Cours 10 Flashcards
Le concept de soi à l’âge scolaire
Un concept de soi («moi») plus raffiné
Organise observations : dégage qualificatifs, traits
Ce changement se produit entre 8 et 11 ans
Comparaisons sociales
se comparer à plusieurs (c. une) personnes
Compétences c. comportement précis
Traits: positifs et négatifs
Nuances
Développement cognitif
- la structure du moi
La structure du «moi» change (grâce dév. cognitif)
Peut considérer plusieurs aspects (combine, compare… déduit)
Comprend qu’un trait est associé à des désirs et cause comp.
Développement cognitif
- le contenu du moi
Le contenu du «moi» change:
- Point de vue d’autrui (grâce théorie esprit) (infère ce qu’ils pensent, l’incorpore dans «moi »)
Soi réel c. soi idéal (attentes intériorisées)
Un grand écart nuit à l’ES et peut entraîner tristesse, désespoir, dépression.
Influences socio-culturelles
Conversations élaboratives avec parents:
«moi» complexe, cohérent
Au-delà de la famille, info d’autres groupes sociaux, des amis
Contenu influencé par la culture
Ex.: réfère au groupe, aux relations (Chine)
c.
réfère propres attributs (US)
L’estime de soi à l’âge scolaire
- Rétroactions, comparaisons
- ES plus réaliste
- ES se différencie
Structure hiérarchique (dès 6 - 7 ans)
- Estime de soi générale (combinaison domaines)
- les domaines spécifiques, pas tous même poids
Enfants et ados: l’apparence en a beaucoup
Estime de soi et ses bénéfices
- Différences individuelles plus stables avec le temps
- ES, auto-évaluation dans un domaine
- Valeur accordée activités
- Succès aux activités
ES générale faible:
anxiété, dépression, antisocialité
ES générale élevée :
sociable, ajusté, consciencieux
Ce qui influence l’estime de soi
- Culture
ES enfants en Asie < enfants ÉU
(même si leur perf. académique est plus élevée)…
Valorise la modestie (mesure ES … appropriée?)
Enfants Afro-américains ont ES un peu plus élevée (c. caucasiens)
- Liens familiaux, fierté ethnique
(mais l’exposition à la télévision aurait l’effet contraire
Ce qui influence l’estime de soi
- Genre, stéréotypes
G < F
- ES langue, arts:
- ES sociale
(acceptation sociale, amitiés proches)
F < G
- ES math, sciences
- ES athlétique
- ES physique
Accent apparence ↓ ES un an plus tard (filles, 5 à 8 ans)
Ce qui influence l’estime de soi
- Parentage
- Démocratique: accepté, compétent
- Contrôlant/surprotecteur : inadéquat
Contrôlant/critiques: faible ES, dépend autres (risque) - Permissif: ES (trop) élevée
+ souci constant autres pensent d’eux = narcissisme
(va mal si défi, problèmes ajustement)
ES enfants ces dernières décennies en Am. Nord
*Éviter éloges exagérées et encourager défis optimaux *
Attribution d’accomplissement
Attribution : explication cause(s) d’un comp./performance
Vision des habiletés: malléables ( avec efforts) ou fixes?
Attributions de maîtrise:
Attribuer succès aux habiletés (perçues comme malléables)
Attribuer échecs à facteurs pouvant être changés (ex. effort)
Impuissance acquise:
Attribuer échec aux habiletés (perçues comme fixes) : si difficile, se sent impuissant, n’essaie pas
Attribuer succès à facteurs hors de son contrôle (ex. chance)
Types d’attributions et types de buts
- Maîtrise
-> Buts d’apprentissage
Comment améliorer ses habiletés, faire des progrès
Persistance, effort, …succès
Types d’attributions et types de buts
- Impuissance acquise
Buts de performance
- Comment éviter une mauvaise évaluation; obtenir une bonne évaluation
- Anxiété, évitement…échec
- Moins défis, stratégies, de méta-cognition et d’auto-régulation
Cercle vicieux
Messages des adultes pour les attributions accomplissement
Vision des habiletés (fixes?)
… prophéties auto-réalisatrices
Lien entre les notes des enfants et le jugement du parent est plus fort quand ce dernier est fixe (c. malléable)
Compliment basé sur le processus (effort)
mieux que…
Compliment basé sur la personne (trait)
Enfants ayant faible ES en reçoivent plus, effet délétère accentué (+ honte suite à échec)
Influences sur les attributions d’accomplissement
- jugement de la personne
Jugements sur la personne (trait) au lieu de décrire le travail fait, les efforts et les stratégies effectuées
Mène à une vision fixe des habiletés
Néfaste même si jugements sont «positifs»
Si on attribue perf. à ce qu’il est (ex. brillant!) va craindre les échecs, peur de perdre son «titre»
Compliment basé sur le processus (vs. personne): communique que les habiletés sont malléables
Messages des enseignants
Formulent but d’apprentissage? de performance?
Soutenant, positif
… plus participation, succès, croyance aux efforts
c.
Peu soutenant
… attributions externes pour succès, retrait, échecs
Groupes d’enfants + à risque: Filles
Faible SSE
Minorité ethnique
Différences culturelles
Influences sur les attributions d’accomplissement
Vision des habiletés malléables : Asie > US
Suite à un casse-tête: Mères chinoises: Portent + attention à l’échec, commentaires à propos de la tâche (promouvoir effort)
Mères US: Plus de compliments
… Ensuite (sans mère) enfants chinois se sont plus améliorés.
Favoriser approche de maîtrise
Intervenir pour diminuer l’impuissance acquise
«Entraînement»
Tâche assez difficile…Faire face à l’échec… rétroaction «tu peux y arriver en essayant plus fort»
Suite aux succès: « tu as vraiment travaillé fort sur celui-là»
Focaliser sur la maîtrise de la tâche/l’amélioration (c. notes/comparaisons aux autres)
Montrer des stratégies efficaces, soutenir auto-régulation
- Défi optimal, valoriser efforts, rétroaction juste et privée, coopération, scaffolding c. comparaison, publiciser succès
Développement affectif à l’âge scolaire
1) Émotions liées à la conscience de soi
Honte/culpabilité (transgression);
Fierté (accomplissement) même si aucun adulte présent
- Fierté ou culpabilité; relie succès/échec à aspect du soi
- Honte: surtout si pas son contrôle ou blâmé
Suite à une transgression:
Enfant ressent culpabilité: habituellement bien ajustés
Enfant ressent honte: risque de dépression, colère et d’agression.
Développement affectif à l’âge scolaire
2) La compréhension des émotions
Causes nommées: internes (ex. pensée)
- Émotions multiples
plus conscients,
en rapporte plus d’une
comprend mieux émo. liées conscience soi
fierté = joie succès + joie qqn a reconnu
- Réconcilie infos, même contradictoires
- Soutenue par cognition, exp. sociales
- Contribue à l’empathie, la prosocialité
Développement affectif à l’âge scolaire
3) L’auto-régulation émotive
Dès 10 ans, change de type de coping, façon adaptée
- Avec expériences, connaît mieux façons appropriées, utilise stratégies verbales surtout
«pour pas être puni» → par souci émotions de l’autre - Auto-efficacité émotionnelle = se sentir en contrôle de l’expérience émotive (lié ES, optimisme)
Stratégies de coping en état de stress
- Coping centré sur le problème
Quand les situations semblent modifiables
Identifier les difficultés
Décider quoi faire
Stratégies de coping en état de stress
- Coping centré sur l’émotion
- Quand le coping centré sur le problème ne fonctionne pas
- Les situations semblent non-modifiables
Interne, privé - Contrôler détresse
Déterminants de l’auto-régulation émotive
- Parents
Parents: sensibilité, aide
Enfants humeur +, empathiques, prosociaux
Étude: 5 ans 7 ans 10 ans
parentage auto-rég. émo qualité amitié
Déterminants de l’auto-régulation émotive
- Culture
Étude: mise en situation, enfants au Népal rural c. ÉU
hindous (cache colère) c. bouddhistes (pourquoi colère?)
Développement moral
Règles sont intériorisées + en +, fil du temps
Quand réfléchit activement à propos du bien/mal:
tient compte + infos
gains en prise de perspective récursive
Compréhension + flexible des règles morales
(tient compte de plusieurs variables, ex. intentions, contexte)
Développement moral suite
+ en + en mesure de juger acceptable de frapper qqn (ex. se défendre, protéger enfant)
Vérité n’est plus toujours bonne, dès 7 - 8 ans
Mentir …
- Cultures
Chine: ok si par modestie, ou pour soutenir groupe
Canada: soutenir un individu
Complexité des raisons des gens, pour cacher vérité
Compréhension des conventions
Liens entre conventions sociales et impératifs moraux sont plus clairs
Ex. distinguent conventions sociales avec c. sans raison
(si bonne raison, plus près de convention morale)
Rôle du contexte et des intentions pour juger de la gravité d’une transgression de convention
Ex. Brûler un drapeau (Accident? Public? Pays injuste?)
Niveau de connaissances affecte aussi
Compréhension des droits individuels
Lorsque les enfants défient l’autorité des adultes, ils le font généralement dans le domaine personnel
Les notions de choix personnels/droits individuels améliorent la compréhension morale
Ex. liberté d’expression, de religion (dès 6 ans)
loi qui discrimine certains = mauvaise loi
Imp. droit individuels pour société juste
Mais: Limites aux choix individuels… Ils décident en général sur la base morale
Culture et compréhension morale
Enfants diverses cultures raisonnent de façon similaire à propos de:
- Conventions sociales
- Conventions morales
- Intérêts, choix personnels (pas touche!)
ÉU, Corée
Principes moraux (c. autorité) prévalent
quand droits ou bien-être de qqn est en jeu
Comprendre la diversité et les inégalités
Dès début période scolaire, les enfants associent le pouvoir et les privilèges aux personnes blanches et les statuts inférieurs aux personnes de couleur.
Parents caucasiens hésitent de parler d’ethnicité (?)
Mal informés: messages diffusés alentours, les médias
Attitudes biaisées
Étude: École été, groupes sociaux (Tshirts diff. couleurs;
messages implicites, ex. affiches “Jaunes” = gagnants)
Messages “appris” si enseignants endossent c. ignorent distinctions de statut des groupes
Préjugés et développement des préjudices
Préjugé: Jugement (ex. groupe) formé à l’avance, qui oriente les dispositions d’esprit face à ce groupe
Préjudice: Atteinte portée aux droits, intérêts, bien-être
Préjugés dès 5-6 ans
Caractéristiques positives attribuées au blancs
- Les enfants blancs évaluent leur groupe positivement, les autres groupes négativement
- Les enfants des groupes minoritaires font du favoritisme envers le groupe majoritaire plutôt qu’envers leur groupe
Préjugés faiblissent vers 7 - 8 ans
À cet âge, tous les enfants préfèrent propre groupe
- Plus d’attention aux traits intérieurs
- Capables de catégoriser à partir de plusieurs variables
Peut à la fois être différent (apparence) et semblable (gestes, émotions, pensées, etc.)
- Déclin des attitudes négatives (exprimées)
- Disent qu’il est mal (immoral) de discriminer
- Mais discriminent (inconsciemment)
Préjugés implicites/explicites
Étude: sensibilité implicite aux attitudes dominantes
Visages (races ambiguës)
- Les enfants blancs ont plus souvent catégorisé les personnes heureuses comme étant blanches et les personnes fâchées comme étant afr-am. ou asiatiques
- Les enfants afro-américains, eux, n’avaient pas ce biais
Vers 10 ans, les enfants commencent à éviter de parler de race afin de ne pas paraître biaisés (comme le font la majorité des adultes)
Plus de préjugés raciaux si…
Une vision fixe, rigide, figée et non modifiable des traits de personnalité ( l’autre est “bon” ou “mauvais”; ignore motifs, circonstances) en se fiant à info limitée
Estime de soi + démesurée (justifier position avantageuse)
Un monde social où les gens sont classés en groupes (adultes catégorisent davantage et soulignent les distinctions, enfants moins d’interactions interraciales)
École diminue préjugés
Exposition, enseignement, discussion dommages de la discrimination, empathie
Favoriser le contact inter-groupe, figure autorité s’attend
- Statuts égaux
- Buts communs
Groupe d’apprentissage coopératif diversifié…
+ d’amitiés interraciales (mais seulement du groupe)
diminue préjugés et discrimination, même subtile
Réduire les préjugés
Contact (long-terme)
- Comprendre, valoriser différences
- Connaître torts causés par préjudices
Discuter variables influençant traits; malléabilité des traits…
Plus enclins à vouloir passer + temps avec autres et à aider membres groupes désavantagés … le faire renforce vision de malléabilité des traits
Les relations avec les pairs
Le groupe de pairs
Grand désir d’appartenance à un groupe
- Groupe avec ses codes, valeurs, structure sociale
- Se forme à partir de la proximité et de similarité
- Certaine stabilité, dépend si même classe l’an prochain
- Adopte des pratiques (se vêtir, parler, se comporter):
rapprochement, identité - Expérience, acquisition habiletés sociales
apprentissage de l’organisation sociale
Exclusion
Évaluer si bien ou mal: complexité du raisonnement
(mal, en général)
«Justifiée » : si menaçait fonctionnement du groupe
Évincer, parfois injustement, souvent avec agressivité relationnelle
Enfant évincé perd occasions de dév. habiletés sociales
Groupes formels (ex. scouts) : évite problèmes des groupes informels
Les relations avec les pairs
L’amitié
Les qualités personnelles, répond aux besoins/désirs, confiance
Le choix devient plus sélectif (surtout filles + exclusives; demandent + proximité)
Souvent similitudes, mais dépend aussi occasions (ex. diversité en classe?)
L’amitié peut durer des années, surtout si plusieurs contextes
Stabilité, résolution conflits (apprend : engagement émotif)
Effet dépend type d’enfants : prosocialité ou agressivité?
Agressivité opère à l’intérieur de ces liens de proximité
Préférence sociale (PS)
«Qui aimes-tu le plus? Qui aimes-tu le moins?»
Populaire (plusieurs vote positifs)
Rejeté (plusieurs votes négatifs)
Controversé (plusieurs votes, + et - )
Négligé (peu de votes)
Moyen (nombre moyen de votes + et - )
Popularité perçue (correspondance modérée à PS)
« Qui, crois-tu, est admiré(e) par la plupart des autres ?
L’acceptation par les pairs
Plus accepté (apprécié): compétence sociale élevée, plus amis et meilleure relations avec eux
Acceptation: prédicteur puissant de l’ajustement
Rejeté
nombreux problèmes émotifs et sociaux
Un facteur de risque: problèmes futurs importants (décrochage, dépression, antisocialité, etc. )
Ces enfants, plus jeunes: piètre auto-régulation émotive, stress (faible SSE, parentage insensible/coercitif)
L’acceptation par les pairs
Les comportements sociaux des enfants contribuent, par ce qu’ils évoquent chez leurs pairs
Populaires
Populaire - prosocial: compétence sociale/académique
Populaire - anti social: défie autorité, compétence sportive, agression relationnelle
Controversés : cpt hostiles et prosociaux, ont amis
Négligés : ajustement, habiletés sociales
Les comportements sociaux des enfants contribuent, par ce qu’ils évoquent chez leurs pairs
- Populaires
Populaire – prosocial : compétence sociale + acad.
Populaire - anti social : (statut diminuera) oppositionnel, sportif, agression relationnelle
Controversés : cpt hostiles et prosociaux, ont amis
Négligés : ajustement, habiletés sociales
Rejetés
Rejeté - agressif : conflits, inattention, impulsivité, déficit interprétation, blâme autres
Rejeté - retiré : timide, passif, maladroit, attentes négatives, inquiets
… Rejetés :
- Exclusion très tôt, enfreint apprentissage social, acad.
- Si aucun ami: problèmes ajustement sévères
- Risque d’intimidation chez les deux types rejetés (surtout enfants retirés); enfants agressifs risque intimidateur
Aider les enfants rejetés
Plusieurs interventions! Plupart visent habiletés sociales
Effets: compétence sociale, acceptation (suivi un an)
Combiner :
- Tutorat académique
- Entraînement à la prise de perspective et la résolution de problèmes sociaux; attributions internes et modifiables
- agressifs: peu de responsabilisation
- retirés: impuissance acquise
- Enseignants: Aider pairs à modifier opinion (réputation)
- Qualité relation parent-enfant
Intimidation par les pairs
Attaques verbales et physique, une forme d’abus
De 5-12% des enfants «intimident »
8-20% sont victimisés à répétition
- Augmentation du “cyberbullying” à l’approche de l’adolescence, moins de différences genre (filles préfèreraient cette méthode anonyme (c. face à face)
- Cyberbullying et intimidation traditionnelle: concomitants
- Victimes de cyberbullying dénoncent moins les attaques
Intimidation par les pairs
- Cibles
Ciblent victimes déjà rejetées, pour préserver statut; expliquerait pourquoi pairs aident peu
Intimidation plus fréquente quand enseignants perçus moins justes/bienveillants; élèves jugent “correct”
- Déficits socio-cognitifs chez intimidateurs, dont ES démesurée, fierté des attaques, manque de culpabilité
Risque d’être ciblé: trouble intériorisé, tempérament inhibé, apparence physique fragile, attachement résistant, parentage controlant/surprotecteur (→ dépendance, faible ES → air craintif)
Victimisation
La victimisation : stress chronique et système physiologique de réponse au stress altéré (cortisol)
Victimisation anxiété, dépression, pensées suicidaires
Entre le tiers et la moitié des victimes intimident aussi (les enfants les plus rejetés, ayant subi pire parentage) donc risque problèmes d’ajustement sérieux
Aider : concept soi, habiletés sociales (amis), comment répondre
- Changer l’environnement: instaurer codes contre l’intimidation, enseigner comment intervenir, surveillance adultes, promouvoir les comportements prosociaux, surveillance des parents (activités internet)
Stéréotypes de genre
Traits de personnalité
(fort, dominant c. douce, dépendante)
Proviendrait de leurs observations, et du traitement des adultes
Ex.
Type d’aide offerte (maîtrise, G)
Compliments pour accomplissements (G) c. obéissance (F)
Les rôles de genre à l’âge scolaire
Matières scolaires, “pour les…”
G: math, sports, mécanique
F : langue, arts
Stéréotypes… intérêts… compétence (perçue)
Stéréotypes des adultes
Ex. Opinion mère (compétence math) influence choix de carrière de leurs filles
Progrès! Majorité d’enfants (Canada, France, ÉU) en désaccord avec l’idée que les mathématiques sont une matière de “gars”
Flexibilité des stéréotypes de genre:
«Est-ce que les gars et les filles…»
Chevauchement des caractéristiques M et F (augmente à partir de 7 ans)
Capacité d’intégrer nombreux indices sociaux distincts, réalisent que le sexe ne détermine pas traits, comp.
Mais plusieurs n’approuvent pas la violation des normes! (surtout pour garçons)
Pour eux, ressemble à de la transgression morale
Décrire autres enfants…
G: traits, intérêts (ex. aime camions)
F: apparence physique (ex. porte robe)
Malgré meilleure flexibilité,
ségrégation «pcq pas mêmes
intérêts, style de communication»
Identité de genre et comportements
Les filles et les garçons ne suivent pas la même trajectoire
Garçons: plus masculins
Filles : moins féminines
Identité de genre inclut ces auto-évaluations:
- Correspondance au genre (quel point similaire)
- Satisfaction liée au genre (quel point confortable)
- Pressions à se conformer aux rôles de genre
Si peu similaire et ressent pression: difficultés
Relation parent-enfant
École, amis, loisirs… moins de temps avec parents !
Si parentage a été démocratique, plus facile à cet âge
- pensée logique: raisonnement plus efficace
- plus de respect pour les connaissances du parent
Discuter ouvertement et prise de décision conjointe
enfants plus ouverts au point de vue du parent quand besoin d’obéissance
Co-régulation: graduellement + contrôle à l’enfant
Co-régulation… superviser de plus loin
communiquer attentes
enfants informent
base de coopération, respect mutuel
Mères passent plus de temps, en savent davantage
Plus de temps avec enfant de même sexe
Chaleur/implication + supervision + éviter coercition… enfants plus compétents (social et académique)
Fratrie
Source de soutien, entraide
Rivalité augmente âge scolaire
(si reçoit moins, en souffre)
Comparaisons
plus si même sexe et proche en âge
effet nocif accentué si parent stressé, si par père
Cherche à se distinguer
Parents bons «médiateurs» ↓ animosité
Bienfait si bonne relation; risque si conflits destructeurs
Familles diverses :
Enfant unique
≠ «gâté»
Bénéfices : ES, motivation, perf. académique, nb et qualité amitié (mais acceptation groupe pairs un peu plus difficile)
Chine (loi «1 enfant» dans régions urbaines denses)
Bénéfices cognitifs, académiques, sécurité émotive
Familles diverses :
Parents de même sexe
20 à 35% des couples ♀ sont parents
5 à 15 % des couples ♂
(majorité, d’un mariage hétérosexuel antérieur)
Études sur les parents de même sexe
Parents aussi engagés et efficaces (même parfois plus)
Enfants: même santé mentale, relations avec pairs, rôle de genre, qualité de vie
Familles diverses:
Parents de même sexe
Études échantillons nationaux: ajustement des enfants relié à autres facteurs que l’orientation sexuelle des parents
Relation parentale chaleureuse, école soutenante et relations positives avec d’autres familles homosexuelles peut protéger contre les effets négatifs des moqueries/harcèlement des autres enfants.
Familles diverses:
Parent célibataire
Confusion possible : «Non-marié» = «single»/célibataire
«Cohabiting couples» : Couples non-mariés (jplus communs chez couples jeunes et peu éduqués) = moins stables que couples mariés.
Parent élève enfant seul (vs. «cohabiting couples»)
Vaste majorité (90%) sont des mères
Taux mères adolescentes a diminué; taux adulte a augmenté
Familles diverses:
Parent célibataire
ÉU: plus probables au sein familles afro-américaines
(non-mariée et/ou sans co-parent)
Taux + élevé surtout dû aux emprisonnements et mortalité
Parmi ceux qui demeurent dans la communauté:
En tant que père qui co-habitent (de + en +) :
Autant impliqués, même plus, que pères d’autres ethnicités
+ Cohabitation, + Implication paternelle
Être mère célibataire augmente difficultés financières
Celles-ci liées problèmes ajustement enfants
Pas de père impliqué:
plus problèmes cognitifs
- plus antisocialité
(c. faible SSE mais mariés)
Bénéfices si père soutenant :
↑ risque trouble de conduite chez enfants si père antisocial
Divorce
Taux ont augmenté entre 1960 et 1985, puis plateau
Enfants passent en moyenne 5 ans famille monoparentale
Divorce ≠ 1 événement
= transition, associée plusieurs changements
Stressant pour les enfants, ↑ risque probl. ajustement, mais plupart s’adaptent bien
Divorce
- Conséquences immédiates
Conflits
Diminution revenus, déménagement
Stress, dépression, anxiété maternelle,
désorganisation à la maison
Quantité/qualité contact père diminuent souvent, (surtout si conflit)
Discipline moins positive
20 à 25% des enfants présentent problèmes sévères (c. 10% familles intactes)
Divorce
- Réactions varient selon
–> Âge de l’enfant
Plus jeunes se blâment; anxiété, colère;
Plus vieux peuvent réagir fortement, surtout si conflit intense et faible supervision;
Certains aînés aident, mais risque si demandes exagérées
–> Tempérament
Divorce accentue problèmes des enfants «difficiles»
–> Sexe : plus risque pour garçons, probl extériorisés, défi pour parents avant et après divorce
Moins coping et moins de soutien émotif reçu
Divorce
- Conséquences long-terme
Améliorations ajustement pour plupart, en moins de 2 ans, mais scores moins élevés (c. famille intacte):
- ES, compétence scolaire, socio-affective
- Temp. diff. : risque décrochage, dépression, antisocialité
- Problèmes intimité, sexualité
Certains : probl. relationnels long-terme
Qu’est-ce qui prédit le mieux l’ajustement?
Entraînement pour mères : progrès LT relation, coping enfant
Divorce
- Garde
Quand mère a la garde, le contact avec père est IMP.
- Pour garçons, vont mieux quand père a garde
Famille intacte mais conflictuelle serait pire que divorce
Mais plus de divorces suite à insatisfaction modérée… enfants très confus, fâchés
Ce qui aide les enfants: Bon coparentage (soutien de autre parent) et soutien de famille élargie, pairs, profs, etc.
Aider les familles pendant le divorce
- Médiation
Médiation: rencontres pour diminuer les conflits
Associée à coopération/implication parentale; bien-être enfants et parents
Québec: droit à 5 séances gratuites
Éducation parentale
Résolution conflits, coparentage coopératif et bien-être enfants
Effets sur coopération parentale
Aider les familles pendant le divorce
Garde partagée:
les deux parents ont autant poids pour prendre décisions
- enfant vit chez l’un, voit autre régulièrement
Succès dépend du coparentage efficace
Soutien $ du parent absent
Plus probables pères paient part quand visites nombreuses et voient enfants souvent
Contact avec enfant favorise aussi meilleure coparentalité
Les familles recomposées
Risque problème ajustement (c. 1er mariage intacte)
- Mère et son conjoint
Plus fréquent
Les garçons s’adaptent bien (fin coercion de mère)
Les filles s’adaptent moins bien (fin lien intime mère)
Les enfants plus vieux réagissent plus fortement (injustice, enfreint liberté)
Père et sa conjointe
- Mène souvent à moins contacts avec père
- Les enfants qui vivent avec père réagissent mal (souvent enfants difficiles)
- Filles et belle-mère: Adaptation moins facile (lien père, loyauté mère), mais s’améliore avec temps
Aider les familles recomposées
Éducation, counseling
Nouveau rôle: graduellement
Relation chaleureuse pour débuter
Constance, cohérence, attentes réalistes
Taux divorce plus élevé pour 2e unions…
Plus enfants doivent vivre transitions, plus risque problèmes ajustement
Si la mère aime son travail et encore impliquée, enfants…
Meilleure estime de soi
Relations familiales et avec les pairs
Meilleures notes
Moins de stéréotypes de genre
(filles: rôle/image compétence féminine)
Plus d’implication paternelle:
Meilleur QI, perf scolaire
Maturité sociale, flexibilité rôles de genre
Santé mentale à âge adulte
Si travail = fardeau stressant, risque parentage inadéquat
Trop heures, horaire atypique, atmosphère difficile:
Lié à parentage de moindre qualité,
Moins bon dév. cognitif
Plus probl. comp.
Effets pires si journées de mères de faible SSE sont longues et drainantes (dépression, parentage rude)
Services de garde
Important même au primaire, de qualité
Besoin supervision, surtout avant 10 ans
Personnel formé, activités structurées enrichissantes … meilleur ajustement scolaire et socio-affectif (vs. seul «self-care» ou non-structuré), surtout si faible SSE