Cours 10 Flashcards

1
Q

Chronologie de la vie de Sigmund Freud 19e siècle

A

1856 : Naissance de Sigismund
Schlomo Freud, à Freiberg, en Moravie (aujourd’hui Pribor, en République Tchèque).
1860 : Installation de la famille Freud à Vienne, à la suite de problèmes financiers rencontrés par Jacob Freud.
1873 : Sigismund débute ses études à la faculté de médecine.
1876 : Premières publications dans le Bulletin de l’Académie des sciences.
1882 : Pratique comme médecin à l’hôpital général de Vienne; rencontre Josef Breuer.
1885 : Obtient une bourse lui
permettant de travailler auprès de Charcot, à la Salpêtrière.
1886 : Ouvre son cabinet à Vienne, et épouse Martha Bernays.
1887 : Rencontre Wilhelm Fliess, avec qui il entretiendra une importante correspondance jusqu’en 1904.
1891 : Publication de Contribution à la conception de l’aphasie.
1896 : Première utilisation du terme psychoanalyse par Freud.
1897 : Début de l’auto-analyse, dite aussi analyse originelle.
1899 : Publication de L’interprétation du rêve.
1902: Fondation de la Société psychologique du mercredi.

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2
Q

Chronologie de la vie de Sigmund Freud 20e siècle

A

1905 : Publication de Trois essais sur la théorie de la sexualité.
1908 : Premier Congrès International de psychanalyse, à Salzbourg.
1909 : Freud est invité en Amérique afin de prononcer cinq conférences à la Clark University.
1910 : Fondation de l’Internationale Psychoanalytische Vereinigung.
1911-1912 : Défection d’Adler et Steckel; Jones fonde un Comité secret.
1913 : Publication de Totem et Tabou.
1914 : Défection de Jung.
1915-1918 : La guerre met en veille les activités collectives (revues, congrès).
1920 : Publication de Au-delà du
principe de plaisir.
1923 : Premiers signes du cancer de la mâchoire de Freud.
1926 : Freud annonce qu’il renonce à participer activement à la vie du mouvement psychanalytique.
1927: Publication de L’Avenir d’une illusion.
1930 : Publication de Malaise dans la civilisation.
1933 : Avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler, la psychanalyse est condamnée comme « science juive ».
1934-1935 : Jones met en oeuvre une politique de collaboration avec les nazis au nom du « sauvetage de la psychanalyse ».
1938 : Freud quitte Vienne pour Londres.
1939 : Mort de Freud, à Londres, le 23 septembre.

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3
Q

Observations sur Freud

A
  • A oeuvré dans plusieurs domaines avant de fonder la psychanalyse.
  • Semble avoir traversé une longue période d’instabilité identitaire, marquée par la présence de divers mentors importants.
  • Au moment de publier « L’interprétation du rêve », Freud n’est plus l’homme insécure qu’il a été jadis. Il se montrera dès lors assuré et particulièrement bien articulé.
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4
Q

Définition de la psychanalyse

A

« Psychanalyse est le nom : 1) d’un procédé d’investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine accessibles; 2) d’une méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fonde sur cette investigation; 3) d’une série de conceptions psychologiques acquises
par ce moyen et qui fusionnent progressivement en une discipline scientifique nouvelle. »

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5
Q

L’inconscient, tel que défini par Freud

A

Au sens topique, ses contenus sont…
- Des « représentants de la pulsion »
- Régis par les mécanismes spécifiques du processus primaire, notamment la condensation (gauche ; affects convergent vers une seule représentation centrale) et le déplacement (droite ; le passage de la charge d’affect à un autre)
- Ne peuvent avoir accès au préconscient et au conscient que dans des formations de compromis, après avoir été soumis à la censure (exemple du lapsus - favoriser les associations libres) )
Cartographie du psychisme, en cherchant une correspondance avec le substrat ou non
Les contenus de l’inconscient sont des charges d’affects ; si tôt qu’on pose le doit sur les affects, ils deviennent autre chose (si on formule l’inconscient en image, ce n’est plus de l’inconscient)

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6
Q

L’inconscient, tel que défini par Freud (au sens topique)

A

Au sens topique, ses contenus sont…

  • Des « représentants de la pulsion »
  • Régis par les mécanismes spécifiques du processus primaire, notamment la condensation et le déplacement
  • Ne peuvent avoir accès au préconscient et au conscient que dans des formations de compromis, après avoir été soumis à la censure
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7
Q

L’inconscient, tel que défini par Freud (au sens dynamique)

A

Au sens dynamique, ses contenus sont…
- Le refoulé (part d’acquis et de phylogénétique - déjà un inconscient en naissant et noeuds d’affects changés par l’expérience)
Inconscient pas découvert par Freud (mais a davantage théorisé l’inconscient et de son traitement en médecine/en psycho)

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8
Q

Sexualité et pulsions

A

Sexualité : Excitations et activités procurant du plaisir, et qui sont reliées à l’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental, mais qui ne sont pas réductibles à l’assouvissement de ce besoin (il peut donc y avoir plaisir sexuel sans qu’un besoin ait été répondu). - exemple : nourrisson au stade oral qui boit du lait (apaisement des tensions)

Libido : Énergie fondamentale de l’individu, à la base des pulsions sexuelles (Freud est matérialiste donc libido = fait du corps, pourrait en parler en terme de calories, d’hormones)
Libido à zéro implique que la personne est morte selon la pensée Freudienne
- Pulsions de vie (Eros) - font que l’individu reste en vie, force de liaison (liaison mentale lorsqu’on relie des idées ensemble, liaison sociale = communication et tisser des liens relationnels) - visent l’abaissement des tensions, ce qui procure du plaisir
- Pulsions de mort (Thanatos) - déliaison à l’échelle mentale (idées se défont, exemple de la schizophrénie) et sociale (isolement, si au prise avec une charge, besoin de faire quelque chose avec pour ne pas passer à l’acte, vise l’abolition des tensions/destruction de toute forme de diffusion de la tension - coupure)
Pulsions de mort au service des pulsions de vie (ex. : relation abusive) - façon de ne pas aller plus loin vers la mort
Ex. : se nourrir = pulsions de vie (manger, instance de liaison, on incorpore des aliments, auto-conservation, abaissement des pulsions) et pulsions de mort (si on mange de la mal bouffe, pas de l’auto-conservation, nuit à la survie de l’organisme, penchant de l’humain chez la destruction)
Ex. : sauter en parachute = contre-intuitif ; pulsions de mort : on saute vers la mort & pulsions de vie : on ouvre le parachute (soulagement, apaisement)

Angoisse : Tension libidinale accumulée et non déchargée

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9
Q

Première topique

A

Conscient : Système « perception conscience »; situé à la périphérie de l’appareil psychique. - plus petite zone du psychisme, aucune information stockée dans le conscient - information remplacée par d’autre information
Préconscient : Système dont les contenus sont accessibles au conscient. - ne s’y trouvent pas au moment présent - souvenirs (rappel d’anciens moments présents)
Inconscient : Système comprenant les contenus jugés inadmissibles au conscient. (conscient peut jamais se retrouver la - se manifestent avec des images mais les contenus restent dans l’inconscient)
Deuxième topique complète le premier topique

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10
Q

Deuxième topique

A

Ça : Instance qui représente le pôle pulsionnel de la personnalité. - la seule instance présente à la naissance - obéit au principe de plaisir - satisfaction du plaisir immédiat - intolérance à la frustration - comportement sans considération de l’environnement extérieur ou des conséquences

Moi : Instance responsable de trouver des compromis entre le Ça et le Surmoi. - prend les décisions - régit par le principe de réalité - doit considérer l’environnement extérieur - doit considérer l’environnement, le pôle pulsionnel, et le ça
Si n’écoute pas le ça, le moi ressent de la fierté, sinon, culpabilité du surmoi
Mécanismes de défense (souvent automatisés, inconscients)

Surmoi : Instance qui juge, joue le rôle de censeur à l’égard du Moi.

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11
Q

Stades psychosexuels

A

Oral : Stade à partir duquel la différenciation des instances s’opère; succion, morsure; enjeu du sevrage et du contact à la réalité. (enfant doit réaliser qu’il existe séparément de la mère - oral = première zone contrôlée par l’enfant)

Anal : Contrôle rend possible la propreté, première demande sociale. (enfant capable de se contrôler alors qu’il ne pouvait pas avant - mot préféré est le «non» ; plaisir à le dire ; plaisir de frustrer ; dilemme de faire plaisir ou non aux parents - vit d’un fort clivage amour-haine - angoisse de l’abandon - du clivage à l’ambivalence (enfant capable d’éprouver de l’amour et de la haine en même temps pour le même objet)

Phallique : Début du génital; stade de la curiosité. - mot préféré « pourquoi » - angoisse de castration : si yen a pas, est-ce qu’on peut avoir et on en a, est-ce qu’on peut le perdre (viennent d’apparaître chez l’enfant) - identité corporelle (cherche un modèle) - voit l’impact de ses questions
- Complexe d’Oedipe : Épreuve essentielle dans la structuration de la personnalité et l’orientation du désir. - passage d’une relation dyadique à un tiers sociale (peut se retrouver dans chaque type de famille) - comment est-ce qu’on passe d’un stade à l’autre ? résolution et maturation biologique* (qu’on soit prêt ou non)
Période de latence : pas d’enjeu psychosexuel
Génital : Réactivation des enjeux de l’enfance au moment de la puberté.

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12
Q

Enjeux reliés aux stades

A

Conflit psychique : Lorsque des exigences contraires s’opposent.
- Manifeste : Entre un désir et une exigence morale, par exemple. (
- Latent : Déguisé, s’exprime à travers le conflit manifeste, un symptôme, un désordre de la conduite, un trouble de caractère, etc.
Fixation : Manque ou excès de gratification. - enfant qu’on ne gratifie pas oralement, il y aura un manque et donc fixation - une fixation n’est pas nécessairement pathologique (ex. : perfectionnisme bien vécu dû à une fixation au stade oral)

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13
Q

Utilité et limites de l’hypnose

A

Breuer et Freud développent la méthode cathartique (cas de Anna O.). - symptôme disparaît après qu’on se rappelle de l’événement traumatique

Charcot utilise l’hypnose afin de démontrer l’origine psychique des symptômes hystériques.

Quels sont les désavantages du recours à l’hypnose? pas d’effets durables ; pas tout le monde qui peut descendre dans une transe hypnotique ; facile de créer de faux souvenirs

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14
Q

Association libre

A

Consiste à exprimer toutes les pensées (idées, images) sans discrimination, et de manière spontanée.

Inapplicable dans toute sa rigueur. - Filtre même si capable de parler assez vite - observe la parole dans un cadre contrôlé soit la thérapie

Ce que l’on remarque ainsi :

  • Silences
  • Lacunes du discours
  • Lapsus
  • Les coq-à-l’âne
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15
Q

Analyse du rêve

A

Selon Freud, le rêve est la « voie royale vers l’Inconscient ».

Processus à l’oeuvre : déplacement, condensation, symbolisation…

Quoi regarder?

Comment utiliser le rêve en thérapie? Le fait d’évoquer le rêve, va permettre à la personne d’évoquer des aspects associatifs

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16
Q

Transfert

A

Processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent…
…sur certains objets.
…dans le cadre d’un certain type de relation (dont la relation thérapeutique).

Il s’agit, entre autres, d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité prononcé. Lorsque l’on déplace un patron relationnel significatif (dont le thérapeute)

Classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique d’une thérapie, son installation, ses modalités, son interprétation et, éventuellement, sa résolution.
Thérapeute silencieux, si le client sent le jugement, ça aide à comprendre que le jugement vient de lui-même et non d’une autre personne
Permet de déterminer la structure de la personnalité du client (fixation à un certain stade psychosexuel) et agir en conséquence

17
Q

Contre-transfert

A

Ensemble de réactions inconscientes du thérapeute à l’égard de son patient et, plus particulièrement, au transfert de celui-ci.

D’abord compris comme un élément essentiellement négatif, nuisible, le contre-transfert est souvent considéré, à notre époque, comme un précieux outil.
Inévitable - révélateur de ce qui se passe en thérapie, de la condition centrale du patient - éprouvant
Psychologue peut se sentir envahi

18
Q

À propos de la thérapie proposée

A

Qu’est-ce que la guérison, selon la psychanalyse freudienne? Résoudre un conflit

Comment déterminer que la cure est bel et bien terminée?

Que signifie « résoudre » un conflit inconscient? La résolution implique le remémoration, la répétition et la perlaboration (donner un sens à ce qui n’en faisait pas auparavant). - But : énergie dévolue aux symptômes au service de gratification pulsionnelle adéquate

La cure : un processus inductif ou déductif? pas de points objectifs, toujours à évaluer, lorsque la personne n’éprouve plus de le besoin de consulter (se sent mieux), variables contrôlées par le thérapeute -> donc inductif dans la mesure qu’on accumule de données brutes et qu’ensuite on formule des hypothèses ; si on voit les résultats que ça donne, si on s’appuie sur la théorie pour comprendre ce qui se passe en séance -> déductif

19
Q

Opposition entre Melanie Klein
(1882-1960) et Anna Freud
(1895-1982)

A

Kleiniens : approche centrée sur la relation d’objet, les psychoses et les troubles narcissiques. -> relation mère-enfant

Annafreudiens : approche centrée sur le complexe d’Œdipe. - conflit psychosexuel

Middle Group : entre les deux, indécis (Winnicott, Bowlby, Balint).

Lutte interne a figé le mouvement

20
Q

La psychanalyse au Québec

A

Parmi les pionniers : André Lussier. - Annafreudien

Revues « Trans » (1992-1999) et « Filigrane » (1992-).

Société psychanalytique de Montréal (SPM).

Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d’intervention clinique et culturelle (GIFRIC).

De plus en plus en marge des milieux hospitaliers et universitaires.

21
Q

Postulats généraux de la psychanalyse

A

La psychanalyse est fondée sur le déterminisme de l’inconscient. À noter que ce déterminisme est plus complexe que le lien « cause X&raquo_space;> effet Y ». En fait, il serait plus juste de parler du surdéterminisme de l’inconscient.
Rappel :
Un phénomène est dit « surdéterminé » lorsqu’il n’est pas dû à une cause précise, mais bien à un ensemble de causes en interaction les unes avec les autres.
L’inconscient s’exprime à travers divers déguisements : le lapsus, l’acte manqué, le rêve, le symptôme.
Le symptôme est le substitut du contenu refoulé. Ce contenu refoulé se rapporte à la sexualité infantile de l’individu.
Les pulsions sont d’origine biologique.
Les pulsions entrent en conflit avec les impératifs de la culture, c’est-à-dire les interdits sociaux.
L’appareil psychique se structure à travers les stades psychosexuels. Chaque stade comporte un conflit à régler.

22
Q

La psychanalyse est-elle une science?

A

La psychanalyse est une science interprétative, c’est-à-dire qu’elle cherche à conférer un sens aux contenus psychiques et aux comportements.

À noter qu’une interprétation est une « explication non légaliste »(pas une explication fondée sur une loi): plutôt que de s’appuyer sur des lois physiques, l’interprétation prend assise sur des construits élaborés et sans cesse révisés (dans le cas de la psychanalyse, la révision s’effectue au moyen de l’expérience clinique). Cette méthode de validation est dite « herméneutique ».

Le cadre psychanalytique et l’association libre permettent d’étudier le psychisme humain avec une méthode semblable aux sciences empiriques (observation et accumulation de faits psychiques menant à la formulation d’hypothèses par la suite testées dans la clinique).
Pas de preuves puisque pas de lois physiques.

Par ailleurs, puisque la neuropsychanalyse implique l’opérationnalisation des notions freudiennes en s’appuyant sur le substrat neurophysiologique ainsi que la formulation d’hypothèses vérifiables expérimentalement, nous pouvons classer celle-ci parmi les sciences dites explicatives, au sens nomologico-déductif du terme.
La parole en premier lieu, parce que parole du sujet

23
Q

Impacts de la « troisième grande vexation »

A

Mise en évidence des forces inconscientes : « le Moi n’est pas maître dans sa propre maison ». - Nos gestes échappent à notre volonté/notre conscience

La conception freudienne s’applique à montrer comment les contraintes (par ailleurs comprises comme nécessaires à la survie) du monde social affectent la vie pulsionnelle et le développement des névroses.

La théorie du développement psychosexuel, encore très en vogue à ce jour, a notamment été empruntée par de nombreux humanistes.

Rayonnement majeur de la psychanalyse dans divers domaines de la connaissance : psychologie, anthropologie, philosophie, littérature, médecine…

Populaire en Europe et en Amérique du Sud, la psychanalyse a subi des transformations en profondeur dans sa version nord-américaine (place importante à l’individu, à la volonté/au contrôle). En effet, les théoriciens de l’Ego Psychology mettent l’emphase sur les fonctions du Moi (zones sans conflits, volonté s’exerce à partir de là), et ce, tout en délaissant une part du déterminisme de l’inconscient et des pulsions.

24
Q

Critiques de la psychanalyse

A

La dérive vers la « physique occulte » a nui à la crédibilité de la psychanalyse. Exemples : l’accumulateur d’orgone (énergie transcendante qu’on peut canalyser pour guérir les gens et influencer les phénomènes atmosphériques) et le cloudbuster (affecté la pluie) de Wilhelm Reich.

Après la mort de Freud, notamment à cause des oppositions théoriques entre kleiniens et annafreudiens, le courant psychanalytique est devenu particulièrement dogmatique (« plus freudien que Freud »).

Si la psychanalyse a continué à évoluer sur le plan théorique (pensons à l’apport de Bion, Winnicott et Kernberg, par exemple), son essor a été ralenti par des argumentations abstraites trop loin de la réalité clinique.

Parce qu’elle traite et intègre la biologie, le développement, la psychopathologie individuelle et les phénomènes sociaux, notamment, la psychanalyse est sans doute l’approche la plus complète en psychologie. Elle serait d’ailleurs la seule à disposer d’une métapsychologie (à travers les points de vue économique, dynamique et topique).

Par conséquent, elle offre des pistes de compréhension par rapport aux problématiques cliniques les plus complexes.