cours 1 - introduction Flashcards

1
Q

Selon Platon, quelles sont les 3 composantes de l’esprit humain?

A
  • le cognitif (les idées)
  • l’affectif (les émotions)
  • le conatif (la volonté)
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2
Q

Selon la psychologie contemporaine, quelques sont les 3 dimensions importantes de l’être humain?

A
  • la cognition (la pensée)
  • l’émotion (les affects)
  • l’intention (le comportement)
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3
Q

Nommes 3 psychologues importants dans l’essor de la psychologie sociale.

A
  • allport (introduit psychosociale expérimentale)
  • Ross (influence sociale sur le comportement)
  • McDougall (perspective évolutionniste)
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4
Q

Décris la sociologie et ses méthodes de recherche.

A
  • sociologie : s’intéresse aux comportements du groupe dans son ensemble, aux interactions entre les groupes et la société au facteurs favorisant des changements de normes et de valeurs
    > méthodes de recherche : méthodes qualitative et ethnographie
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Q

Décris la psychologie sociale et ses méthodes de recherche.

A
  • psycho sociale : s’intéresse aux influences du groupes sur l’individu et sur l’influence de l’individu sur le groupe
    > méthodes de recherche : méthodes expérimentales
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6
Q

Qu’est-ce que le consentement éclairé?

A

consentement du participant à l’expérience une fois qu’on l’a mis au courant des objectifs et du déroulement de la recherche ainsi que des risques et bénéfices qu’il pourrait en tirer

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7
Q

Qu’est-ce que le consentement libre?

A

le participant peut en tout temps, refuser ou cesser de participer sans manipulation, coercition ou influence excessive

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8
Q

Qu’est-ce que la duperie?

A

procédé par lequel on ne divulgue pas toute l’information (ou la bonne information), afin de na pas invalider les résultats de la recherche

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9
Q

Comment pourrait-on définir une croyance?

A

conviction relative à un objet psychologique.

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10
Q

Qu’est-ce qu’un objet psychologique?

A

tout ce qu’il est possible de se représenter, y compris les individus
peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire

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11
Q

Par quoi l’acquisition de croyances se fait-elle? (3)

A
  • l’expérience personnelle
  • une information donnée par autrui
  • inférence (supposition)
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12
Q

Décris la théorie des inférences correspondantes dans l’attribution de causes d’un comportement.

A

attribution d’une disposition ou d’un trait qui correspond directement à la nature du comportement observé
= c’est-à-dire que nous essayons de comprendre le comportement d’une personne en faisant un lien entre le comportement observé et les disposition/traits de personnalité de la personne

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13
Q

Afin de faire une inférence dans la théorie des inférences correspondantes, nous nous demandons : (3)?

A
  1. si la personne avait le choix d’agir autrement
    > si n’avait pas le choix = fait par obligation = attribution externe
  2. si le comportement correspond aux attentes des autres
    > si comp correspond aux attentes sociales = s’est conformé = attribution externe
  3. quelles sont les conséquences de son comportement?
    > si comportement a des effets distinctifs = attribution interne
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14
Q

Plus un comportement défie les normes, plus on l’attribue à des motivations ________.

A

internes

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15
Q

Dans l’attribution de causes au comportement, qu’est-ce que la théorie de la covariation de Kelley?

A

en présence de nombreuses données, nous procédons généralement à la manière d’un scientifique pour déceler la cause d’un comportement
cette théorie explique l’attribution par la perception d’un lien entre le comportement et la cause avec laquelle il varie systématiquement dans le temps
= INFÉRENCE CAUSALE

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16
Q

Quels sont les 3 critères que nous utilisons pour faire des inférences selon la théorie de la covariation de Kelley?

A
  1. constance
  2. caractère distinctif
  3. consensus
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17
Q

Qu’est-ce que l’erreur d’attribution fondamentale?

A

tendance à sous-estimer l’influence de la situation et à surestimer l’influence des facteurs internes en tant que causes du comportement d’autrui

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18
Q

Comment pourrait-on expliquer les causes de l’erreur d’attribution fondamentale? (3)

A
  1. dans plusieurs cultures, on nous apprend que chaque personne est responsable de ses actes
  2. à cause de la saillance perceptive = nous avons tendance à attribuer la cause à l’objet de notre attention
  3. attributions internes demandent moins de travail cognitif (loi du moindre effort)
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19
Q

Selon le modèle tridimensionnel de Weiner, quelles sont les 3 dimensions selon lesquelles peuvent être catégorisées nos attributions?

A
  1. causes internes vs externes
  2. causes controlables vs incontrolable
  3. causes stables vs instables
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20
Q

Le type d’attribution aura un impact sur _______ et _________ de la personne qui fait l’attribution.

A

la réaction affective et les attentes

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21
Q

Souvent on attribue le succès à des causes ______ et l’échec à des causes _______

A

internes

externes

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22
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il a accepté trop d’heures de travail pendant la période d’examens, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

externe
instable
controlable

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23
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il n’est vraiment pas doué avec le par coeur, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

interne
stable
incontrolable

24
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il a passé la session à faire la fête, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

interne
instable
controlable

25
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il vient d’un milieu pauvre et il doit travailler pour payer ses études, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

externes
stables
incontrolable

26
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il n’étudie jamais, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

interne
stable
controlable

27
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il avait 4 examen en une semaine, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

externe
instable
incontrolable

28
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce que sa copine l’a laissé et il était déprimé, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

interne
instable
incontrolable

29
Q

Si Max a raté son examen de psychologie sociale parce qu’il fait partie de l’équipe de soccer de l’université et il doit s’entrainer chaque jour, comment sera évaluée cette attribution selon les 3 dimensions du modèle de Weiner? (externe vs interne, stable vs instable, contrôlable vs incontrôlable)

A

externe
stable
controlable

30
Q

Décris ce qu’est la formation d’une impression.

Sur quoi ce processus repose-t-il?

A

processus cognitif par lequel nous organisons divers éléments d’information se rapportant à une personne afin de former un tout
= repose sur l’attribution et l’intégration de l’information

31
Q

Qu’est-ce que l’intégration de l’information dans le processus de formation d’une impression?

A

combinaison des traits attribués qui mènent à une perception unifiée de la personne

32
Q

La formation d’impression obéit à quelle loi? Décris cette loi.

A

obéit aux lois de la Gestalt

= le tout est plus grand que la somme des parties

33
Q

Qu’est-ce que l’effet de centralité dans la formation d’impression?
Cet effet fait partie de quelle approche?
Qu’est-ce qui relativise les traits?

A
  1. les traits importants organisent l’impression et influent sur le sens retenu pour les autres traits de la personne
    = les traits centraux vont donc peser plus lourd que les traits périphériques et vont + modifier la perception qu’on a de la personne
  2. fait partie de l’approche de l’interaction entre les traits
  3. le contexte
34
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté dans la formation d’impression?
Cet effet fait partie de quelle approche?

A
  1. tendance à accorder + d’importance aux premières informations reçues dans la formation d’une impression
  2. fait partie de l’approche de l’interaction entre les traits
35
Q

Qu’est-ce que le modèle de la moyenne dans la formation d’impression?
Cet effet fait partie de quelle approche?

A
  1. impression générale est la somme des produits de l’évaluation de chaque trait par son poids (importance que lui accorde la personne), divisée par le nombre de traits
  2. fait partie de l’approche de la somme des traits
36
Q

Décris le système I quant au jugement de l’environnement social en lien avec le caractère automatique de l’impression.

A

repose sur des processus automatiques (dans une large mesure inconscients) qui permettent de traiter en peu de temps un grand nombre d’informations ou d’arriver rapidement à une conclusion
= processus parallèles : plusieurs tâches simultanées

ce système :
> dépend du contexte
> est intuitif, non intentionnel et émotionnel
> permet de synthétiser les expériences et les émotions qu’on a vécu
> comble les infos manquantes
> a tendance à se laisser beaucoup influencer par les émotions

37
Q

Décris le système II quant au jugement de l’environnement social en lien avec le caractère automatique de l’impression.

A

repose sur une réflexion plus formelle et contrôlée, plus lente et demandant un effort cognitif qui mobilise la pensée consciente et les fonctions exécutives assurant le contrôle de soi

ce système :
> est logique, réfléchi et intentionnel
> permet de résoudre des problèmes complexes
> ne peut faire plus d’une chose à la fois
> peut corriger les erreurs du système I
> délègue au système I car demande moins d’efforts

38
Q

Dans quel contexte notre première impression n’est pas vraiment fiable?

A

lorsque nous nous fondons sur des observations comportementales plutôt que sur une autodescription

39
Q

Quelle est la caractéristique principale des premières impressions quant au changement?

A

très résistantes au changement qu’elles découlent ou non d’un stéréotype

40
Q

Qu’est-ce qu’un schémas cognitif?

A

structures cognitives qui permettent d’organiser l’information complexe se rapportant aux personnes et aux situations

41
Q

Qu’est-ce que les schémas permettent de faire?

A

de traiter rapidement et avec un minimum d’efforts de grandes qté d’informations

42
Q

Quelles sont les 2 dimensions des schémas?

A

dimension culturelle et personnelle

43
Q

Avec qui mentons-nous le plus souvent?

A

les gens qui nous sont moins/pas familiers

44
Q

En gros, qu’est-ce qu’un heuristique?

A

un raccourci mental

45
Q

Quels sont les 3 types d’heuristiques?

A
  • de disponibilité
  • de représentativité
  • d’ancrage et d’ajustement
46
Q

Décris l’heuristique de disponibilité.

A

juger de la fréquence ou de la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle on peut s’en remémorer des exemples
= plus on se souvient facilement d’un événement ou d’un objet, plus on a l’impression que l’événement arrive souvent

47
Q

Décris l’heuristique de représentativité.

A

estimer la probabilité d’appartenance à un objet à une classe donnée à partir de sa ressemblance avec un cas prototypique de cette classe
= on se fie aux similitudes entre un individu et une catégorie sociale pour poser un jugement

48
Q

Décris l’heuristique d’ancrage et d’ajustement.

A

estimer une grandeur en se fondant sur une qté connue, puis ajuster cette grandeur pour tenir compte des particularités d’un nouvel événement semblable
= estimation chiffrée que nous permet de nous débrouiller dans la vie de tous les jours

49
Q

Décris le biais de positivité.

A

tendance générale à exprimer à propos des personnes des évaluations positives plutôt que des évaluations négatives

50
Q

Décris le biais de négligence de la ligne de base.

A

sous-utilisation de l’information statistique se rapportant aux personnes et aux objets lors de jugements

51
Q

Décris le biais de persistance des croyances.

A

maintien de certaines croyances en présence d’informations les remettant question
= on s’accroche à des croyance erronées même si qqn nous prouve le contraire

52
Q

Décris le biais de corrélation illusoire.

A

perception d’une corrélation entre 2 variables (événements) alors qu’il n’en existe pas
> on veut confirmer notre première idée
> on remarque seulement les conditions qui confirment l’idée qu’on se fait et on ne remarque pas celles qui ne corroborent pas

53
Q

Décris le biais de raisonnement contre factuel.

A

revivre des situations passées en imaginant des scénarios autres ou en les réinterprétant

54
Q

Décris l’effet de halo.

A

tendance à rendre plus positive (ou + négative) des caractéristiques d’une personne à partir d’une caractéristique jugée préalablement positive (ou négative)

55
Q

À quel biais appartient les superstitions?

A

corrélations illusoires