Cours 10 Flashcards

1
Q

L’ouverture de soi

A

• Forme de communication par laquelle un individu révèle une chose importante sur lui-même que son/ses auditeurs ignoraient jusque-là (doit être une révélation car sinon ce n’est pas une ouverture de soi)
• Révélation délibérée

L’information peut:
• Être révélée sans gêne OU habituellement secrète
• Porter sur des faits, des croyances, des sentiments
• Être anodine OU d’intérêt capital

• Nécessite la présence d’au moins une autre personne qui comprend le message

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2
Q

Les facteurs qui influent sur l’ouverture de soi

A

• Facteurs qui influencent l’ouverture de soi, mais aussi le choix des personnes à qui on se confie.
1. La personnalité
2. La culture
3. L’appartenance de genre
4. Les auditeurs
5. Le sujet traité
6. Le contexte physique et temporel
7. Le canal

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3
Q
  1. La personnalité
A

• Personnes sociables et extraverties (s’ouvrent plus facile car plus facile de rentrer en relation) vs peu sociables et introverties (prend plus de temps avant de se sentir alaise)

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4
Q
  1. La culture (une personne d’une telle culture et cette personne dans une autre culture)
A

• Influence des normes! Dans l’expression des émotions (les hommes n’ont pas le droit de pleurer)

• Selon certaines normes, un même comportement peut être bien vu dans une culture et mal vue dans une autre.

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5
Q
  1. L’appartenance de genre
A

• Croyance populaire… vraiment? (Les femmes parlent plus de leurs émotions)

• Selon les études:
• Vrai dans les dyades de même genre (plus avec d’autre femmes et les hommes se confit plus à d’autres hommes)
• Niveau d’intimité dans les confidences (femmes se confient plus dans l’intimité)
• Révélations à connotation négative (parler de choses négative, les hommes et les femmes se confirait autant)

• Différences dans le contenu des confidences (femmes plus profond et vrai et hommes plus superficiel)

• Études datant des années ‘80-90…

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6
Q
  1. Les auditeurs
A

• On se confie plus facilement dans de petits groupes que dans de grands groupes
• Encore mieux à une seule personne (accès directs au non-verbale = permet de savoir si je continue ou si je change de sujet si je me sens jugé)

• Et les groupes de soutien? AA
• Engagement à une acceptation absolue (partager une expérience qui est un peu commune, réalité partagée. Ce qui se dit dans le groupe reste dans le groupe)

• L’influence de l’appui reçu (s’ouvrir aux gens de notre âge, qui nous ressemble)

• L’intimité circonstancielle (se confier à quelqu’un no where que tu ne verras plus jamais)

• L’effet dyadique: Tendance du comportement d’un individu faisant partie d’une dyade à générer un comportement semblable chez son interlocuteur. Si une personne se confie à nous, on a plus tendance à se confier à elle
• Caractère réciproque de l’ouverture de soi

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7
Q
  1. Le sujet traité
A

• Plus facile de s’ouvrir sur certains sujets que sur d’autres sexe avec parents

• Informations qui nous valorisent vs qui nous dévalorisent (si on a honte de quelque chose on veut moins en parler)

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8
Q
  1. Le contexte physique et temporel
A

• Effet bénéfique de l’anonymat

• Parfois, ne pas voir les réactions de l’interlocuteur peut aider à se confier.

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9
Q
  1. Le canal
A

• En personne: on perçoit les réactions de l’interlocuteur

• Téléphone: si l’interlocuteur nous intimide

• Courriel: si l’interlocuteur est notre supérieur hiérarchique
La façon dont on les voit?

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10
Q

Les émotions

A

• Au sens large, les émotions désignent l’ensemble des phénomènes affectifs
• Facteur déterminant du comportement humain
• Émotions: vives et de courte durée, déclenchées par une situation particulière
• Ex: colère, tristesse, peur, joie
• Rôle important dans la régulation de nos échanges avec les autres

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11
Q

Sentiment vs émotion

A

• Le souvenir de l’émotion quand la réaction physiologique disparaît forme un sentiment.

• Sentiment: dirigé vers un élément précis, alors qu’une émotion peut ne pas avoir d’objet défini
• Sentiment: pas nécessairement de manifestations externes apparentes
• Exemples de sentiments: culpabilité, amour, haine

Après le coup, je suis toujours fâché contre toi, mais je n’ai plus le cœur qui bat rapidement, les joues rouges
C’est le souvenir qui reste

• Les sentiments se distinguent des émotions par:
• Des causes plus complexes; accumulation, sentiment peut provenir de plusieurs émotions
• Une intensité généralement plus modérée;
• Leur durée qui peut être très longue

Sentiments: des causes plus complexes, mais dirigé vers quelque chose de plus spécifique (ex. envers une personne)

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12
Q

Différentes sortes d’émotions

A

• Les émotions de base, sujet de discorde
• Ekman (1982): 6 émotions de base
• Peur, colère, joie, surprise, dégoût, tristesse
• Jack, Garrod & Schyns (2014): 4 émotions de base
• Cowen & Keltner (2017): 7 émotions de base

Plutchick (1980): émotions primaires et secondaires
• Modèle le plus utilisé
Plus on s’éloigne du centre, moins c’est intense
Le milieu = le plus intense
Les émotions sont opposées dans le cercle ex. joie vs tristesse
Émotions secondaires: mélange de deux émotions (écrite dans les espaces vides)
Important de savoir comment qualifier (vocabulaire émotionnel) nos émotions pour pouvoir comprendre nos comportements, la situation et nos pensées.

Voir photo

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13
Q

Une remise en question des émotions primaires

A

• Remise en question l’hypothèse de l’existence d’émotions primaires considérées comme des entités distinctes à partir desquelles se développe tout notre univers affectif
• Il n’existerait pas de structures cérébrales spécifiquement associées à chaque émotion primaire;

• Les émotions primaires ne déclencheraient pas de réactions physiologiques et expressives qui leur sont propres
• Les expressions faciales des émotions varient d’une personne à l’autre et chez la même personne d’une fois à l’autre (ex: on peut pleurer de chagrin… et de joie)

• Pas un seul schéma de comportement ne peut être associé systématiquement à une émotion (ex: comportements d’attaque quand on est en colère et quand on a peur)

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14
Q

Pourquoi accordons-nous autant d’importance aux émotions? VOIR NOTES SILA

A

• Plus le lexique émotionnel d’une personne est large et varié, mieux la personne peut exprimer ce qu’elle ressent!
• Elle comprend mieux ce que les autres ressentent également

• L’identification des émotions: un gros travail clinique

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15
Q

Communication des émotions

A

• Messages non verbaux
• Mode le plus primitif de communication des émotions

• Imitation des parents dans l’apprentissage des émotions

• Mimétisme comportemental: transmission d’une émotion forte lors d’une interaction (effet miroir lors d’une interaction ex. quelqu’un qui est très nerveux, je deviens nerveuse)

• Messages verbaux
• Pour l’expression des émotions plus subtiles et contextualisées

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16
Q

Les émotions sont liées aux pensées

A

Le comportement influence les pensées et les émotions, ainsi de suite
Relation bidirectionnelle

• Un locus interne (c’est ma faute) ou externe (n’a pas rapport à moi)

• Un exemple: Dans une étude, il était demandé à des étudiant.es de dire ce qu’ils.elles ressentaient lors d’un échec ou d’une réussite à un examen
• Mauvaise note: Colère/hostilité quand imputent la responsabilité à une cause externe VS culpabilité/regret quand attribuent à responsabilité à eux-mêmes

• Bonne note: Fierté/satisfaction quand attribuent leur réussite à eux.elles-mêmes (interne) VS gratitude/surprise quand attribuent leur réussite au hasard (externe)

17
Q

Émotions et culture

A

• Selon des études anthropologiques: diversité dans la manière de parler des phénomènes émotionnels
• Même dans les émotions de base

• Certains mots utilisés dans une culture pour décrire des émotions n’ont pas d’équivalent dans une autre

• L’usage d’un mot pour désigner une émotion encourage son expression
Certaines émotions n’existent pas partout. Le deuil n’est pas pareil partout. Tahiti: n’ont pas de mots qui représente la tristesse.

18
Q

Le travail émotionnel

A

• Gestion de nos émotions de façon à les adapter aux attentes des personnes avec qui nous interagissons et aux exigences de la situation sociale dans laquelle nous nous trouvons.

• Sphère privée: Processus plus ou moins conscient pour donner à nos émotions et expressions émotionnelles une forme acceptée et adaptée à une relation interpersonnelle.
• Favorise le maintien des relations ex. être content pour nos amis

• Sphère publique: Essentiellement au travail/un lieu public et la personne est payée pour son travail émotionnel. Travailler au resto = payer pour être polis et gentil

19
Q

La régulation émotionnelle

A

• La façon dont l’individu tente d’influencer les émotions qu’il ressent, le moment auquel il les ressent ainsi que comment il les vit et les exprime (Gross, 2008).

• Parmi plusieurs stratégies, 2 stratégies de régulation émotionnelle décrites par Gross (1998):
• Réévaluation cognitive: Modification de l’évaluation d’un événement de manière à changer la signification émotionnelle que l’individu lui a attribué afin d’en changer l’impact émotionnel (avoir un échec à un examen, j’ai eu une mauvaise note mais c’est un apprentissage pour le prochain, je sais maintenant qu’il faut que j’étudie davantage.)

• Suppression expressive: Inhibition des comportements exprimant l’émotion vécue. Ne va pas vraiment réagir, ne va pas exprimer ses émotions, garde pour lui = grand stress)

20
Q

La régulation interpersonnelle des émotions

A

• Un phénomène collectif plutôt qu’individuel!

• Quand nous vivons une situation stressante, nous avons tendance à nous tourner vers notre entourage pour nous aider à réguler nos émotions (ami/famille/thérapeute)
• Ex: le partage social des émotions

21
Q

Le partage social des émotions

A

Réévocation de l’émotion dans un langage socialement partagé impliquant un destinataire à la suite d’un épisode émotionnel intense.
• À quoi ça sert?
• Articulation cognitive: Caractérisation de l’événement et organisation en relations séquentielles. Parle de l’évènement

• Prise de distance avec l’émotion: Adoption d’un point de vue moins centralisé sur l’émotion. Distance avec l’émotion

• Travail cognitif du narrateur: Réorganisation de la hiérarchie de ses motivations, recréer du sens et réévaluer l’épisode émotionnel. Attaque de panique suite à un accident mineur, faire du sens de ce qui s’est passé.

22
Q

Les effets du partage social des émotions

A

Bénéfices:
• Récupération émotionnelle
• Consolidation de croyances brisées
• Diminution de la détresse

Alors, c’est juste de la ventilation? Non! Pas juste écrire nos émotions et sortir le méchant, il faut pouvoir faire l’articulation cognitive et former des connections

• Le travail cognitif effectué à l’aide de l’interlocuteur soutenant favorise les bénéfices du partage social des émotions. Favorise les bénéfices lorsqu’on est soutenant
• Aide à la régulation de l’expérience émotionnelle

• Le soutien social influence la relation entre les stratégies de régulation émotionnelles utilisées et l’ajustement.
C’est quoi une personne soutenant = un peu difficile à dire, juste être là

23
Q

Les émotions sont régies par des règles

A

• Règles implicites visant à harmoniser les relations sociales

• Rôles sociaux
• Quoi faire ou ne pas faire, mais aussi quoi ressentir et ne pas ressentir (tes a des funérailles, même si tu te rappelles de bons moments avec le défunt, tu ne dois pas rire car c’est inapproprié

• Règles intériorisées: rappels quand notre émotion paraît inappropriée

24
Q

L’expression des émotions

A

• Authentique
• Favorise la compréhension mutuelle et resserre les liens dans une relation. Je te dis le problème

• Stratégique
• Prise de conscience des conséquences de l’expression émotionnelle
• 2 raisons:
- Maintien et amélioration d’une relation;
- Gain personnel: contrôler la situation, pour manipuler l’autre

Mon chum est en fin de session, il est stressé, si je lui parle de la vaisselle, il va être fâché = je ne vais pas parler de ma frustration maintenant, mais plus tard = maintien de la relation
Je prends en considération la réalité de l’autre
VS
Un enfant qui veut écouter la télé avant le dodo, il se met à pleurer, les parents se sentent mal et décide de le laisser un 10min = manipulation pour gain personnel. Problème à long terme parce qu’on sait jamais si l’autre est authentique.

25
Q

La compétence émotionnelle

A

• Capacité à exprimer ses émotions et à réagir adéquatement à celles des autres. Est-ce que je m’exprime en fonction des autres (l’autre est stressé)

• Primordial de reconnaître et comprendre ses propres émotions:
• Est-ce qu’il est préférable de les exprimer?
• Comment les exprimer?

26
Q

Comprendre ses émotions

A

• Reconnaître ses émotions, comprendre pourquoi on les ressent et déterminer leurs effets potentiels
• Qu’est-ce que je ressens et qu’est-ce qui m’a fait ressentir cela? Revenir sur la situation et comprendre, trouver des mots

• Qu’est-ce que je veux communiquer exactement?

• Quels sont mes choix en matière de communication? Face à face, texto, courriel

27
Q

Exprimer correctement ses émotions

A
  1. Être précis quand on décrit nos émotions (je me sens mal quand tu fais ça, ça peut vouloir dire, je suis inconfortable vs ça me gosse = grande différence)
  2. Choisir le moment et l’endroit opportuns (avant le dodo = fatigue = pas le meilleur moment)
  3. Aborder les émotions ambiguës (faire part des émotions lourdes = je ne veux plus faire partie de cette relation, mais je suis attaché, je veux en discuter)
  4. Ancrer nos émotions dans le présent
  5. Accepter la responsabilité de nos émotions pour ne pas reprocher nos émotions à l’autre (propre à nous, produit par nous, nos émotions peuvent être cause par quelqu’un d’autre, mais c’est moi qui les vit)
  6. Exprimer ce qu’on souhaite
    • Parler au je pour exprimer nos attentes