils ont plus de difficultés et ces difficultés peuvent interférer avec la TCC des troubles anxieux.
Quelles sont des adaptations afin de pallier les difficultés associées au TDAH dans la TCC des troubles anxieux?
o Avoir un plan bien établi pour la rencontre pour diminuer les négociations
o S’attarder à l’organisation de l’environnement de travail et à la structure des rencontres pour favoriser la disposition de l’enfant
o Porter attention aux objets qui se trouvent dans le bureau de l’intervenant et qui pourraient distraire l’enfant
o Avoir une zone destinée au travail et une autre réservée au jeu
o Aménager une zone de détente
o Terminer la rencontre dans une salle commune (p. ex., une salle de réunion), un gymnase ou dans la cour d’école
o Si la rencontre se déroule au retour de l’école, débuter avec un jeu afin de favoriser une meilleure transition
Pourquoi les pauses sont importantes pour les jeunes anxieux et avec un TDAH?
Elles permettent à l’enfant de bouger et de se reposer cognitivement.
o Déterminer à l’avance avec le jeune le nombre de pauses et leur durée.
o Elles peuvent être prises à des moments fixes ou à des moments choisis par l’enfant (p. ex., lorsqu’il se sent fatigué ou qu’il lui est difficile de se concentrer).
o Lors des pauses, l’enfant peut se dégourdir, boire de l’eau ou raconter une anecdote à l’intervenant.
o Il peut aussi écouter de la musique ou jouer à des jeux, comme « Fais-moi un dessin ».
Comment est-ce qu’on peut adapter la restructuration cognitive?
- L’enfant identifie un modèle (p. ex., un sportif, un chanteur, un acteur) qui serait illustré avec une bulle de pensée aidante sur une affiche.
- Cette affiche pourrait être collée sur le réfrigérateur ou dans la chambre de l’enfant.
- Si l’enfant a de la difficulté à générer des pensées alternatives, l’intervenant pourrait suggérer d’élaborer une pensée aidante qu’il pourrait transporter avec lui dans toutes les situations anxiogènes et celle-ci pourrait être écrite discrètement en dessous de son soulier.
- Utiliser des exemples du passé peut être plus concret pour certains enfants.
Comment est-ce qu’on peut adapter l’exposition aux enfants avec un trouble anxieux et un TDAH?
- Dessin
- Un collage avec ses réussites lors de l’exposition
- Se prendre en photo lors des séances d’exposition et faire un montage et le présenter à d’autres
- Jeux de rôles
- Le sondage
Pourquoi les renforcements sont importants pour les jeunes?
- Soutiennent l’engagement de l’enfant et de valorisent ses efforts
- Promouvoir le comportement centré sur la tâche ou le respect des règles en thérapie (p. ex., respecter les tours de parole, faire preuve de politesse).
Vrai ou faux.
La littérature montre que les renforcements sociaux sont plus efficaces.
Vrai
o Féliciter l’enfant lorsqu’il est concentré ou lorsqu’il fournit un effort pour rester attentif
o Lui dire qu’on apprécie qu’il participe
o Garder du temps à la fin des rencontres pour faire une activité avec l’enfant pour :
Le féliciter de son assiduité et sa motivation
Favoriser le lien thérapeutique
Favoriser certaines habiletés cognitives (p. ex., mémoire, attention, planification)
Comment est-ce qu’on peut ajuster les types d’interventions utilisées aux enfants qui ont une comorbidité?
- Ajouter de l’éducation psychologique sur le TDAH pour le jeune et ses parents, pour comprendre comme le trouble peut avoir un impact sur la TCC des troubles anxieux
- Partager des connaissances sur les pratiques éducatives efficaces dans la gestion des comportements associés au TDAH, comme ceux liés à l’opposition.
- Apprendre à distinguer l’anxiété de l’opposition
Quelles sont les 9 adaptations les plus fréquentes de la TCC avec des jeunes anxieux et qui ont un TDAH?
1) L’utilisation de renforcements lorsque l’attention est dirigée vers la tâche ou lorsque l’enfant démontre les comportements désirés (p. ex., rester assis, écouter les consignes);
2) L’utilisation de matériel visuel;
3) Des consignes ou des explications courtes et simplifiées;
4) La répétition des consignes par l’enfant pour s’assurer de sa compréhension;
5) Des pauses fréquentes;
6) Des mouvements physiques lors de la présentation des stratégies d’intervention;
7) L’utilisation du jeu afin d’augmenter l’aspect ludique de la thérapie;
8) L’utilisation de rappels visuels ou sonores afin de ramener l’attention de l’enfant vers la tâche;
9) Éviter les tâches qui sollicitent l’attention partagée de l’enfant (p. ex., écouter l’intervenant et écrire en même temps)
Quel est l’élément clé du succès lorsqu’on intervient auprès des jeunes anxieux et TSA?
La participation parentale!!
Parce que la généralisation des acquis est favorisée.