Cours 1 : Introduction Flashcards

1
Q

Niveaux du modèle écologique du développement humain

A
Ontosystème 
Microsystème 
Mésosystème 
Exosystème 
Macrosystème
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Q

Ontosystème

A

vécu personnel/individuel; expérience proche à chacun; chaque individu

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3
Q

Microsystème

A

milieu dans lequel l’individu est en interaction/relation avec d’autres individus ! Pas délimité de la même façon selon les auteurs (sur la tâche commune, etc.); ex : famille, école (au primaire), classe à l’université; dépend des situations.

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4
Q

Mésosystème

A

influence d’un microsystème sur un autre microsystème ; ex : parents d’un enfant rencontrent les professeurs (rencontre parent/école), climat famille nocif à un impact le comportement à l’école de l’enfant (influence négative ou positive)

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5
Q

Exosystème

A

règles, lois et aux institutions ; tangible/formel/écrit à quelque part ; ex : charte des droits et libertés, code civil, UdeM, ordre professionnel, code de déontologie.

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6
Q

Macrosystème

A

correspond aux idéologies, aux valeurs, aux préjugés et aux tabous d’un environnement social donné

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7
Q

Choronosystème

A

Dimension temporelle; transformation des différents niveaux systématiques à travers le temps temps; tous les niveaux systémiques changent et s’influencent dans le temps
La vitesse de transformation n’est pas la même à tous les niveaux. Par exemple, il est en général plus rapide d’opérer un changement drastique à l’échelle microsystémique qu’à l’échelle macrosystémique.

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8
Q

Idéologie

A

Ensemble d’idées; système de pensée qui influence notre manière de réfléchir et d’agir ; on peut s’y opposer tout en étant influencé par elle

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9
Q

Exemple du capitalisme

A

préconise la propriété privée et l’exploitation maximale des ressources, productivité, performance et consommation) -> accessible à seulement une partie de la population, psychologues cotés, prix élevé des thérapies, durée des suivis (à court terme avec des résultats mesurables), thérapies standardisées (production en chaine) qui peuvent nuire au travail (anxiété avec 15 séances), une personne est fonctionnelle/active sur le milieu du travail est vue comme moins problématique, cas de ADHD dû aux demandes de performance/de compétition
Valeurs? Performance, productivité, consommation
Préjugés ? Personnes qui ne produisent pas beaucoup sont mal vues surtout si sans raisons -> paresse ; regard critique de la pauvreté (c’est son choix, de sa faute)

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10
Q

2 conceptions du problème corps-esprit

A

Monisme : Conception qui postule que l’être humain est composé d’une seule substance (au sens large) ; le corps et l’esprit sont une seule et même substance
Dualisme : 2 substances ; corps et esprit

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11
Q

Types de monisme

A

Matérialisme : Capitalisme ; l’être humain en entier est de la matière/du biologique ; psychanalyste freudienne ; Skinner ; agir directement sur le corps ; médicamentation psychiatrique ; tangible

Idéalisme : Une seule et unique substance et c’est l’esprit ; contraire du matérialisme ; tout notre contact au monde repose sur l’esprit ; matière = dérivé de l’esprit (une chose existe seulement parce que l’esprit le conçoit) ; extrême : le monde extérieur n’existe pas (juste la réalité de l’esprit qui est vraie)

Théorie du double-aspect : Parfois confondu avec le dualisme ; Spinoza : substance divine qui est partout, esprit et corps dérivent de cette substance primordiale ; monde fait essentiellement d’ondes (matière n’est pas substance fondamentale de l’univers)

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12
Q

Types de dualisme

A

Interactionnisme : l’être humain est composé d’un corps et d’un esprit ; les deux s’influencent ; le corps et l’esprit ont deux origines distinctes

Émergentisme : différence de l’interactionnisme = le corps (vient en premier) produit l’esprit et corps & esprit s’interinfluencent

Épiphénoménisme : Corps produit l’esprit, mais l’esprit n’influence pas le corps ; esprit n’a pas d’importance

Parallélisme psychophysiologique : 1er modèle qui a servi aux études en labo au 19e siècle ; corps et esprit en parallèle ; corps est équivalent de l’esprit et vice versa ; selon la rapidité de la réaction du corps on étudie ce qui se passe de sa tête ; on étudie l’observable pour déterminer l’inobservable

Harmonie préétablie : arrangé d’avance ; corps et esprit, mais l’un n’influence pas l’autre même si on a l’impression que oui ; tout est coordonné à l’avance par le divin ; pas de causalité, tout repose sur Dieu (God’s plan)

Occasionnalisme : problème de modèles : deux substances distinctes -> comment peuvent-elles s’influencer ? Si elles peuvent s’influences, elles partagent la même nature -> il peut y avoir influence l’un sur l’autre si présence d’un pont (Dieu) ; peu avoir influence ou pas ; une région du cerveau qui sert de pont

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13
Q

Conclusions du problème corps/esprit

A
  • Les conceptions sont nombreuses et, malgré nos connaissances actuelles, il n’est pas possible d”en identifier une qui supplante toutes les autres devant l’absolu
  • La popularité d’une conception repose notamment sur l’environnement culturel.
  • Nous adoptons tous, explicitement ou implicitement, l’une ou l’autre de ces conceptions ***
  • La conception défendue n’est pas sans conséquences sur la compréhension des phénomènes humains (tant pour ce qui est de la recherche que de l’intervention). Monisme matérialisme
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14
Q

Nature

A

Le comportement naturel est universel, c’est-à-dire présent chez tous les êtres humains. Il répond à des lois généralisables à l’humanité. Son origine est biologique. Exemple : besoins fondamentaux et secondaires ; génétique

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15
Q

Culture

A

le comportement culturel est propre à un groupe social et n’est pas généralisable à l’ensemble de l’humanité. Son origine est environnementale. Exemple : prohibition de l’inceste (supérieur au besoin fondamental de contact physique)

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16
Q

Opposition entre le biologique et le culturel

A

Vers la névrose si la nature et la culture s’opposent. Quote de Freud. Dépend de la culture (exemple de l’agressivité). Besoin de trouvé un compromis entre les pulsions et le contexte social.

17
Q

Méthodes employées pour étudier les questions « où finit la nature ? » et « où commence la culture ? »

A

Observation de comportements humains d’origine purement naturelle
- enfants sauvages
- isolement d’enfants nouveau-nés
Observation de comportements animaux d’origine culturelle
- Grands signes anthropoïdes Culture pas une particularité de l’être humain

18
Q

Conclusions du débat nature/culture

A
Plusieurs penseurs (philosophes, psychologues, sociologues, anthropologues) considèrent la nature et la culture comme des construits théoriques et non comme des réalités distinctes Nature & culture sont impossible à distinguer 
Dit autrement, nature et culture renverraient à une seule et même réalité
19
Q

Deux positions radicales de comment appliquer, au domaine de la psycho, la conclusion selon laquelle la nature et la culture sont intriquées l’une dans l’autre ?

A

Nature : Influence de l’hérédité. Prédéterminisme génétique.
Culture : Influence de l’environnement. Renvoie à la tabula rasa. Différences significatives viennent de l’apprentissage et de l’interaction avec l’environnement. Sans nier l’existence des gènes.

20
Q

Si nature et culture séparées (?)

A

En séparant nature et culture, on suppose l’action individuelle et additive des facteurs innées (nature) et environnementaux (culture)
Toutefois, les facteurs innés et environnementaux peuvent également interagir

21
Q

L’interactionnisme

A

Rend compte de l’influence entre la nature et la culture
Plus précisément :
- Le milieu social influence la formation du génotype (totalité des gènes d’un individu)
- Le phénotype se développe à partir du génotype à cause de l’influence du milieu social (phénotype c’est l’expression de certains gènes d’une manière ou d’une autre)
- Le phénotype influence le milieu social (ce qui se répercute sur son environnement)

22
Q

Le cas spécifique de la psychopathie

A

Génotype : « Gène de la psychopathie » Affaissement de certaines enzymes de dégradation; trop de sérotonine; développement et sous développement de certaines régions du cerveau
Phénotype : L’expression, généralement en termes symptomatiques, de la psychopathie Comportements antisociaux, manque d’empathie/de remords, impulsivité, narcissisme important
Milieu social : Stimulation du génotype et réaction au phénotype Peut avoir l’activité cérébrale correspondant à la psychopathie sans avoir toutes les caractéristiques comportementales si non présence d’abus et protection du milieu social bienveillant (diathèse-stress)

23
Q

Pertinent de porter attention à « nature » et « culture »

A

Encore aujourd’hui, il arrive que des conduites humaines soient jugées pathologiques en fonction de critères dit « naturels »homosexualité ; instinct maternel ; homo-parentalité (développement normal de l’enfant ; dommages fait par l’homophobie ; chez les hommes gais et pères - doubles perversion)
Inversement, des modèles sociaux sont parfois considérés comme des absolus (évolution par rapport à l’ordre naturel) Anthropologie - assimilation - traumatisme des populations touchées
L’adoption d’un point de vue polarisé sur la question du rapport entre la nature et la culture peut avoir des conséquences regrettables sert un agenda à la société conservatrice

24
Q

Conception traditionnelle de la science

A

Tentative de classer systématiquement des observations empiriques selon des critères rationnels (qui permettent également des observations). Ainsi :

  • La science comprend l’observation empirique
  • La formulation d’une théorie
  • La vérification de la théorie
  • La révision de la théorie
  • L’énoncé des prédictions
  • La vérification des prédictions
  • La recherche de relations s’apparentant à des lois
  • La science traditionnelle postule le déterminisme des phénomènes étudiés
25
Q

Déterminisme

A
Une conception est dite déterministe lorsqu’on émet l’hypothèse que le comportement peut être compris en fonction de lois causales 
Selon Taylor (1967), le déterminisme est une doctrine philosophique qui « affirme qu’il existe pour tout événement des conduites, telles que, si elles sont présentes, l’événement en question est inévitable » Existe des causes qui, lorsqu’identifiées, permettant des prédiction exactes. Peut croire au déterminisme sans connaître les causes (juste postuler qu’elles existent)
26
Q

Plusieurs formes de déterminisme

A

Biologiques : gènes, hormones, etc.
Environnemental : température, intensité lumineux, etc.
Socioculturel : symboles, codes sociaux, etc.
Psychique : interprétations conscientes, conflits inconscients.

27
Q

Deux limites du déterminisme

A

La surdétermination : un phénomène est dit « surdéterminé »lorsqu’il n’est pas dû à une cause précise, mais bien à un ensemble de causes en interaction les unes avec les autres
Le rôle du hasard : le hasard expliquerait en partie certains phénomènes. Puisque le hasard rend impossible des prédictions parfaites (ce que visent les défenseurs du déterminisme), il faudrait alors se contenter de probabilités

28
Q

Indéterminisme

A

les scientifiques et penseurs qui adhèrent à l’interdéterminisme reconnaissent le rôle du hasard et renoncent donc aux prédictions exactes Approche rigoureuse, mais reste pas complètement impartial ; ex. : thérapeute influence la thérapie; impossible d’étudier la mémoire en direct - sitôt qu’on étudie un phénomène, on le transforme.
Par ailleurs, ces scientifiques et penseurs sont également d’accord avec le principe d’incertitude, de Heisenberg : en étudiant un phénomène on modifie celui-ci.

29
Q

Autodéterminisme (non-déterminisme)

A

Les causes fondamentales du comportement sont issues de la personne elle-même. Ajoutons que cette personne n’est pas soumise à des lois préétablies; elle est libre Un sujet conscient peut se défaire des déterminants environnementaux et inconscients et poser des choix qui sont libres (comportement indépendant de toutes causes physiques et psychiques) - Humanisme pur et rude postule que l’être humain à cette capacité
Le comportement est indépendant de toute cause physique et psychique

30
Q

Arguments avancés afin que soit délaissée la recherche de liens absolus de cause à effet

A

la surdétermination, le rôle du hasard ainsi que l’existence potentielle du libre-arbitre

31
Q

Deux révisions de la conception traditionnelle de la science

A

Conception de Popper (1902-1994)

Conception de Kuhn (1922-1996)

32
Q

Conception de Popper (1902-1994)

A

Ne croit pas que la première étape soit l’observation empirique, car celle-ci est toujours sélective Toujours présence de biais
La science est une façon de mettre à l’épreuve les solutions proposées à un problème
La méthode scientifique comporte trois composantes : les problèmes, les théories (solutions proposées) et la critique

33
Q

Critères qui permettent de distinguer une théorie scientifique d’une théorie qui n’est pas scientifique (Popper)

A

Respecter le principe de réfutabilité
Formuler des prédictions risquées Pas de valeur si conception décrit des éléments généraux
Renoncer aux postdictions pour valider la théorie Postdictions = expliquer après coup, construire une explication en perspective de ce qui s’est déjà passé

34
Q

Conception de Kuhn (1922-1996)

A

nsiste sur le fait que la science est une activité hautement subjective
La science se caractérise par une succession de paradigmes de la connaissance
Paradigme = point de vue largement accepté dans un domaine d’étude; dit autrement, il s’agit d’une ensemble de croyances, de valeurs et de techniques partagées par un groupe scientifique.
Selon Kuhn, la « science normale » consiste à examiner les implications d’un paradigme
Anomalie = observations récurrente qu’on ne peut expliquer au moyen d’un paradigme existant et qui entraîne, tôt ou tard, le remplacement d’un paradigme par un autre.

35
Q

Stades de développement d’une science donnée

A

Stade préparadigmatique : Existence de factions opposées, de conceptions rivales, qui se font la concurrence pour définir l’object et la méthodologie d’une discipline donnée Écoles de pensée différentes en compétition les unes contre l’autres
Stade paradigmatique : L’activité scientifique est guidée par un paradigme donnée. bref, la « science normale ».
Stade révolutionnaire : Lorsqu’un paradigme existant est remplacé par un autre. Une fois la substitution terminée, le nouveau paradigme génère la science normale. Shift avec la neurosciences.

36
Q

Grandes lignes qui ressortent de ce module

A

En tant qu’observateurs de l’histoire de psychologie, notre compréhension est inévitablement baisée par le contexte culturel dont nous provenons.
La conception corps/esprit défendue (et qui n’est pas indépendante du contexte culturel) a un impact sur la manière de concevoir l’être humain
Bien que la « nature » et la « culture » soient des construits et non des réalités en soi, le langage scientifique tend à circonscrire les deux.
Il existe plusieurs conceptions différentes pour établir ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas.

37
Q

Questions corollaires à celle de l’existence du libre-arbitre

A

l’humain est-il responsable de ses actes ? Si oui, dans quelle mesure ?
Comment intervient la «liberté » dans le cadre d’une psychothérapie, par rapport à la capacité de choisir de l’individu ? Et par rapport à ce qui l’influence (inconscient, environnement) ?
Comment le psychologue et le chercheur se distinguent-ils de la personne souffrante en ce qui concerne la capacité de libre-arbitre ?